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  • Cécilia n’a pas voté

    Il y a beaucoup de rumeurs autour du fait que Cecilia Sarkozy n’ait pas voté le 6 mai. Comme chaque fois qu’il s’agit de la dame. Tout cela est invérifiable et dérisoire. Reste le fait lui-même, avéré, prouvé, que la femme du candidat Sarkozy n’a pas voté au second tour. Et cet autre fait que le Journal du Dimanche a censuré un article qui osait en informer les Français.

    On hésite tout de même à conclure qu'elle ait suivi la consigne d'abstention donnée par Jean-Marie Le Pen...

  • Ils continuent d’arriver

    Ces derniers jours, près de 1.000 clandestins sont arrivés dans les Canaries. Et près de 400 sur l’île italienne de Lampedusa.

    En 2006, plus de 31.200 clandestins ont atteint les côtes espagnoles (plus que le total des quatre années précédentes), et plus de 22.000 ont atteint les côtes italiennes.

    Il faut en réalité parler des côtes « européennes », car il n’y a plus de frontières entre les pays de l’espace Schengen. Et c’est sur cette « frontière extérieure de l’Union » que sont postés les valeureux mais rares fonctionnaires européens de lutte contre l’immigration (Frontex), dont le travail est de regarder passer les immigrants...

  • Les législatives du FN

    Bruno Gollnisch a tenu ce matin une conférence de presse pour présenter, en compagnie de Jean-Marie Le Pen qui va s’y impliquer personnellement, la campagne du Front national pour les législatives.

    Le Front national présentera des candidats dans toutes les circonscriptions, en respectant strictement la règle de la parité, contrairement à ceux qui l’ont votée...

    L’axe de la campagne sera de montrer que l’UMP, avec ses 358 députés, a un bilan désastreux et n’a réalisé aucune des réformes que souhaite la droite nationale. Lors de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a droitisé son discours, mais cela ne donne aucune garantie qu’il réalisera quoi que ce soit. Par exemple, annoncer la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale n’implique en aucune manière que soient prises les mesures qui s’imposent dans ce domaine.

    La campagne aura donc pour but de clarifier les positions des adversaires du FN, en mettant l’accent sur un certain nombre de mesures nécessaires :

    ­– Le rétablissement de l’expulsion des délinquants étrangers, alors que Sarkozy a fait voter la loi qui permet de les garder.

    – Le retour à la laïcité sainement conçue, la neutralité de l’Etat, contre le financement public des mosquées voulu par Sarkozy.

    – La réforme des lois d’acquisition de la nationalité française, et non des mesurettes comme l’acquisition de rudiments de la langue française.

    – La préférence nationale, et non la discrimination positive.

    – Le droit de vote réservé aux Français, et non octroyé aux étrangers comme continuent de le voir Borloo ou Robien.

    – L’affirmation que la Constitution européenne est caduque et qu’on ne cherchera pas à la faire revenir par la fenêtre.

    – L’arrêt immédiat des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

    – La réduction immédiate de la TVA sur la restauration, promise il y a cinq ans par Jacques Chirac, et qui n’a en réalité pas besoin d’une autorisation européenne puisqu’il ne s’agit pas de produits d’exportation.

    « Seul le vote FN peut obliger le gouvernement à prendre en compte » ces revendications, souligne Bruno Gollnisch.

    Contrairement à ce qu’on cherche à nous faire croire, le jeu est ouvert. Il ne s’agira pas d’un duel UMP-PS. Pour la première fois depuis 30 ans, il n’y aura pas de candidature unique « RPR-centristes ». Bayrou annonce qu’il présentera des candidats partout. Le Front national a son rôle à jouer. Les électeurs qui se sont reportés sur Nicolas Sarkozy en croyant voter « utile », pour faire barrage à la candidate socialiste, doivent comprendre que pour peser sur le prochain gouvernement ils ne doivent pas contribuer à renforcer une majorité UMP pléthorique mais élire des députés FN qui feront pression pour que les propos « nationaux » de Sarkozy se traduisent partiellement par des actes nationaux.

    En outre, il est nécessaire d’élire des députés FN, simplement pour que la France n’apparaisse plus comme une république bananière où les millions de nationaux sont privés de représentation nationale.

    Avec les 3,8 millions de voix qui se sont reportées sur Jean-Marie Le Pen, le Front national peut remporter des succès (il n’avait obtenu que 2,8 millions aux dernières législatives). Si de nombreux électeurs qui ont cru devoir voter Sarkozy reviennent vers le Front national, le succès sera vraiment au rendez-vous.

  • Serbie, Pologne : la dictature des « droits de l’homme »

    En Serbie, Tomislav Nikolic, chef du parti radical serbe, élu le 8 mai à la présidence du Parlement, a démissionné hier, avant d’être démissionné suite à la constitution d’un gouvernement de coalition pro-Bruxelles qui allait faire voter son remplacement. « J’ai été élu à la présidence du Parlement par le peuple de Serbie. Alors vous avez dû demander à Bruxelles et à Washington de vous aider à me démettre », a-t-il déclaré en faisant allusion aux pressions, et même aux menaces, émanant des pouvoirs euro-américains.

    En Pologne, la Cour constitutionnelle a invalidé une grande partie des articles de la loi de « lustration » qui obligeait les Polonais ayant des postes publics à faire une déclaration sur leur passé pendant la période communiste. « L’Etat doit respecter les droits de l’homme, et ne pas recourir à la vengeance », a déclaré le président de la Cour constitutionnelle. Or il ne s’agissait pas d’une loi de vengeance, puisqu’elle permettait de destituer, non pas les Polonais qui auraient reconnu avoir collaboré avec la police secrète, mais ceux qui mentiraient sur leur passé ou refuseraient de faire la déclaration. Et parmi les véritables droits de l’homme il y a celui de connaître la vérité.

    Le président de la Cour constitutionnelle a cru nécessaire de préciser que Bronislaw Geremek ne pouvait pas perdre son mandat de député européen. Comme si cela n’allait pas de soi. C’est une façon plutôt maladroite de souligner que la campagne lancée de façon tonitruante contre cette loi par Geremek avec l’appui du Parlement européen et de nombreuses personnalités européennes avait été montée pour faire pression sur la Cour polonaise. Avec le résultat que l’on voit.

    Mais le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski ne s’avoue pas vaincu. Il annonce une nouvelle loi, qui sera, celle-là, constitutionnelle, et ne pourra donc pas être invalidée par une Cour dévouée aux droits de l’homme communiste.

  • Rogations

    Les trois jours avant l’Ascension sont les Rogations (de rogare : demander).

    Comme tant d’autres éléments du calendrier catholique, celui-là est passé à la trappe. En théorie, les Rogations n’ont pas vraiment disparu. On en a maintenu le principe, tout en soulignant que ces processions et ces messes, qui visaient à appeler la bénédiction divine sur les cultures, n’étaient pas très appropriées pour une civilisation urbaine, et qu’en outre elles n’avaient guère de signification dans l’hémisphère sud à ce moment de l’année. Bref, c’était aux conférences épiscopales d’en décider. Ce qui fut fait : on n’en parla plus. D’autant que ce genre de cérémonies était désormais considéré comme de la « superstition », indigne d’une foi « adulte » et contraire à la plus élémentaire modernité.

    Or ces jours ont été placés là parce qu’ils suivent le dimanche, précisément dit des Rogations, où Jésus dit dans l’évangile : « Demandez, et vous recevrez. »

    L’évangile de ce jour et de demain est celui où Jésus dit : « Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. »

  • 5e dimanche après Pâques

    C’est le dimanche pascal qui précède l’Ascension :

    «Alléluia, alléluia. Le Christ est ressuscité et a fait briller sa lumière sur nous qu’il a rachetés par son sang. Alléluia. Je suis sorti du Père et venu dans le monde. Maintenant je quitte le monde et je vais au Père. Alléluia. »

  • Saint Pancrace

    Pancrace, issu d'illustres parents, ayant perdu en Phrygie son père et sa mère, resta confié aux soins de Denys, son oncle paternel. Ils se rendirent tous les deux à Rome où ils jouissaient d'un riche patrimoine. Dans leur quartier était caché, avec les fidèles, le pape Corneille, qui les convertit à la foi de Jésus-Christ. Denys mourut en paix, mais Pancrace fut pris et conduit par devant César. Il avait alors environ quatorze ans. L'empereur Dioclétien lui dit : « Jeune enfant, je te conseille de ne pas te laisser mourir de male mort ; car, jeune comme tu es, tu peux facilement te laisser induire en erreur, et puisque ta noblesse est constatée et que tu es le fils d'un de mes plus chers amis, je t'en prie, renonce à cette folie, afin que je te puisse traiter comme mon enfant. » Pancrace lui répondit : « Bien que je sois enfant par le corps, je porte cependant en moi le cœur d'un vieillard, et grâce à la puissance de mon Seigneur Jésus-Christ. la terreur que tu nous inspires ne nous épouvante pas plus que ce tableau placé devant nous. Quant à tes dieux que tu m’exhortes à honorer, ce furent des trompeurs, des corrupteurs de leurs belles-sœurs ; ils n'ont pas eu même de respect pour leurs père et mère que si aujourd'hui tu avais des esclaves qui leur ressemblent tu les ferais tuer incontinent. Je m’étonne que tu ne rougisses pas d'honorer de tels dieux. » L'empereur donc, se réputant vaincu par un enfant, le fit décapiter sur la voie Aurélienne, vers l’an du Seigneur 287. Son corps fut enseveli avec soin par Cocavilla, femme d'un sénateur.

    (Légende dorée)

  • Blum chez Bolloré (suite)

    Les descendants de Léon Blum sont désormais couverts de ridicule.

    Non seulement il est avéré que l’ancien président du Conseil a séjourné chez les Bolloré, mais Gwenn-Aël Bolloré l’a longuement raconté dans un de ses livres, Mémoires parallèles. En voici quelques lignes :

    « Après son retour de déportation, sa santé restait précaire, son médecin, le professeur Laporte, décida de l’envoyer se reposer un mois hors de tout contact politique, chez des gens qui “n’étaient pas des salopards“. L’expression était de lui, cela voulait dire des citoyens “qui avaient les mains propres“. C’est ainsi que Léon Blum, que nous ne connaissions pas, débarqua chez ma sœur Jacqueline Cloteaux, à Beg-Meil, avec sa femme et que nous partageâmes sa convalescence. Physiquement fatigué, son esprit avait superbement supporté l’épreuve et sa conversation ne manquait ni de charme ni d’enseignement. »

    « L’événement fit grand bruit dans le pays et mit le comité d’entreprise de l’usine, que je présidais à l’époque, dans l’embarras : le leader du Front populaire était en résidence chez le patron... »

  • Contre le « mini-traité » : et maintenant l’Espagne

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, se prononce à son tour contre le « mini-traité » européen de Sarkozy.

    C’est d’autant plus notable que pendant la campagne présidentielle Nicolas Sarkozy avait affirmé que Zapatero, Blair et Merkel avaient manifesté leur accord sur son projet.

    Moratinos le dément ouvertement : « Je peux vous assurer qu’aucun soutien n’a été donné » à Sarkozy par Zapatero, a-t-il affirmé, à deux reprises, lors d’une audition devant les députés. « L’Espagne ne peut accepter que l’on dépouille le traité constitutionnel de tous les éléments qui font de l’Union européenne un projet politique », a-t-il précisé. La position de Zapatero est de « défendre au maximum » le texte approuvé à Rome en 2004. « Nous ne pouvons accepter le démantèlement total du traité actuel. C’est notre ligne rouge. Nous pouvons accepter une éventuelle simplification du texte actuel en termes de paragraphes et d’articles... »

  • Le pape au Brésil

    Pour suivre le voyage du pape au Brésil, c’est ici, et .

    medium_mosteirosaobentofachadasr8.jpgOn note que pendant les trois premiers jours Benoît XVI réside au monastère Saint-Benoît qui se trouve au centre de Sao Paolo.

    Dans son discours aux jeunes, il a notamment déclaré :

    « Qui observe les commandements se trouve sur le chemin de Dieu. Il ne suffit pas, pourtant, de les connaître. Le témoignage vaut plus que la science, ou plutôt, il est l’application de la science elle-même. Les commandements ne sont pas imposés de l’extérieur, il ne réduisent pas notre liberté. Au contraire : ils constituent de vigoureux stimuli intérieurs, qui nous poussent à agir dans une certaine direction.

    « Et vous, jeunes du Brésil et d’Amérique latine, avez-vous déjà découvert ce qui est bon ? suivez-vous les commandements du Seigneur ? avez-vous découvert que c’est là la véritable et unique voie vers le bonheur ? Vous pouvez être les acteurs d’une société nouvelle, si vous cherchez à mettre en pratique une conduite concrète inspirée des valeurs morales universelles.

    « Soyez des hommes et des femmes libres et responsables ; faites de la famille un centre rayonnant de paix et de joie ; soyez les promoteurs de la vie, de sa conception à son déclin naturel ; protégez les personnes âgées, car elles méritent respect et admiration pour le bien qu’elles ont fait.

    «  Il existe, en dernière analyse, un panorama d’action immense dans lequel les questions de l’ordre social, économique et politique acquièrent un relief particulier, pourvu que leur source d’inspiration soit l’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise. »