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  • Ne pas importer le conflit ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    « Il ne faut pas laisser importer en France les conflits du Proche-Orient », disent, en une touchante unanimité, de nombreux responsables politiques et gouvernementaux.

    Mais il fallait commencer par ne pas importer des millions d’immigrés qui par leur culture et leur religion se sentent solidaires du Hamas, quoi que l’on pense par ailleurs de ce qui se passe à Gaza.

    Ce qui est en cause n’est pas l’importation d’un conflit, mais l’importation de populations non assimilables, qui restent étrangères, voire hostiles à la France, comme les manifestations de samedi l’ont rudement montré.

    Au lieu de se payer de mots, il faudrait d’abord arrêter cette importation et renverser le flux de l’immigration, qui continue de déferler sur notre sol.

  • Le PS et les manifs

    Les socialistes n'ont pas participé aux manifestations de soutien aux Palestiniens en France pour ne pas "risquer de cautionner des mots d'ordre communautaristes", a expliqué hier Arnaud Montebourg lors du "Grand rendez-vous" sur Europe-1.

    "Si nous condamnons fermement l'attitude du gouvernement israélien qui a engagé cette offensive et qui ne semble pas vouloir la faire cesser et retirer ses troupes, nous ne pensons pas que aujourd'hui aller manifester et risquer des débordements, soit la meilleure méthode", a-t-il souligné.

    Pourtant, au témoignage de Novopress, au moins à Toulouse il y avait des socialistes, et ils défilaient en tant que tels sous les couleurs du PS.

  • A quelque chose malheur est bon

    Jeanne Smits souligne que l'escroquerie gigantesque montée par Bernard Madoff fait des « bénéfices collatéraux » : plusieurs lobbies de la culture de mort sont frappés de pertes sèches…

  • Omnes nationes

    Antienne du Benedictus :

    Omnes nationes venient a longe, portantes munera sua, alleluia.

    Toutes les nations viendront de loin, apportant leurs présents, alléluia.

    Aujourd’hui le Canada célèbre sainte Marguerite Bourgeoys.

  • Fête de la Sainte Famille

    Le dimanche après l’Epiphanie est la fête de la Sainte Famille Il en est du moins ainsi depuis que Léon XIII l’a concédée à certains diocèses en 1893, et que Benoît XV l’a étendue « à l’Eglise universelle » en 1921. Mais les bénédictins ne l’ont jamais adoptée. Et elle serait impensable dans un calendrier oriental.

    J’avoue que cette fête n’est pas ma tasse de thé. Elle fleure trop son XIXe siècle finissant et ses affreuses images dites pieuses censées faire s’attendrir devant Joseph qui travaille, Marie qui fait le ménage et le petit Jésus qui est si gentil…

    Mais on a conservé l’évangile du premier dimanche après l’Epiphanie, celui où Jésus, à 12 ans, reste dans le Temple après la fête, tandis que ses parents retournent à Nazareth. Et quand ceux-ci, angoissés, le retrouvent au bout de trois jours, il leur répond très durement : « Pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »

    Même si ensuite « il leur était soumis », cet épisode montre qu’il est venu pour autre chose que pour chanter la famille naturelle, comme on le voit aussi dans cet autre épisode où on l’informe que sa mère et ses frères veulent le voir. « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. »

    D’un autre côté on peut comprendre, assurément, que l’Eglise ait souhaité défendre la famille alors que commençait l’offensive contre cette institution. Et il est incontestable que la réponse de l’Eglise est plus que jamais d’actualité.

    Sans doute est-ce pour cela que la néo-liturgie a conservé la fête de la Sainte Famille (en la plaçant au dimanche après Noël). Mais, deux années sur trois (c’était le cas cette année), au nom de la diversité des textes, elle supprime le paradoxe de l’évangile, cette tension entre la défense de la famille et la réponse abrupte de Jésus, qui permet de définir les différents niveaux de la doctrine.

  • Pauvre « Europe »

    A la demande du gouvernement tchèque, David Cerny, un artiste « engagé » (bien sûr) et connu pour son goût de la provocation (évidemment), a été chargé de concevoir une « œuvre d’art » qui ornera pendant la présidence tchèque l’atrium du siège du Conseil des ministres de l'UE à Bruxelles.

    Il a réalisé une sorte de gigantesque puzzle représentant l’Europe des 27, demandant à un artiste de chacun des pays de donner sa vision de sa propre nation.

    Pour sa part, David Cerny montre la République tchèque « saoulée par son chef de l’Etat », avec des citations de propos « controversés » de Vaclav Klaus, notamment sur le « réchauffement climatique »…

    La France est barrée d’une grande inscription « Grève », l’Allemagne est le paradis des amateurs d’autoroutes, la Suède est une boîte Ikea avec des Gripen (« griffons », l’avion ultramoderne de Saab), l’Autriche, où l’énergie nucléaire est interdite, est couverte de tours de centrales nucléaires, etc.

    Pour ce que l’on connaît pour l’instant de ce « puzzle » de six à huit tonnes, qui sera dévoilé lundi à Bruxelles, on retiendra seulement les Pays-Bas : il sont totalement inondés par la mer, et n’émergent que des minarets…

    Interrogé sur l’affront fait au président tchèque, Alexandr Vondra, vice-Premier ministre chargé des Affaires européennes, déclare : « Nous avons donné un espace de libre expression à des artistes de 27 pays. L’art doit susciter l’émotion et il est parfois provocateur… »

    Le puzzle géant n’est pas financé par l’UE mais par un homme d’affaires tchèque, à hauteur de 10 millions de couronnes (environ 376.000 euros), et l’Etat (2 millions de couronnes, soit 75.000 euros).

  • Saint Paul ermite

    Le jour étant venu, Paul parla ainsi à Antoine : « Il y a longtemps, mon frère, que je savais votre séjour en ce désert; il y a longtemps que Dieu m'avait promis que vous emploieriez comme moi votre vie à son service; mais parce que l'heure de mon heureux sommeil est arrivé, et qu'ayant toujours désiré avec ardeur d'être délivré de ce corps mortel pour m'unir à Jésus-Christ, il ne me reste plus, après avoir achevé ma course, que de recevoir la couronne de justice, notre Seigneur vous a envoyé pour couvrir de terre ce pauvre corps, ou, pour mieux dire, pour rendre la terre à la terre. »

    A ces paroles Antoine, fondant en pleurs et jetant mille soupirs, le conjurait de ne le point abandonner et de demander à Dieu qu'il lui tînt compagnie en ce voyage; à quoi il lui répondit : «Vous ne devez pas désirer ce qui vous est plus avantageux, mais ce qui est plus utile à votre prochain : il n'y a point de doute que ce ne vous soit un extrême bonheur d'être déchargé du fardeau ennuyeux de cette chair pour suivre l'agneau sans tache, mais il importe au bien de vos frères d'être encore instruits par votre exemple. Ainsi, si ce ne vous est point trop d'incommodité, je vous supplie d'aller quérir le manteau que l'évêque Athanase vous donna, et de me l'apporter pour m'ensevelir. » Or si le bienheureux Paul lui faisait cette prière, ce n'est pas qu'il se souciât beaucoup que son corps fût plutôt enseveli que de demeurer nu, puisqu'il devait être réduit en pourriture, lui qui depuis tant d'années n'était revêtu que de feuilles de palmier entrelacées, mais afin que, Antoine étant éloigné de lui, il ressentit avec moins de violence l'extrême douleur qu'il recevrait de sa mort.

    (…)

    Etant entré dans la caverne, il y vit le corps mort du saint qui avait les genoux en terre, la tête levée et les mains étendues vers le ciel. Il crut d'abord qu'il était vivant et qu'il priait, et se mit de son côté en prières; mais, ne l'entendant point soupirer ainsi qu'il avait coutume de le faire en priant, il s'alla jeter à son cou pour lui donner un triste baiser, et reconnut que par une posture si dévote le corps de ce saint homme, tout mort qu'il était, priait encore Dieu auquel toutes choses sont vivantes.

    (saint Jérôme, Vie de saint Paul ermite)

  • La monnaie unique

    Le taux de chômage atteint 13,4% en Espagne, ce qui ne s’était pas vu depuis la récession de 1987. Le nombre de chômeurs pourrait passer de 3 à 4 millions cette année.

    Commentaire du Telegraph :

    « Dix ans après son lancement, l’euro est en train de conduire l’Espagne au désastre. En laissant le contrôle des taux d’intérêt à la Banque centrale européenne, Madrid a renoncé à un instrument vital de gestion macroéconomique, et est en train de le découvrir. L’économie espagnole est faible ; elle a besoin de taux d’intérêt plus bas et d’une monnaie plus souple. Mais une telle perspective ne convient pas à l’Allemagne, puissance dominante de la zone euro : de ce fait Madrid n’a plus qu’à souffrir en silence pendant que son peuple appelle au secours. »

  • Convection profonde et idéologie obtuse

    Un phénomène essentiel dans l'équilibre du climat planétaire, le mélange en profondeur des masses d'eau dans l'Atlantique Nord, a repris "de façon inattendue" au cours de l'hiver 2007-2008, a constaté une équipe scientifique qui publie ses travaux en ligne dans la revue Geoscience.

    Ce phénomène, la "convection profonde", qui contribue à la redistribution de la chaleur entre les régions polaires et équatoriales, a été observé jusqu'à 1800 m dans la mer du Labrador et 1000 m dans celle d'Irminger, des "niveaux jamais atteints depuis 1994", précise l’Ifremer dans un communiqué.

    La convection profonde est un mélange en profondeur des masses d'eau, avec la formation d'une colonne d'eau très homogène verticalement sur plusieurs centaines de mètres.

    La reprise du phénomène, selon les chercheurs, pourrait avoir été provoquée par des températures atmosphériques "anormalement froides dans l'Atlantique Nord au cours de l'hiver 2007-2008" et "la présence d'une couche d'eau froide et peu salée en surface dans la mer du Labrador", qui y a favorisé la formation de glace au cours de cet hiver-là.

    Mais, ajoute l'Ifremer, "il est plus que probable qu'à long terme la convection profonde diminuera si le réchauffement climatique continue avec la même tendance que celle observée actuellement".

    Sic.

  • La collégialité et l’école catholique

    Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, explique dans Monde et Vie comment il redonne une identité catholique aux écoles catholiques de son diocèse. Grâce à certains professeurs qui sont volontaires pour cette mission.

    « Comme c’est l’Etat qui paie, nous n’avons plus le choix des professeurs. Le jour où nous l’avons accepté, nous avons vendu notre âme ! En revanche, je crois que nous devons avoir l’audace de renégocier d’autres types de contrat, qui permettraient de recevoir moins d’argent qu’aujourd’hui, mais en retrouvant la liberté de choix de nos professeurs. Si ça coûte moins cher, l’Etat ne devrait pas y être insensible ! Mais le secrétariat général de l’enseignement catholique ne veut pas en entendre parler. »

    Le secrétariat général de l'enseignement catholique est nommé par la Conférence des évêques de France. Il est un des « services » nationaux de la Conférence des évêques de France.

    Mgr Cattenoz veut dire, en clair, que c’est la majorité des évêques qui ne veut pas en entendre parler.