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Le blog d'Yves Daoudal - Page 813

  • L’odieux chantage

    Le chantage à « l’humanitaire ». Les gauchistes français de l’Aquarius ont décidé de faire débarquer en Sicile 629 migrants clandestins. La provocation est évidente : il s’agit de tester le nouveau gouvernement italien anti-immigration, dont le ministre de l’Intérieur est Matteo Salvini, le « chef de la Ligue d’extrême droite », comme je l’ai entendu tout à l’heure. Le gouvernement a refusé d’accueillir le bateau et a demandé à Malte de le faire. Malte a refusé. Du coup l’ONU et l’UE ont intimé l’ordre à l’un ou l’autre pays d’accueillir les « migrants » au nom de « l’impératif humanitaire », sans s’occuper des questions légales qui sont « tout sauf claires ».

    Finalement c’est le nouveau gouvernement espagnol socialiste qui a décidé d’accueillir le bateau français plein de clandestins africains…

    L’impératif humanitaire est désormais le principal levier de l’immigration clandestine, qui se fait donc ouvertement avec l’aval empressé de l’ONU et de l’UE.

    Et pour bien faire admettre l’inadmissible, tout le monde parle de réfugiés. Alors qu’il n’y a évidemment pas de réfugiés sur ce bateau, mais des jeunes Africains qui viennent s’installer en Europe pour avoir un meilleur niveau de vie.

    Le scénario est connu depuis longtemps. On se fait prendre à bord d’un bateau « humanitaire » qui « sauve » les « réfugiés ». Une fois arrivé dans le pays de son choix, on demande l’asile. Demande évidemment rejetée, mais le clandestin est installé, défendu par les « associations », et il lui suffit d’attendre la prochaine vague de « régularisations »…

    Et on appelle cela l’état de droit…

    Et si une fois, une seule fois, le bateau était reconduit manu militari dans un port « libyen ». Juste pour montrer aux candidats à l’immigration que ce n’est pas forcément automatique…

    Et si l’on mettait en prison les gauchistes qui pêchent les clandestins, tout simplement parce qu’ils sont dans l’illégalité la plus flagrante ?

    Bon, on peut rêver…

    Mais le cauchemar, lui, est là. Ça continue de débarquer par milliers…

  • Saint Barnabé

    Barnabé signifie "homme de l'exhortation" (Ac 4, 36) ou "homme du réconfort"; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre. S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Eglise (cf. Ac 4, 37). Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Eglise de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1). Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville. C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Eglise; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations. Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Eglise d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre. En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14). Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité chrétienne (cf. Ac 15, 1-35). Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Eglise des païens, une Eglise sans circoncision:  nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre foi dans le Christ.

    Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40). Entre les saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas "tombés du ciel". Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme "mon collaborateur". Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de pardon qui nous rend saint. Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49. On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le sacerdoce de Jésus.

    Benoît XVI

  • 3e dimanche après la Pentecôte

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    Allelúia, allelúia. Deus judex justus, fortis et pátiens, numquid iráscitur per síngulos dies ? Allelúia.

    Alléluia, alléluia. Dieu est un juge juste, fort et patient, est-ce qu’il s’irritera tous les jours ? Alléluia.

    Dom Gajard :

    L’Alléluia Deux judex Justus, 8e mode, est splendide de sonorité chaude et de puissance, notamment dans la vocalise ; très ramassée sur elle-même, elle part du grave, et monte, ample, très enveloppée, mais irrésistible, atteignant successivement, dans son lumineux développement, le sol, le si, le do, le ré, le mi, pour condenser dans un dernier trait toute la poussée vigoureuse qui la soulevait et se poser enfin sur une des belles cadences du mode.

    Par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard, 1952 ou 1953 :


    podcast

    Dom Baron :

    LE TEXTE

    Dieu un juge fuste, fort et patient. Est-ce qu’il va s’irriter à longueur de jour? Ps. VII. 12.

    L’interrogation qui termine ce verset est à prendre dans le sens négatif. Le psalmiste veut dire que le Seigneur a sa justice en main, qu’il l’appliquera à son heure et qu’il est assez patient pour supporter ce qu’on lui fait sans avoir à se mettre en colère à chaque instant.
    Cette parole est encore pour la brebis égarée loin du bercail. L’Eglise la lui chante moins pour l’amener à la crainte que pour l’encourager au contraire à avoir confiance en la patience du Seigneur qui n’est en colère que contre celui qui s’obstine.

    LA MÉLODIE

    Deus judex justus est revêtu d’une solennité ferme et forte qui s’impose, avec une nuance de sévérité très marquée dans la descente si rythmée sol-re-mi-do et. plus encore. dans la remontée en quinte au sol et au si. Fortis a la même expression. Patiens, par contre, est très lié, avec quelque chose de doux et d’aimable ; l’insistance qu’y mettent le salicus et le quilisma et sa place au sommet de la mélodie montrent bien que l’Eglise a voulu le mettre en relief très marqué, d’autant que la phrase suivante se développe, elle aussi, dans celte atmosphère paisible. On pourrait même trouver, sans forcer l’expression, une fine pointe d’esprit sur cette interrogation quelque peu ironique.

    La formule finale s’en dégage dans une splendide montée de joie; la joie de l’âme, heureuse de la patience dont Dieu l’a si généreusement gratifiée. Aussi bien, cette joie, qui est celle de l’Alleluia, enveloppe toute la pièce et en fait un autre beau chant de réconfort pour l’âme retenue loin de Dieu et un hommage de louange à la miséricorde du Bon Pasteur que nous allons voir à l’œuvre dans l’Evangile.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Vehementer quidem nobis, dilectíssimi, vir unus et mulier una nocuére; sed, grátias Deo, per unum nihilóminus virum et mulíerum unam ómnia restaurántur, nec sine magno fænore gratiárum. Neque enim sicut delíctum, ita et donum; sed excedit damni æstimatiónem beneficii magnitudo. Sic nimirum prudentíssimus et clementíssimus artifex, quod quassátum fúerat, non confrégit, sed utílius omnino refécit, ut videlicet nobis novum formaret Adam ex veteri, Hevam transfúnderet in Mariam.

    Mes bien chers frères, il est un homme et une femme qui nous ont fait bien du mal ; mais grâce à Dieu, il y eut aussi un homme et une femme pour tout réparer et même avec de grands avantages ; il n’en est point de la grâce comme du péché, et la grandeur du bienfait que nous avons reçu dépasse de beaucoup la perte que nous avions faite. En effet, dans sa prudence et clémence extrêmes, l’ouvrier qui nous a faits n’a point achevé de rompre le vase déjà fêlé, mais il le répara complètement, et si bien, que de l’ancien Adam, il nous en fit un nouveau, et transvasa Eve dans Marie.

    Leçon des matines : saint Bernard, sermon sur Signum magnum (pour le dimanche dans l’octave de l’Assomption), traduction de l’abbé Charpentier, 1866.

  • En Hongrie

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé ce matin le lancement en septembre prochain d'une vaste révision constitutionnelle :

    « A l'automne, nous aimerions lancer une longue révision constitutionnelle d'un an à un an et demi. Nous regarderons ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné (..) et nous identifierons les lacunes qu'il faut combler avec un nouveau texte constitutionnel. »

    Voilà qui peut être intéressant de la part du chantre de la nouvelle démocratie chrétienne illibérale. Et comme il a la majorité des deux tiers au Parlement, il faut bien que ça serve à quelque chose…

  • En Algérie

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    Slimane Bouhafs avait été arrêté en 2016 pour avoir écrit sur Facebook que ka lumière de Jésus l’emporterait en Kabylie sur l’islam. Il fut condamné à cinq ans de prison, peine réduite à trois ans en appel. Il vient d’être libéré après 20 mois d’une affreuse détention. (La photo date d'avant son arrestation.)

    Atteint de goutte chronique depuis plus de 20 ans, il est officiellement invalide à 80%. Il bénéficie donc d’une allocation pour faire vivre sa famille (il a trois enfants). Or, s’il a été libéré de prison, on lui a supprimé son allocation : il est donc privé de toutes ressources.

    Il a publié un message vidéo sur les réseaux sociaux, dont voici la traduction, publiée par le site « Kabylie Times » (sic) :

    Bonsoir, immense Azul [salut] à vous tous. Je suis Slimane Bouhafs. C’est moi qui ai été détenu 20 mois à cause de ma confession chrétienne.

    Je suis passé par de grandes souffrances. On m’a opprimé. On m’a insulté. On m’a privé du régime alimentaire qui m’était prescrit. J’ai dormi par terre sur de simples cartons en guise de literie. On m’a intoxiqué ce qui m’a conduit à une hospitalisation de huit jours. Je ne peux tout raconter.

    Actuellement on bloque mon salaire. Je ne sais pas ce que ce système me veut. Si vous voulez me tuer faite le. Déjà c’est ce que vous faites en me privant de ressources. Mais je n’arrêterai pas mon combat. Le combat continue.

    Cette patrie est celle de saint Augustin, ce n’est pas la vôtre. C’est celle de Massinissa, Jugurtha et Dahiya, ce n’est pas la vôtre.

    Je peux l’affirmer, je suis Kabyle, Amazigh, fils de saint Augustin. Je suis, je serai et je demeurerai une fois mort.

    Mon espoir, mon mot de conclusion, j’espère que ce message sera traduit du kabyle vers toutes les langues du monde pour dire l’oppression dans laquelle se trouvent les chrétiens. Ils scellent nos églises, menacent nos pasteurs et tentent de les corrompre. S’il vous plait arrêtez tout cela.

    Toutes les législations proscrivent d’affamer les gens. Vous, vous affamez mes enfants. C’est ignoble, ignoble. Imaginez que l’Europe exerce le chantage de priver les musulmans de ressources jusqu’à ce qu’ils se convertissent au christianisme, deviennent laïques ou athées, que feriez-vous ? Vous diriez que c’est légal ?

    Cela est une très grave agression. Une agression comme celle que subit Touati Merzouk qui est jeté en prison. Le pauvre Merzouk qui croupit en prison accusé d’espionnage lui qui gagne sa vie en tant que manœuvre. Qu’est-ce qu’il peut livrer comme renseignement, vos accusations sont insensées.

    Vraiment nous n’avons pas de justice, nous n’avons pas de justice. Si on avait une justice il n’y aurait pas tout cet arbitraire. Je vous laisse en paix. Merci beaucoup, au revoir.

  • Fête du Sacré Cœur

    « Prose » chantée après l’Alleluia de la messe, dans l’« Office du Sacré Cœur de Jésus, latin-français, imprimé par ordre de Monseigneur l’Archevêque de Paris [Christophe de Beaumont], pour être célébré chaque année dans son Diocèse le Dimanche après l’Octave du S. Sacrement », 1767. Cette séquence parut d'abord semble-t-il en 1737 dans le missel de Séez, puis on la trouvera dans les missels de Poitiers, de Lyon, de Lodève, de Soissons...

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  • Un bon fromage

    Par décret du 30 mai, le salaire du président de la Commission des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), François Logerot, passe de 4.574 euros par mois à 7.182, soit une hausse de 57 %. Doit s’ajouter une indemnité annuelle de 9.500 euros bruts. Les nouvelles modalités ont un effet rétroactif au 1er janvier.

    Ce jeudi, François Logerot remet le 19e rapport d'activité de la commission. Puis il va prendre de très longues vacances, vu qu’il n’y a pas d’élections cette année… Mais c’est vrai que les vacances ça coûte cher.

  • Irlande du Nord

    Les uns et les autres attendaient avec espoir ou appréhension ce qu’allait décider la Cour suprême du Royaume Uni, saisie par la Commission des droits de l'Homme d'Irlande du Nord, suite au référendum d’Irlande. L’avortement va être désormais quasiment totalement libre dans les îles britanniques, sauf en Irlande du Nord où il est quasiment totalement interdit : La Cour suprême devait dire si l'interdiction de l’avortement même en cas de viol, d'inceste ou de malformation grave du fœtus était compatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme.

    Raté. La Cour suprême a jugé que la Commission des droits de l'Homme n’était pas habilitée à engager une procédure de cette nature.

    Une majorité des juges a toutefois tenu à dire que si la Commission avait été compétente, ils auraient jugé la législation nord-irlandaise incompatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme en cas de viol, d'inceste et d'anomalie mortelle du fœtus, mais pas en cas d'anomalie grave.

    Il est vraisemblable que la Cour suprême ait voulu aussi (voire d’abord) éviter de plonger le Royaume-Uni dans une crise politique majeure, sachant que le gouvernement n’est majoritaire que grâce aux députés protestants d’Irlande du nord qui sont tout aussi farouchement pro-vie que pro-Brexit… et au moment où précisément le problème de la frontière de l'Irlande du Nord avec l'UE paraît insoluble.

  • Eglise invertie

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    Un « pèlerinage » pour les invertis, seuls ou en couple, et leurs familles et amis. Avec l’évêque.

    Pèlerinage avec la présence de Monseigneur Blaquart et l’intervention de Jean Michel Dunand, prieur de la communion Bethanie. Il se déroulera à Saint Jean de Braye une marche le long de la Loire, temps de réflexions, discussions sur le thème, pique nique dans le Parc des Longues Allées, puis intervention de Jean Michel Dunand et échanges avec Monseigneur Blaquart.

    Une célébration eucharistique à la chapelle Saint François conclura dans la prière cette journée de cheminement avec le Christ.

    C’est organisé par « Réflexion et partage (homosexualité et foi chrétienne) » qui milite ouvertement, sur le site même du diocèse, pour que l’Eglise reconnaisse enfin les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

    On remarquera l’immonde référence aux « pèlerins d’Emmaüs ». Dessin à l’appui. Comme si le Christ avait en quelque sorte béni leur union sur le chemin… Le chapitre 19 de la Genèse est pourtant clair sur le genre de bénédiction que ces gens-là peuvent attendre. Et l’évêque d’Orléans aura sa part.