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Le blog d'Yves Daoudal - Page 439

  • Destruction massive

    Colin Powell est mort du covid. Il était « entièrement vacciné ».

    J’ai beau me pincer les lèvres pour ne pas le dire, il y a quand même une petite voix dans ma tête qui murmure : « Bien fait ! »

  • Saint Luc

    Doxastikon des laudes, par Thrasyvoulos Stanitsas (né en 1910 à Constantinople, mort en 1987 à Athènes), « arkhon protopsalte de la Grande Eglise de Constantinople » de 1960 à 1964, date à laquelle il fut expulsé de Turquie. Il fut le premier chantre patriarcal à être longuement enregistré.

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι…
    Δαυϊτικῶς συνελθόντες οἱ Πιστοὶ ἐν ᾄσμασι, τῷ μυστικῷ ῥήτορι τοῦ Λόγου, Λουκᾶ ἐκβοήσωμεν· Ἡ γλῶσσά σου κάλαμος γραμματέως ἐδείχθη, Χριστοῦ τοῦ ὀξυγράφου, ὡραΐζουσα τὰς ὄψεις, πρὸς τὴν γνῶσιν τῶν ἐθνῶν, τῆς θείας ἐπιγνώσεως, ἐν ᾗ ἀνεκήρυξας τὸ Εὐαγγέλιον, καὶ τῶν συναποστόλων σου τὰς Πράξεις συνεγράψω. Διὸ παριστάμενος τῇ Τριάδι καὶ Θεῷ, πρέσβευε ὑπὲρ τῶν ψυχῶν ἡμῶν.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit...
    Fidèles, tous ensemble réunis, par nos chants, à la manière de David, acclamons l'orateur mystique du Verbe, saint Luc. Ta langue s’est montrée le calame rapide du scribe du Christ, illuminant les regards des païens pour les amener à la connaissance divine, avec laquelle tu as proclamé l'Evangile et rédigé les Actes des Apôtres, tes compagnons ; désormais en présence de la Trinité qui est Dieu, intercède pour nos âmes.

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    In voluntáte tua, Dómine, univérsa sunt pósita, et non est, qui possit resístere voluntáti tuæ : tu enim fecísti ómnia, cælum et terram et univérsa, quæ cæli ámbitu continéntur : Dominus universórum tu es.

    Tout est soumis à votre volonté, Seigneur, et nul ne peut lui résister, car vous avez tout créé, le ciel et la terre et toutes les choses qui sont comprises dans le cours des cieux ; vous êtes le Seigneur de l’univers.

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    Comme quelques autres, dont le plus célèbre est celui de Pâques, cet introït du quatrième mode a sa véritable dominante sur fa, au lieu de la, et comme la tonique est mi, l’essentiel du mode tient en un demi-ton, ce qui ne peut pas être plus réduit… La deuxième et la troisième phrase brodent toutefois au-dessus, sur fa-la, pour illustrer l’affirmation que personne ne résister à la volonté de Dieu. Mais dès la deuxième incise de la troisième phrase on retombe sur le fa, avec un récitatif qui va toutefois s’animer pour évoquer tout ce que contiennent le ciel et la terre. La dernière phrase, en dehors de l’élargissement vers le haut sur universorum, revient quasiment à l’ambiance du début.

    A propos du texte de cette antienne, voir ma note de 2016, où je donnais l’interprétation des moines de Kergonan. En voici une autre, celle du « Stepping Stone Project ». Il s’agit en fait de Michael Olbash, directeur musical de deux séminaires aux Etats-Unis et chef de chœur, et de six autres chanteurs, en 2007 à la chapelle de la Sainte Famille de Lyndonville, dans le Vermont, qui venait tout juste d’être construite.

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  • Sainte Hedwige de Silésie

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    La Pologne a cette heureuse fortune, qu'à chaque époque décisive de son histoire, un saint apparaît pour lui tracer la voie qui la conduira à l'accomplissement de sa glorieuse destinée. Sur le champ de bataille de Legnica plane la douce image de sainte Hedwige. Mère du duc Henri le Pieux, elle s'était retirée depuis son veuvage au monastère cistercien de Trzebnica, qu'elle avait fondé. Trois années avant l'arrivée des barbares, elle eut révélation du sort qui attendait son fils. Elle offrit silencieusement son sacrifice, et, bien loin d'arrêter le courage du jeune duc, elle fut la première à l'animer à la résistance.

    La nuit qui suivit la bataille, elle éveilla une de ses compagnes et lui dit : « Demundis, sachez que j'ai perdu mon fils. Mon fils chéri s'est éloigné de moi comme un oiseau qui fuit à tire d'aile; je ne verrai plus mon fils en cette vie. » Demundis essaya de la consoler. Aucun courrier n'était arrivé de l'armée, et ces inquiétudes étaient vaines. « Ce n'est que trop vrai, lui répondit la duchesse, mais n'en parlez à personne. »

    « Trois jours après, la fatale nouvelle était confirmée. C'est la volonté de Dieu, dit Hedwige; ce que Dieu veut et ce qui lui plaît doit aussi nous plaire. » Et tressaillant dans le Seigneur : « Je vous rends grâces, ô mon Dieu, dit-elle en levant les yeux et les mains au ciel, de ce que vous m'aviez donné un tel fils. Il m'a aimée toujours durant sa vie, il m'eut toujours en « grand respect, jamais il ne m'a affligée. J'aurais beaucoup désiré l'avoir avec moi sur la terre; mais je le félicite, de toute mon âme, de ce que par l'effusion de son sang il vous est uni au ciel, à vous son créateur. Je vous recommande son âme, ô Seigneur mon Dieu. » Il ne fallait pas moins qu'un tel exemple pour soutenir la Pologne en face des nouveaux devoirs qu'elle venait d'accepter.

    A Legnica, elle avait relevé le glaive de la chrétienté, tombé des mains défaillantes de la Ruthénie, et elle se tenait désormais comme une sentinelle vigilante, prête à défendre l'Europe contre les barbares. Quatre-vingt-treize fois les Tartares s'élancèrent sur la chrétienté, toujours avides de sang et de pillage ; quatre-vingt-treize fois la Pologne les repoussa de vive force, ou eut la douleur de les voir saccager ses campagnes, incendier ses villes, emmener en captivité la fleur de ses enfants. Par ces sacrifices, elle amortissait au profit de l'Europe le coup de l'invasion. Tant qu'il fallut du sang, des larmes et des victimes, la Pologne en donna sans compter, pendant que les nations européennes jouissaient de la sécurité, achetée par cette continuelle immolation.

    (Extrait de l’introduction de S. Josaphat et l'Eglise grecque unie en Pologne, par dom Guépin, cité dans L’Année liturgique. Dom Alphonse Guépin, moine de Solesmes, avait été chargé par dom Guéranger de rédiger une vie de saint Josaphat, à l’occasion de sa canonisation en 1867. En 1880 il fut envoyé en Espagne pour trouver un lieu de repli suite aux décrets contre les congrégations ; il restaura l’abbaye de Silos – supprimée en 1836 comme tous les ordres religieux – dont il devint abbé sous le nom d’Ildefonso. Il devint aussi membre de l’Académie royale d’histoire.)

  • Marianna, Arkansas

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    Le conseil municipal de Marianna (3.500 habitants) dans l’Arkansas, a adopté une résolution en deux points : 1. C’est la politique de la ville de Marianna de promouvoir et protéger la dignité et l’humanité de toutes les personnes à tous les stades de la vie de la conception à la mort naturelle. 2. La ville de Marianna se déclare ville pro-vie.

    Dans les attendus il est rappelé que la constitution de l’Arkansas stipule que c’est la politique de cet Etat de protéger la vie de tout enfant à naître depuis la conception jusqu’à la naissance.

    Marianna est peuplée de noirs à 80%. Donc c’est vrai que Black Lives matter …

    Marianna est la deuxième ville de l’Arkansas à voter une telle résolution. La première a été Springdale (70.000 habitants), avant même que la loi le prévoie (loi de mars 2021 stipulant que les villes peuvent se déclarer officiellement pro-vie, validée par la Cour suprême). D’autre part huit comtés l’ont également fait.

    Selon le site Sanctuary Cities for the unborn, 38 villes des Etats-Unis ont adopté une résolution pro-vie jusqu’ici.

  • Dignité humaine

    Jobidon va rencontrer François le 29 octobre, a annoncé le porte-parole de la Maison Blanche, précisant que les deux hommes entendent « travailler ensemble sur des efforts fondés sur le respect de la dignité humaine fondamentale, notamment en mettant fin à la pandémie de COVID-19, en s'attaquant à la crise climatique et en prenant soin des pauvres ».

    Hélas ce n’est pas une blague.

  • Sainte Thérèse de Jésus

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    Portrait par frère Jean de la Misère, au couvent de Séville, en 1576.

     

    Fin de la quatrième et dernière « Relation » (1575).

    Voici maintenant, mon Père, puisque vous désirez le savoir, comment a lieu la vision dont j’ai parlé. On ne voit rien, ni intérieurement ni extérieurement, parce qu’elle n’est point imaginaire ; mais l’âme, sans rien voir, conçoit l’objet et sent de quel côté il est, plus clairement que si elle le voyait, excepté que rien de particulier ne se présente à elle. C’est, pour me servir d’une comparaison, comme si, étant dans l’obscurité, on sentait quelqu’un auprès de soi : quoiqu’on ne pût pas le voir, on ne laisserait pas pour cela d’être sûr de sa présence. Cette comparaison n’est pourtant pas tout à fait juste ; car celui qui est dans l’obscurité peut juger qu’une personne est auprès de lui par quelque moyen, soit par le bruit qu’elle fait, soit parce qu’il l’entrevoit et l’a connue auparavant : au lieu qu’ici il n’y a rien de tout cela ; et sans le secours d’aucune parole, ni intérieure, ni extérieure, l’âme conçoit très clairement quel est l’objet qui se présente à elle, de quel côté il est, et quelquefois ce qu’il veut lui dire. Par où et comment elle conçoit cela, c’est ce qu’elle ignore ; mais la chose se passe ainsi, et elle dure assez longtemps pour que l’âme ne puisse en douter ; et quand une fois l’objet s’est éloigné d’elle, elle a beau vouloir se le présenter encore de la même façon, elle n’en peut venir à bout. Ce n’est plus qu’un effet de son imagination, et non pas, comme auparavant, une représentation indépendante du concours de l’homme.

    Il en est de même de toutes les choses surnaturelles ; et de là vient que l’âme à qui Dieu fait ces sortes de grâces en devient plus humble qu’auparavant, parce qu’elle reconnaît que c’est un don de Dieu, dont elle ne peut se dégager, comme elle ne peut se le procurer en aucune manière. Il lui en reste un plus grand amour et un plus vif désir de servir un si puissant Seigneur, qui peut faire ce que nous ne pouvons même pas concevoir en ce monde. C’est ainsi que, quelque savant qu’on soit, on reconnaît toujours qu’il y a des sciences où l’on ne peut atteindre. Que celui qui donne ces biens précieux soit à jamais béni ! Amen.

  • Encore un

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    L’ancien évêque anglican de Rochester, Michael Nazir Ali, se fait catholique et rejoint l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham. Il a été reçu dans la communion de l’Eglise par Mgr Keith Newton, en la fête de saint Michel. Il sera ordonné prêtre pour l’Ordinariat.

    Michael Nazir Ali, né au Pakistan en 1949, diplômé des universités de Karachi, Oxford et Cambridge, et « docteur en divinité » de la faculté de théologie anglicane de Londres, a été fait « évêque » de l’« Eglise du Pakistan » à Raiwind (au sud de Lahore) en 1984. En 1994 il est devenu « évêque » de Rochester. Contrairement aux derniers convertis qui étaient « évêques » de diocèses volants pour les « traditionalistes » anglicans, Michael Nazir Ali était titulaire d’un des plus anciens et prestigieux diocèses anglais. Il a démissionné en 2009, pour devenir directeur d’Oxtrad : « Centre d'Oxford pour la formation, la recherche, la promotion et le dialogue », qui prépare à des ministères pour des situations où les chrétiens subissent des persécutions.

    Lorsqu’il a démissionné, le Guardian parlait de « l’évêque controversé de Rochester ». Car le fait qu’il fut, comme le soulignait le journal, « le premier évêque diocésain non blanc de l’Eglise d’Angleterre », ne lui donnait pas le droit de dire ce qu’il voulait. Il avait même reçu des menaces de mort pour avoir dit que les extrémistes islamistes étaient en train de créer des zones de non-droit en Angleterre, et il était « controversé » aussi pour avoir dit que l’Eglise ne faisait pas assez pour convertir les musulmans.

    Encore une recrue qui ne va pas plaire à François. Et qui va une fois de plus le conforter dans son aversion pour l’ordinariat…

  • Eurosceptiques

    Lu sur Euractiv :

    La Roumanie connaît une augmentation massive de l’euroscepticisme. Plus de deux tiers des citoyens roumains estiment que le pays doit défendre ses intérêts s’ils vont à l’encontre des règles de l’UE, même si cela implique de quitter l’Union, selon un récent sondage. Environ un quart des personnes interrogées pensent qu’une sortie de l’UE n’affecterait pas les intérêts nationaux.