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  • Maintenant, les législatives

    Face aux envolées tricolores de Nicolas Sarkozy, « il est vital que les patriotes et nationaux prennent des garanties en faisant élire des députés du Front national », a souligné Jean-Marie Le Pen.

    Le scrutin majoritaire, dont les effets risquent d’être accentués par la « bipolarisation » de la présidentielle et la répétition des tours d’illusionniste de Sarkozy (il a recommencé dès son allocution de dimanche soir), ne permet guère d’envisager l’élection de nombreux députés FN, sauf prise de conscience brutale de l’électorat, toujours possible mais peu probable en période d’« état de grâce » du nouveau Président. Mais le vote FN n’en est que plus nécessaire. Il faut des députés FN pour rappeler constamment au nouveau Président ses promesses, pour infléchir sa politique dans un sens national. Il faut des députés FN comme pierres de touche, qui témoignent devant l’opinion de la vérité occultée sur les menottes européennes qui paralysent les pouvoirs publics, et qui vont les paralyser de plus en plus si l’on continue de fabriquer un super-Etat européen. Il faut des députés FN pour rendre visible, quelle que soit la majorité, l’opposition nationale.

    Il y a une autre raison de voter FN, sans avoir l’impression de perdre son temps et sa voix, c’est que les rapports entre Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy ne sont pas du tout les mêmes qu’avec Jacques Chirac. Du temps de Chirac, l’UMP appelait à voter pour le candidat PS ou PC qui se retrouvait face à un candidat FN. Ce ne sera peut-être plus le cas. Mais pour le vérifier, encore faut-il qu’il y ait un candidat FN au second tour. Il est donc plus que jamais important de voter pour les candidats FN aux législatives.

  • L’illusionniste

    Lors de son point de presse au siège du Front national, dimanche soir, Jean-Marie Le Pen a décrit par le menu la façon dont Nicolas Sarkozy a su se fabriquer son image, comme un produit de grande consommation qu’on lance à la télévision après une enquête approfondie sur ce que souhaite le consommateur, et comme une vedette « people » qui, dans des « opérations de type show-biz », a su « exploiter les événements de sa vie personnelle de façon positive ». Dans un public aujourd’hui « largement décérébré », qui a perdu les structures que construisaient naguère la famille, l’école, la religion, l’armée, il y a « une vacuité qui rend les gens extrêmement sensibles aux opérations de ce type ». C’est une « américanisation » de la vie politique, a-t-il conclu sur ce sujet.

    Les citoyens ont donc élu un emballage, une image, une illusion de Président. « Bravo l’illusionniste ! » a lancé Marine Le Pen à la télévision, expliquant que Nicolas Sarkozy avait réussi trois grandes illusions : « avoir fait croire qu’il incarnait la rupture alors qu’il était le candidat sortant, avoir fait croire qu’il avait un bon bilan alors que celui-ci est extrêmement ambigu, avoir porté en quelque sorte les solutions du Front national, mais seulement hélas dans le verbe ». « Nous attendons de voir ses actes, mais nous pensons que ces actes ne suivront pas son verbe pour une raison très simple, c’est qu’en réalité il a accepté les menottes européennes », a-t-elle ajouté.

    « Plaise au ciel que le vainqueur de cette joute se souvienne de ses envolées patriotiques et de son programme réformateur », disait de son côté Jean-Marie Le Pen, ajoutant aussitôt qu’il ne lui accordait aucune confiance. Et de préciser devant les journalistes : « Je ne lui fais pas de procès d’intention, je ne lui fais pas confiance. La confiance, on l’a ou on ne l’a pas. S’il apporte la démonstration que je me suis trompé, je le confesserai devant les Français, et je serai ravi de m’être trompé. Mais, même s’il pensait ce qu’il dit, il n’en a pas les moyens, d’abord à cause de l’Europe, qui empêche toute liberté de manœuvre : il est comme un cul de jatte qui veut gagner le 100 mètres... » Et de rappeler qu’en cinq ans Jacques Chirac n’a même pas pu modifier le taux de TVA sur la restauration, et que plus des trois quarts des lois votées par notre Parlement ne sont que des transpositions de directives européennes.

  • A propos de l’abstention

    Il a été beaucoup dit que l’appel de Jean-Marie Le Pen à l’abstention n’avait pas été entendu, et qu’il s’agissait en quelque sorte d’un nouvel « échec » du président du Front national.

    Le chiffre de la participation annoncé à grands coups de trompe laisse en effet le penser. Mais cela est à nuancer. Et très fortement.

    D’abord le mot « échec » quant au premier tour. Car Jean-Marie Le Pen a obtenu 3,8 millions de voix, et les sept candidats qui en obtenu moins d’un million auraient été heureux de subir un tel échec.

    Ensuite, alors qu’on soulignait partout qu’il y a toujours une augmentation de la participation entre les deux tours de la présidentielle, cette augmentation n’a été que de 88 000 votants entre le 22 avril et le 6 mai. Sur 44 millions d’inscrits, ce n’est pas une augmentation, mais une stabilité.

    Il faut remarquer aussi, comme l’a fait aussitôt Jean-Marie Le Pen à la télévision, que le nombre de bulletins blancs et nul a été trois fois supérieur à ce qu’il était au premier tour : le chiffre est passé de 0,5 à 1,5 million.

    Le résultat est que le nombre de suffrages exprimés est inférieur de près d’un million à celui du premier tour.

    Selon les instituts de sondage, 20 à 25% des électeurs de Le Pen se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul. Il est manifeste que l’appel à l’abstention a été interprété comme un appel à voter blanc ou nul par ceux qui considèrent que c’est un devoir civique absolu de mettre un bulletin dans l’urne.

    Le plus important est que l’appel lancé par Jean-Marie Le Pen était d’abord la prise de position personnelle d’un homme d’Etat, éclairant ses électeurs sur les enjeux.

    C’est en effet la motivation qui compte, et elle demeure. L’analyse que faisait Jean-Marie Le Pen, et qui reste fatalement identique après le second tour, est que les deux finalistes étaient l’un et l’autre, l’un comme l’autre, des candidats, non pas à la fonction de président de la République française, mais à un poste de gouverneur d’une province européenne, doté de moins de pouvoirs qu’un gouverneur d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, puisque ni l’un ni l’autre ne remet en cause le processus de destruction des souverainetés nationales dans l’Union européenne.

    Cela est fondamental, et l’histoire retiendra que Jean-Marie Le Pen fut le seul dirigeant politique à le dire à la nation.

    Il reste ensuite que les électeurs se trouvaient face à un duel entre le représentant de la droite libérale, costume rapiécé d’un patchwork de thèmes du Front national, et une représentante de la gauche, avec dans son sillage tous les cauchemars socialo-communistes de naguère. Nombreux sont ceux qui ont donc voulu conjurer le pire du pire, en votant Sarkozy. On ne peut pas leur donner tort, car les résultats montrent que la gauche et l’extrême gauche se sont fortement mobilisées en faveur de Ségolène Royal, et qu’ils ont donc fait la différence en votant malgré tout pour Sarkozy.

    Certains d’entre eux se sont sans doute aussi laissé prendre au numéro d’acteur du candidat de la « rupture » et de la défense de « l’identité nationale ». Ceux-là ne mettront pas longtemps à déchanter...

  • Bientôt dans toutes les mairies

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  • Saint Stanislas

    « Le roi Boleslas ayant reçu du prélat au sujet de sa conduite plusieurs avertissements demeurés inutiles, Stanislas le sépara enfin de la communion des fidèles. Dans la fureur de son ressentiment, le prince envoya dans l'église des soldats avec l'ordre d'égorger le saint évêque; trois fois ils tentèrent de consommer le crime, trois fois une force divine et invisible les repoussa. Le roi impie s'y rendit lui-même, et massacra de sa propre main le pontife de Dieu, au moment où il offrait à l'autel la victime sans tache. Son corps, haché en morceaux et jeté dans la campagne, fut défendu miraculeusement par des aigles contre les bêtes sauvages. Quand la nuit fut arrivée, les chanoines de Cracovie vinrent recueillir, à la faveur d'une lumière céleste, ces membres dispersés, et ils les rétablirent dans leur place naturelle. Chose admirable ! ces membres disjoints se réunirent tout à coup les uns aux autres, et il ne resta même aucune cicatrice de blessures. Dieu manifesta encore la sainteté de son serviteur après sa mort par beaucoup d'autres miracles, qui obligèrent le pape Innocent IV à le mettre au nombre des Saints. »

    Telle est la fin du récit de la vie de saint Stanislas tel que le donne l’Eglise.

    Le tombeau de saint Stanislas est au milieu de la cathédrale royale du Wawel, à Cracovie. Saint Stanislas est le saint national polonais par excellence. Au moment de sa canonisation, au XIIIe siècle, la Pologne était divisée en principautés. C’est alors que les princes prirent conscience que ce morcellement était délétère, et rétablirent la royauté, donc l’unité du pays. Au XIXe siècle, alors que la Pologne était divisée entre l’Autriche, la Prusse et la Russie, les patriotes polonais virent à leur tour dans la réunion miraculeuse des membres du martyr la prophétie et l’espérance de la réunification de la Pologne. Plus récemment, Jean-Paul II, qui a longtemps célébré la messe sur le tombeau de saint Stanislas, a mis fin à cette autre sorte de démembrement, social et politique, qu’était le joug communiste.
    (Voir aussi la Lettre de Jean-Paul II à l’archidiocèse de Cracovie et à l’Eglise de Pologne à l’occasion du 750e anniversaire de la canonisation de saint Stanislas.)

  • 4e dimanche après Pâques

    « Regardez comme une grande joie, mes frères, d'être en butte à diverses épreuves, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais la patience doit être parfaite dans ses œuvres, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne laissant rien à désirer. »

    (début de l’épître de saint Jacques, lu aux matines, et dont d’autres versets sont l’épître de la messe de ce jour.)

    « La patience nous est commune avec Dieu; c’est en Dieu qu’elle prend son origine, sa grandeur, sa dignité, son éclat. Nous devons aimer ce qui est cher à Dieu ; le bien qu’elle aime, la majesté divine nous le recommande. Si Dieu est pour nous seigneur et père, imitons la patience du Seigneur et du Père ; car les serviteurs doivent obéir et les fils ne doivent pas être indignes de leurs pères. (…)

    « Les effets de la patience s’étendent au loin. La source est unique, mais il en sort une eau abondante et féconde qui s’écoule par une multitude de canaux et fait germer toutes les gloires. Nous chercherions en vain à nous élever vers la perfection, si nous n’avons cette vertu pour point d’appui. C’est la patience qui nous recommande à Dieu et nous conserve dans sa grâce. C’est elle qui tempère la colère, refrène la langue, gouverne l’intelligence, maintient la paix, règle les moeurs, brise l’assaut du désir, comprime la violence de l’orgueil, éteint le feu de la haine, contient la puissance des riches et soulage l’indigence des pauvres. C’est elle qui protège la bienheureuse intégrité des vierges, la pénible chasteté des veuves, l’indivisible charité des personnes mariées. Elle nous rend humbles dans la prospérité, forts dans l’adversité. Elle nous apprend à supporter avec douceur les injures et les affronts, à pardonner très vite les offenses, à prier beaucoup et longtemps si nous tombons dans le péché. Elle vient à bout des tentations, supporte les persécutions, assure la couronne à la souffrance et au martyre. C’est elle qui donne à notre foi son solide fondement. C’est elle qui donne à l’espérance son sublime accroissement. C’est elle qui dirige nos actes, pour nous faire marcher sur les traces du Christ. C’est par elle que nous persévérons dans notre dignité d’enfants de Dieu, en imitant la patience de notre Père. »

    (saint Cyprien, Traité sur le bien de la patience)

  • L’Ecosse vers l’indépendance ?

    Le parti national écossais (indépendantiste) a gagné 20 sièges au parlement d’Aberdeen, passant de 27 à 47, et devenant de justesse la première formation politique devant les travaillistes qui en ont perdu 4, et perdent du même coup la majorité qu’ils détenaient depuis 50 ans.

    C’est une mauvaise nouvelle pour Gordon Brown, qui doit succéder à Tony Blair : Gordon Brown est écossais, et il a dit qu'il ne collaborerait pas avec des partisans d'une séparation de l'Union de l'Ecosse avec le Royaume-Uni, vieille de plus de 300 ans.

    Une mauvaise nouvelle qui se double d’une autre : en Angleterre, dans les élections locales, les travaillistes n’ont obtenu que 27% des voix, et les conservateurs, qui en ont obtenu 40%, ont gagné quelque 800 sièges.

    Au Pays de Galles, où les 60 sièges de l'Assemblée étaient soumis à renouvellement, les travaillistes ont perdu quatre sièges, au profit des nationalistes gallois du Plaid Cymru, mais ils restent le premier parti.

    Dimanche dernier, le journal News of the world avait publié un étrange sondage, selon lequel 41% des Ecossais sont favorables à l’indépendance de l’Ecosse, et… 56% des Anglais.

    Selon ce même sondage, la raison en est que les Anglais ne veulent plus payer pour les Ecossais, et n’acceptent pas que, depuis la dévolution de 1999, les députés écossais continuent de voter à Westminster les lois anglaises sur l’éducation et la santé alors que depuis la dévolution de 1999 ils votent leurs propres lois en Ecosse…

    Ils paraissent oublier qu’en perdant l’Ecosse le Royaume-Uni perdrait aussi son pétrole de la Mer du Nord. Mais il est vrai qu’il n’y en a plus beaucoup.

  • Dhimmitude

    Une église est en voie d’achèvement à Sartrouville, sur le « plateau ». Il y avait déjà une chapelle en ce lieu, mais elle était devenue trop petite, nous dit-on, face à l’affluence de nouveaux pratiquants, notamment des jeunes.

    La particularité de cette église est que si elle a un énorme clocher (très laid), c’est un clocher… sans cloches.

    Il en a été décidé ainsi pour ne pas « provoquer » les musulmans…

    Dans les pays musulmans les autorités interdisent les cloches. A Sartrouville les catholiques se les interdisent eux-mêmes alors que personne ne le leur demande.

    On apprend dans le même temps que le quartier est à majorité musulmane…

    Mais les musulmans n’ont rien demandé. Le journaliste du Figaro rapporte ce propos d’un passant musulman qu’il a interrogé près de l’église : « C’est un peu bizarre une église sans cloche, non ? »

    Dans les pays musulmans, les chrétiens ont été obligés de subir la dhimmitude. Dans la France en voie d’islamisation, les chrétiens s’imposent la dhimmitude de leur propre chef, et apprennent aux nouveaux pratiquants à s’y conformer.

    Tels sont les progrès de la « tolérance »…

  • Les ennuis de Mouloud

    Le président du MRAP (et conseiller régional d’Ile-de-France) Mouloud Aounit va de déconfiture en déconfiture. En janvier dernier, un tiers des dirigeants de son lobby lui ont demandé de démissionner, en raison de son engagement comme co-président du comité de soutien à la candidature de Marie-George Buffet (décidément le MRAP n’est plus ce qu’il était). Il a alors démissionné de son poste de « porte-parole », mais s’est accroché à sa présidence.

    Mouloud Aounit avait décidé de se présenter aux législatives en Seine-Saint-Denis, bien sûr avec l’appui du parti communiste. Mais le parti communiste n’est plus non plus ce qu’il était, il fait maintenant dans la démocratie interne… Résultat, il y a trois semaines, les militants ont choisi le maire de La Courneuve, par 190 voix, contre… 20 à Aounit. Pour une claque, c’est une claque. Mais le Franco-Algérien pro-islamiste a quand même l’intention de se présenter. S’il a 2.000 soutiens. Et au nom de la « diversité »…

  • Saint Pie V

    « O Dieu qui, pour écraser les ennemis de ton Eglise et restaurer le culte divin, as daigné choisir le bienheureux Pie comme souverain pontife, fais que son patronage soit notre défense, et que notre attachement à ton service soit tel que, ayant déjoué les ruses de tous nos ennemis, nous jouissions de la paix éternelle. »

    On ne s’étonnera pas de savoir que Paul VI a supprimé cette fête et a fixé au 30 avril une « mémoire facultative » (donc invisible) du grand pape de la Réforme catholique, de la messe, du catéchisme, et de la bataille de Lépante...