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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1526

  • En Corée du Nord

    Le directeur de l’orchestre Unhasu, et au moins 11 autres musiciens, chanteurs et danseurs de cet orchestre ou de l’orchestre de musique légère Wangjaesan ont été arrêtés le 17 août pour « pornographie », et fusillés en public le 20 août, tandis que leurs familles étaient envoyées en camp de concentration pour « trois générations », conformément à l’idéologie officielle de la culpabilité par association. Ces artistes étaient accusés de s’être filmés dans des ébats sexuels et d’avoir vendu les vidéos, notamment en Chine.

    Selon une source, des Bibles auraient été trouvées chez plusieurs condamnés.

    L’une des victimes est une célèbre chanteuse, Hyon Song-wol, qui fut il y a une dizaine d’années la « compagne » quasi officielle de l’actuel dictateur Kim Jong-un. Mais Kim Jong-il obligea son fils à rompre, et Hyon Song-wol fut mariée d’autorité à un militaire, tandis que Kim Jong-un se maria avec une autre chanteuse, Ri Sol-ju. Toutes deux étaient membres de l’orchestre Unhasu.

    Le 8 août dernier, la télévision nord-coréenne montrait Kim Jong-un applaudir Hyon Song-wol au cours d’un concert à Pyongyang.

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    Selon plusieurs sources, Kim Jong-un aurait continué à avoir des relations avec Hyon Song-wol depuis leur séparation apparente.

    Il est vraisemblable que la femme du dictateur ait exigé, et donc obtenu, l’exécution de sa rivale, notamment pour s’assurer que l’un de ses deux fils sera le 4e de la lignée des dirigeants depuis peu officiellement héréditaire.

    Et les deux orchestres auraient été dissous…

  • Sainte Rose de Lima

    Sainte Rose de Lima, tertiaire de Saint-Dominique, « la première fleur de sainteté qu’ait produite l’Amérique méridionale », est célèbre par sa grande vertu et l’austérité de sa vie. Elle expia par ses pénitences la cupidité des conquérants de sa patrie, et l’exemple de sa vie fut pour beaucoup un salutaire enseignement. Le pape Clément X déclare dans la bulle de canonisation de sainte Rose « que, depuis la découverte du Pérou, aucun missionnaire n’a jamais suscité un aussi grand mouvement de conversion ». Dès l’âge de cinq ans, elle voua sa virginité à Dieu. Dans son adolescence, elle se livra à des mortifications et à des jeûnes au-dessus des forces humaines. Elle passait tout le carême sans manger de pain, ne vivant que de cinq pépins de citron par jour. De plus elle eut à subir de multiples assauts du démon, de cruelles souffrances et maladies, des insultes et des calomnies qui lui venaient des siens. Volontiers elle acceptait tout, se plaignant même de n’être pas aussi affligée qu’elle le méritait. Pendant quinze années, elle fut en proie à la plus extrême désolation et aridité spirituelle. Dieu l’en récompensa en la comblant ensuite d’une joie toute céleste, et en la favorisant de fréquentes apparitions de son ange gardien et de la Très Sainte Vierge. Le 24 aout 1617, le jour arriva enfin « où elle fit son entrée heureuse dans le Paradis de son divin Époux ». L’office de sainte Rose de Lima est l’œuvre du pieux liturgiste qu’était le cardinal Bona.

    Dom Pius Parsch

  • Merkel amnésique

    « Le chancelier Schröder a accepté la Grèce [dans la zone euro] et a affaibli le pacte de stabilité ; ces deux décisions furent fondamentalement mauvaises, et l’un des points de départ des problèmes actuels. »

    Ce propos d’Angela Merkel a fait le tour des médias. Mais ce n’est pas Schröder qui a accepté la Grèce dans la zone euro, c’est tout l’ensemble des eurocrates qui a absolument voulu la Grèce dans la zone euro, sachant pertinemment que les comptes étaient maquillés.

    Mais au-delà encore, la Grèce dans la zone euro, c’est tout simplement l’application normale du traité de Maastricht. Ce traité était un traité d’union monétaire. Tous les signataires s’engageaient à abandonner leur monnaie nationale et à adopter la monnaie unique dès qu’elle serait opérationnelle. Or la Grèce faisait partie de la Communauté européenne depuis 1981. Il va de soi qu’en 2002 elle ne pouvait qu’entrer dans la zone euro. Grâce (tout le monde le savait, je m’en souviens très bien) à des statistiques falsifiées. Mais authentifiées par toute l’eurocratie.

  • David Cameron obligé de faire marche arrière

    Tous les Britanniques ne sont pas aussi amnésiques et va-t-en guerre que David Cameron. Au point qu’il a découvert avec surprise qu’il n’aurait pas de majorité au Parlement pour faire la guerre contre le régime syrien.

    Il avait convoqué le Parlement pour avaliser ce jeudi une déclaration de guerre et une attaque immédiate, et voilà que la motion élaborée par les conseillers du Premier ministre et les travaillistes dit que… le Royaume-Uni estime que le Conseil de sécurité de l'Onu ne doit pas décider d'une action militaire avant d'avoir pu examiner les résultats de l'enquête des inspecteurs dépêchés à Damas, sur l'utilisation présumée d'armes chimiques par les forces de Bachar al Assad…

    Obama a un peu le même problème (même s’il peut lancer une offensive sans demander l'avis du Congrès) et a fait lui aussi un pas en arrière, et le flamboyant Fabius dit - comme l'oncle Sam - que des décisions seront prises « le moment venu »…

  • Le patriarche chaldéen et la guerre contre la Syrie

    Une intervention contre la Syrie placée sous la conduite des Etats-Unis constituerait « un malheur. Cela équivaudrait à faire exploser un volcan. L’explosion serait destinée à emporter l’Irak, le Liban, la Palestine et peut-être quelqu’un recherche-t-il justement cela ». C’est en ces termes que le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, fait part à l’Agence Fides de son état d’esprit alarmé à propos de la perspective d’une attaque extérieure contre le régime d’Assad. Se trouvant à la tête de la plus consistante communauté chrétienne présente en Irak, l’éventuelle intervention occidentale en Syrie rappelle fatalement l’expérience vécue par son peuple : « Dix ans après l’intervention de la coalition qui abattit Saddam Hussein, notre pays est encore martyrisé par les bombes, les problèmes de sécurité, l’instabilité, la crise économique. » En outre, dans le cas de la Syrie, les choses sont encore plus compliquées, à cause de la difficulté consistant à appréhender les dynamiques réelles de la guerre civile qui déchire depuis des années cette nation. « L’opposition à Assad – remarque le Patriarche – est divisée, les différents groupes se combattent entre eux. Les milices jihadistes se multiplient… Quel serait le destin de ce pays après une telle intervention ? ». Les formules utilisées par les pays occidentaux pour justifier une éventuelle intervention paraissent instrumentales et confuses au Patriarche. « Tous parlent de démocratie et de liberté mais pour atteindre ces objectifs, il faut passer par des processus historiques et il n’est pas possible de les importer de manière mécanique et encore moins par la force. Le seul chemin possible en Syrie comme ailleurs consiste dans la recherche de solutions politiques : pousser les combattants à négocier, imaginer un gouvernement provisoire impliquant tant les partisans du régime que les forces d’opposition et ce en écoutant ce que veut vraiment le peuple syrien dans sa majorité ». Le Patriarche chaldéen se montre également prudent quant au choix de justifier l’intervention comme des représailles inévitables contre l’usage d’armes chimique de la part de l’armée syrienne. « Les Occidentaux – rappelle le Patriarche – ont justifié l’intervention contre Saddam Hussein en l’accusant de posséder des armes de destruction massive. Mais ces armes n’ont pas été trouvées ». (Agence Fides 28/08/2013)

     

  • Le patriarche melkite et la guerre contre la Syrie

    Le patriarche grec melkite catholique Grégoire III Laham à AsiaNews :

    « Nous devons écouter l'appel du pape pour la paix en Syrie Si les pays occidentaux veulent créer une véritable démocratie, alors ils doivent la construire sur la réconciliation, à travers le dialogue entre chrétiens et musulmans, et non avec des armes. Cette attaque planifiée par les Etats-Unis est un acte criminel, qui récoltera seulement davantage de victimes, en plus des dizaines de milliers de ces deux années de guerre. Cela va détruire la confiance du monde arabe dans l’Occident.

    « La voix des chrétiens est celle du Saint-Père. En ce moment, nous devons être pragmatiques. La Syrie a besoin de stabilité et une attaque armée contre le gouvernement n'a vraiment aucun sens.

    « Qui conduit ou a est conduit la Syrie jusqu’à cette mince ligne rouge, ce point de non-retour ? Qui a créé cet enfer dans lequel notre peuple vit depuis des mois ? Chaque jour, des extrémistes islamiques des quatre coins du monde affluent vers la Syrie avec la seule intention de tuer, et pas un seul pays n'a fait quoi que ce soit pour les arrêter, et même les États-Unis ont décidé d'envoyer plus d'armes.

    « Notre communauté [chrétienne] se réduit chaque jour. Les jeunes fuient, les familles quittent leurs maisons et leurs villages. La disparition des chrétiens est un danger non seulement pour la Syrie, mais pour toute l'Europe : notre présence est la condition essentielle pour un islam modéré, qui n’existe que grâce aux chrétiens. Si nous partons, il ne peut pas y avoir de démocratie en Syrie. C’est ce que soutiennent des musulmans eux-mêmes, qui craignent la folie islamiste. Beaucoup disent qu'ils ne peuvent pas vivre là où il n'y a pas de chrétiens. »

    D’autres propos de S.B. Grégoire III, répondant à l’AED.

  • Décollation de saint Jean Baptiste

    Préface de la messe, dans certains anciens sacramentaires dont le sacramentaire grégorien :

    Vere dignum et justum est, æquum et salutare, nos tibi semper et ubique gratias agere, Domine sancte, Pater omnipotens, æterne Deus : Qui præcursorem Filii tui tanto munere ditasti, ut pro veritatis præconio capite plecteretur : Et qui Christum aqua baptizaverat, ab ipso in Spiritu baptizatus, pro eodem proprio sanguine tingeretur. Præco quippe veritatis, quæ Christus est, Herodem a fraternis thalamis prohibendo, carceris obscuritate detruditur, ubi solius divinitatis tuæ lumine frueretur. Deinde capitalem sententiam subiit, et ad inferna Dominum præcursurus descendit. Et quem in mundo digito demonstravit, ad inferos pretiosa morte præcessit. Et ideo cum Angelis…

    Il est vraiment digne et juste, équitable et salutaire, de vous rendre grâces en tout temps et en tous lieux, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, qui avez enrichi d’une telle grâce le précurseur de votre Fils : pour l’affirmation de la vérité il donna sa tête ; lui qui avait baptisé le Christ dans l’eau, baptisé par lui dans l’Esprit, fut lavé pour lui dans son propre sang. Car ayant, comme héraut de la vérité qui est le Christ, rappelé Hérode au respect de la couche de son frère, il fut jeté dans l’obscurité d’une prison où ne lui restait pour biens que la lumière de votre divinité. Ensuite, puni de mort, il descendit comme précurseur du Seigneur aux enfers, y précédant par son précieux trépas Celui qu’en ce monde avait désigné son doigt. C’est pourquoi donc, avec les Anges…

  • Taubira c’est magique

    On a déjà beaucoup évoqué ici ou là l’ahurissant projet de création d’une « peine de probation » pour les délits punis de 5 ans de prison ou moins. C’est-à-dire que les peines de prison ferme, qui ne sont déjà pas appliquées si elles ne dépassent pas un an (ou deux, semble-t-il, de plus en plus), ne seraient donc plus appliquées en dessous de cinq ans.

    Or cinq ans c’est une assez lourde peine. La première réaction, c’est qu’évidemment de nombreux voyous pourront ainsi poursuivre tranquillement leurs activités même en ayant été ainsi condamnés.

    Mais combien ? Selon Alain Bauer (dans Le Figaro), qui est incontestablement un spécialiste, c’est plus de 98% des détenus qui sont condamnés à des peines de cinq ans ou moins.

    Voilà comment Christiane Taubira a trouvé le moyen, non pas de diminuer le nombre de prisonniers, mais carrément de vider les prisons…

    On comprend, évidemment, que ça fasse tache sur le plan de carrière de Manuel Valls…

  • La dictature antiraciste version dhimmitude

    Un site islamique a dénoncé la prétendue « islamophobie » d’une question sur un emballage d’Apéricube, et l’accusation s’est évidemment répandue à la vitesse d’internet.

    Le groupe Bel s’est mis à plat vendre pour s’excuser et demander humblement le pardon des maîtres de l’opinion :

    « Nous sommes bien conscients que cette question a pu choquer. Elle est totalement inappropriée et ne reflète en aucun cas la position de Bel, dont les valeurs font du respect des croyances, de la culture et des convictions de chacun un principe fondamental. Nous présentons nos plus sincères excuses. »

    Quelle était cette ignoble question islamophobe ?

    Celle-ci :

    « Où le problème du foulard islamique est-il apparu en 1989 ? »