Le taux de chômage atteint 13,4% en Espagne, ce qui ne s’était pas vu depuis la récession de 1987. Le nombre de chômeurs pourrait passer de 3 à 4 millions cette année.
Commentaire du Telegraph :
« Dix ans après son lancement, l’euro est en train de conduire l’Espagne au désastre. En laissant le contrôle des taux d’intérêt à la Banque centrale européenne, Madrid a renoncé à un instrument vital de gestion macroéconomique, et est en train de le découvrir. L’économie espagnole est faible ; elle a besoin de taux d’intérêt plus bas et d’une monnaie plus souple. Mais une telle perspective ne convient pas à l’Allemagne, puissance dominante de la zone euro : de ce fait Madrid n’a plus qu’à souffrir en silence pendant que son peuple appelle au secours. »
Commentaires
Plutôt que d'expliquer cela par des taux d'intérêts.
Je préfère y voir le juste châtiment de l'avortement. Tous ces enfants, qui ne sont pas là pour créer, pour fonder des familles et donc faire marcher l'économie. Ce vide glacial, ce manque d'amis crée une société étriquée.
Et de plus le clergé a souvent abandonné la doctrine morale traditionnelle, cette morale qui faisait des êtres humains droits et honnêtes, respectueux des droits de leurs semblables qui auraient fait des survivants des sujets économiques de grande valeur.
Sur ces deux points une mauvaise interprétation de Gaudium et spes (qui y prête le flanc) est au centre.
Il y aurait une étude à faire sur Gaudium et spes responsable de l'hiver démographique et même, sans l'avoir voulu (mais pour les gens frustes la fin justifie les moyens), de l'avortement.
Il faudrait voir à ne pas dédouaner l'Espagne se ses erreurs économiques, qui vont plus loin que le choix de l'euro. La frénésie du bâtiment se paye, en pesetas ou en euros !