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Le nouveau traité à marche forcée

Nicolas Sarkozy a reçu le Premier ministre portugais José Socrates. Lors d’un point de presse conjoint, celui-ci a fait état d’un « consensus total sur l’urgence des réformes » institutionnelles, et Sarkozy a enfoncé le clou : « Nous sommes d’accord sur le fait d’aller vite pour débloquer la situation institutionnelle, nous sommes d’accord pour un traité bref, permettant de sortir de l’impasse institutionnelle, et c’est d’autant plus important si cet accord a lieu au Conseil européen des 21 et 22 juin, c’est la présidence portugaise qui aurait à le concrétiser dans le deuxième semestre de l’année 2007. » Et d’ajouter : « On n’a pas le droit d’échouer au prochain Conseil européen. Si on est européen, l’Europe doit sortir de l’immobilisme et de l’impasse. »

Vendredi dernier, selon le porte-parole de l’Elysée, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre néerlandais Balkenende ont eu une longue conversation téléphonique, au cours de laquelle « ils ont évoqué la solution que pourrait constituer le traité simplifié sur lequel leurs approches sont particulièrement convergentes ». Jan Peter Balkenende a été invité à venir à Paris pour « continuer ces échanges d’idées et de propositions »... entre deux dirigeants qui entendent faire le contraire de ce que leurs peuples ont décidé.

Bref, il ne se passe quasiment pas de jour que Sarkozy soit en contact d’une façon ou d’une autre avec un dirigeant européen pour faire passer son « traité simplifié » : sa priorité est d’effacer le vote des Français de 2005 et de supprimer aussi vite que possible la souveraineté française.

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