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Le blog d'Yves Daoudal - Page 809

  • Saint Louis de Gonzague

    Quand il atteignit sa septième année, âge où, d’après le sentiment commun des philosophes et des saints docteurs, les enfants ont d’ordinaire l’usage de la raison et commencent d’être capables de vice ou de vertu, il se donna si bien à Dieu, se consacra si complètement au service de la divine Majesté, qu’il avait coutume de regarder ce temps comme celui de sa conversion. Si bien, qu’en rendant compte de sa conscience à ses Pères spirituels, il leur signalait cette grâce comme un des plus notables bienfaits de la main divine, disant qu’à l'âge de sept ans, il s’était converti du monde à Dieu.

    Et de quelles faveurs célestes il fut prévenu dès le premier usage de sa raison, il est aisé de le conclure de ce seul fait. Quatre de ses confesseurs, qui, en divers temps et en divers lieux, dans le siècle ou dans la religion, entendirent ses confessions générales, dont la dernière, peu avant sa mort, fut reçue par l’illustre cardinal Robert Bellarmin, ont tous affirmé par écrit, sans aucune entente préalable, que Louis, dans tout le cours de sa vie, ne commit pas un seul péché mortel et ne perdit jamais la grâce du saint baptême.

    Chose d’autant plus merveilleuse que, durant les années les plus critiques, il ne vivait pas dans la retraite, à l‘ombre d’un cloître, loin des occasions, parmi les serviteurs de Dieu, dans la pratique de ces saints exercices qui mettent en garde contre le mal, mais qu'il passa les années de l'enfance à la cour de son père, bien plus, à la cour du grand duc de Toscane et du roi d’Espagne, dans le commerce des seigneurs, des princes et de gens de toute sorte.

    Néanmoins, parmi les délices de la maison paternelle, au milieu des tentations et des dangers des cours, il conserva toujours pure et sans tache la robe baptismale. Aussi le cardinal Bellarmin, parlant un jour des vertus de Louis dont plusieurs, et j'étais du nombre, gardaient le souvenir très vivant, disait-il avec raison, qu'on devait croire que la divine Providence ne cesse jamais de donner à l’Église militante des saints confirmés en grâce durant toute leur vie. Et il ajoutait : « Et je tiens, pour ma part, que l’un de ceux-là est notre Louis de Gonzague, car je sais tout ce qui s’est passé dans cette âme. » Le cardinal en apportait en preuve un fait qui paraîtra vraiment admirable à quiconque est au courant des choses spirituelles et considère ce que vaut un tel témoin. « Louis, disait-il, depuis l’âge de sept ans jusqu’à sa mort, a toujours mené la vie parfaite, privilège dont je laisse aux sages à estimer la grandeur. »

    Dieu voulut, ce semble, que les démons eux-mêmes rendissent témoignage à la sainteté de ce petit enfant et à la gloire qui lui était réservée dans le ciel. Un religieux Franciscain de I’Observance, que tout le monde estimait un saint, passant vers ce temps-là à Castiglione, s‘arrêta dans un monastère de son ordre du nom de Sainte-Marie, à un mille environ de la ville. Aussitôt une grande multitude de gens accourut pour le voir et se recommander à ses prières. Et comme le bruit s’était répandu qu’il faisait des miracles, on lui amena plusieurs personnes possédées du malin esprit, afin qu’il les délivrât. Or, tandis que les Pères étaient à l’Église occupés à faire les exorcismes en présence de tout le peuple et de plusieurs grands personnages parmi lesquels se trouvait le petit Louis, avec son jeune frère Rodolphe, les énergumènes commencèrent à crier en le montrant du doigt : « Voyez-vous celui-là ? Il ira au ciel et sera comblé de gloire. » Ces paroles furent remarquées et tout Castiglione les répéta. Et à cette heure il est encore des témoins qui les ont attestées sous serment.

    Sans doute on ne doit pas ajouter foi aux démons qui sont les pères du mensonge ; néanmoins ils sont souvent contraints par Dieu même, pour leur plus grande confusion, de dire la vérité, et l’on peut croire qu’il en fut ainsi cette fois, puisque, de fait, ce saint enfant était dès lors regardé comme un ange.

    La vie de saint Louis de Gonzague, d’après Virgilio Cepari.

  • Stop Soros (et les autres)

    Le Parlement hongrois a adopté le projet de loi dit « Stop Soros », qui pénalise toute aide à des migrants clandestins, avec à la clef des peines de prison ferme. La loi vise les ONG qui se font les complices de l’immigration clandestine. Le projet a été adopté par 160 voix contre 18, ce qui donne une idée de l’état de l’opposition…

    Originellement le projet comprenait aussi un prélèvement de 25% sur les ONG favorisant l’immigration illégale. Ce point a été retiré, mais fera l’objet d’une loi particulière.

    La Commission de Venise, chien de garde européen des "droits de l'homme" contre les nations, avait demandé à la Hongrie d’attendre son rapport sur la question, qui doit être publié demain vendredi. Mais le ministre des Affaires étrangères avait fait savoir hier qu’il n’était pas question d’attendre l’avis de la Commission de Venise.

    Dans la foulée, le Parlement a adopté une série d’amendements constitutionnels. L’un stipule qu’il est « impossible d’installer une population étrangère en Hongrie » (ce qui rend anticonstitutionnel tout quota de « réfugiés »). Un autre déclare que l’Etat doit défendre la culture chrétienne de la Hongrie. Les amendements ont été approuvés par 159 voix contre 5…

  • Un Mémorial du Goulag

    Hier, dans le parc de la vieille ville de Buda, au centre de Budapest, Viktor Orbán a inauguré un monument à la mémoire des victimes du communisme soviétique. Voici une traduction du compte rendu donné par le site du gouvernement hongrois.

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    Dans le quartier d'Óbuda à Budapest, lors de l'inauguration d'un mémorial dédié aux victimes de l'occupation soviétique, le Premier ministre Viktor Orbán a déclaré que la leçon apprise après la Seconde Guerre mondiale était que le bien le plus précieux de la Hongrie était sa souveraineté.

    "Nous avons payé le prix de notre faiblesse, de la perte de notre indépendance, avec l'enlèvement, la déportation et le déplacement de centaines de milliers de personnes", a déclaré le Premier ministre, qui estime que la souveraineté de la Hongrie ne doit pas être cédée. "Nous savons très bien que si nous leur donnons un centimètre, ils prendront un kilomètre."

    M. Orbán a poursuivi en disant que le Mémorial du Goulag impose l'obligation de créer une Hongrie dans laquelle des événements similaires ne peuvent plus jamais se reproduire. Par conséquent, a-t-il dit, toutes les idées déraisonnables, les pensées confuses et les plans servant des intérêts étrangers doivent être tenus à l'extérieur des frontières du pays.

    Le Premier ministre a déclaré que l'Europe était la patrie de deux concepts marquants et d’idéologies cataclysmiquement destructrices : le national-socialisme, le communisme international - et, en fait, un impérialisme moderne qui réduit des peuples entiers à une existence coloniale – qui ont toutes d’abord levé la tête dans des territoires à l’ouest de la Hongrie. Il a souligné que les Hongrois doivent être fiers que leur pays n'a jamais créé d'idéologies oppressives et n'a jamais cherché à condamner qui que ce soit à un destin colonial. Selon ses propres paroles, "notre peuple est une nation sensée, qui sait que la paix, la liberté et l'indépendance sont importantes, pas seulement pour nous; il respecte et reconnait donc le droit des autres nations à ces idéaux".

    M. Orbán a fait remarquer qu'en Europe occidentale, la gauche prônait le communisme même après que des millions de personnes eurent péri sous le joug des "dictatures rouges". Il a ajouté que "dans l'esprit d'un certain nombre d’hommes politiques européens, les statues des dirigeants communistes sont toujours debout", et ils ne sont pas prêts à reconnaître que la voie de l'unification de l'Europe passe par le renversement des statues honorant Marx et Lénine. "Nous savons qu'il n'existe pas de régime communiste à visage humain: le vrai visage du communisme est le goulag", a-t-il déclaré.

    Selon le Premier ministre, de temps en temps, l'esprit de Marx, de Lénine et des camps de rééducation apparaît encore en Europe. A titre d'exemple, il a mentionné le résultat de l'élection italienne, qui "ne reflétait pas la préférence de Bruxelles", et à laquelle la réaction publique de certains a été que "les marchés apprendront aux Italiens comment voter". Il y en a d'autres, a-t-il dit, qui “veulent engager des poursuites de toutes sortes contre nous, simplement parce que nous voyons le monde différemment de la façon dont ils le voient et parce que nous ne voulons pas devenir un pays d'immigration”.

    Il a décrit l'inauguration du mémorial comme un hommage aux victimes du communisme, comme une commémoration de ceux qui, soldats et civils, ont été envoyés de force au Goulag, des caves et des salles d'interrogatoire, des aveux obtenus par la violence et la torture, des sentences de morts décidées d’avance, et de la longue route menant au Goulag, et des nombreuses étapes de déportation, dont chacune a vu la disparition de plusieurs milliers de victimes. Il a ajouté que nous devons également nous rappeler comment, pour beaucoup de ceux qui sont rentrés chez eux, un camp de travail a été remplacé par un plus grand.

    Le Premier ministre a en outre souligné qu'en aucun cas nous ne devons tenir pour acquis le monde libre et démocratique d'aujourd'hui. Nous devons plutôt le voir comme quelque chose d'exceptionnel, comme un état de grâce qui ne peut être maintenu et prolongé que si “nous sommes déterminés à ne jamais permettre à quelque chose comme cela de nous arriver à nouveau”.

    Dans son discours, Erzsébet Menczer, présidente de l'Organisation des prisonniers politiques hongrois et des travailleurs forcés hongrois (Szorakész), a déclaré que plus de deux cents personnes avaient travaillé depuis plus de deux ans pour que le monument puisse être dignement inauguré.

    Elle a souligné qu'il y a vingt-sept ans jour pour jour - le 19 juin 1991 - que le dernier soldat soviétique quittait la Hongrie et que “nous sommes finalement devenus libres”.

    L'ancien député Fidesz a également déclaré qu'à ce jour, les deux poids deux mesures s'appliquent, car alors qu'on a toujours eu la liberté de condamner la barbarie des nazis, on passe évasivement sur le génocide communiste ou on le réévalue. Même après l'inauguration de ce mémorial, a-t-elle ajouté, la lutte contre le deux poids deux mesures ne doit pas s'arrêter.

    Le Mémorial du Goulag est un obélisque de granit noir de dix mètres de haut dressé dans un parc situé à côté de l'artère de Budapest Árpád fejedelem útja. Il a été dit aux participants à la cérémonie qu'il rend hommage aux personnes qui ont souffert d'une idéologie diabolique et inhumaine, qui ont été soumises au travail forcé dans des camps à des milliers de kilomètres de chez elles et qui ont donné leur vie pour leur pays et leur identité hongroise, religieuse et politique.

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  • Une acharnée de la culture de mort

    resized_272427-main-v00-11_14-23395_t728.JPGElle s’appelle Kristine G. Baker. Elle est juge fédérale dans l’Arkansas, nommée par Obama. Lundi, elle a bloqué la loi de cet Etat qui interdisait de fait l’avortement médicamenteux (et conduisait à la fermeture du dernier avortoir de l’Etat).

    Or la Cour suprême a rejeté à l’unanimité, le 29 mai, la demande du Planning familial d’invalider cette loi. Au départ c’est Kristine G. Baker qui avait bloqué la loi, et avait été désavouée en appel.

    Comment peut-elle oser prendre une décision contraire à celle de la Cour suprême ? C’est que la loi a été votée en 2016 et que depuis lors les circonstances ont changé. Sic…

    C’est toujours Kristine G. Baker qui avait bloqué quatre lois de restriction de l’avortement, l’an dernier. Y compris la loi qui interdisait l’avortement tardif par démembrement du fœtus, et même la loi qui interdisait l’avortement selon le sexe du bébé ! C’était le 29 juillet, quelques heures après que la cour d’appel eut annulé le jugement qu’elle vient de réitérer alors qu’elle a été désavouée par la Cour suprême…

    Elle est aussi, évidemment, une militante des « droits » LGBT. En 2014 elle avait invalidé la loi de l’Arkansas interdisant le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Et pourtant elle est mariée à un homme et ils ont quatre enfants…

  • Saint Silvère

    Saint Silvère fut élu pape en 536. Comme il refusait de rétablir à Constantinople l’évêque que son prédécesseur avait déposé pour hérésie, il fut exilé en 537 et mourut peu après, à Ponza. Il avait d’abord été exilé à Patare, en Asie mineure, ce qui donna l’occasion d’une claire reconnaissance de la primauté pontificale par un évêque grec : l’évêque de Patare, horrifié, se précipita à Constantinople pour dire à l’empereur que s’il y a plusieurs rois dans le monde il n’y a qu’un pape dans l’Eglise.

    Avant que Pie XII invente un commun des papes, la messe de saint Silvère était celle du commun des confesseurs pontifes, avec une particularité : un extrait de l’épître de saint Jude, qui était la seule citation de saint Jude dans l’année liturgique. Le passage saluait la fermeté de Silvère face à l’hérésie (traduction Sacy) :

    Mes bien-aimés, souvenez-vous de ce qui a été prédit par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient qu’aux derniers temps il s’élèverait des imposteurs qui suivraient leurs passions déréglées et pleines d’impiété. Ce sont des gens qui se séparent eux-mêmes, des hommes sensuels, qui n’ont point l’Esprit de Dieu. Mais vous, mes bien-aimés, vous élevant vous-mêmes comme un édifice spirituel sur le fondement de votre très-sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, conservez-vous en l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour obtenir la vie éternelle.

  • L'escroquerie

    Alors que s’ouvre au Sénat la discussion sur le projet de loi asile-immigration, et que l’on célèbre demain la Journée mondiale des réfugiés, Amnesty International a projeté la nuit dernière sur la façade de l'Assemblée nationale des slogans à faire pleurer sur le sort des réfugiés : "Parce que nous ne choisissons pas le pays où l'on naît", "Parce que ça pourrait être nous un jour", "Comment avoir bonne conscience en laissant des êtres humains mourir en mer ?", "Parce qu'il y a de la place pour tous"…

    Ce matin, un « collectif de bénévoles » d'aide aux migrants (c’est-à-dire le parti communiste, mais oui il existe encore !) a entassé 348 gilets de sauvetage devant le Sénat (chacun avec le nom d’un sénateur, car ça peut arriver à tout le monde), manifestant avec une banderole : « L’Etat noie le droit d’asile ».

    Et l’on a appris hier que la moitié des « réfugiés » de l’Aquarius voulaient venir en France.

    L’escroquerie politico-médiatique est énorme. Car il n’y a pas de « réfugiés ». Il y a des Africains qui viennent chercher fortune en Europe, et qui ne sont en aucune manière éligibles au droit d’asile. On en a une illustration spectaculaire avec le désormais célèbre Mamoudou Gassama, qui vient de faire une visite triomphale au Mali. Mamoudou Gassama avait quitté le Mali pour l’Europe, en passant par la Libye, par un bateau pour l’Italie, par un camp de migrants en Italie, avant d’arriver en France où il a vécu une vie pénarde de clandestin jusqu’à ce qu’il devienne un héros en sauvant un enfant en péril. Mamoudou Gassama est le type même des migrants actuels. Il n’a rien d’un réfugié, c’est-à-dire de quelqu’un dont la vie est menacée dans son pays, puisqu’il est acclamé à Bamako…

  • Ça bouge ?

    Angela Merkel a déclaré hier, avant un entretien avec son homologue italien Giuseppe Conte à Berlin, que son gouvernement souhaitait soutenir l'Italie dans ses efforts pour réduire le nombre de migrants atteignant ses rivages, en gérant le cas échéant les demandes d'asile en Europe à partir de pays extérieurs comme la Libye :

    L'Italie est l'un des pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés en tant que pays d'arrivée. Notamment la question de savoir comment nous pouvons avoir un gouvernement stable en Libye (...) et comment nous pouvons, si nécessaire, accomplir déjà les procédures de demandes d'asile à partir de ce pays. Ce sont des questions dont nous allons discuter dans les mois à venir et sur lesquelles nous souhaitons coopérer très étroitement.

  • Le Saint Coran

    Dans la nuit de dimanche à lundi, des policiers municipaux ont été intrigués par un jeune homme qui paraissait filmer la mairie avec son téléphone portable. S’approchant, ils ont constaté que l’homme diffusait des versets du Coran. Il leur a lancé : « Vous êtes tous des mécréants, je vais vous tuer », et il a tenté de prendre un cutter avant d’être maîtrisé.

    (Rappelons que les attaques au cutter font partie des préceptes de l’Etat islamique, qui est sans doute déséquilibré mais néanmoins islamique.)

  • Le blasphème qui plaît à François

    Fin mai avait lieu le Festival d’art contemporain d’Argentine à Buenos Aires. Parmi les artistes, Emiliano Paolini et Rita Marianela Perelli, qui avaient conçu un gâteau représentant le Christ mort.

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    Emiliano Paolini (à gauche) a invité le ministre de la Culture (à côté de lui), et le président du festival (le troisième) à manger le corps du Christ. Puis tout le monde s'y est mis.

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    Emiliano Paolini et Rita Marianela Perelli sont des professionnels du blasphème, détournant les crucifixions et les représentations de la Sainte Vierge. Par exemple, ils ont réalisé une statue de Notre Dame de Luján, la patronne de l’Argentine, avec une poupée Barbie. Et, comme on le voit, Barbie-Marie a beaucoup plu à François.

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    (Via le Forum catholique)