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  • Nous voilà rassurés

    Le nouveau président de la Cour de Cassation, Vincent Lamanda, « dément avec la plus grande fermeté » qu’il soit hostile aux francs-maçons.

    Selon Le Monde du 30 mai, Vincent Lamanda « a déclaré son hostilité à la franc-maçonnerie », et il avait prévenu ses pairs du Conseil de la magistrature : « Je ne suis pas franc-maçon ». Le journal ajoutait : « Il les déteste. »

    Le grand maître du Grand Orient de France, Jean-Michel Quillardet, s’était dit « profondément choqué » par des propos « moralement inacceptables » qui constituent une « atteinte à l’honneur et à la réputation » des francs-maçons. Le Grand Orient et sept autres obédiences ont ensuite publié un communiqué commun, reprochant à Lamanda de ne pas avoir démenti Le Monde, car « ce genre de propos rappelle nos années noires, et en particulier le régime de Vichy, qui interdit la franc-maçonnerie ». Non sans ajouter aussitôt : « Ces amalgames sont inacceptables. » Sic.

    Vincent Lamanda s’est donc finalement plié à l’ukase du Grand Orient. Il dément une « information dénuée de tout fondement ». Il ajoute : « En toute hypothèse, la réserve et la délicatesse auxquelles sont tenus, par leur statut, les magistrats, leur interdisent de faire état de quelque prise de position politique, philosophique ou religieuse que ce soit. Les membres du Conseil supérieur de la magistrature sont, en outre, comme moi-même, trop respectueux de la liberté de chacun et de la protection de la vie privée pour tolérer qu’il soit fait mention devant eux de telles convictions. »

    Ouf. Nous voilà rassurés. Ce n’est pas seulement un démenti, c’est une révérence, et une justification de l’action occulte. On se disait aussi, qu’il n’est pas possible qu’un haut magistrat soit hostile à la franc-maçonnerie. « Dont acte, mais ça va toujours mieux en le disant », comme l’écrit un blog maçonnique.

    Ainsi est donc respectée la « délicatesse » qui consiste à ne pas évoquer le poids de la franc-maçonnerie dans la magistrature, au nom d’une « réserve » qui est ici l’autre nom du secret maçonnique. Rappelons qu’en Grande-Bretagne les magistrats ont l’obligation de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie.

  • Saint Norbert

    Norbert, qui porte en ses veines le sang des empereurs et des rois, s'est vu convier surnaturellement, dès le sein de sa mère Hadwige, à une noblesse plus haute ; et cependant, trente-trois années d'une vie qui n'en doit guère compter plus de cinquante, ont été données par lui sans réserve aux plaisirs. Il est temps pour l'Esprit divin de hâter sa conquête. Un jour, dans un orage soudainement survenu, la foudre tombe au-devant du prodigue ; elle le précipite de son cheval, et creuse un abîme entre lui et le but où le porte une soif inassouvie de vanités qui n'arrivent point à combler le vide de son cœur. Alors, au plus intime de son âme retentit la voix qu'entendit Saul sur le chemin de Damas: « Norbert, où vas-tu? » Et le miséricordieux dialogue continue entre Dieu et ce nouveau Paul : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? — Eloigne-toi du mal, et fais le bien ; cherche la paix et poursuis-la. » Vingt ans après, Norbert est au ciel, occupant parmi les pontifes un trône illustre, et rayonnant de l'éclat qui marque dans la patrie les fondateurs des grands Ordres religieux.

    Quelle trace profonde, durant les années de sa pénitence, il a laissée sur terre ! L'Allemagne et la France évangélisées, Anvers délivré d'une infâme hérésie, Magdebourg arraché par son archevêque aux dérèglements qui souillaient la maison de Dieu : tant d'oeuvres dignes de remplir une longue et sainte vie, ne sont point pourtant les plus beaux titres de Norbert à la reconnaissance de l'Eglise. Avant d'être appelé malgré lui aux honneurs de l'épiscopat, l'ancien hôte de la cour impériale avait choisi dans les forêts du diocèse de Laon, pour prier Dieu et châtier son corps, une solitude inhabitable. Mais bientôt Prémontré a vu ses marécages envahis par des multitudes ; les plus beaux noms de la noblesse venaient demander au grand pénitent la science du salut. En même temps, Notre Dame lui montrait l'habit blanc que ses disciples devaient revêtir; saint Augustin leur donnait sa Règle. Une famille nouvelle de Chanoines réguliers, la plus illustre, était fondée; ajoutant aux obligations du culte divin solennel les austérités de sa pénitence ininterrompue, elle dévouait également ses membres au service des âmes par la prédication et l'administration des paroisses.

    (Dom Guéranger, Année liturgique)

  • Défense du camembert

    Plusieurs fabricants artisanaux réputés de camembert (dont Graindorge, Gillot, Réault) ont décidé de créer un nouveau syndicat de fromagers AOC, tandis que le comité de défense du véritable camembert, créé fin avril, a réuni des centaines de signatures pour « sauver le produit français le plus populaire dans le monde ».

    Ces initiatives répondent aux manœuvres des fabricants industriels, Lactalis (Lepetit, Lanquetot) et Isigny-Sainte-Mère, qui ont annoncé en mars leur sortie de l’AOC tant que le cahier des charges les obligerait à... utiliser du lait cru. Car un contrôle des services de la répression des fraudes a mis au jour, fin 2006, que les grandes marques chauffaient ou microfiltraient le lait. Les industriels ont alors demandé en catastrophe que soit modifié le cahier des charges. Mais ils se sont naturellement heurtés au refus de l’Institut national de l’origine et de la qualité, intransigeant gardien des principes de l’AOC.

    Autrement dit, les camemberts « au lait cru » des grandes marques ne sont plus au lait cru. Il s’agit de « mieux maîtriser le risque sanitaire », prétendent leurs représentants. Mais « le lait cru permet d’avoir des arômes, une texture et un goût très particulier », rappelle Thierry Graindorge. Certes, ajoute-t-il, le lait cru pose des problèmes techniques aux industriels : « Nos fromageries font 9.000 camemberts par jour, chez Lepetit ou Lanquetot, c’est plus de 100.000. Le suivi de la qualité ne peut pas être le même. »

    Cela dit, le directeur de l’Inao de Caen explique que si les services de répression des fraudes ont trouvé des unités de microfitraltion et de pasteurisateurs chez les industriels, ils en ont trouvé aussi chez certains petits producteurs qui réclament le maintien du lait cru...

    Selon Philippe Lepetit, héritier de la marque rachetée en 1978 par Lactalis, « tout le monde triche, les petits peut-être moins que les gros, mais pour des raisons économiques on s’est éloigné du véritable camembert ».

  • Les Turcs veulent aller plus vite...

    Alors que trois nouveaux chapitres des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (politique économique et monétaire, statistiques, et contrôle financier) doivent s’ouvrir le 26 juin (avec l’aval de Nicolas Sarkozy), Ankara demande l’ouverture « dans les plus brefs délais » du chapitre relatif à l’énergie. Et une ouverture « directe, sans préalables », car la Turquie « est prête ». « Il n’y a pas de temps à perdre », insiste le négociateur en chef Ali Babacan, soulignant le rôle crucial de la Turquie , « située dans une zone géographique où se trouvent 70% des réserves mondiales connues de pétrole et de gaz ».

    Cette zone, précisément, n’est pas en Europe.

  • Insécurité : le rapport caché qui souligne l’échec de Sarkozy

    Samedi dernier, l’AFP révélait qu’un rapport accablant sur la Seine-Saint -Denis, réalisé en 2006 par l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l’Intérieur, avait été caché par Nicolas Sarkozy. Ce qui, naturellement, a fait beaucoup de bruit, surtout en période électorale. Dès lundi matin, Michèle Alliot-Marie réagissait en demandant qu’une réunion « puisse être tenue dans les 48 heures avec les principaux responsables des problèmes de police dans le département ». La réunion s’est en fait tenue le soir même... Et le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’elle se rendrait en Seine-Saint-Denis au lendemain des législatives.

    En fait, Michèle Alliot-Marie est déjà allée en Seine-Saint-Denis en tant que ministre, dès le 23 mai. Le directeur départemental de la Sécurité publique, David Skuli, lui avait expliqué la situation, à peu près dans les mêmes termes que ce qu’il y a dans le rapport : les mineurs délinquants sont de plus en plus jeunes, les policiers sont trop souvent jeunes et inexpérimentés, et il avait dressé un tableau « préoccupant » des tensions entre bandes des cités (il y avait eu trois morts en quelques semaines à Stains).

    Le rapport de l’Inhes souligne que la police en Seine-Saint-Denis est « trop concentrée » sur la lutte contre les stupéfiants ou l’immigration illégale, au détriment des violences contre les personnes : « Il s’agit d’une activité de substitution qui a l’avantage d’éviter de nombreux incidents et de répondre à la pression administrative d’augmentation de l’efficacité policière. » La « pression administrative », c’était la volonté de Sarkozy de faire du chiffre, afin de montrer dans les statistiques l’efficacité de sa politique.

     Le rapport précise : « Plusieurs formes de délinquance (violente par exemple) prospèrent faute d’être combattues. De plus la population victime n’a plus de recours : terrorisée et désabusée, elle ne dépose plus plainte. »

    Il met aussi en lumière un aspect particulier des zones de non-droit : « De nombreux chefs de circonscription (de police) sont confrontés à des cités totalement silencieuses, à la fois sourdes, muettes et aveugles, où les forces de sécurité ignorent à peu près tout ce qui s’y passe. »

    Le rapport note également que « les multiples tensions et agressions auxquelles les policiers se trouvent quotidiennement confrontés sont vraisemblablement la cause principale de leur attitude irrespectueuses à l’endroit de personnes non concernées par l’agressivité ambiante »

    Comme on le voit, ce rapport n’apprend rien qu’on ne sache déjà. Mais il aurait été désastreux pour Nicolas Sarkozy que ces informations, contenues cette fois dans un rapport officiel et non dans des articles de journaux, sortent au moment de la campagne présidentielle. C’est une preuve irréfutable de l’échec de la politique du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

    Un échec « tellement patent qu’il avait fait en sorte que le rapport ne soit pas divulgué pendant la campagne présidentielle », souligne Jean-Marie Le Pen, qui ajoute : « L’illusionniste ne peut plus faire illusion. Les Français doivent ouvrir les yeux, et ne pas apporter leurs voix aux candidats qui ne sont que des assistants de l’escamoteur. »

  • Saint Boniface

    Il s’appelait Winfrid, et il est né vers 680, dans le royaume anglo-saxon de Wessex (Angleterre). Il fait ses études à l’abbaye de Nursling (diocèse de Winchester), et devient professeur. Mais il veut évangéliser les païens. En 716, avec trois compagnons, il quitta Nursling pour la Frise, située en face de l'estuaire de la Tamise. Mais il ne peut s’y établir et revient à son monastère... où il est élu abbé. Il démissionne et en fait élire un autre, et part pour Rome. Le pape Grégoire II lui remet une lettre d'investiture pour prêcher la foi aux païens de Germanie et change son nom de Winfrid en celui de Boniface.

    Il retourne en Frise, que les Francs viennent de reconquérir, mais bientôt il s’installe en Hesse, qui relève aussi des Francs. Il y établit sa première fondation monastique. Grégoire II l'invite à le venir voir à Rome, et lui confère la consécration épiscopale (30 novembre 722) sans lui attribuer un diocèse particulier mais en le rattachant directement au Saint-Siège. Il lui remet des lettres de recommandation, notamment pour Charles Martel qui lui délivrera un sauf-conduit. La protection du prince, la mission de Rome et le caractère épiscopal confèrent à Boniface un nouveau prestige aux yeux des Germains, qui lui permet de faire un coup d'éclat en abattant le chêne sacré de Thor. À peine entamé, l'arbre s'abat, comme renversé par un vent impétueux ; les païens y voient une sorte de jugement de Dieu et, devant l'impuissance des dieux à se défendre, passent en grand nombre à la foi chrétienne. Le bois du chêne servira pour édifier une chapelle en l'honneur de saint Pierre.

    Il établit des monastères en Hesse et passe en Thuringe où il en fonde d’autres. Après avoir reçu du successeur de Grégoire II, Grégoire III, le titre d’archevêque et le pallium (732), il va en Bavière. Il établit les évêchés de Salzbourg, Freysing, Ratisbonne et Passau, puis regagna la Hesse où il établit l’évêché de Buraburg (remplacé sous Charlemagne par Paderborn), et la Thuringe où il établit les évêchés d’Erfurt (remplacé sous Charlemagne par Halberstadt) et de Würzburg. Pour joindre ces terres neuves aux anciennes cités de Bavière, aux confins de la Franconie et de la Bavière, il crée le siège épiscopal d’Eichstadt.

    Après la mort de Charles Martel, ses deux fils, Pépin et Carloman, se partagent le royaume, et Boniface relève du second. Avec Carloman (qui finira moine au Mont-Cassin), il entreprend de réprimer les abus dans l’Eglise et il convoque des conciles pour rappeler et préciser les prescriptions de la discipline ecclésiastique (et aussi pour mettre au pas les moines missionnaires irlandais dont les coutumes sont différentes de celles de Rome). Pépin ayant suivi cet exemple, il y aura finalement un concile général des évêques francs, qui signeront une profession de foi, remise au pape, pour marquer l'union de l'Eglise franque à celle de Rome.

    Carloman ayant abdiqué, Pépin reçoit la couronne du pape Zacharie et Boniface, alors évêque de Mayence, le consacre à Soissons. Puis il retourne en Frise. Il a alors plus de 70 ans. Le 5 juin 754, tandis qu'il attend, tout au nord du pays, des néophytes qu’il doit confirmer, il est attaqué par une troupe de barbares. Tandis qu'il se protège la tête d'un livre (certains disent qu’il s’agissait du Bienfait de la mort de saint Ambroise), un coup d'épée tranche le manuscrit et lui fend le crâne. Avec lui meurent 52 compagnons. Ses restes seront portés, selon la volonté qu’il avait exprimée, à Fulda.

  • Le nouveau traité à marche forcée

    Nicolas Sarkozy a reçu le Premier ministre portugais José Socrates. Lors d’un point de presse conjoint, celui-ci a fait état d’un « consensus total sur l’urgence des réformes » institutionnelles, et Sarkozy a enfoncé le clou : « Nous sommes d’accord sur le fait d’aller vite pour débloquer la situation institutionnelle, nous sommes d’accord pour un traité bref, permettant de sortir de l’impasse institutionnelle, et c’est d’autant plus important si cet accord a lieu au Conseil européen des 21 et 22 juin, c’est la présidence portugaise qui aurait à le concrétiser dans le deuxième semestre de l’année 2007. » Et d’ajouter : « On n’a pas le droit d’échouer au prochain Conseil européen. Si on est européen, l’Europe doit sortir de l’immobilisme et de l’impasse. »

    Vendredi dernier, selon le porte-parole de l’Elysée, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre néerlandais Balkenende ont eu une longue conversation téléphonique, au cours de laquelle « ils ont évoqué la solution que pourrait constituer le traité simplifié sur lequel leurs approches sont particulièrement convergentes ». Jan Peter Balkenende a été invité à venir à Paris pour « continuer ces échanges d’idées et de propositions »... entre deux dirigeants qui entendent faire le contraire de ce que leurs peuples ont décidé.

    Bref, il ne se passe quasiment pas de jour que Sarkozy soit en contact d’une façon ou d’une autre avec un dirigeant européen pour faire passer son « traité simplifié » : sa priorité est d’effacer le vote des Français de 2005 et de supprimer aussi vite que possible la souveraineté française.

  • Immigration : l’imposture Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen 

    Le ministre de l’Immigration fixe un objectif de 2.500 bénéficiaires de l’aide au retour volontaire pour 2007. En 2006, quelque 2.000 clandestins avaient bénéficié de cette subvention. On en ajoute 500. Où est la « rupture » ?

    Le ministre rappelle aussi son objectif de 25.000 éloignements d’immigrés en situation irrégulière en 2007. C’était déjà, exactement, l’objectif de Nicolas Sarkozy pour 2006. Où est la « rupture » ?

    Pendant qu’on annonce ces objectifs dérisoires, les immigrés continuent d’arriver par centaines de milliers.

    La politique annoncée par M. Hortefeux est exactement la même que celle qu’a menée M. Sarkozy ces quatre dernières années. Il n’y aura aucun changement. Sauf si les électeurs se rendent compte qu’ils ont été floués et se rebiffent en votant pour les candidats du Front national qui, eux, veulent une rupture dans les faits, et non dans les discours.

  • Encore une église attaquée en Indonésie

    Des islamistes ont attaqué hier une église protestante dans un village à l’ouest de Java, ont battu la femme du pasteur et saccagé quatre vitraux représentant le Christ. Ils ont dit qu’ils faisaient partie de l’Alliance anti-apostasie, qui avait déjà attaqué l’église en 2005.

    Depuis 2004, des dizaines d’églises de l’ouest de Java ont été contraintes de fermer après des attaques de ce type, que la police laisse faire.

    Selon un décret du ministère des Affaires religieuses, pour construire une église en Indonésie, il faut avoir l’approbation d’au moins 60% des habitants et compter au moins 90 fidèles. Comme les chrétiens sont très minoritaires, ces conditions ne peuvent jamais être remplies. Mais on peut sans problème détruire les églises qui existent...

    Comme chaque fois qu’on relate de tels faits, on nous précise qu’en Indonésie règne un « islam tolérant ». Heureusement...

  • Anne-Christine Royal : la conviction en action

    Anne-Christine Royal, cousine de Ségolène et candidate FN dans la 10e circonscription de Gironde, s’est enchaînée pendant 24 heures à un cep de vigne à Lugon, de vendredi à samedi, « pour marquer symboliquement son attachement au terroir du grand Libournais et pour exprimer son sentiment de révolte » face à la politique européenne menée contre les viticulteurs. Elle entendait « souffrir un peu » avec les viticulteurs « parce que les mots, ça va un temps ».

    Aux dernières heures de son action, elle a tenu une conférence de presse. Se disant « très fatiguée » par sa nuit où elle a « claqué des dents », elle a cependant « eu le sentiment très fort d'être soutenue par l'âme de tous ces gens qui ont travaillé la terre auparavant ». « J'ai eu le sentiment que mon combat était un combat juste. » Plusieurs dizaines de viticulteurs sont venus la voir, certains venant déposer en tracteur des bouteilles vides, en signe de soutien à son action.

    La candidate du FN a critiqué la « démagogie quotidienne des élus qui vont serrer des mains sur les marchés, taper sur l'épaule des viticulteurs en disant “on vous a compris“ alors qu'ils ont par ailleurs tous signé les traités bruxellois qui bradent la France ».

    « Si je suis élue députée, a-t-elle ajouté, je serai le cri de détresse des viticulteurs. Je m'engage à affronter le ridicule et peut-être le mépris de certains élus, je m'engage à ne pas mettre les pieds à l'Assemblée nationale sans avoir attaché à ma cheville un cep de vigne. Et s'il faut, que ce soit en baskets ou en escarpins, traîner pendant cinq ans ce cep de vigne à l'Assemblée, je le ferai jusqu'à ce qu'enfin les viticulteurs soient entendus dans leur détresse et qu'on renégocie les traités bruxellois. »