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Ecosse

  • L’étrange argument des indépendantistes écossais…

    Le parti national écossais a publié son livre blanc : « L’avenir de l’Ecosse : votre guide pour une Ecosse indépendante ». On peut y lire : « Si nous restons membre du Royaume Uni, un référendum sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’UE pourrait voir l’Ecosse mise hors de l’UE contre la volonté du peuple écossais ».

    Etrange argument. Alors qu’en cas d’indépendance de l’Ecosse, le nouveau pays est ipso facto en dehors de l’UE, comme ne cesse de le dire la Commission européenne. Mais cela ne figure nulle part dans le Livre blanc…

  • Référendum d’autodétermination en Ecosse

    Le référendum d’autodétermination en Ecosse aura lieu le 18 septembre 2014.

    La question qui sera posée a été décidée conjointement par le Premier ministre écossais Alex Salmond et le Premier ministre britannique David Cameron : « L'Ecosse devrait-elle être un pays indépendant ? »

    Pour le moment, les sondages donnent 30% de oui et 50% de non.

    Inutile de dire que l’affaire rend furieux les eurocrates, qui se répandent en imprécations et ont déjà fait savoir qu’une Ecosse indépendante devrait demander à adhérer à l’Union européenne et suivre tout le processus de négociations. Ou pas. Car l’Angleterre pourrait bien quitter l’UE de son côté, ce qui n’inciterait pas les Ecossais à négocier leur (r)entrée dans l’UE…

  • Un référendum en Ecosse en 2014

    « Westminster va déléguer au Parlement écossais le pouvoir d'organiser un référendum sur une question unique portant sur la présence de l'Ecosse au sein du Royaume-Uni. Nous pensons qu'il pourrait avoir lieu à l'automne 2014 », a déclaré hier David Mundell, ministre britannique chargé de l'Ecosse.

    Cette subite bonne volonté du gouvernement de Londres ne doit rien au hasard. L’annonce survient après plusieurs mises en garde de Bruxelles indiquant qu’en cas d’indépendance de l’Ecosse le pays ne ferait plus partie de l’Union européenne et devrait suivre toute la procédure d’adhésion…

    Or les « indépendantistes » sont également européistes, et les adversaires de l’indépendance n’auront pas de mal à brandir le spectre d’un pays coupé de tout…

    Et pourtant, la côte la plus proche, en dehors de l’Irlande, c’est la Norvège…

  • Le retour du mur d’Hadrien ?

    Depuis le mur édifié par les Romains au Ier siècle, il n’y avait jamais eu de frontière matérielle entre l’Angleterre et l’Ecosse. L’une des conséquences d’une Ecosse redevenue indépendante serait l’obligation de mettre en place des contrôles à cette frontière.

    C’est l’un des débats qui ont occupé les Ecossais la semaine dernière.

    Car si l’Ecosse devient indépendante, et membre de l’UE à part entière, elle fera forcément partie de l’espace Schengen, intégré au traité d’Amsterdam. Mais le Royaume Uni a refusé de faire partie de l’espace Schengen. En cas d’indépendance de l’Ecosse, l’île sera coupée en deux par une frontière extérieure de l’espace Schengen.

    L’autre sujet de débat concerne l’euro : l’Ecosse devra adopter l’euro, ou du moins promettre de l’adopter aussi vite que possible.

  • L’Ecosse et l’UE

    Une Ecosse indépendante serait l’un des endroits les plus riches d’Europe, mais resterait en dehors de l’euro, a déclaré le vice-Premier ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon à EUobserver.

    En janvier, le Premier ministre écossais Alex Salmond, du parti national écossais qui a désormais la majorité absolue, a annoncé un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse en 2014, et publié un document détaillant les étapes de ce processus complexe (dans le respect des règles du Royaume-Uni).

    A Bruxelles on voit cela d’un mauvais œil, et surtout on se rend compte que le traité européen ne prévoit pas ce cas de figure. Selon certains spécialistes, l’Ecosse serait un nouvel Etat, qui devrait donc demander à adhérer à l’Union européenne. Dans ce cas il faudrait un traité d’adhésion, ratifié par tous les autres pays. Et il se pourrait qu’un pays comme l’Espagne le refuse, pour ne pas créer un précédent dans lequel s’engouffrerait la Catalogne, etc.

    Ce n’est pas ce que pense Alex Salmond, qui disait en présentant son projet de référendum qu’il va de soi que l’Ecosse indépendante « resterait simplement dans l’UE », mais organiserait un référendum sur la monnaie unique.

    Mai ce qui va de soi, selon le traité européen actuel, c’est que tout pays adhérent à l’UE est obligé d’avoir la monnaie unique dès que sa situation économique le permet…

  • Le parti national écossais majoritaire

    Le Parti national écossais (SNP) a remporté la majorité absolue au Parlement écossais : 69 sièges sur 129.

    Alex Salmond, chef du SNP, qui dirigeait déjà un gouvernement minoritaire, a salué un vote "historique".

    Le SNP s'est fixé pour objectif la tenue d’un référendum sur l’indépendance. Mais la priorité du nouveau gouvernement sera de renforcer le projet de loi sur l'Ecosse en cours d'examen au Parlement britannique, afin d'accorder davantage de pouvoirs à l'assemblée écossaise. Le référendum pourrait avoir lieu dans la seconde moitié de la législature.

  • Ecosse : un Premier ministre « indépendantiste »

    Le chef du Parti national écossais (SNP), Alex Salmond, a été élu Premier ministre du gouvernement régional d’Ecosse. Son parti avait obtenu 47 sièges (contre 46 aux travaillistes), il a obtenu 49 voix, des deux députés verts ayant voté pour lui. Les libéraux-démocrates (16 sièges) ayant refusé de former une coalition avec un parti qui prône l’indépendance de l’Ecosse, Alex Salmond va diriger un gouvernement minoritaire. « Aujourd'hui, je m'engage à diriger entièrement et exclusivement dans l'intérêt national écossais », a-t-il déclaré. Et il a répété : « Nous voulons l'indépendance et l'égalité pour l'Ecosse. » Le SNP  s’est engagé à organiser un référendum en 2010.

    Cela dit, le SNP est un parti de gauche européiste…

  • L’Ecosse vers l’indépendance ?

    Le parti national écossais (indépendantiste) a gagné 20 sièges au parlement d’Aberdeen, passant de 27 à 47, et devenant de justesse la première formation politique devant les travaillistes qui en ont perdu 4, et perdent du même coup la majorité qu’ils détenaient depuis 50 ans.

    C’est une mauvaise nouvelle pour Gordon Brown, qui doit succéder à Tony Blair : Gordon Brown est écossais, et il a dit qu'il ne collaborerait pas avec des partisans d'une séparation de l'Union de l'Ecosse avec le Royaume-Uni, vieille de plus de 300 ans.

    Une mauvaise nouvelle qui se double d’une autre : en Angleterre, dans les élections locales, les travaillistes n’ont obtenu que 27% des voix, et les conservateurs, qui en ont obtenu 40%, ont gagné quelque 800 sièges.

    Au Pays de Galles, où les 60 sièges de l'Assemblée étaient soumis à renouvellement, les travaillistes ont perdu quatre sièges, au profit des nationalistes gallois du Plaid Cymru, mais ils restent le premier parti.

    Dimanche dernier, le journal News of the world avait publié un étrange sondage, selon lequel 41% des Ecossais sont favorables à l’indépendance de l’Ecosse, et… 56% des Anglais.

    Selon ce même sondage, la raison en est que les Anglais ne veulent plus payer pour les Ecossais, et n’acceptent pas que, depuis la dévolution de 1999, les députés écossais continuent de voter à Westminster les lois anglaises sur l’éducation et la santé alors que depuis la dévolution de 1999 ils votent leurs propres lois en Ecosse…

    Ils paraissent oublier qu’en perdant l’Ecosse le Royaume-Uni perdrait aussi son pétrole de la Mer du Nord. Mais il est vrai qu’il n’y en a plus beaucoup.