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Le blog d'Yves Daoudal - Page 440

  • Bravo Mr Robinson

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    Il s’appelle Mark Robinson. Il est lieutenant-gouverneur de Caroline du Nord.

    Une organisation stipendiée par Soros a fait connaître un propos qu’il avait tenu dans une église baptiste en juin dernier : « Il n'y a aucune raison pour que quiconque, où que ce soit en Amérique, parle à un enfant de transgendérisme, d'homosexualité, de toutes ces saletés. »

    Sommé de se rétracter, il a déclaré : « Eh oui, j'ai appelé ça des saletés. Et si vous n'aimez pas que je l'aie appelé saleté, venez me voir, et je vous l'expliquerai. Il est temps pour nous d'arrêter de laisser les enfants être abusés dans les écoles, mais cela n'arrivera pas tant que le peuple de Dieu ne se lèvera pas pour exiger autre chose. »

    Premier lieutenant-gouverneur noir de cet Etat, Mark Robinson en a profité pour dire ce qu’il pense de Black Lives Matter : « La vie des noirs ne compte pas pour Black Lives Matter. Vous savez comment je le sais ? Parce que si c'était le cas, vous savez où ils seraient au lieu d'être devant le poste de police ? Ils seraient dans le repaire du gang, dans la maison du dealer, en train de la brûler. Ils seraient à la clinique d'avortement en train de la brûler, si les vies des Noirs comptaient vraiment. »

    Les démocrates et les militants LGBT ont demandé la démission du lieutenant-gouverneur. Le gouverneur a qualifié les propos d’« odieux » et a jugé qu’il serait « approprié » qu’il se retire, et le gouvernement Bidon lui-même a jugé « répugnante et offensante » sa défense de la loi morale naturelle.

    Mark Robinson a refusé catégoriquement de s'excuser ou de démissionner. Au contraire, il en a remis une couche : « Il est temps pour les parents de cet État de prendre fermement position pour leurs enfants. Nous ne nous laisserons pas intimider. Nous ne reculerons pas. Nous ne changerons pas notre langage. Le langage que j'ai utilisé, je n'en ai pas honte. Je l'utiliserai à l'avenir parce que, encore une fois, il est temps que les parents de cet État prennent fermement position pour leurs enfants. »

    Et les critiques du gouverneur « ne font aucune différence ». « J'en ai assez que les gens de droite soient diabolisés pour leur discours alors que les gens de gauche brûlent, frappent, volent, pillent - prennent des villes entières et obtiennent un laissez-passer. L'homosexualité n'est pas une culture. L'homosexualité est une préférence sexuelle, et les préférences sexuelles, je crois, n'ont pas besoin d'être discutées dans nos écoles. »

    Mardi, il a réitéré, au cours d’une conférence de presse sur les livres LGBT qu’on trouve de plus en plus dans les écoles : « Nous parlons de matériels - de matériels inappropriés - qui sont présentés à nos enfants. Et nous parlons de ces politiciens qui m'ont diabolisé parce que j'essaie de retirer cela de nos salles de classe. Non seulement nous ne démissionnons pas, mais nous ne nous arrêterons pas tant que les écoles de Caroline du Nord ne seront pas à l'abri de ce genre de saletés. »

    Au début de l’année il avait annoncé la création d'un groupe de travail visant à « dénoncer l'endoctrinement dans les salles de classe ». L'initiative, intitulée FACTS, a publié en août un rapport détaillant 500 allégations d'enseignants de Caroline du Nord sexualisant les enfants, faisant honte aux élèves blancs (« white shaming ») et faisant la promotion du transgendérisme et de la théorie critique de la race.

    Le parti républicain de l'État a déclaré qu'il « soutient le lieutenant-gouverneur Robinson » et « défend résolument l'autorité ultime des parents sur l'éducation de leurs enfants et s'oppose à l'inclusion de matériel explicite et intrusif qui n'a pas sa place dans les classes de Caroline du Nord ».

    « Je suis d'accord avec le lieutenant-gouverneur sur le fait qu'il est inapproprié pour nos enfants d'être exposés à des images sexuellement explicites dans le matériel de lecture fourni par nos écoles », a également déclaré dans un communiqué le président de la Chambre des représentants de Caroline du Nord, Tim Moore. « Le lieutenant-gouverneur a clarifié ses déclarations et a dit clairement qu'il décrivait ce matériel de lecture, et non une personne ou une communauté, dans ses remarques. En outre, l'avalanche de messages vocaux et de messages racistes et inquiétants adressés au lieutenant-gouverneur Robinson et à sa famille est honteuse et odieuse », a-t-il ajouté.

  • La nouvelle Pietà

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    Ceci est exposé dans une basilique romaine, à deux pas du Vatican, la basilique Sainte-Marie de Montesanto.

    Ceci s’appelle officiellement « Pietà », en référence évidente à Michel-Ange, et l’artiste, Jacopo Cardillo, dit Jago, 34 ans, se prend effectivement pour le nouveau Michel-Ange.

    Inutile de souligner à quel point la statue est blasphématoire, et à quel point il est blasphématoire de l’appeler « Pietà ».

    Or elle fait partie d’un projet intitulé « Une porte vers l’infini – l’Homme et l’Absolu dans l’art », dans le cycle « Art et Liturgie » (sic) que promeut le recteur de la basilique, « Mgr » Walter Insero. Lequel précise : « L'œuvre est placée dans la chapelle du Crucifix où la scène de la Croix lui donne de la profondeur et illumine le mystère. »

  • (Saint Just)

    Aujourd’hui c’est la fête de saint Calixte Ier (le vrai pape de la miséricorde). Mais dans le martyrologe de ce jour la plus longue notice, l’une des plus longues du martyrologe romain, est consacrée à un personnage étonnant, saint Just de Lyon :

    Lugdúni, in Gállia, sancti Justi, Epíscopi et Confessóris, miræ sanctitátis et prophétici spíritus viri; qui, Episcopátu demísso, in erémum Ægypti, una cum Lectóre suo Viatóre, secéssit, ibíque, cum áliquot annos próximam Angelis egísset vitam, et dignus suórum labórum finis advenísset, corónam justítiæ perceptúrus migrávit ad Dóminum. Ipsíus sanctum corpus, una cum óssibus beáti Viatóris, qui ejúsdem Epíscopi fúerat miníster, Lugdúnum póstea quarto Nonas Septémbris delátum fuit.

    A Lyon, en Gaule, saint Just, évêque et confesseur, homme d'une admirable sainteté et doué du don de prophétie. Renonçant à son évêché, il se retira dans un désert de l'Egypte, avec Viateur, son lecteur, et, après y avoir mené pendant quelques années une vie presque semblable à celle des anges, il y trouva l'heureux terme de ses travaux, et s'en alla vers le Seigneur pour recevoir de lui la couronne de justice. Son saint corps, avec les ossements du bienheureux Viateur, son ministre, fut plus tard rapporté à Lyon, le 2 septembre.

    Saint Just était né à Tournon, où son père était gouverneur de la province appelée aujourd’hui Vivarais. Il étudia auprès de saint Paschase évêque de Vienne, et il se fit remarquer par sa science et sa piété, au point que vers 350, alors qu’il était encore très jeune, il fut élu archevêque de Lyon. En 381 il fut l’un des trois évêques de Gaule députés au concile d’Aquilée. Ce concile avait été demandé par deux évêques ariens qui avaient les faveurs de la femme de l’empereur. Le concile fut ouvert par saint Ambroise, qui demanda à Just de s’exprimer. Celui-ci demanda que les deux évêques soient destitués comme blasphémateurs, ce qui fut fait. Just revint à Lyon comme champion de la vraie doctrine.

    Peu après, un homme dans un accès de démence tue plusieurs personnes dans la rue. Puis il se réfugie dans une église. La foule menace de briser les portes si l’évêque ne le fait pas sortir. Just refuse qu’on viole le lieu saint. Un magistrat, pour apaiser la foule, dit à Just qu’il va emmener l’individu en prison puis qu’il le ramènera dès que les gens se seront calmés. L’évêque acquiesce, mais dès que le meurtrier est sorti la foule le lynche.

    Considérant qu’il est responsable de la mort de cet homme et donc indigne de l’épiscopat, Just quitte son évêché et se retire dans sa maison natale. Personne ne peut le faire revenir sur sa décision. Et une nuit il s’en va, avec un lecteur nommé Viator. Ils vont à Marseille et s’embarquent pour l’Egypte. Là ils vont devenir des moines anonymes du célèbre désert de Scété. Un jour arrive un Lyonnais qui le reconnaît, se prosterne devant lui et lui demande sa bénédiction. Stupéfaction des moines, qui apprennent que l’homme qui s’est soumis à toutes les servitudes monastiques et aux austérités du désert est le métropolite de Lyon. Just leur demande de se conduire avec lui comme avant. Quelques années plus tard, le troisième successeur de Just à Lyon décide d’aller voir son étonnant prédécesseur. « Sois le bienvenu, la fin de ma vie approche et Dieu t'a envoyé pour me rendre les devoirs de la sépulture », lui dit Just. De fait il meurt quelques jours plus tard, le 2 septembre 390. C’est à cette date qu’il est fêté à Lyon, notamment à la collégiale… Saint-Just, qui est l’église de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

  • Saint Edouard le Confesseur

    Quelques-unes des 64 miniatures du livre « La estoire de seint aedward le rei translatee de latin », en vers, d’après la Vie de saint Edouard de Aelred de Rievaulx. Peut-être de Matthieu Paris. Commande de Henry III, milieu du XIIIe siècle.

    Le couronnement de saint Edouard.

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    Saint Edouard voit le Christ dans l’hostie au moment de l’élévation.

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    Le roi guérit un aveugle.

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    Saint Edouard avait promis de ne jamais refuser l’aumône demandée au nom de saint Jean l’évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de l’apôtre, le roi, dépourvu d’argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna. Plus tard, saint Jean apparut à deux pèlerins qui se mettaient en voyage pour les Lieux Saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi, c’est lui qui me l’a donné un jour que je lui demandais l’aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l’Agneau sans tache. » Edouard mourut en effet six mois après. A droite de la troisième vignette, les libéralités de saint Edouard envers les pauvres.

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    Edouard reçoit les derniers sacrements. Derrière lui la reine en pleurs. Il meurt le 5 janvier 1066.

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    Le livre va jusqu’à la mort d’Harold à la bataille d’Hastings, neuf mois après la mort d’Edward, dernier roi anglo-saxon d’Angleterre.

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    En 1102 le tombeau d’Edward est ouvert et l’on trouve son corps sans corruption. Le 13 octobre 1163 a lieu la translation dans un nouveau tombeau à Westminster, l’abbaye qu’il avait créée. Ce jour a été choisi pour sa fête, le 5 janvier étant la vigile de l’Epiphanie.

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  • Une rétrospective Sergei Chepik

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  • Louis Vlavonou

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    Il s’appelle Louis Vlavonou. Il est président de l’Assemblée nationale du Bénin depuis 2019. Le 8 octobre dernier, participant à une table ronde sur la « santé sexuelle et reproductive des jeunes », il s’est fermement opposé à l’avortement :

     « L’avortement est la mort d’une société car partout où sa pratique a eu cours, la société a vieilli. » La légalisation de l’avortement fait partie de « la stratégie mise en place par cette Nouvelle Ethique Mondiale » pour « déconstruire nos valeurs et reconstruire à la place les contre-valeurs dont leurs cultures sont victimes aujourd’hui ».

    L’avortement est « la négation de la vie à un enfant. Qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du tout-petit ? Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. »

    Et encore : « Ce serait dangereux de mettre dans les mains de la femme un outil pour détruire la vie en sa qualité de mère, censée la protéger. » Certaines femmes subiraient de fortes pressions pour avorter. Au final, « c’est à la femme qu’il reviendra d’en porter tout le fardeau, plus que celui qu’elle porterait si elle gardait sa grossesse. »

    Louis Vlavonou a publié l’an dernier un livre intitulé « La Providence divine ne m’a jamais fait défaut ».

  • Le meurtre légal, ça paye

    La loi néo-zélandaise autorisant l’euthanasie entrera en vigueur le 7 novembre prochain. Le « barème de prix pour la pratique » a été publié au Journal officiel. Le médecin tueur recevra 1087,20$ par meurtre, soit environ 654€. Ce qui n’inclut pas les frais de déplacement. D’autre part un psychiatre pourra également être payé pour déclarer que le candidat à l’euthanasie est « sain d’esprit ». Tous les frais seront « pris en charge par la communauté ».

  • L’agonie de la civilisation

    Le président de la conférence des évêques de France s’est abaissé à répondre à la convocation du ministricule Darmanin. A la suite de quoi le dit ministricule s’est exprimé à l’Assemblée nationale, pour répéter le slogan du totalitarisme « républicain » : « Il n'y a aucune loi qui est supérieure aux lois de l'Assemblée nationale et du Sénat et il n'y a aucune loi au-dessus de celle de la République. »

    Quant au Moulins-Beaufort, il a demandé pardon aux victimes d’abus sexuels pour le débat suscité par ses propos. Sic.

  • Austin-Moscou

    Le gouverneur du Texas, Greg Abbott a déclaré : « Le vaccin Covid-19 est sûr, efficace et constitue notre meilleure défense contre le virus, mais il doit toujours rester volontaire et jamais forcé. » En conséquence de quoi il interdit par décret à toute « entité », qu’elle soit publique ou privée, d’obliger une personne à se faire vacciner. Ce faisant il s’oppose frontalement à Jo Bidon qui a rendu obligatoire la vaccination des fonctionnaires et des salariés des grandes entreprises.

    Un membre de l’Académie des sciences de Russie ayant appelé à infliger une amende mensuelle de 5.000 roubles à toute personne qui refuserait le vaccin, le porte-parole du Kremlin a répondu : « Non, il me semble que de telles mesures sont irréalistes dans notre pays. Elles contredisent le caractère social de notre Etat, le caractère social de notre Etat est inscrit dans notre Constitution, et le plus grand défenseur de ce caractère social est le président Poutine. »

  • On est contents…

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    Quelques jours après que Nancy Pelosi a fait voter par les députés américains une proposition de loi visant à permettre l’avortement jusqu’à la naissance sans conditions sur tout le territoire des Etats-Unis, le pape l’a reçue au Vatican tout sourire. C’était samedi.

    Il n’a pas été question de l’avortement, bien sûr. Mais de la crise climatique, des migrants, du covid… Nancy Pelosi a fait l'éloge de Laudato si, « puissant défi lancé à la communauté mondiale pour qu'elle agisse de manière décisive sur la crise climatique », et de l'appel de François à « soutenir ceux qui ont été laissés de côté ou laissés derrière, en particulier en ce temps de covid ».

    La veille, Nancy Pelosi avait été reçue au « Dicastère pour la promotion du développement humain intégral », que dirige le cardinal Peter Turkson. Lequel a tweeté : « Nous avons parlé de la protection de l'environnement, à la lumière de #Laudatosi, des questions de migration, des droits de l'homme, de la santé en temps de pandémie, et du travail de la Commission #VaticanCovidCommission pour #foodforall #jobforall #healthforall". »

    Une petite bonne nouvelle quand même (on se console comme on peut) : CBS News a rapporté que les manifestations contre le passe sanitaire (ou plutôt la répression à coup de canons à eau et gaz lacrymogènes) ont « forcé » Nancy Pelosi à « annuler la lecture qu’elle devait faire » à la messe de samedi.