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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1525

  • A Mulhouse, un quartier contre la mosquée

    Les habitants du quartier Dornach de Mulhouse sont mobilisés contre le projet de mosquée de Mili Görüs. Une pétition a recueilli 800 signatures, et il y avait 300 personnes jeudi dernier à la réunion organisée par l’Ascen (association de sauvegarde du cadre de vie environnement nature), tellement remontées que le maire de Mulhouse a dû écourter son intervention.

    On remarquera le discours très clair du président de l’association, Philippe Lallemant :

    « Il s’agit de préserver Dornach d’un gigantesque complexe cultuel, culturel et commercial… et politique – car Millî Görüs est un mouvement nostalgique de l’empire ottoman, hostile à la nature laïque de l’État turc. Millî Görüs a des sympathies pour le Hamas, il est proche des Frères musulmans, ainsi que d’Ennahda en Tunisie. Il défend une vision traditionnelle de l’islam et entend empêcher l’intégration à la culture occidentale. »

     

  • Le jeûne du 7 septembre

    Le pape François, hier à l’Angélus :

    « J’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie. »

    Cela aurait pu être en même temps un très opportun rappel qu’aux temps de la chrétienté on jeûnait les veilles de fête.

    Malheureusement c’est raté. Car le 8 septembre prochain, ce n’est pas la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, c’est, dans la néo-liturgie, le « 23e dimanche ordinaire » (et dans le calendrier traditionnel le 16e dimanche après la Pentecôte).

    J’ai vérifié qu’il en est ainsi également dans le diocèse de Rome, et donc que le pape, contrairement à ce qu’il annonce, ne célébrera pas la Nativité de Marie, en raison de la prééminence du dimanche (tardivement mais heureusement rétablie par saint Pie X).

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  • Plouagat veut garder son église

     

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    Contrairement aux édiles qui détruisent l’église du village (c’est la mode, en ce moment) sans demander l’avis de la population, voire même contre des décisions de justice, le maire divers gauche de Plouagat, dans les Côtes d’Armor, a organisé un référendum. Depuis 2003 ces référendums ne sont plus consultatifs, ils ont valeur légale et leur résultat s’impose à la municipalité à condition qu’il y ait plus de 50% de votants (c’est sans doute pourquoi il y en a si peu d’organisés : en France on n’aime pas trop demander l’avis du peuple, surtout si on doit le suivre…).

    A Plouagat, il y a eu plus de 50% de votants, et 82,5% pour la sauvegarde de l’église, alors qu’il leur en coûtera au moins entre 1,1 et 1,5 million d’euros.

    Pour le maire, ce n’est pas une surprise. En effet, il y avait le précédent de Plounérin, non loin de là, où c’est le maire communiste qui avait organisé le scrutin, en 2010. Le maire avait souligné que les travaux de restauration de l’église coûteraient 1,5 million à la commune, ce qui « reviendrait à doubler les impôts, soit une charge annuelle de 100 euros par habitant sur 30 ans », alors que la destruction de l’église ne coûterait que 250.000 €. Comme personne ne va plus à la messe (et depuis longtemps dans cette partie si communiste des Côtes d’Armor qu’on l’appelait « la petite Russie »), il était évident que les gens allaient voter pour la destruction. Ils votèrent à 60% pour la restauration.

    Parce que, même si on ne va plus à la messe, on ne détruit pas l’église où l’on a été baptisé, l’église où l’on s’est marié, l’église qui est au centre du village parce que nous restons les héritiers d’une chrétienté et que, finalement, nous ne voulons pas oublier nos racines…

  • Saint Etienne de Hongrie

    Animé d’une ardente dévotion envers la Mère de Dieu, il construisit une vaste église en son honneur, et l’établit patronne de la Hongrie. En retour, la Vierge Marie l’introduisit au ciel le jour même de son Assomption, que les Hongrois appellent le jour de la Grande Souveraine, d’après une institution de ce saint roi. Quand il fut mort, son corps répandit une odeur suave et une liqueur céleste. Le Pontife romain voulut qu’on le transférât dans un lieu plus digne de lui, où on l’ensevelit avec beaucoup d’honneur. Cette translation fut accompagnée de nombreux miracles de tous genres. Le jour de sa fête a été fixé, par le souverain Pontife Innocent XI, au quatre des nones de septembre, en mémoire d’une victoire éclatante : celle que l’armée de Léopold, empereur des Romains et roi de Hongrie, remporta à la même date sur les Turcs, leur reprenant, avec le secours de Dieu, la ville de Budapest.

    (Bréviaire)

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    La couronne, le sceptre, l’épée et le globe du roi, symboles de la souveraineté hongroise, dans le hall du Parlement de Budapest.

  • 15e dimanche après la Pentecôte

    La péricope évangélique de ce dimanche est véritablement unique.

    La scène se passe à Naïm. C’est la seule fois, dans toute la Bible, que cette ville est mentionnée.

    Jésus ressuscite le fils unique d’une veuve. Saint Luc est le seul évangéliste à raconter cet épisode.

    Il est aussi le seul à appeler Jésus « le Seigneur » avant la Résurrection, et c’est donc ici la première fois : à propos d’une résurrection. Jusque-là, quand saint Luc disait « le Seigneur », il parlait de Dieu…

    Et c’est la seule fois que Jésus accomplit un miracle sans qu’on le lui demande et sans que quiconque en tire une leçon.

    Ce pur geste de compassion renvoie à la résurrection d’un enfant par Elie. C’est pourquoi les témoins disent : « Un grand prophète s’est levé parmi nous. » Et ils sont « saisis de crainte ». Car ce grand prophète est « le Seigneur », Dieu lui-même, qui a « visité son peuple », comme disent également les témoins, avec les mots de Zacharie dans le Benedictus

     

  • Mgr Ghika béatifié

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    Mgr Vladimir Ghika a été béatifié aujourd’hui à Bucarest.

    Prince roumain orthodoxe, descendant des princes qui gouvernèrent la Moldavie et la Valachie, devenu prêtre catholique à Paris, avec l’autorisation de célébrer selon les rites latin et byzantin, il va vivre dans un bidonville à Villejuif. Mais Pie XI le nomme protonotaire apostolique et l’envoie effectuer un grand nombre de missions dans le monde. Pendant la Seconde Guerre mondiale il est à Bucarest où il s’occupe notamment des réfugiés Polonais et des plus démunis. Après la guerre il est arrêté par les communistes, torturé, condamné à trois ans de prison. Il meurt en prison des suites de ses tortures.

    Le décret sur son martyre avait été signé par le pape François le 27 mars dernier.

    Il fut aussi un auteur spirituel important. On peut en avoir un aperçu ici.

  • Un nouveau secrétaire d’Etat au Vatican

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    Le pape François a nommé Mgr Pietro Parolin (58 ans) comme nouveau secrétaire d’Etat, en remplacement de Mgr Tarcisio Bertone (78 ans), qui restera à son poste jusqu’au 13 octobre.

    Mgr Parolin a toujours été un diplomate du Saint-Siège, et semble-t-il l’un des meilleurs, puisqu’en 2002 Jean-Paul II le nommait sous-secrétaire de la section de la Secrétairerie d’Etat pour les rapports avec les Etats, c’est-à-dire à peu près vice-ministre des Affaires étrangères.

    En 2007 Benoît XVI l’envoie en Chine, et il contribue à élaborer l’importante Lettre aux catholiques chinois. En 2009 il est nommé nonce apostolique au Venezuela, au moment où Chavez est au faîte de sa puissance et multiplie les provocations envers l’Eglise.

  • Saint Raymond Nonnat

    Ce saint du XIIIe siècle a pour particularité de n’avoir jamais été canonisé. Il faisait l’objet d’un culte dans son Ordre de la Merci, et Urbain VIII approuva son office et sa messe en 1626. Puis Alexandre VII l’inscrivit au martyrologe (1657), Clément IX étendit sa fête à toute l’Eglise ad libitum (1669), et Innocent XI en fit une fête obligatoire (1676), de rite double (1681).

    Il a aussi comme particularité de… ne pas être « né ». Nonnat n’est pas son nom, c’est un surnom qui veut dire non-né : non natus. Sa mère, enceinte de sept mois, était tombée gravement malade, au point qu’elle mourut. Le mari refusa qu’on l’enterre avant d’avoir vu le cadavre de son enfant. Un membre de la famille, avec son poignard, éventra la mère... et le bébé était vivant.

    Saint Raymond Nonnat a donc été nommé saint patron des femmes enceintes et du bébé qu’elles portent. Aujourd’hui on peut l’invoquer spécialement comme saint patron des non-nés, soit qu’ils soient à naître, soit qu’on leur ait refusé la naissance.

    Religieux de l’ordre de la Merci pour la rédemption des captifs, il se rendit en Algérie pour racheter les chrétiens esclaves des barbaresques musulmans. Lorsqu’il n’eut plus d’argent, il se fit otage... et se mit à convertir des musulmans. On lui ferma la bouche avec un cadenas, et il allait être empalé lorsque son ami et supérieur saint Pierre Nolasque réunit la rançon nécessaire à sa libération. Il rentra à Barcelone mais mourut bientôt, prématurément, à 36 ans, des suites de ce qu’il avait subi en Algérie.

  • La haine LGBT

    Les deux lesbiennes qui vont se « marier » à Bollène portent plainte contre Marie-Claude Bompard. Elles ont pourtant obtenu de pouvoir procéder à leur parodie officielle de mariage, mais ce n’est pas suffisant. Dans un premier temps, Marie-Claude Bompard  leur a dit non, et ça c’est insupportable. La dictature LGBT exige qu’on s’écrase. La justice aux ordres doit condamner Marie-Claude Bompard pour discrimination…

  • Du nouveau

    Contrairement à ce que je disais mardi, ils ne recommencent pas comme avec l’Irak. Ils ont manifestement compris quelque chose sans avoir osé le dire.

    Il y avait déjà eu ce refus de l’Italie et de la Pologne (et de l’Allemagne) de participer à une coalition américaine contre la Syrie. Je n’y avais pas porté assez attention. Le refus était discret. Mais la décision très importante, car l’Italie et la Pologne étaient considérées comme des alliés inconditionnels des Etats-Unis (au point d’accepter par exemple des prisons secrètes et salles de torture de la CIA).

    Quant au refus des députés britanniques, c’est un événement historique. Ce qui était « normal » était de voir le Premier ministre britannique crier encore plus fort que le président américain qu’on allait faire la guerre et que l’armée britannique y était encore plus prête que l’armée américaine. Le NON clair et net du Parlement est totalement inattendu.

    On va suivre les conséquences avec intérêt. En attendant, à Washington, ils doivent accuser le coup douloureusement.