Comme il le laissait entrendre dans son interview au Wall Street Journal, Declan Ganley a fini par revenir s'impliquer dans le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne.
Il a tenu hier une conférence de presse à Dublin, expliquant que le niveau de mensonge de la campagne du oui le contraignait à sortir de sa retraite politique. Sa campagne ne sera pas au niveau de celle de l'an dernier, et il ne la fera pas à plein temps, mais il annonce une série d'affiches et d'annonces dans les journaux.
Le même jour paraissait dans le Sunday Business Post un très mauvais sondage de Red C : 62% pour le oui, 23% pour le non, 15% d'indécis.
Dans le Financial Times, on peut lire cette opinion d'un grossiste en fleurs sur le marché de Dublin : « J'ai voté non la première fois parce que tout simplement je ne comprenais pas le traité. Je ne suis pas sûr de le comprendre mieux maintenant, mais je vois à quel point l'état de l'économie est catastrophique, nous ne pouvons pas prendre ce risque. Nous avons besoin de toute l'aide que nous pouvons recevoir. »
Et tel est l'axe principal de la propagande gouvernementale pour le oui. (Comme si le non impliquait que l'Irlande sorte de l'UE, alors qu'elle resterait simplement dans l'UE telle qu'elle est.)