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viticulteurs

  • Anne-Christine Royal : la conviction en action

    Anne-Christine Royal, cousine de Ségolène et candidate FN dans la 10e circonscription de Gironde, s’est enchaînée pendant 24 heures à un cep de vigne à Lugon, de vendredi à samedi, « pour marquer symboliquement son attachement au terroir du grand Libournais et pour exprimer son sentiment de révolte » face à la politique européenne menée contre les viticulteurs. Elle entendait « souffrir un peu » avec les viticulteurs « parce que les mots, ça va un temps ».

    Aux dernières heures de son action, elle a tenu une conférence de presse. Se disant « très fatiguée » par sa nuit où elle a « claqué des dents », elle a cependant « eu le sentiment très fort d'être soutenue par l'âme de tous ces gens qui ont travaillé la terre auparavant ». « J'ai eu le sentiment que mon combat était un combat juste. » Plusieurs dizaines de viticulteurs sont venus la voir, certains venant déposer en tracteur des bouteilles vides, en signe de soutien à son action.

    La candidate du FN a critiqué la « démagogie quotidienne des élus qui vont serrer des mains sur les marchés, taper sur l'épaule des viticulteurs en disant “on vous a compris“ alors qu'ils ont par ailleurs tous signé les traités bruxellois qui bradent la France ».

    « Si je suis élue députée, a-t-elle ajouté, je serai le cri de détresse des viticulteurs. Je m'engage à affronter le ridicule et peut-être le mépris de certains élus, je m'engage à ne pas mettre les pieds à l'Assemblée nationale sans avoir attaché à ma cheville un cep de vigne. Et s'il faut, que ce soit en baskets ou en escarpins, traîner pendant cinq ans ce cep de vigne à l'Assemblée, je le ferai jusqu'à ce qu'enfin les viticulteurs soient entendus dans leur détresse et qu'on renégocie les traités bruxellois. »