Le Sénat afghan condamne la libération de Sayed Perwiz Kambakhsh, d'abord condamné à mort pour « blasphème », puis à 20 ans de prison, et finalement gracié après deux ans de détention.
Le Sénat "exprime sa vive inquiétude et sa grande irritation et juge cette décision contraire aux valeurs islamiques et aux lois existant dans ce pays", et ajoute que Kambash doit terminer sa peine, car les coupables d'apostasie et de haine envers l'islam doivent être punis. Il "recommande fermement aux autorités responsables et à la présidence" de ne pas accorder de grâces comme celle accordée au journaliste.
Kambash a dû quitter le pays pour sauver sa peau.
Cela dit, le Sénat a parfaitement raison, car la loi afghane (contresignée par les Américains) repose ouvertement sur la charia.