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  • Hodie scietis

    Cette année, le quatrième dimanche de l’Avent est supplanté par la Vigile de Noël, avec son chant omniprésent dans la liturgie, annonçant triomphalement la fin de la longue attente :

    Hodie scietis quia veniet Dominus, et salvabit nos, et mane videbitis gloriam ejus.

    Aujourd’hui vous saurez que le Seigneur vient pour nous sauver, et demain matin vous verrez sa gloire.

    Mais ce « matin » aura lieu dès le milieu de la nuit, car c’est au milieu de la nuit que naît le Soleil de Justice. Il en sera de même pour le « matin de Pâques ». Le matin de Dieu naît dans la nuit du monde.

  • Villepin supprime le secret de l’instruction

    Le Monde avait déjà publié des extraits de l’audition de Dominique de Villepin. L’Est Répubicain en publie l’intégralité.

    Il n’y a donc plus de secret de l’instruction. Et il est vraisemblable que l’auteur d’une telle fuite soit le Premier ministre en personne, qui cherche ainsi à se disculper définitivement vis-à-vis de l’opinion publique.

    Personne ne semble voir la gravité d’un tel fait, totalement contraire aux règles les plus élémentaires de la justice.

  • L’immigration zapateriste

    David Fontey attire l’attention sur la récente décision du gouvernement Zapatero d’accueillir en Espagne 180.000 travailleurs en provenance de pays extra-européens, après avoir régularisé 750.000 clandestins. Il souligne que « nous devons être très attentifs à ce qui se passe de l'autre côté des Pyrénées : dans l'Europe sans frontières des accords de Schengen, cette mesure n'est pas sans conséquences pour la France ». Et il examine l’idéologie, le projet maçonnique, qui est en œuvre derrière l’immigrationnisme zapateriste. C’est à lire sur Vox Galliae.

  • Les musulmans ? Non, le laïcisme

    Judicieuse remarque du P. Cantalamessa, dans sa prédication d’hier devant le pape et la curie :

    « Nous avons un exemple, précisément ces jours-ci, de cette dérision culturelle des croyances religieuses ou au moins de la tentative de marginalisation de ces croyances, avec la campagne organisée dans différents pays et villes d’Europe contre les symboles religieux de Noël. On donne souvent comme prétexte la volonté de ne pas offenser les personnes d’autres religions qui vivent parmi nous, spécialement les musulmans. Mais il s’agit d’un prétexte, d’une excuse. En réalité, c’est un certain monde laïciste qui refuse ces symboles, ce ne sont pas les musulmans. Ceux-ci n’ont rien contre le Noël chrétien, qu’en réalité ils honorent même. Nous sommes arrivés à une situation absurde où de nombreux musulmans célèbrent la naissance de Jésus, veulent faire une crèche dans leur maison et vont même jusqu’à dire que « celui qui ne croit pas à la naissance miraculeuse de Jésus n’est pas musulman » et où certaines personnes, qui se disent chrétiennes veulent faire de Noël une fête hivernale uniquement peuplée de rennes et d’ours en peluche. »

    En toute vérité, on ne peut pas dire que les musulmans honorent le Noël chrétien, car ce Noël est la célébration de la naissance du Fils de Dieu, ce qui est un blasphème pour les musulmans. Mais ils n’ont rien contre la célébration de la naissance de celui qu’ils appellent Issa (et aussi le Christ), prophète exceptionnel, né miraculeusement d’une femme exceptionnelle. Et c’est en effet le laïcisme qui prend prétexte de la présence de musulmans pour éradiquer les traditions chrétiennes, alors même, comme on l’a vu notamment en Angleterre, que des organisations musulmanes protestent contre de telles initiatives.

  • L’Europe « semble vouloir prendre congé de l’histoire »

    Hier, le pape Benoît XVI a brossé le bilan de son année 2006 devant la curie. A propos de son voyage à Valence, il a évoqué le désastre d’une Europe qui « semble vouloir prendre congé de l’histoire », autrement dit le suicide de l’Europe, qui se déroule sous nos yeux, et en a examiné les causes. Voici ce passage, dans la traduction réalisée par l’agence Zenit :

    Devant ces familles et leurs enfants, devant ces familles dans lesquelles les générations se serrent la main et où l'avenir est présent, le problème de l'Europe, qui en apparence ne désire plus avoir d'enfants, est entré profondément en mon âme. Pour un étranger, cette Europe semble lasse, elle semble même vouloir prendre congé de l'histoire. Pourquoi les choses sont-elles ainsi ? Telle est la grande question. Les réponses sont sûrement très complexes. Avant de chercher ces réponses notre devoir est d'adresser un remerciement aux nombreux époux qui aujourd'hui aussi, en Europe, disent oui à l'enfant et acceptent les difficultés que cela comporte : les problèmes sociaux et financiers, ainsi que les préoccupations et les fatigues jour après jour ; le dévouement nécessaire pour ouvrir aux enfants le chemin vers l'avenir. En mentionnant ces difficultés, apparaissent peut-être également de manière claire les raisons pour lesquelles le risque d'avoir des enfants apparaît trop grand pour un grand nombre de personnes. L'enfant a besoin d'une attention pleine d’amour. Cela signifie : nous devons lui donner un peu de notre temps, du temps de notre vie. Mais cette « matière première » essentielle de la vie — le temps — semble précisément manquer toujours davantage. Le temps que nous avons à disposition suffit à peine pour notre propre vie ; comment pourrions-nous le céder, le donner à quelqu'un d'autre ? Avoir du temps et donner du temps — cela représente pour nous une manière très concrète d’apprendre à se donner soi-même, à se perdre pour se trouver. A ce problème s'ajoute le calcul difficile : de quelles normes sommes-nous débiteurs à l’égard de l’enfant pour qu'il suive le juste chemin et, en faisant cela, comment devons-nous, en faisant cela, respecter sa liberté ? Le problème est devenu particulièrement difficile également parce que nous ne sommes plus sûrs des normes à transmettre ; parce que nous ne savons plus quel est le juste usage de la liberté, quelle est la juste façon de vivre, ce qui constitue moralement un devoir et ce qui est en revanche inadmissible. L'esprit moderne a perdu l'orientation, et ce manque d'orientation nous empêche d'être pour les autres des indicateurs du juste chemin. La problématique va même encore plus loin. L'homme d'aujourd’hui est incertain à propos de l'avenir. Est-il admissible d'envoyer quelqu'un dans cet avenir incertain ? En définitive, est-ce une bonne chose d'être un homme ? Cette profonde insécurité sur l'homme lui-même — à côté de la volonté de posséder toute la vie pour soi — est peut être la raison la plus profonde pour laquelle le risque d'avoir un enfant apparaît à de nombreuses personnes comme un risque qui n'est pratiquement plus envisageable. De fait, nous ne pouvons transmettre la vie de manière responsable que si nous sommes en mesure de transmettre quelque chose de plus que la simple vie biologique, c'est-à-dire un sens qui tienne également dans les crises de l'histoire à venir et une certitude dans l'espérance qui soit plus forte que les nuages qui assombrissent l'avenir. Si nous ne réapprenons pas les fondements de la vie — si nous ne découvrons pas de manière nouvelle la certitude de la foi – nous aurons également toujours plus de mal à confier aux autres le don de la vie et la tâche d'un avenir inconnu. Le problème des décisions définitives est, enfin, lié à cela : l'homme peut-il se lier pour toujours ? Peut-il dire un oui pour toute la vie ? Oui, il le peut. Il a été créé pour cela. C'est précisément ainsi que se réalise la liberté de l'homme et ainsi que se crée aussi le domaine sacré du mariage qui s'élargit en devenant une famille et qui construit l'avenir.

  • O Emmanuel

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et salvator earum, veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    Ô Emmanuel, notre Roi et législateur, attente des nations et leur sauveur, viens nous sauver, Seigneur notre Dieu.

    Cette dernière antienne Ô de l'Avent fait référence à Isaïe (33, 22) : « Le Seigneur est notre juge, le Seigneur est notre législateur, le Seigneur est notre roi, c’est lui qui nous sauvera » ; et à la prophétie de Jacob, à la fin de la Genèse (49, 10) : « Le sceptre ne sera pas ôté de Juda, ni le bâton de commandement de sa cuisse, jusqu’à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et celui-là sera l’attente des nations. »

  • Chouette : un nouveau logiciel pour les violences scolaires

    Au lendemain du drame de Meaux, on fait savoir « dans l’entourage » du ministre de l’Education nationale qu’un nouveau logiciel de recensement et traitement des données sur les violences scolaires sera présenté en janvier. Il remplacera le logiciel Signa devenu « caduc ». En fait il était peu utilisé par les chefs d’établissement, qui le boycottaient carrément depuis la rentrée après la publication dans la presse d’un triste hit-parade des établissements les plus violents, sans mise en relation avec le nombre d’élèves ni en fonction de la gravité des actes.

    « Ce nouveau logiciel doit être un outil de vigilance qui permette de réagir rapidement », nous dit-on, car il permettra au chef d’établissement de « se faire une idée assez précise et objective de l’évolution de la violence dans son établissement et d’alerter en temps réel ».

    Ce dont les chefs d’établissement ont un urgent besoin, c’est de statistiques qui leur apprennent ce qui se passe dans leur collège ou leur lycée !

    On se moque du monde. Mais les futures victimes de violence peuvent être rassurées : elles figureront dans de beaux tableaux réalisés par un superbe logiciel.

  • Les flogs

    Une dépêche AFP de New York signale que plusieurs entreprises américaines ont été épinglées pour avoir lancé de faux blogs (des « flogs ») qui sont des campagnes de publicité camouflées. La filiale de jeux de Sony a ainsi reconnu la semaine dernière avoir piloté un faux blog, intitulé « Tout ce que je veux pour Noël c’est une playstation », soi-disant tenu par Charlie, fan de hip hop, se répandant en considérations enthousiastes sur la console de jeux. En octobre, un magazine avait démasqué un autre flog. Un couple d’Américains moyens, Laura et Jim, racontait sur son blog toutes les étapes de son périple à travers les Etats-Unis. Ils se garaient souvent sur les parkings des magasins Wal-Mart, où ils rencontraient des employés qui étaient tous ravis de travailler dans une si belle entreprise. En fait « Laura et Jim » étaient payés par Wal-Mart.

    Le phénomène se développe d’autant plus que des sociétés se sont créées pour proposer aux blogueurs d’être payés pour vanter divers produits. La première du genre est PayPerPost.

    Au début du mois, la commission fédérale de la concurrence a publié un avis, rappelant que cacher le fait que les commentaires sont payés revient à tromper le consommateur, et soulignant que s’ils sont payés cela doit être clairement signalé sur le blog. La publication de cet avis est considérée comme une menace de poursuites judicaires. PayPerPost a « recommandé » cette semaine à ses blogueurs rémunérés d’indiquer leur statut de commentateurs payés. Ce qui ne semble guère suivi d’effet pour le moment.

    D’autre part, les entreprises se servent de tous les moyens de « buzz » : non seulement les blogs, mais les sites d’échange come YouTube ou les sites de « socialisation » comme MySpace, où elles créent des « profils » personnels et recrutent des « amis ».

    Il convient donc d’être vigilant quand un blog vante un produit. Je ne sais pas si une organisation du type PayPerPost existe en France, mais il est probable que des entreprises fabriquent de faux blogs. Je ne suis pas assez internaute pour aller plus loin, mais j’ai constaté un autre phénomène, plus difficile à cerner : dans les sites de discussion sur des marques, où des internautes critiquent tel ou tel produit, d’autres internautes, théoriquement des particuliers, répondent en vantant ce produit, mais en les examinant de près on finit par comprendre que ces messages émanent en fait du fabricant. Il est manifeste aussi que des forums anonymes sont ouverts par des marques dans ce but précis de connaître les critiques et d’y répondre, ce qui est une façon comme une autre, et gratuite, d’étendre son champ publicitaire.

  • Reconquête N° 233

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    Le numéro 233 de Reconquête est paru.

    On peut voir le sommaire et en lire quelques extraits sur le site de la revue, notamment l’éditorial de Bernard Antony , et l’excellent texte de David Fontey sur l’avortement.

  • Comment la gauche reprend les amendements du FN…

    Communiqué du groupe FN d’Ile-de-France

    Lors de la séance budgétaire d’Ile-de-France, et face à la situation dramatique vécue par un nombre grandissant de nos compatriotes qui, en raison de la politique déplorable de la droite et de la gauche, voient se créer de véritables bidonvilles au cœur même de nos grande villes, le groupe Front National a déposé deux amendements visant à améliorer la situation des sans-abris et la sécurisation des centres d’hébergement.

    Les partis de gauche (PS-PC-Verts), qui sont les premiers à mettre leur cœur en bandoulière et à venir se faire photographier aux côtés de ces nouveaux pauvres, ont refusé de voter ces amendements, au seul motif qu’ils émanaient du Front National.

    Ils ont, par l’intermédiaire d’un amendement de l’Exécutif, repris cette proposition à leur compte en appliquant une logique bassement électoraliste : « avoir du cœur c’est bien, avoir des voix c’est mieux » !

    Cette manœuvre scandaleuse n’a pas empêché le Front National, n’ayant à cœur, lui, que la défense des plus faibles, au-delà de toute considération partisane et électorale, de voter l’amendement de l’Exécutif socialiste.

    Cette méthode ne grandit pas les groupes de gauche, ni d’ailleurs l’UDF, qui s’en fait le soutien passif, de manière récurrente, depuis le début de la campagne présidentielle.