Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

banlieues

  • La démagogie Sarkozy

    Des centaines de « jeunes des quartiers populaires » se sont réunis hier dans la salle des fêtes du ministère de l’Intérieur, et ont participé à diverses tables rondes. Nicolas Sarkozy a fait une apparition dès la mi-journée, alors qu’il n’était attendu qu’à la fin des « travaux » : il tenait à démentir toute « volonté de récupération politique »… Or les thèmes des tables rondes annoncées n’avaient rien à voir avec les missions du ministère de l’Intérieur. Il s’agissait évidemment d’une opération de propagande du candidat Sarkozy, utilisant éhontément sa fonction à ses fins personnelles.

    Dans son discours de clôture, Sarkozy a affirmé : « J’entends qu’on reprenne toutes vos propositions et qu’on voie dans quel délai on puisse les traduire dans les faits. » Il a dit : toutes les propositions. Sans même savoir ce qu’elles sont, puisqu’il ne participait pas aux tables rondes. Et comme si, par principe, elles étaient toutes excellentes. Il a ajouté : « On fera un calendrier pour voir vos priorités et comment on les met en œuvre. » Et il a annoncé un premier rendez-vous la semaine prochaine, et un rendez-vous « plus public à la fin du mois de janvier pour suivre pas à pas l’avancée des décisions qu’on aura prises ». Décisions dont la mise en œuvre ne dépend pas du ministère de l’Intérieur…

  • Sarkozy fait risette aux jeunes des banlieues

    Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkzoy, a réuni mercredi place Beauvau quelques centaines de « jeunes des quartiers populaires » pour montrer que la République veut leur « tendre la main »…

    Il n'a pas attendu de clôturer les débats, comme prévu à 16 h 30, pour faire une apparition, alors que six tables rondes sur l'égalité des chances, l'Education, l'urbanisme, les médias ou les femmes étaient organisées dans la salle des fêtes du ministère de l'Intérieur en présence d'un aréopage de personnalités.

    S’il est venu dès la mi-journée, c’était notamment pour démentir toute « volonté de récupération politique », tout lien avec la présidentielle.

    Bien sûr. Sauf que les thèmes des tables rondes n’ont rien à voir avec les missions du ministère de l’Intérieur, ce qui montre à l’évidence qu’il s’agit d’une opération publicitaire du candidat Sarkozy.  Financée par l’Etat.

  • Mise au point de l’IGS

    Le directeur de l’IGS a tenu une conférence de presse pour signaler qu’« aucun manquement à ce jour n’est établi » de la part de la police dans le drame de Clichy. La publication, très orientée, d’extraits du rapport, a-t-il souligné, aboutit « à ne pas refléter vraiment ce qui est dedans », « il ne faudrait pas qu’à travers le travail de l’IGS la vérité soit prise en otage de façon parcellaire ». Ainsi, si le mot « légèreté » se trouve bien dans ce rapport de 12 pages, il ne s’y trouve qu’une fois, et « ne concerne que la gestion de certains messages radio ce soir-là ».

  • Légèreté ?

    Selon le rapport de l’IGS sur l’affaire des deux jeunes électrocutés dans un local EDF le 27 octobre 2005, les policiers présents aux alentours auraient fait preuve de « légèreté ». C’est essentiellement ce que les médias retiennent, non sans souligner que les jeunes ont bien été « poursuivis » par les policiers, contrairement à ce qu’ont affirmé les autorités à l’époque.

    De fait, selon l’IGS, les jeunes ont été poursuivis une première fois par un unique policier en civil, et une deuxième fois, dans le parc, par plusieurs policiers. Mais « à chaque fois la poursuite fut brève, à la fois dans le temps et dans l’espace ». Les policiers ont vu deux adolescents enjamber une clôture sur le terrain vague jouxtant le site dangereux (dûment et clairement signalé comme tel). Ils ont signalé le fait à leur hiérarchie, les ont cherchés, ont interpellé d’autres jeunes, et sont partis. « Au final, les recherches des policiers ne permettaient pas de localiser les jeunes », souligne le rapport, qui reproche néanmoins aux policiers de ne pas avoir prévenu EDF.

    Mais ce que l’on oublie trop souvent de remarquer, c’est que l’IGS a conclu qu’il s’est écoulé une demi-heure entre le moment où les policiers sont partis, et le moment du drame. Une demi-heure ! Cela laissait beaucoup de temps aux jeunes pour quitter le local EDF sans craindre de se faire interpeller. Ou leur laissait beaucoup de temps pour faire des bêtises. Ce qu’ils ont fait. On ne voit pas comment on pourrait reprocher aux policiers ce qui s’est passé une demi-heure après leur départ.

  • Circulez, il n’y a rien à voir

    Les affrontements violents (il y a même eu des tirs de 7,65) qui se produisent depuis samedi dernier entre Tchétchènes et Maghrébins dans le quartier de l’Ariane à Nice (France) n’ont rien à voir avec des problèmes communautaires ou ethniques, a décrété le parquet de Nice après l’audition par les enquêteurs de 14 personnes interpellées, « majeures et majoritairement tchétchènes ».

    « Nous ne sommes pas dans des désordres intercommunautaires ou interethniques, mais dans une affaire pénale de droit commun », a déclaré le vice-procureur.

    Il n’y a que des Français d’origine maghrébine d’un côté, et exclusivement des Tchétéchènes de l’autre, mais c’est par le plus grand des hasards.

    « On ne peut pas non plus ranger administrativement ces événements parmi les violences urbaines, car les forces de l’ordre n’ont pas été prises à partie », a-t-il ajouté.

    Ainsi, une ville peut être mise à feu et à sang, si les policiers ne sont pas agressés ce ne sont pas des violences urbaines…

    Bien. Il n’y a donc ni violences urbaines, ni affrontements ethniques. Il y a juste une affaire de droit commun. Laquelle, au fait ?

    Réponse du vice-procureur : « Nous cherchons à l’identifier. »

    Sic.

  • Rester prudent

    Le blog permet de réagir à chaud sur l’événement. Cela ne doit pas empêcher la prudence. Et même il faut redoubler de prudence. Car la première information n’est pas forcément juste (sans parler du fait qu’internet est autant un instrument de manipulation que d’information).

    Un exemple parmi tant d’autres est l’affaire du « préfet du Nord ». Jeudi, Le Parisien publie un extrait de procès-verbal de gendarmerie indiquant que des enquêteurs apprennent qu’il leur est impossible d’effectuer une perquisition dans une « zone sensible », parce que le préfet « n’autorise pas les opérations de police dans ce secteur actuellement, pour des raisons d’ordre public ».

    L’information paraît crédible, illustrant à la fois la réalité des zones de non-droit et la démission des autorités.

    Aussitôt c’est un concert de protestations, où se distingue l’Union syndicale des magistrats, contre ce préfet qui fait obstacle à la justice. Le lendemain, le ministère de l’Intérieur publie un communiqué indiquant que Nicolas Sarkozy a demandé au préfet du Nord « de mettre en place tous les moyens permettant l’intervention des enquêteurs ».

    A ce moment-là, on sait déjà que le préfet n’est nullement en cause dans cette affaire.

    La préfecture a fait savoir qu’elle n’avait jamais été sollicitée, que ce soit par l’autorité judiciaire ou par les gendarmes, et le général de gendarmerie commandant la région Nord-Pas-de-Calais a démenti la teneur du procès verbal : « Aucun interdit n’a été prononcé par le préfet, pour la bonne et simple raison que ce dernier n’était pas informé de l’opération judiciaire en cours. »

    Le général a alors expliqué ce qui s’est passé. Les gendarmes de Grenoble étaient venus à Lille, pour effectuer une perquisition dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue instruite à Valence. Les enquêteurs de Lille, qui devaient agir en soutien, n’ont pas donné suite immédiatement à la demande, parce qu’ils considéraient que les moyens humains déployés étaient insuffisants, et ils ont demandé à leurs collègues de Grenoble de saisir le commandement de groupement du Nord pour obtenir des moyens supplémentaires. Mais le commandant n’a pas été saisi de cette demande. Et un adjudant grenoblois, de son propre chef, a mis le dysfonctionnement sur le compte de la préfecture…

  • Une recette d’impunité

    Une polémique a éclaté après la décision du patron de la police de Seine-et-Marne de relâcher une soixantaine d’individus interpellés alors qu’ils venaient de dégrader des véhicules. Les syndicats de policiers se sont aussitôt insurgés contre cette décision et ont réclamé une enquête. Interrogé à ce sujet, Nicolas Sarkozy a déclaré avoir « demandé au directeur général de la police un rapport très circonstancié pour comprendre ce qui s’est passé ».

    Les événements se sont déroulés le soir du 27 octobre. Une bande de « jeunes » déambulait dans les rues de Savigny-le-Temple, armés de battes de base-ball, de pistolets à balles de caoutchouc et de bombes lacrymogènes, dans le but d’en découdre avec une bande rivale. Sur leur passage, les voitures en stationnement étaient les premières victimes de leur haine. Les policiers arrivés sur place les ont encerclés et menottés, mais ils avaient eu le temps de se débarrasser de leurs armes.

     Le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Claude Menault, est arrivé sur place, et a fait relâcher tous les « jeunes ».

    Face à l’émotion suscitée par cette décision, il a tenu une conférence de presse pour se justifier. « Rien juridiquement ne tenait », a-t-il fait valoir. Aucune infraction commise ne pouvait être imputée à quelqu’un en particulier, et il n’y avait donc pas matière à garde à vue : « Il aurait été très difficile de prouver que tel individu était pourvu de telle arme, avait dégradé telle voiture. Je n’allais pas mettre en garde à vue soixante individus, et défaire mon dispositif de sécurité au début d’un week-end “chaud“, pour que tout le monde soit relâché le lendemain. » Il a toutefois ajouté qu’une enquête préliminaire était ouverte.

    Le procureur de la République de Melun a apporté son soutien à Jean-Claude Menault, estimant que « mener 60 gardes à vue pendant 48 heures en même temps, dans une procédure où il faut tout démontrer parce qu’a priori personne ne va reconnaître ce qui lui est reproché, c’est mission impossible. »

    Il est probable que le directeur départemental de la sécurité et le procureur aient raison. Mais c’est là une formidable leçon de stratégie qui est donnée aux émeutiers potentiels. Ils ont déjà appris qu’ils devaient être encagoulés pour ne pas être reconnus, et ils vérifient à chaque émeute qu’ils peuvent agresser les policiers sans que ceux-ci aient le droit de réagir, comme on le voit sur des vidéos qui circulent sur internet. Ils apprennent désormais qu’il suffit d’être assez nombreux et pris sans arme pour être assurés d’être aussitôt relâchés. Nul doute que cette leçon-là va être bien apprise.

  • Un pallier

    Depuis le début de « l’anniversaire » des émeutes de l’an dernier, célébré par les médias d’une façon qui s’apparente à de l’incitation à la violence, les autorités nous répètent chaque matin que les « incidents » de la nuit précédente sont des faits isolés qui n’ont rien à voir avec ces émeutes, que les incendies de véhicules se maintiennent dans la moyenne habituelle (plusieurs dizaines par nuit…), et le drame de Marseille est lui-même monté en épingle comme l’exemple même que tout va bien : c’est l’exception tragique qui confirme que les quartiers de Marseille sont calmes.

    Toutefois, ce matin, cette belle unanimité dans la minimisation des violences a été brisée. A Lyon. Par les pompiers. Qui ont tenu à faire savoir qu’une trentaine de voitures ont été incendiées dans la nuit, que les trois quarts de leurs interventions ont eu lieu à Vénissieux, où ils ont essuyé deux fois des jets de pierres, qu’ils sont également intervenus pour une dizaine de feux sur la voie publique, et surtout que cette nuit « a été agitée par rapport aux précédentes ». Mais la police n’avait rien à dire…

    Même scénario à Saint-Etienne, où les pompiers ont éteint 12 feux de voitures et ont qualifié leur activité de la nuit de « particulièrement élevée ».

    C’est l’AFP qui cite les pompiers de Lyon et de Saint-Etienne. La rédaction de la dépêche semble indiquer que l’agence s’est tournée vers les soldats du feu en constatant que la police refusait de communiquer. Cela en dit long sur ce qui se passe.

    Quand bien même il n’y aurait que les bus brûlés, cela marquerait une aggravation de la situation. Le franchissement d’un pallier. Car il ne s’agit plus de mettre le feu à des véhicules vides en stationnement, il s’agit d’actes de banditisme de grand chemin, à proprement parler de terrorisme, consistant à arrêter un véhicule de transports en commun et à l’incendier après avoir fait descendre des passagers et le conducteur traumatisés.

    « Un scénario a été élaboré, si on voit brûler un ou deux bus par jour, c’est qu’il y a une stratégie de tension, un scénario de provocation », a déclaré Jean-Marie Le Pen lors de sa conférence de presse de Tours. Et en ce qui concerne les affrontements dans les banlieues, « la police doit recevoir des ordres pour agir en état de légitime défense contre ceux qui l’attaquent, y compris par des tirs à balles réelles. Un cocktail Molotov est une arme par destination ». Mais on est loin de telles décisions, puisque, officiellement, il ne se passe rien. Ou si peu.

    A Marseille, les « jeunes » n’ont même pas fait évacuer le bus. Ils ont lancé de l’essence et ont mis le feu, sans s’occuper des passagers. C’est ainsi qu’une étudiante a été très grièvement brûlée. « La sauvagerie quotidienne franchit encore un degré », a noté Bruno Gollnisch dans un communiqué. Sauvagerie dont les responsables, ajoute le délégué général du Front national, sont certes les criminels eux-mêmes, « mais aussi les politiques qui encouragent par idéologie, ou tolèrent par lâcheté, l’irruption de nouveaux barbares, et paraissent surtout préoccupés de leur trouver des excuses ».

    On remarquera que la victime de Marseille s’appelle Mama Galledou. Elle est sénégalaise. C’est une terrible illustration de ce que répète depuis toujours le Front national : les premières victimes de l’immigration sont les immigrés eux-mêmes. Dans les zones de non-droit, les immigrés qui travaillent et respectent les lois sont victimes des bandes. Ce sont leurs voitures qui brûlent, leurs femmes et leurs filles qui ne peuvent plus sortir le soir, et souvent même dans la journée. Dans le bus de Marseille, c’est une étudiante sénégalaise qui a été horriblement brûlée. Par des « jeunes » qui ont « la haine ». La haine de tout ce qui n’est pas leur infra-monde barbare.

    En d’autres circonstances, on aurait entendu certaines ligues invoquer une circonstance aggravante de racisme. Elles se taisent. Le racisme est pourtant ici patent. Il ne s’agit sans doute pas de racisme anti-noir, mais de la haine qui s’exerce à l’égard de personnes « à raison de leur non-appartenance », pour reprendre les termes des lois antiracistes, à la « communauté » des sauvages de banlieue, espèce menacée en paroles, en fait protégée.

  • Les « jeunes », les pompiers, la police et l’hôpital

    Voici le texte d’une lettre ouverte de Patrick Binder, conseiller régional FN d’Alsace, au Dr Jean Rottner, chef de service des urgences à l’hôpital du Moenschberg, à Mulhouse.
     

    Les faits qui se sont déroulés le jeudi 5 octobre suite au décès d’un « jeune » motard, et qui ont conduit un groupe d’une trentaine d’individus à envahir les urgences du Moenschberg, appellent de ma part un certain nombre de remarques et d’interrogations.

    En effet, un « jeune » de 26 ans s'est tué en heurtant un arbre avec une moto grosse cylindrée alors qu’il ne portait pas de casque. Les pompiers arrivés sur les lieux ont été accueillis à coups d'insultes de la part d'un groupe qui se trouvait à l'endroit de l'accident, et ont eu toutes les peines du monde pour tenter de faire leur travail. A l'arrivée de la police, les jeunes sont devenus encore plus agressifs et voulaient en découdre avec eux.

    Le SAMU, également appelé sur place, n'a pu que constater la mort du motard. Il y avait une ambiance très électrique. Les pompiers ont alors reçu l'ordre de transporter le mort en faisant semblant de le réanimer afin d'apaiser les esprits.
    Alors que ni les pompiers, ni le SAMU n’ont pour attribution le transport de personnes décédées, comment se fait-il que le 5 octobre dernier, sous la menace d’individus du quartier Bourtzwiller, rue de Toulon, cela ait été le cas ?

    Les pompiers ont donc emmené le cadavre aux urgences de l'hôpital du Moenschberg. Là-bas, ils ont été accueillis par un comité de jeunes du quartier de Bourtzwiller. Deux policiers ont du bloquer l'entrée des urgences. Malgré cela, le groupe composé de 30 jeunes est finalement parvenu à entrer dans l'hôpital après avoir poussé les policiers, en insultant et hurlant !!!

    Des renforts de police ont été appelés et les urgences ont du être fermées durant deux heures ! Toutes les ambulances étaient alors transférées aux urgences de Saint-Sauveur et des autres hôpitaux. Je souhaiterais savoir si vous avez porté plainte à l’égard de ces individus, ce que la direction de l’hôpital envisage de faire à l’avenir, car aujourd’hui le personnel infirmier n’est plus en sécurité et doit subir de façon de plus en plus régulière ce type de comportement. Si je m’adresse à vous c’est aussi parce que vous êtes le suppléant de notre députée, et je souhaiterais donc connaître vos propositions quant à ce type de problèmes.

    Au vu des différents témoignages que j’ai pu obtenir en particulier du personnel soignant, il semble que les insultes, provocations, voire même agressions physiques soient devenues monnaie courante au Moenschberg. Exercer son métier d’assistance et de soutien à des personnes malades, blessées, relève parfois de l’exploit. On doit de plus en plus, dans le milieu médical, prendre en considération des faits gravissimes. Refus de soins par un médecin de sexe masculin, refus de se conformer aux règles d’hygiène et de discrétion la plus élémentaire. Envahissements ostentatoires de la sphère médicale et non respect du personnel et du matériel onéreux et délicat. Par exemple, la maternité, lieu privilégié de discrétion et de pudeur, est bafouée par les agissements de certains individus. Là aussi, je souhaiterais connaître les mesures prises ces dernières années pour protéger les infirmières par exemple.

    Dans l’attente de vous lire, recevez cher Docteur, l’expression de mes sincères salutations,

     Patrick Binder

  • Police spectacle

    Sarkozy a envoyé ce matin à la première heure une brigade de journalistes de presse écrite, de radio et de télévision, accompagnée de policiers, aux Mureaux, afin de perquisitionner des logements et d’interpeller les émeutiers. Sous l’œil attentif des caméras, les policiers étaient censés retrouver les deux appareils radio ainsi que le flash-ball et ses munitions, qui leur avaient été volés, et interpeller cinq personnes. Mais ils n’en ont interpellé qu’une. Les autres n’étaient pas là. Commentaire du secrétaire général de l’UNSA-Police, qui était sur place : « Travailler avec les médias, ça nous apporte des difficultés, nous travaillons avec moins de discrétion… »