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UMP

  • Les révolutionnaires

    Benamin Lancar, président des Jeunes populaires (jeunes de l’UMP), était à Nice vendredi dernier pour vanter la ligne « révolutionnaire » de son mouvement.

    Le lendemain, Le Figaro rapportait :

    « Hier soir, il a été applaudi par les conseillères maghrébines et noires assises à la tribune en prônant « la discrimination positive par quotas ethniques ».

    Cette phrase a été retirée du site internet du journal…

    « On est là pour préempter les thèmes de gauche », affirme carrément Lancar…

    Les « Jeunes populaires » ont ouvert un site intitulé « A nous la révolution ! » sous l’adresse lesrevolutionnaires.fr.
    On y trouve notamment ce tract et ces deux affiches.

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  • Dissidents

    Communiqué de l’UMP, jeudi soir : « Conformément à l’article 34 de ses statuts, l’Union pour un Mouvement Populaire a procédé ce jour à la suspension de Monsieur Arnaud Teullé, candidat dissident aux élections municipales de Neuilly-sur-Seine. »

    J’imagine la tête du cadre de l’UMP, parti en vacances pendant quelques jours, rentrant chez lui et découvrant ce communiqué. Quand il est parti, Arnaud Teullé, proche de Nicolas Sarkozy, conseiller technique à l’Elysée, était la cheville ouvrière de la liste UMP à Neuilly. Quand il revient, Arnaud Teullé est un candidat dissident, parce que l’UMP soutient désormais la liste du dissident Fromantin...

    L’affaire de Neuilly est loin d’être le seul problème de l’UMP. Dans le VIIe arrondissement de Paris fleurissent des tracts contre le parachutage de Rachida Dati portant l’inscription « Neuilly, échec au roi, VIIe, échec à la reine », et selon une rumeur un candidat écarté de la liste pourrait monter une liste dissidente.

    Pierre Lellouche a dénoncé la multiplication des dissidences à Paris (déjà 11 !) et la « frénésie suicidaire » de la droite. Il est lui-même confronté à une liste dissidente menée par le maire François Lebel, qui a marié Carla et Nicolas.

    Parmi les nombreuses autres « dissidences », on remarque celle de Catherine Vautrin, ancien ministre, député UMP, faisant campagne à Reims contre Renaud Dutreil, ancien ministre, député UMP...

  • UMP : le rapport Attali met le feu aux poudres

    On a beaucoup parlé des états d’âme des parlementaires UMP, voire de leur fronde sur tel ou tel aspect de la politique ou de la « médiatique » de Nicolas Sarkozy. Mais cette fois, ils tapent du poing sur la table, à propos du rapport Attali.

    Car Jacques Attali a invité le gouvernement à ne pas « picorer à sa guise » dans ses 314 propositions mais à reprendre l’ensemble. Or on se souvient qu’en installant la commission, Nicolas Sarkozy avait assuré : « Ce que vous proposerez, nous le ferons. »

    Et les plus virulents ne sont pas des députés plus ou moins en marge. C’est Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui déclare :

    « Le Grenelle de l’environnement a été l’exemple de ce que nous ne voulons pas. On n’a pas digéré d’en être les oubliés. Il ne faut pas que cela se reproduise avec le rapport Attali. Nous ne sommes pas dans l’optique du tout ou rien mis en avant par l’ancien sherpa de François Mitterrand. »

    Et c’est Jean Leonetti, vice- président du groupe, qui ajoute :

    « Il serait catastrophique que le Parlement se voie imposer un paquet global dans lequel il n’y aurait pas de droit d’inventaire. » Un paquet dans lequel figurent « quelques provocations très négatives », et des propositions « inacceptables ».

    Le président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, affirme de son côté qu’il ne faut pas « tout prendre d’un seul coup » dans le rapport, et il a demandé aux présidents des six commissions permanentes d’« évaluer » les conclusions d’Attali.

    Même le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo, ne craint pas de contredire aussi bien Sarkozy qu’Attali en disant que « tout n’a pas vocation à être repris »...

  • UMP

    Comme prévu, Patrick Devedjian a été « élu » hier officiellement secrétaire général de l’UMP par le bureau politique du parti. Dominique Paillé et Philippe Cochet sont secrétaires généraux adjoints.

    Les trois « vice-présidents du conseil national » (Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie) seront « élus » le 6 octobre.

    Il y a donc trois vice-présidents, mais pas de président. Ce qui souligne que le président occulte (mais effectif) est Nicolas Sarkozy.

  • Sarkozy président de... l’UMP

    Le bureau politique de l’UMP a décidé de remplacer le poste du président du parti par une direction collégiale de six membres.

    Pourtant on n’a jamais vu un parti politique fonctionner correctement avec une direction collégiale. Il faut un patron.

    Mais il y a un patron : c’est Nicolas Sarkozy.

    Jean-Claude Gaudin a été très clair : « Puisque le président de l’UMP est aujourd’hui à l’Elysée, notre formation politique n’a pas besoin de désigner un nouveau président. Nous considérons que, moralement, le président reste Nicolas Sarkozy. »

    C’était ce que disait déjà Jean-Pierre Raffarin le 3 juin : « Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP. Il n’est pas le leader juridique, il doit rester le leader naturel. »

    Lequel Raffarin a répété et précisé cela ce matin sur LCI : il n’y a « qu’un seul patron à l’UMP », Nicolas Sarkozy, qui est le « patron naturel » même s’il n’est pas le patron juridique. La logique est celle d’une direction collégiale « en contact direct avec le président de la République qui reste le leader naturel du parti ».

    Voilà qui « relativise » quelque peu les déclarations de Nicolas Sarkozy affirmant qu’il n’a plus d’attaches partisanes...

  • Revoilà Copé

    On espérait être débarrassé de Jean-François Copé, insupportable champion toutes catégories de la langue de bois. Mais non. Voilà que, sans doute en raison même de cette « qualité », il est président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, tandis que son prédécesseur Bernard Accoyer va devenir président de l’Assemblée. Pauvre Patrick Ollier, qui croyait s’être installé pour de bon au perchoir et qui n’aura été qu’intérimaire dans un hémicycle désert...

  • Ça coince en Alsace...

    Après Arlette Grosskost qui se retire du groupe UMP à l’Assemblée nationale pour protester contre la nomination au gouvernement de Jean-Marie Bockel, c’est le député UMP Yves Bur qui s’insurge, dans un entretien à La Croix  : « Nous avons l’impression de nous être démenés comme des fous pour Nicolas Sarkozy pendant la campagne, et voilà comment nous sommes récompensés : par la nomination d’un élu socialiste qui a fait campagne contre nous jusqu’à la dernière semaine. » « C’est toute l’Alsace qui est furieuse. Pas seulement les élus mais aussi les militants et nos électeurs. Nous avons des cartes d’adhérents qui nous ont été retournées. »

    C’est vrai que ce n’est jamais agréable d’apprendre qu’on est cocu.

  • Le raciste d'Hénin-Beaumont

    Dans la circonscription d'Hénin-Beaumont, le candidat socialiste a appelé au "front républicain" contre le Front national. Reçu cinq sur cinq par le candidat "Modem" et le candidat UMP.

    Celui-ci, Nesrédine Ramdani, a déclaré: "Je n'ai pas une tête à voter Marine Le Pen."

    L'ostracisme envers le Front national reste donc intact, et de façon grossière, et même raciste.

    Là non plus, la "rupture" promise par Sarkozy avec la pensée unique n'est pas au rendez-vous.

  • Au moins c’est clair

    « Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP. Il n’est pas le leader juridique, il doit rester le leader naturel. » Déclaration de Jean-Pierre Raffarin.

  • Des tracts UMP en turc

    Le député UMP sortant de la 2e circonscription de la Moselle , Denis Jacquat, fait distribuer dans le quartier turc de Metz un tract bilingue français-turc. Où il est présenté par la signataire, Elise Apaydin-Sapci, comme « le meilleur défenseur de nos intérêts à l’Assemblée nationale ». Le meilleur défenseur des intérêts turcs...