Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Woerth et Mitterrand à la fête de L’Humanité : quand l’ignoble le dispute au ridicule

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre

Imaginerait-on des ministres se rendant à la fête d'un vieux quotidien nazi ? Un tel quotidien il est vrai n'existe pas, et heureusement, l'Allemagne d'Hitler ayant perdu la guerre. Mais hélas un quotidien communiste existe, Staline ayant fait partie des vainqueurs de cette guerre.

Le journal L'Humanité a été l'organe central du Parti communiste depuis 1920. Il a systématiquement été l'élément essentiel de la propagande de ce parti collaborateur du plus gigantesque et plus durable système d'extermination qu'ait connu le monde.

L'Humanité a chanté avec Aragon « l'éclat des fusillades », approuvé les massacres de la Tchéka léniniste, les procès de Moscou, les goulags.

On y a glorifié Staline dans une adulation et des encensements sans limites. On y a vanté de même les œuvres de tous les dictateurs communistes. On y a soutenu le viet-minh en Indochine avec ses camps « Boudarel » d'extermination de nos soldats. On y a soutenu encore le terrorisme algérien, ses bombes, ses massacres, ses tortures, son génocide des harkis. On y a glorifié les traîtres « porteurs de valise ». On y a approuvé tous les massacres de l'armée rouge soviétique contre les révoltes de la liberté à Budapest, à Berlin-Est, à Varsovie, à Vilnius, à Prague...

C'est à la fête de ce quotidien dont l'histoire dégouline du sang des cent millions de victimes exterminées par son idéologie marxiste-léniniste que deux ministres d'un gouvernement dit de droite se sont rendus.

Qu'ils aient été accueillis par les sifflets de certains ne change rien à l'ignominie de leur acte. Ils ont par leur présence affiché le mépris le plus profond pour la mémoire de l'immensité de souffrances et d'horreurs perpétrées par le communisme.

Leur attitude relève d'un conformisme négationniste tranquille, et d'autant plus abject que sans risque. Car ce négationnisme-là, aucune loi ne le réprime. La vérité, c'est que ces ministres du gouvernement Sarkozy n'ont plus aucun sens élémentaire de la décence.

Commentaires

  • Merci pour cette information à laquelle notre site s'associe à 100 % ...

    http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/tribune-du-monde-de-la-communication

  • Rien à ajouter, rien à retrancher, la leçon est parfaite, et ceux qui ne le sont pas sont ces deux ministres se vautrant sans vergogne dans la fange communiste.
    Le pire est que ces deux gogos, si imbus d'eux mêmesqu'ils sont surpris d'avoir été sifflés!!! Comme s'ils avaient été attendus avec des fleurs::

  • Excellent rappel de B. Antony !

    Quel spectacle lamentable de voir "la droite" venir quémander une caresse à la fête de l'humanité, comme un chien fautif qui rampe, la queue basse, aux pieds de son maître.

    E. Woerth, plus marxiste que Lénine, voulait-il leur lire la fameuse liste des 3.000 ? Voulait-il leur annoncer officiellement la mise en place d'une nouvelle taxe sur les bénéfices des valeurs mobilières ?

    Il faudra en faire plus pour plaire aux camarades, et, le pire, c'est que ce gouvernement, dont le phare intellectuel est le marxisme, en est capable.

    C'est à celui qui sera le plus à gauche, c'est à celui qui construira le plus haut minaret qu'ils s'amusent, très bien, mais cela sera, pour l'avenir, sans moi.

    Je prédis, à l'instar des élections européennes, une déroute de "la droite" aux prochaines élections, car j'imagine ne pas être le seul (avec B. Antony cela fait déjà deux) à être écoeuré par ce tableau.

Les commentaires sont fermés.