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  • Autriche-Hongrie

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    Le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz a reçu hier à Vienne le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

    Les deux hommes se sont montrés en parfait accord sur la politique migratoire, contre les quotas européens obligatoires, pour l’arrêt absolu de l’immigration illégale qui menace la civilisation chrétienne, et pour le contrôle des frontières extérieures de l’UE. Sebastian Kurz a félicité Viktor Orbán d’avoir réussi à couper la route des Balkans.

    Sebastian Kurz a répété ce qu’il avait dit à Angela Merkel, que l’Autriche souhaite être un « pont » entre l’Europe occidentale et les pays d’Europe centrale, et donc que son adhésion au Groupe de Visegrád n’est pas à l’ordre du jour.

    Cependant, ce que Viktor Orbán aura retenu, et qui aura été reçu 5/5 à Bruxelles, est que l’Autriche est ouvertement un allié de la Hongrie et des autres pays du V4 contre la politique migratoire de l’UE.

    (Sur la photo on remarquera une différence avec les pays du V4: ceux-ci n'ont jamais le drapeau de l'UE sur les photos officielles.)

  • La Schiappa a encore frappé

    Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, s’emporte contre les propos de l’avocat de Jonathann Daval, qui a fini par avouer le meurtre de sa femme :

    « L’idée, c’est de dire qu’à chaque fois qu’une femme est victime de violences sexistes ou sexuelles et ici d’un féminicide, on trouve des raisons qui justifieraient le fait que cette femme ait été victime. On fait comme si la victime elle-même était coupable d’avoir été victime. (…) Là, nous dire qu’elle avait une personnalité écrasante, et que c’est pour ça qu’il l’aurait assassinée (…), je trouve ça proprement scandaleux. En disant ça, on légitime les féminicides (…). Il y a toujours une bonne excuse, ça suffit ! »

    Le scandale, l’énorme scandale, ce sont les propos de Marlène Schiappa. C’est sans doute la première fois dans l’histoire qu’un ministre conteste ouvertement le droit à un accusé d’avoir un avocat. Car enfin il s’agit des propos d’un avocat, qui fait ce qu’il peut pour défendre son client, et il ne fait que son travail. Après c’est au tribunal, c’est aux magistrats, c’est au jury de juger. Pas à la Schiappa. Sans aucun doute il n’est pas bon pour l’exercice serein de la justice que tout soit sur la place publique. Mais ce n’est pas nouveau, et ce qu’il faut demander alors ce n’est pas que l’avocat charge son client, c’est que les avocats ne s’expriment pas publiquement, au moins avant les procès.

    Ou alors tout homme qui tue une femme doit-il être condamné sans procès ? Et pourquoi pas fusillé séance tenante ?

    Il y avait déjà eu cette campagne scandaleuse dans l’affaire du frère de Mohammed Merah. Mais alors aucun ministre, me semble-t-il, n’avait dit que l’accusé n’avait pas le droit d’avoir un avocat. Cette fois un ministre affirme que les avocats n’ont pas le droit de défendre un homme quand cet homme a tué sa femme. Et quand c’est l’inverse, ils ont le droit ? Sans doute, oui, puisque, comme vient de le dire la Taubira à propos des actuelles campagnes féministes de chasse à l'homme, « il est temps maintenant que les hommes fassent l’expérience de la minorité ».

  • Trump

    Réaction de Donald Trump au vote du Sénat refusant d’examiner la proposition de loi visant à interdire les avortements après 20 semaines :

    « Lorsque j'ai pris la parole lors de la 45e Marche annuelle pour la vie, j'ai demandé au Sénat d'adopter la Loi sur la protection de l'enfant à naître qui peut ressentir la douleur, une loi importante qui protégerait nos plus vulnérables. Il est décevant que, malgré le soutien d'une majorité bipartisane des sénateurs américains, ce projet de loi ait été bloqué.

    « Des études scientifiques ont démontré que les bébés dans l'utérus ressentent de la douleur à vingt semaines. Le vote du Sénat rejette ce fait scientifique et met les Etats-Unis hors du courant dominant dans la famille des nations, dans laquelle seulement 7 des 198 pays, dont la Chine et la Corée du Nord, autorisent l’avortement choisi après 20 semaines de grossesse.

    « J'exhorte le Sénat à reconsidérer sa décision et à adopter une loi qui célébrera, chérira et protégera la vie. »

    De son côté, le vice-président Mike Pence a déclaré :

    « Je suis déçu que 46 sénateurs aient voté contre un texte qui aurait respecté les convictions de la majorité des Américains, dont celle du Président Trump, en refusant d’examiner une proposition de loi qui limiterait les avortements sur les bébés à partir du moment où ils peuvent ressentir de la souffrance. Il y a peu, j’ai vu comment notre président, un véritable avocat pro-vie, a stimulé le mouvement qui grandit, lors de la Marche pour la Vie. Le message pro-vie est en train de gagner et le Président Trump et moi-même n’arrêterons jamais dans notre engagement pour défendre et protéger les plus vulnérables d’entre nous. Nous continuerons de nous dresser en faveur du caractère sacré de la vie. »

  • A propos du MRJC

    Plusieurs de mes lecteurs s’étonnent que je n’aie pas évoqué la suite de l’affaire du MRJC. C’est que je ne vois rien à en dire, hormis se lamenter sur l’état toujours aussi déplorable de notre épiscopat…

    Certains ont cru qu’il allait se passer quelque chose parce qu’un évêque, UN évêque, Mgr Ginoux, a osé protester, de façon vigoureuse, et qu’il a dit avoir derrière lui 15 autres évêques anonymes. (Ce qui fait en gros 15% des évêques opposés - in petto - au « droit à l’avortement »…)

    La polémique a conduit le noyau dirigeant de l’épiscopat à convoquer les dirigeants du MRJC, nous a-t-on dit, le 29 janvier, jour de la… réunion ordinaire du Conseil des évêques pour les mouvements et associations de fidèles. Il en est résulté un long communiqué filandreux qui ne dit rien, sauf que l’avortement n’est pas approprié et que le principe de la dignité de la personne humaine doit se comprendre à partir de la conception…

    Car les évêques de France n’ont toujours pas lu les textes de Vatican II, par exemple Gaudium et Spes qui qualifie l’avortement de « meurtre » et de « crime abominable » (n.51), ni le Catéchisme de l’Eglise catholique qui cite ce texte.

    Bref la Conférence des évêques de France rend hommage à l’action si méritoire du MRJC, mais lui dit que ce n’est pas adéquat d’invoquer le droit à l’avortement, et ne prend aucune sanction. Le communiqué sur le "droit à l’avortement" se trouve donc toujours sur les pages internet du MRJC, et bien évidemment le groupuscule va pouvoir continuer à percevoir son pactole de plus de 500.000 € par an.

    D’où le titre de La Croix :

    Après explications, les évêques renouvellent leur confiance au MRJC

    Et l’on remarquera que s’il y a eu UN évêque pour protester, il y a eu aussi un évêque pour prendre ouvertement la défense du MRJC : Mgr Wintzer, archevêque de Poitiers :

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    Riposte catholique, qui avait lancé l’affaire, continue de fouiner dans la communication du MRJC. Et a trouvé cette perle : le MRJC Haute-Loire organise les 3 et 4 mars prochains (troisième dimanche de carême) un « week-end de formation militante “LGBTQ+ et féminisme en milieu rural” ».

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    C’est dans le calendrier des activités de l’année, publié le 16 novembre dernier sur Facebook, et qui a suscité… 9 « j’aime » (dont ceux des responsables), ce qui en dit long sur l’audience du mouvement…

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  • Saint Jean Bosco

    Une nuit, l'ecclésiastique qui était couché dans une chambre contiguë à celle de Don Bosco remarqua que son sommeil était agité, et qu'il parlait tout haut ; cela dura assez longtemps.

    Le lendemain il en fit l'observation :

    — Mon Père, vous avez mal dormi cette nuit ?

    — Oui, j'ai fait un rêve assez singulier : j'étais dans un pays où l'on ne parle pas italien, et j'ai vu une maison, au milieu d'une campagne. Il y avait des enfants qui couraient çà et là, d'autres étaient occupés à des travaux agricoles, et des prêtres Salésiens se trouvaient au milieu d'eux.

    Ce jour même — c'était en 1876 — Don Bosco reçut une lettre de Mgr. Terris, évêque de Fréjus et Toulon, qui lui proposait, dans le Var, près La Crau d'Hyères,  une propriété convenable à l'établissement d'un Patronage agricole.

    À cette époque, D. Bosco n'avait qu'une seule Maison en France, celle de Nice, et il n'avait encore aucun Patronage agricole. Il n'accepta pas tout de suite cette proposition ; quelques difficultés durent être levées, et les pourparlers durèrent près de deux ans.

    Enfin, la fondation fut décidée et exécutée. On la confia à un prêtre Salésien, le P. Perrot, qui s'installa le 5 juillet 1878, dans cette propriété appelée la Navarre. Il y réunit immédiatement autant d'enfants que les bâtiments purent en contenir.

    À la fin de janvier 1879, D. Bosco profita d'un voyage qu'il fit à Marseille, où l'appelait une nouvelle fondation, pour visiter son Patronage du Var, qu'il ne connaissait pas. Il coucha à Hyères, et, le lendemain, on le conduisit à la Navarre.

    Cette propriété est située à environ douze kilomètres d'Hyères. C'est un lieu très solitaire, mais qui ne manque pas de charme. Des collines, boisées de pins et de chênes-lièges, entourent l'habitation. Au devant, des vignes et quelques terres. Seulement les terres, à ce moment-là, étaient presque en friche ; et les bâtiments, une maison autrefois bourgeoise et une ferme, étaient dans un état de grand délabrement.

    Les enfants, sous la conduite du P. Perrot, vinrent attendre Don Bosco aux limites de la propriété, et ils l'accompagnèrent en chantant des cantiques.

    On alla d'abord à la petite chapelle, puis on visita les bâtiments.

    Quand on fut à la ferme, Don Bosco se mit à considérer les lieux avec une grande attention :

    — Vraiment, fit-il, c'est bien là cet endroit que j'ai vu en rêve ; je le reconnais parfaitement et ne puis en douter.

    Ce songe était connu du P. Perrot qui même, sur le moment, en avait noté tous les détails.

    C'était bien cela, et Don Bosco avoua même qu'il reconnaissait, pour l'avoir entendue dans son rêve, la voix d'un enfant qui venait de chanter un motet.

    — Bien sûr, ajouta-t-il, la divine Providence avait destiné cet asile à nos enfants : Louée soit Notre-Dame Auxiliatrice.

    Vie de don Bosco par Charles d’Espiney

    Le nom du domaine de la Navarre vient de celui de ses propriétaires jusqu’en 1830. En 1868, le propriétaire d’alors le donna à un prêtre, l’abbé Vincent, à charge pour lui d’en faire un orphelinat agricole comme celui qu’il dirigeait déjà à Saint-Cyr. Mais l’abbé vieillissant ne pouvait plus s’occuper des deux maisons, le domaine de la Navarre était presque à l’abandon, d’où la décision de l’évêque de faire appel à dom Bosco. Lequel reviendra en 1884 bénir la chapelle construite grâce à la générosité de familles de la région. La Navarre est aujourd’hui un collège toujours salésien. Le domaine est devenu vinicole.

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    La Navarre, cour de récréation. Photo Rey...

  • Ils n’ont pas de chance…

    A Lyon, une pharmacie s’est installée pour accueillir spécialement les invertis. Parce que, nous dit le Quotidien du pharmacien, cette population connaît « une augmentation importante des IST (Infection sexuellement transmissible) et de gros problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme ». Et « nous avons un devoir pédagogique de prévention, notamment autour du chemsex, c’est-à-dire le sexe sous drogue, qui se développe » à Lyon.

    Terrible fatalité…

  • Nouvelles des barbares

    Aux Etats-Unis, la proposition de loi sur l’interdiction de l’avortement après 20 semaines, adoptée par les députés le 3 octobre dernier, ne sera pas examinée par les sénateurs. Il fallait une majorité des trois cinquièmes (60 sur 100), il n’y a eu que 51 sénateurs à se prononcer pour l’examen du texte, contre 46. Les républicains espéraient que certains démocrates d’Etats à majorité pro-vie accepteraient le débat, ils n’ont été que trois…

    « Encore un exemple d'hommes qui prennent les décisions sur la santé des femmes en fonction d'une idéologie politique, il est temps que le droit d'une femme à décider de sa santé et de son destin soit respecté », a dit la très influente et véritablement diabolique Dianne Feinstein, sénateur de Californie.

    *

    En Irlande, le Premier ministre Leo Varadkar a annoncé que le référendum sur l’avortement (pour l’avortement) en Irlande aura lieu fin mai. Il s’agira de supprimer le 8e amendement de la Constitution sur le droit à la vie. Car la Constitution n'est pas le lieu « pour établir des affirmations définitives sur des sujets médicaux, moraux et légaux ».

  • Insupportable

    Il y a longtemps qu’on a compris que François va abroger l’interdiction de la contraception, comme il a abrogé l’indissolubilité du mariage. La dernière étape en date est une conférence du professeur de théologie morale (sic) Maurizio Chiodi, un proche du pape, qui vient d’être nommé à l’Académie pontificale pour la vie et a publié en 2006 un livre qui soutient la licéité de la procréation artificielle. La conférence a été donnée le 14 décembre à l’Université pontificale grégorienne dans le cadre d’un cycle de rencontres sur Humane vitae à l’occasion du cinquantenaire de l’encyclique. Cette conférence, qui avait été dénoncée, notamment par LifeSite, a été publiée dimanche 28 janvier, dans le supplément « Nous, la famille et la vie » du quotidien de la Conférence épiscopale italienne Avvenire.

    La thèse de Chiodi est que dans certaines circonstances l’utilisation de méthodes non naturelles pour la régulation des naissances est non seulement autorisée mais constitue une exigence morale.

    Le noyau dirigeant des évêques italiens explique que la position de Chiodi est un « développement de la tradition », sous le titre : « Du pape Montini à François, développement dans la fidélité ».

    Il s’agit du contraire de l’enseignement de Humanae vitae, et ils osent invoquer la fidélité et la tradition.

    Il nous manque un Pascal. Parce que, pour ce qui est de l’hypocrisie, les jésuites du XVIIe siècle sont enfoncés.

  • Sainte Martine

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    La fête de sainte Martine a été instituée par Urbain VIII en 1635, après la découverte de ses reliques dans l’antique basilique qui portait son nom.

    Sainte Martine a été martyrisée sous saint Urbain Ier, comme sainte Cécile.

    Ses reliques furent découvertes par Pierre de Cortone qui avait été chargé de restaurer la crypte de l’église (à laquelle on avait donné aussi le nom de saint Luc en 1588 parce qu’elle avait été placée sous le patronage de l’Académie de peinture Saint Luc). Du coup Pierre de Cortone fut chargé de reconstruire entièrement l’église. Il réalisa aussi le gisant de sainte Martine sous le maître autel, et un portrait de la sainte qu’on verrait plutôt comme courtisane de la cour romaine du temps…

    Urbain VIII composa des hymnes pour l’office de sainte Martine : Tu natále solum prótege, et Martínæ célebri pláudite nómini :

    Martínæ célebri pláudite nómini,
    Cives Romúlei, pláudite glóriæ :
    Insígnem méritis dícite Vírginem,
    Christi dícite Mártyrem.

    Applaudis, ô Rome, le nom célèbre de Martine, applaudis à sa gloire ; nomme cette Vierge insigne par ses mérites, nomme la Martyre du Christ.

    Hæc dum conspícuis orta paréntibus
    Inter delícias, inter amábiles
    Luxus illécebras, dítibus áffluit
    Faustæ munéribus domus,

    Née de parents illustres, entourée de délices, parmi les charmes séduisants du luxe,elle possède en abondance les biens nombreux d’une maison prospère.

    Vitæ despíciens cómmoda, dédicat
    Se rerum Dómino, et munífica manu
    Christi paupéribus distríbuens opes,
    Quærit præmia Cælitum.

    Méprisant les avantages de cette vie, elle se consacre au Seigneur de toutes choses, et d’une main généreuse, distribuant ses richesses aux pauvres du Christ, elle recherche les récompenses célestes.

    Non illam crúcians úngula, non feræ,
    Non virgæ horríbili vúlnere cómmovent ;
    Hinc lapsi e Súperum sédibus Angeli
    Cælésti dape récreant.

    Ni les ongles de fer qui la déchirent, ni les bêtes, ni les horribles plaies que lui font les verges, n’ébranlent son courage. Descendus du séjour des Bienheureux, les Anges la fortifient par une nourriture céleste.

    Quin et depósita sævítie leo
    Se rictu plácido prójicit ad pedes :
    Te, Martína, tamen dans gládius neci
    Cæli cœtibus ínserit.

    Le lion même, ô Martine, oubliant sa cruauté, se prosterne avec douceur à tes pieds ; mais le glaive, te donnant la mort, t’introduit dans l’assemblée des cieux.

    Te, thuris rédolens ara vapóribus,
    Quæ fumat, précibus iúgiter ínvocat,
    Et falsum périmens auspícium, tui
    Delet nóminis ómine.

    De ton autel, embaumé des vapeurs de l’encens qui y fume, montent vers toi nos prières ; ton nom contient un présage, il efface et détruit le souvenir des auspices trompeurs (de Mars).

    A Nobis ábigas lúbrica gáudia,
    Tu, qui Martyribus dexter ades, Deus
    Une et Trine : tuis da fámulis iubar,
    Quo clemens ánimos beas.
    Amen.

    Éloignez de nous les joies dangereuses, ô Dieu, dont la droite soutient les Martyrs ; vous qui êtes Un et Trois, donnez à vos serviteurs la lumière par laquelle vous faites, dans votre clémence, le bonheur des âmes. Amen.

  • Pauvres enfants

    Un nouvel accord de coopération entre la Suède et le Maroc pour partager leurs bases de données des empreintes digitales a révélé que près de 90% des demandeurs d’asile marocains « mineurs » sont en réalité des adultes.