Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 441

  • Le bienheureux Charles de Blois

    Si Charles de Blois dut faire la guerre, il la fit à son corps défendant, à l’encontre de ses goûts et de ses attraits. Pendant la guerre il travaillait pour la paix, il n’aspirait qu’à la paix.

    Sa vie renferme des leçons tout aussi opportunes pour la paix que pour la guerre.

    Notre Jeunesse ardente et généreuse veut refaire une âme à la Bretagne. Où trouvera-t-elle un modèle plus séduisant ?

    Charles fut un chaste. Pour dompter ses passions il recourut à la prière et à la pénitence. Ses contemporains ont pris soin de noter son inaltérable fidélité à son épouse. Après saint Louis, mort en 1270, il est peut-être, en France, le seul homme marié et père de famille qui ait été mis sur les autels depuis six cents ans.

    L’homme public ne fut pas inférieur à l’homme privé. La passion de la justice, base de la prospérité des Etats, le domina constamment. Il la voulait éclairée, prompte et gratuite.

    Nul plus que ce grand seigneur n’eut la haine de l’arbitraire et de l’autoritarisme. Son respect profond de la dignité humaine, sa crainte du jugement de Dieu qu’il aurait à subir, le faisaient recourir en toute occasion au conseil de ses barons. Promoteur des institutions municipales, il ne crut pas diminuer l’autorité ducale en concédant les franchises populaires. Jamais gouvernement ne fut plus doux, jamais prince ne fut plus bienveillant et plus accessible.

    Les pauvres ne connurent pas seulement sa charité, ils éprouvèrent les mille nuances de sa délicatesse. Précurseur de nos modernes confrères de Saint-Vincent-de- Paul, il avait la liste des malheureux de sa ville de Guingamp et les visitait dans leurs logis. Sachant que l’aumône ne doit être qu’un secours transitoire, il s’appliquait à rendre sa charité ingénieuse et féconde, mariant les orphelines sans dot, mettant les jeunes gens en apprentissage, faisant étudier ceux qui paraissaient intelligents.

    Les artistes peuvent saluer en lui un amateur du beau sous toutes ses formes. Si, malgré les dépenses nécessitées par la guerre, il trouva moyen de déployer tant de luxe pour le culte divin, que n’aurait-il pas fait en temps de paix ?

    Les liturgisants peuvent à bon droit se réclamer du prince pieux dont toute la religion, sans amulettes, visions ni révélations, reposa uniquement sur l’office divin, pratique officielle et authentique de l’Eglise.

    A leur tour les régionalistes ont de qui tenir. Ils aimeront à se rappeler qu’en épousant Jeanne de Penthièvre, le fils du comte de Blois épousa la Bretagne avec ses traditions et le culte de ses saints.

    Tous trouveront dans le Bienheureux Charles de Blois un des plus beaux spécimens de l’humanité.

    Extrait de l'introduction des

    f21.jpg

    par le R.P. Antoine de Sérent (en lecture libre)

    Les miracles post mortem de Charles de Blois.

    Le tombeau de Charles de Blois.

    La canonisation de Charles de Blois.

     

  • Oh petit menteur !

    Capture d’écran 2021-10-11 à 14.06.49.png

    Interrogé dimanche, à l’issue de la messe du centenaire de la paroisse Saint-Dominique, Paris XIVe, sur la suppression de la messe traditionnelle à Notre-Dame du travail, dans le même arrondissement, l’archevêque de Paris a répondu :

    « Je n’ai pas supprimé de messes. J’ai rencontré le Pape il y a 15 jours, je lui ai demandé : est-ce qu’on peut continuer à célébrer les messes dans les églises où on a les deux formes ? Le Pape a répondu : il n’y a pas de problème ! Voilà, donc j’ai continué à autoriser dans les églises où il y avait les deux formes. »

    Il y a au moins deux mensonges dans ce propos. Mais on laissera de côté celui qui concerne le pape (ce que le pape a dit, et ce que l’Aupetit lui fait dire). Il suffira de relever l’énorme mensonge de l’archevêque : le 8 septembre, il a interdit la messe dans cinq églises et une chapelle.

  • L’avortement en Slovaquie

    Lu sur Euractiv :

    La disponibilité de l’avortement légal en Slovaquie pose problème. Selon une étude sur la disponibilité de l’avortement en Slovaquie réalisée par l’organisation féministe Possibility of Choice, un tiers des hôpitaux et des établissements médicaux interrogés refusent de procéder à des avortements, pourtant légaux dans le pays. Les établissements médicaux appliquent ce que l’on appelle (sic) l’objection de conscience.

  • Kollabo

    henriette-reker-140~_v-gseapremiumxl.jpg

    Henriette Reker, maire de Cologne, a fait savoir que l’adhan, « l’appel à la prière », peut désormais être proclamé depuis toutes les mosquées de la ville (il y en a 35) :

    « Nos concitoyens musulmans font partie intégrante de notre ville. Le son de l’appel à la prière en plus des cloches des églises de notre ville montre que la diversité est valorisée à Cologne et que cette diversité se vit ici. »

    Pour le moment, l’adhan (ou plutôt l’ezan turc) pourra être proclamé pendant cinq minutes en début d’après-midi le vendredi. On reverra la question dans deux ans.

    Henriette Reker est une fanatique de « l’accueil des migrants » musulmans, et elle a été élue en connaissance de cause…

    Cologne est le siège en Allemagne des trois grandes organisations islamiques turques, et la maison d’édition « Köln Kütüphane » (Bibliothèque de Cologne, en turc), propose le livret de « l’appel à la prière » en turc (Ezan) pour 2,96€ au lieu de 3,99€.

    ezan---muezzin--imam-cemaatabdullah-sevi-11b9.jpg

  • Newcastle saoudien

    ARABIA_SAUDITA_-_Newcastle.jpg

    Le Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite (qui appartient en fait au prince ben Salmane, numéro 2 du royaume), a acheté 80% du club de foot Newcastle United (fondé en 1892 par fusion des deux clubs de la ville). Son président est désormais Yassir al-Rumayyan, directeur du Fonds.

    1024px-Yasir_bin_Othman_Al-Rumayyan.jpg

    Les supporters sont unanimement enthousiastes...

    Certes, on n’oublie pas que le propriétaire du PSG est le Qatar. Mais au moins le drapeau du Qatar ne fait pas allusion au jihad…

  • Maternité divine

    Le cantique Agni Parthéné (Vierge pure), par Petros Gaïtanos et le chœur Idymelon de Thessalonique. Le texte de cette hymne parut en 1905 dans un recueil de chants à la Mère de Dieu écrits par saint Nectaire d’Egine. La mélodie fut ensuite composée par un moine de Simonopetra (Athos). L’un et l’autre affirmèrent que c’était le résultat d’une apparition de la Mère de Dieu. C’est devenu un des chants les plus célèbres du monde byzantin.

    La traduction suit le découpage du texte grec sur la vidéo afin de pouvoir le suivre.

    Ô Vierge Pure, Souveraine
    Immaculée et Mère de Dieu,
    Salut, Épouse inépousée.
    Ô Vierge Mère Reine,
    Toison couverte de rosée,
    Salut, Épouse inépousée.

    Plus élevée que les cieux,
    plus brillante que le soleil,
    Salut, Épouse inépousée.
    Ô joie des vierges
    surpassant les chœurs angéliques,
    Salut, Épouse inépousée.

    Plus splendide que les cieux,
    plus pure que la lumière,
    Salut, Épouse inépousée.
    Plus sainte que les multitudes
    des armées célestes,
    Salut, Épouse inépousée.

    Marie toujours Vierge,
    Souveraine de l'univers,
    Salut, Épouse inépousée.
    Épouse Vierge Immaculée,
    très sainte Reine toute pure,
    Salut, Épouse inépousée.

    Marie Épouse Souveraine,
    Source de notre joie,
    Salut, Épouse inépousée.
    Ô jeune Vierge vénérable,
    très sainte Mère Souveraine,
    Salut, Épouse inépousée.

    Plus vénérable que les Chérubins
    et combien plus glorieuse
    Salut, Épouse inépousée.
    Que les Séraphins incorporels,
    plus élevée que les Trônes.
    Salut, Épouse inépousée.

    Salut, chant des Chérubins,
    Salut, hymne des Anges,
    Salut, Épouse inépousée.
    Salut, cantique des Séraphins.
    Salut, joie des Archanges,
    Salut, Épouse inépousée.
    Salut, Paix et Joie.
    Salut, Port du Salut,
    Salut, Épouse inépousée.
    Du Verbe sainte Chambre nuptiale,
    Fleur d'incorruptibilité,
    Salut, Épouse inépousée.

    Salut, Paradis de joie
    de l'éternelle vie,
    Salut, Épouse inépousée.
    Salut, Arbre de vie,
    Source d'immortalité,
    Salut, Épouse inépousée.

    Je Te prie, ô Souveraine,
    je T'invoque maintenant,
    Salut, Épouse inépousée.
    Je Te prie, ô Reine du monde,
    j'implore Ta grâce,
    Salut, Épouse inépousée.

    Ô Vierge pure, vénérable,
    très sainte Souveraine,
    Salut, Épouse inépousée.
    Avec ferveur je Te supplie,
    ô Temple sanctifié,
    Salut, Épouse inépousée.

    Secours-moi, délivre-moi
    de celui qui me fait la guerre,
    Salut, Épouse inépousée.
    Et fais de moi un héritier
    de la Vie éternelle,
    Salut, Épouse inépousée

  • 20e dimanche après la Pentecôte

    Allelúia, allelúia. Parátum cor meum, Deus, parátum cor meum : cantábo, et psallam tibi, glória mea. Allelúia.

    Alléluia, alléluia. Mon cœur est prêt, ô Dieu, mon cœur est prêt ; je te chanterai un psaume, toi qui es ma gloire. Alléluia.

    Capture d’écran 2021-10-09 à 17.53.59.png

    La mélodie de l’alléluia de ce dimanche a été reprise avec d’autres mots pour le 4e dimanche de l’Avent. L’alléluia lui-même est également connu par ailleurs. D’autre part la mélodie du verset se termine par une longue formule finale de graduels du 1er mode (avec un bel ajout avant la descente vers le si). En effet le verset est du premier mode (de ré), alors que l’alléluia est du troisième mode (de mi), ce qui est assez étrange (surtout au moment de la reprise de l’alléluia), mais explique pourquoi le jubilus n’est pas repris à la fin du verset.

    On remarque aussi le très long mélisme sur « gloria », avec la même formule répétée trois fois, mais amenée les trois fois de façon différente. Au 4e dimanche de l’Avent, ce mélisme illustre le mot « facinora » : le fardeau. Ce sont deux façons opposées de considérer la mélodie, mais toutes deux légitimes.

  • Et toc

    Au menu du sommet des ministres de la Justice de l’UE, jeudi, il y avait notamment l’approbation des Conclusions de la stratégie de l’UE sur les droits de l’enfant. Ce devait être une simple formalité, la « stratégie » en question ayant déjà été « adoptée » par la Commission le 24 mars dernier. Mais la Pologne et la Hongrie ont refusé de parafer le document. Et la « stratégie » est en panne.

    La raison est qu’il y est fait plusieurs fois mention des droits des « personnes LGBTIQ », et notamment des « enfants LGBTIQ » qui « pourraient avoir des besoins spécifiques en matière de santé mentale et physique qui nécessitent un traitement approprié ».

  • L’idéologie du genre in utero

    Les députés Gaël Le Bohec et Karine Lebon ont remis à la délégation aux droits des femmes un rapport sur la lutte « contre les stéréotypes de genre ». Lequel a été adopté « à l’unanimité ». Il va donc être présenté « aux différents ministères et secrétariats d’Etat concernés (Education, Enseignement supérieur, Egalité, Enfance) ».

    Un rapport de plus. Mais celui-ci va, bien sûr, plus loin que les précédents. Il demande de prendre des mesures pour lutter contre les « stéréotypes de genre » dès la vie in utero (pour les survivants de l’avortement, quand l’amas de cellules est, on ne sait pourquoi, subitement sexué).

    En effet, il faut en finir avec cette anomalie que « dès que les parents apprennent le sexe de leur bébé, ils ne s’adressent pas à lui de la même manière selon qu’ils attendent une fille ou un garçon ».

    Il faut donc « éduquer les parents » via des « séances d’accompagnements à la parentalité axées sur l’égalité », « masculiniser les métiers de la petite enfance » pour « contrer l’idée intégrée très tôt par les tout-petits que le rôle “naturel” des femmes est de s’occuper des enfants », rééduquer les enseignants, instaurer des quotas de garçons et de filles selon les spécialités proposées au lycée, etc.

  • Au Texas

    Le gouvernement du Texas avait annoncé que le jugement bloquant la loi sur l’avortement serait renversé d’ici la fin de la semaine. C’est fait. Le procureur général du Texas avait fait appel de la décision devant la Cour fédérale du 5e circuit (La Nouvelle Orléans), laquelle a suspendu hier soir le jugement en l’attente d’un examen de la loi (le 12 octobre). Laquelle est donc de nouveau en vigueur.

    Les militants de la culture de mort avaient annoncé que les avortements avaient aussitôt repris. Ce n’est pas vrai. Une organisation avait dit qu’elle allait reprendre les assassinats. Mais la plus importante, le Planning dit familial, avait fait savoir de façon sibylline qu’il fallait attendre. La raison en est que la loi stipule que si elle était suspendue par la justice, puis rétablie, les avortements réalisés pendant la suspension seraient passibles des tribunaux…