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Le blog d'Yves Daoudal - Page 438

  • 70%

    Selon les chiffres officiels fournis par les gouvernements britannique et suédois (chez nous c’est top secret…), 70% des morts du covid en septembre dans ces deux pays étaient « entièrement vaccinés ».

  • Travis Tritt

    Titulaire de deux Grammy awards, sept fois disque de platine (dont un triple platine), le chanteur country Travis Tritt dénonce à nouveau la tyrannie « sanitaire », et il annule tous ses spectacles où le public est soumis à une quelconque obligation :

    « Je joins le geste à la parole et annonce que tout lieu ou organisateur imposant des masques, exigeant des vaccinations ou des tests COVID sur mes fans ne sera pas toléré. Tout spectacle que j'ai programmé et qui discrimine les spectateurs en exigeant une preuve de vaccination, un test COVID ou un masque, est annulé immédiatement. De nombreuses personnes prennent fermement position contre ces obligations à travers le pays, et je soutiens de tout cœur cette cause. J’ai élevé la voix contre les obligations depuis le début. C'est un sacrifice que je suis prêt à faire pour défendre les libertés dont des générations d'Américains ont bénéficié tout au long de leur vie. Il y a beaucoup d’organisateurs et de salles dans le pays qui apprécient les fans et la liberté de choix dans ce grand pays, et ce sont ces organisateurs et ces salles que je vais soutenir. »

    La prise de position de Tritt a entraîné l'annulation de spectacles dans l’Indiana, le Mississippi, l’Illinois, le Kentucky. Il s'est excusé pour les désagréments subis par son public et a déclaré que son équipe travaillait à « reprogrammer des spectacles sans restrictions dans ces régions dès que possible ».

  • Saint Hilarion

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    Hilarion était d'un bourg nommé Tabate qui est assis, du côté du midi, à cinq milles ou environ de Gaza, ville de Palestine. Son père et sa mère étant idolâtres, cette rose, ainsi que l'on dit communément, fleurit au milieu de ces épines. Ils l'envoyèrent apprendre les lettres humaines à Alexandrie, où il donna des preuves d'un grand esprit et d'une grande pureté de mœurs, autant que son âge le pouvait permettre ; ce qui le rendit en peu de temps aimé de tous et savant en rhétorique. Mais, ce qui est incomparablement plus estimable, étant entré dans la foi de Jésus-Christ, il ne prenait plaisir ni aux fureurs du cirque, ni au sang des gladiateurs, ni aux dissolutions du théâtre, mais toute sa joie était de se trouver à l'église en l'assemblée des fidèles.

    Ayant entendu parler de saint Antoine, dont le nom était si célèbre dans toute l'Égypte, l'extrême désir qu'il eut de le voir le fit aller dans le désert ; et aussitôt qu'il eut reçu cette consolation, il changea d'habit et demeura près de deux mois auprès de lui, observant avec grand soin sa manière de vivre et la gravité de ses mœurs, quelle était son assiduité en l'oraison, son humilité à recevoir ses frères, sa sévérité à les reprendre, sa gaîté à les exhorter, et comme nulle infirmité n'était capable d'interrompre son abstinence en toutes choses et l'âpreté de ses jeûnes.

    Mais, ne pouvant souffrir davantage l'abord et la multitude de ceux qui venaient de tous côtés chercher saint Antoine pour être soulagés de diverses maladies, et particulièrement de l'obsession des démons, et disant que, puisqu'il n'y avait point d'apparence de voir dans le désert autant de monde que dans les villes, il fallait qu'il commençât ainsi qu'avait commencé Antoine, lequel, comme un vaillant soldat, pouvait alors jouir du fruit de ses victoires, au lieu que lui n'était pas encore seulement entré dans le combat, il s'en retourna en son pays avec, quelques solitaires; et ses parents étant déjà morts, il donna une partie de son bien à ses frères et l'autre aux pauvres, sans se réserver chose quelconque, à cause que cet exemple ou ce supplice d'Ananias et de Saphira, que nous voyons dans les Actes des apôtres, lui faisait peur, et principalement parce qu'il avait gravé dans son esprit cette parole de notre Seigneur : « Celui qui ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne saurait être mon disciple. »

    Il n'avait lors que quinze ans ; et, s'étant en cette sorte dépouillé de toutes choses et armé de Jésus-Christ, il entra dans cette solitude qui, étant sur la main gauche lorsque l'on va en Egypte le long du rivage, est éloignée de sept milles de Majma, où se fait tout le trafic de Gaza. Ces lieux étant remplis de meurtres par les brigandages qui s'y faisaient, et ses proches et ses amis l'ayant averti d'un si grand péril, il méprisa la mort pour éviter une autre mort. Chacun s'étonnait de son courage ; et on eût encore plus admiré qu'il fût capable en cet âge de prendre une telle résolution, si l'on n'eût vu reluire dans ses yeux cette flamme qui brûlait son cœur, et ces étincelles de sa foi si vive et si ardente. Si son teint était délicat, son corps et sa complexion ne l'étaient pas moins ; et, étant très sensible à toutes les injures de l'air, le moindre froid ou le moindre chaud était capable de lui donner beaucoup de peine.

    Ainsi, se couvrant seulement d'un sac et prenant une tunique de poil (que le bienheureux Antoine lui avait donnée lorsqu'il prit congé de lui) avec un sayon de paysan, il s'arrêta, entre la mer et les marais, dans une vaste et effroyable solitude où il ne mangeait que quinze figues par jour après que le soleil était couché. Et comme cette contrée, ainsi que j'ai déjà dit, était toute pleine de voleurs, nul autre homme que lui n'avait jamais demeuré en ce lieu-là. Que pouvait faire le démon eu le voyant vivre de la sorte ? de quel côté se pouvait-il tourner ? Il en enrageait, et celui qui avait dit autrefois avec tant d'insolence et de vanité « Je monterai dans le ciel, j'établirai mon trône sur les astres et serai semblable au Très-Haut », se voyait vaincu par un enfant, qui le foulait aux pieds avant que son âge lui permît de pécher.

    Début de la Vie de saint Hilarion par saint Jérôme, traduction de Benoît Matougues, 1838.

  • La dictature LGBTQ

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    Des militants LGBTQ de Netflix ont appelé à un débrayage et à un rassemblement ce soir devant le siège de la société parce que la plateforme diffuse un spectacle de l’humoriste Dave Chappelle, et que celui-ci est transphobe. En effet il ne craint pas d’affirmer dans son spectacle que « le sexe de chaque personne est un fait ». Le lieu de la manifestation a dû être changé en raison d’une mobilisation « écrasante ».

    Commentaire de la direction de Netflix :

    « Nous respectons la décision de tout employé qui choisira de débrayer et reconnaissons que nous avons encore du travail à accomplir tant au sein de Netflix que pour notre contenu. »

    Et d’ajouter que Netflix « comprend la profonde blessure qui a été causée ».

    Dans un premier temps, le patron des programmes Ted Sarandos avait défendu la liberté d’expression et suggéré que la transphobie de l’humoriste n’avait pas forcément de conséquences dans le monde réel, mais finalement il a reconnu : « J’ai foiré. J'aurais dû avant tout reconnaître qu'une partie de nos salariés souffraient, et qu'ils se sentaient vraiment blessés par une décision commerciale que nous avions prise. »

  • Nécrophages

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    Voici ce qui orne les bus de Genève ces jours-ci. On sait déjà que l’Etat de Washington a récemment autorisé le compostage des cadavres humains. C’est du dernier chic écolo. Mais ici il ne s’agit pas de cela. C’est une fondation, intitulée Reload (au sens de rafraîchir une page web), spécialisée dans la réclame pour les transplantations d’organes.

    Ton corps aussi est recyclable, comme n’importe quel autre déchet. Curieuse façon de dire qu’un don d’organe peut faire survivre quelqu’un. On en est à ce degré de matérialisme qu’il n’y a plus aucune humanité dans la démarche.

    La campagne a lieu juste après la promulgation de la nouvelle loi (du 20 septembre) stipulant que le consentement pour le don (?) d’organes est désormais présumé (chez nous c’est au moins depuis 2004). On pourrait penser que cette loi satisferait les nécrophages, mais en fait elle est insuffisante : une majorité de Suisses ne veut pas qu’on prélève leurs organes au moment de leur mort. Il faut donc profiter de la loi pour inciter les gens à devenir recyclables, et donc à ne pas s’inscrire sur le registre des refus…

  • La Hongrie chez les Slovaques…

    Le gouvernement slovaque n’est pas content. Il a appris dans la presse que le gouvernement hongrois allait rénover 101 églises catholiques dans 96 villages slovaques, pour un coût de 73 millions d’euros.

    Le gouvernement slovaque est d’autant plus mécontent que cela survient juste après l’affaire des terres arables que la Hongrie entendait acheter en Slovaquie. Le ministre slovaque des Affaires étrangères avait fermement protesté auprès de son homologue hongrois, et le gouvernement hongrois avait abandonné le projet. « Nous avons demandé à la Hongrie de ne construire les programmes qui concernent notre territoire qu’après agrément mutuel », avait dit le ministre slovaque…

    Naturellement, ces actions visent des territoires de la minorité hongroise (également en Roumanie, d’ailleurs).

    Curieusement, les évêques slovaques, qui n’ont manifestement pas demandé l’avis de François, trouvent très bien que les Hongrois restaurent leurs églises et ils le disent, soulignant que le gouvernement slovaque ne soutient pas les communautés slovaques dans les autres pays comme les Hongrois font pour les leurs…

  • Saint Jean de Kenty

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    Notice du Musée national de Cracovie

    Un ecclésiastique en toge de professeur dépose une cruche cassée, dont les morceaux lui sont remis par une femme aux pieds nus agenouillée à côté de lui. Leurs efforts sont observés avec intérêt par quelques garçons et trois anges planant au-dessus d'eux. Un miracle est sur le point de se produire dans un instant...

    Le petit tableau représentant le miracle de saint Jean de Kenty se distingue par une grande classe artistique ; l'art de l'artiste se manifeste, entre autres, dans les effets de lumière et d'ombre, dans le modelage du teint des personnages, dans l'élégance de leurs silhouettes allongées. Cette œuvre illustre la légende selon laquelle saint Jean de Kenty aurait rencontré une fois une femme en train de se lamenter. C'est la servante qui a accidentellement fait tomber le pot de lait ; le vaisseau s'est cassé et le lait s'est écoulé. Le saint eut pitié de la femme, et afin de la sauver de la colère de l'employeur, il assembla la cruche, priant sur elle, et le vaisseau se recolla miraculeusement. Ensuite, Jean de Kenty dit à la femme de puiser de l'eau dans la rivière Rudawa, puis il pria de nouveau, et l'eau se transforma en lait.

    L'auteur du tableau est Tadeusz Kuntze-Konicz, né en 1727 à Zielona Góra - le nom de famille polonais Konicz a été changé en Kuntze à consonance allemande. Il a passé la majeure partie de sa vie en Italie, connu sous le nom de Taddeo Pollaco. Il a terminé ses études artistiques à Rome et y a principalement travaillé. Cependant, il a conservé ses liens avec la Pologne, a créé des œuvres commandées par des mécènes polonais et, dans les années 1757-1759, il a également été actif à Cracovie. Le tableau du Miracle de saint Jean de Kenty a été créé plus tard, à l'occasion de la canonisation de ce saint, c'est-à-dire vers 1767. Saint Jean de Kenty venait de Kęty, où il naquit en 1390, et il mourut à Cracovie en 1473. En tant qu'érudit de l'Académie de Cracovie, saint Jean de Kenty est le saint patron des professeurs et des étudiants, des enseignants et des étudiants. Il est béatifié en 1680 et canonisé en 1767. Ses reliques reposent dans l'église Sainte-Anne de Cracovie, dans un magnifique mausolée baroque. La peinture de Tadeusz Kuntze-Konicz était très populaire, et donc de nombreuses copies ont été faites (il existe plus de 20 versions de cette composition). Les versions originales se trouvent aujourd'hui à Cracovie : l'une se trouve dans l'église Saint Florian, et le deuxième dans la collection du Musée national, dans la galerie d'art polonais ancien du palais de l'évêque Erazm Ciołek.

  • Acharné

    Alors qu’une deuxième cour d’appel a confirmé le jugement de la première sur la loi texane contre l’avortement (confirmant donc que l’avortement demeure interdit en attendant un examen plus approfondi), le ministère de la Justice de Jo Bidon a saisi une deuxième fois la Cour suprême. La Cour suprême qui le 1er septembre dernier avait refusé de juger la loi anticonstitutionnelle et avait renvoyé le débat devant les juridictions inférieures.

  • Le Samaritain collectif

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    Dans un « vidéomessage du Saint-Père François à l’occasion de la IVe Rencontre mondiale des mouvements populaires » (16 octobre) :

    Savez-vous ce qui me vient à l'esprit maintenant, en plus des mouvements populaires, lorsque je pense au bon Samaritain ? Vous savez ce qui me vient à l'esprit ? Les protestations à propos de la mort de George Floyd. Il est clair que ce type de réaction contre l'injustice sociale, raciale ou machiste peut être manipulé ou exploité par des machinations politiques ou des choses de ce genre ; mais l'essentiel est que là, dans cette manifestation contre cette mort, se trouvait le "Samaritain collectif" (qui n'était pas idiot !). Ce mouvement n'est pas passé outre lorsqu'il a vu la blessure à la dignité humaine infligée par un tel abus de pouvoir. Les mouvements populaires ne sont pas seulement des poètes sociaux mais aussi des "Samaritains collectifs".

  • Saint Pierre d’Alcantara

    Le remède contre les tentations des pensées importunes qui ont coutume de nous assaillir dans l'oraison, est de les combattre avec courage et avec persévérance. Toutefois cette résistance ne doit pas se faire avec trop de fatigue et d'angoisse d'esprit, parce que ce n'est pas tant une œuvre de la force que de la grâce et de l'humilité. C'est pourquoi, lorsque quelqu'un se trouve dans cet état, attendu qu'en cela il n'y a point de sa faute, ou qu'elle est très légère, il doit, sans scrupule et sans désespoir, se tourner vers Dieu, et lui dire en toute humilité et dévotion : « Vous voyez ici, ô Seigneur de mon âme, ce que je suis. Que pouvait-on attendre de ce fumier, sinon de semblables odeurs ? Que pouvait-on espérer de cette terre que vous avez maudite, sinon des ronces et des épines ? Voilà, Seigneur, le fruit qu'elle peut produire, si vous n'avez la bonté de la purifier. » Et cela dit, qu'il reprenne le fil de son oraison comme auparavant, et qu'il attende avec patience la visite du Seigneur qui jamais ne manque aux humbles. Si cependant les pensées continuent de vous inquiéter, et si de votre côté vous leur résistez avec persévérance, faisant ce qui dépend de vous, vous devez tenir pour certain que vous avancez beaucoup plus par cette résistance, que si vous étiez à jouir de Dieu, le cœur tout inondé de délices.

    Traité de la dévotion, chapitre 4, deuxième avis.

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    Par Pedro de Mena (Grenade 1663-1673), musée Frederic Marès de Barcelone.