Dans sa chronique du Financial Times, Wolfgang Münchau écrit : « L'an dernier, après que le premier référendum se fut soldé par un non écrasant, j'ai soutenu dans une série d'articles qu'un rejet définitif du traité aurait pour effet de supprimer ce pays de la carte politique et économique. Je ne crois plus que ce soit le cas. Si les Irlandais votent non, je crois maintenant ce sera la fin du traité, non de l'Irlande. » Il décrit le texte comme un « traité d'avant crise pour un monde d'après la crise » et poursuit en disant : « Moi aussi, je trouve que le traité est de plus en plus difficile à défendre sérieusement... Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi ce traité-là est nécessaire alors que les problèmes réels de l'UE sont si manifestement en dehors de son champ d'action. »