Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1416

  • Vendredi de la quatrième semaine de carême

    Il a ressuscité la fille du chef de la synagogue lorsqu’elle était encore étendue dans sa demeure ; il a ressuscité le jeune fils de la veuve qu’on portait déjà hors de la ville ; il a ressuscité Lazare enseveli depuis quatre jours. Que chacun examine l’état de son âme: si elle pèche, elle meurt; le péché, c’est la mort de l’âme. Mais quelquefois on pèche en pensée. Ce qui est mal t’a causé du plaisir. Tu as consenti, tu as péché. Ce péché t’a donné le coup de la mort ; mais la mort est à l’intérieur, parce que la mauvaise pensée ne s’est pas réduite en acte. Voulant montrer qu’il ressusciterait cette âme, le Seigneur ressuscita cette jeune fille qui n’avait pas encore été portée dehors, mais qui gisait sans vie dans sa demeure, indiquant par là un péché caché. Toutefois, si tu ne t’es pas borné à consentir à la mauvaise pensée, mais qu’en outre tu aies fait le mal, tu as transporté le mort en dehors des portes; tu es dehors, et tu es emporté mort. Cependant le Seigneur ressuscita aussi ce mort et le rendit à sa mère qui était veuve. Si tu as péché, fais pénitence; et le Seigneur te ressuscitera et te rendra à l’Église, ta mère. Le troisième mort est Lazare. Il y a un genre de mort bien cruel : on l’appelle la mauvaise habitude; car autre chose est de pécher, autre chose est de contracter l’habitude du péché. Celui qui pèche et qui se corrige aussitôt, revient bien vite à la vie; comme il n’est pas encore enlacé par l’habitude, il n’est pas encore enseveli. Mais celui qui a l’habitude de pécher est enseveli, et l’on dit de lui avec raison : Il sent mauvais. Car il commence à avoir une mauvaise réputation, qui se répand autour de lui comme une odeur insupportable. Tels sont tous ceux qui s’accoutument aux crimes, qui sont perdus de mœurs. Tu lui dis : N’agis pas ainsi ; est-ce qu’il t’entend, celui que la terre étouffe, que la corruption déjà gagné et qui est écrasé sous le poids de l’habitude? Et cependant, même ce dernier, Jésus-Christ est assez puissant pour le ressusciter.

    (…)

    Ce ne peut être qu’un grand coupable celui que représentent ces quatre jours de mort et de sépulture. Pourquoi donc Jésus-Christ se trouble-t-il lui-même, sinon pour te montrer comme tu dois être troublé lorsque tu es chargé et accablé d’une si grande masse de péchés ? Tu t’es examiné, tu t’es reconnu coupable et tu as dit en toi-même : J’ai fait cela, et Dieu m’a épargné ; j’ai commis telle faute, et Dieu a différé de me punir ; j’ai entendu l’Evangile, et je l’ai méprisé ; j’ai reçu le baptême, et je suis retombé dans les mêmes fautes : que faire, où aller ? comment m’échapper ? Quand tu parles ainsi, déjà Jésus-Christ frémit en toi, car ta foi frémit, et dans la voix du frémissement, apparaît l’espérance de la résurrection. Si la foi est en nous, Jésus-Christ s’y trouve et frémit : si la foi est en nous, Jésus-Christ est en nous.

    (…)

    Qu’il frémisse aussi en toi, si tu te prépares à revivre. A tout homme, accablé par une mauvaise habitude, il est dit : « Jésus vint vers le tombeau. Or, c’était une grotte, et une pierre avait été placée au-dessus ». Le mort qui se trouve sous la pierre, c’est le pécheur sous la loi. Vous le savez, la loi donnée aux Juifs fut écrite sur la pierre. Or, tous les pécheurs sont sous la loi; ceux qui vivent bien sont avec la loi. La loi n’est point établie pour le juste. Que veulent donc dire ces paroles : « Ecartez la pierre? » Elles veulent dire : prêchez la grâce. Car l’apôtre Paul se dit ministre du Nouveau Testament, non de la lettre, mais de l’esprit. « Car », dit-il, « la « lettre tue, et l’esprit vivifie ». La lettre qui tue est comme une pierre qui écrase. « Ecartez la pierre », dit-il, écartez le poids de la loi, prêchez la grâce. « Car, si la loi qui a été donnée pouvait vivifier, alors vraiment la justice viendrait de la loi. Mais la loi écrite a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût, par la foi en Jésus-Christ, donnée en ceux qui croient »; donc, « écartez la pierre ».

    (…)

    « Ils enlevèrent donc la pierre, et Jésus, élevant les yeux en haut, dit : Mon Père, je vous rends grâces de ce que vous m’avez exaucé. Pour moi, je savais bien que vous m’exaucez toujours; mais je l’ai dit à cause du peuple qui m’entoure, afin qu’ils croient que vous m’avez envoyé. Ayant dit ces mots, « il cria à haute voix ». Il frémit, il pleure, il crie à haute voix. Qu’il a de peine à se lever celui qu’oppresse le poids d’une, mauvaise habitude ! Cependant il se lève; une grâce cachée lui rend intérieurement la vie; il se lève après avoir entendu ce grand cri. Qu’arriva-t-il ensuite ? « Il s’écria à haute voix : Lazare, viens dehors. Et soudain le mort sortit, ayant les mains et les pieds liés avec des bandes et le visage enveloppé d’un suaire. » Tu t’étonnes qu’il ait marché les pieds liés, et tu n’es pas étonné qu’il soit ressuscité après quatre jours? En ces deux faits agissait la puissance de Dieu, et non les forces du mort. Il marcha, et il était encore lié; il était encore enveloppé, et cependant il sortit du tombeau : qu’est-ce que cela signifie? Quand tu violes la loi, tu es étendu mort; et si tu la violes en choses graves, comme j’ai dit plus haut, tu es enseveli; quand tu confesses tes péchés, tu sors. Qu’est-ce, en effet, que sortir, sinon sortir d’un lieu caché et se montrer? Mais que tu confesses tes fautes, c’est Dieu qui le fait en te criant à haute voix, c’est-à-dire en t’appelant par une grande grâce. C’est pourquoi le mort qui s’avance encore lié, c’est le pécheur qui se confesse, mais qui est encore coupable; et pour que ses péchés soient remis, le Seigneur dit à ses ministres : « Déliez-le et laissez-le aller ». Que veut dire : « Déliez-le et laissez-le aller? » : « Ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel ».

    Saint Augustin, extraits du traité 49 sur saint Jean.

  • L’avortement limité dans le Mississipi

    Les deux chambres du Mississipi ont définitivement voté mardi un projet de loi interdisant l’avortement à partir de la 20e semaine (d’aménorrhée), soit 18 semaines de grossesse. Le gouverneur, Phil Bryant, a annoncé qu’il contresignera le texte.

    C’est le 13e Etat où les élus votent une telle loi. Mais dans trois d’entre eux (Géorgie, Idaho, Arizona) un juge fédéral a jugé la loi anticonstitutionnelle, et en Virginie Occidentale le gouverneur a refusé de la signer.

  • Najat et Nasser

    12p4.jpg

    871035belkasarko54.jpg

    Ces deux photos prises hier soir au Parc des Princes circulent aujourd’hui un peu partout. Elles montrent la charmante complicité qu’il y a entre Anne Hidalgo, Najat Vallaud-Belkacem (qui n’est plus porte-parole du gouvernement mais a ajouté aux Droits des femmes le Ville et la Jeunesse et les Sports, donc le foot) et Nicolas Sarkozy. Image de l’UMPS.

    Mais la deuxième montre autre chose : c’est la complicité qu’il y a entre ces trois-là et Nasser Ghanim Al-Khelaïfi, à qui Najat lance un regard énamouré.

    Nasser Ghanim Al-Khelaïfi est le président du PSG (dont le propriétaire est l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani). Il est le directeur des chaînes Al Jazeera Sport qu’il a renommées beIN Sports Arabia, dont la filiale française, grâce à l’argent du Qatar, rafle les droits de retransmission de la plupart des matches qui étaient auparavant la chasse gardée de Canal Plus. Depuis décembre dernier, Nasser Ghanim Al-Khelaïfi est en outre ministre hors cadre du gouvernement du Qatar.

    C’est au Qatar que doit se dérouler la coupe du monde de foot en 2022. L’émirat s’est donc lancé dans des constructions pharaoniques, engageant des milliers et des milliers de travailleurs qu’il fait venir d’Asie. Il est de notoriété publique que ces travailleurs (comme ceux qui sont embauchés dans les autres émirats et en Arabie saoudite) vivent dans des conditions effroyables et sont considérés comme des esclaves. Récemment on a appris que 500 travailleurs indiens étaient déjà morts sur les chantiers.

    Mais cela n’émeut personne au Parc des Princes. Après tout, Najat est ministre des droits des femmes, pas des travailleurs immigrés au Qatar.

    Le ministère des Affaires islamiques du Qatar explique d’autre part, de façon tout à fait officielle, qu’une fille est une femme à l’âge de 9 ans et peut donc se marier (car le Prophète s’est marié avec une femme de 9 ans et qu’il ne peut se tromper).

    Ah oui, Najat est ministre des droits des femmes, mais seulement en France. Pas au Qatar, le pays du si charmant et si riche et si promis à un bel avenir Nasser Al-Khelaïfi…

  • L’Exode et les charlatans

    Puisque selon la liturgie latine traditionnelle la lecture de la semaine est l’Exode, je lis l’Exode. Et puisque jusqu’ici j’avais quelque peu boudé les bibles en français, je me suis mis à la Bible de Jérusalem. Et je découvre à quel point les notes relèvent de l’exégèse historico-critique. C’est tellement puéril que c’en est parfois franchement hilarant.

    En ce qui concerne la manne et les cailles que Dieu fait tomber du ciel autour du campement dans le désert, la Bible de Jérusalem affirme que c’est un « passage composite et d’analyse difficile ». Le récit est pourtant clair comme de l’eau de roche… Mais non. Car j’apprends que la manne, c’est la sécrétion d’insectes vivant sur certains tamaris, seulement dans la région centrale du Sinaï, et qui se récolte en mai-juin, alors que les cailles, épuisées de leur migration en Europe, ne tombent qu’en septembre et seulement sur la côte. Sic.

    Ce délire rationaliste à prétention scientifique devenant l’incontestable vérité, il reste à trouver une explication rationnelle du texte biblique. Eh bien la voici : ce passage est une nouvelle preuve de ce qu’on savait déjà des chapitres précédents : il y a eu deux groupes d’Hébreux qui sont sortis d’Egypte séparément et à des dates différentes. L'un a été expulsé, l'autre est parti de lui-même. L’un est passé par le centre du désert du Sinaï et a mangé la « manne » en mai-juin, l’autre est passé par la côte et a mangé des cailles en septembre… Il y avait donc originellement deux récits, qui ont été amalgamés en un seul.

    Cette dernière explication est un véritable leitmotiv. Le grand jeu consiste à déterminer les deux, trois ou quatre récits incompatibles (les fameux yahviste, elohiste, sacerdotal, deutéronomiste, indéterminé…) qui ont été fondus en un seul ou juxtaposés…

    On la retrouve par exemple dans la théophanie du Sinaï. Certaines expressions montrent qu’il s’agit d’une éruption volcanique (sic – j’avoue que je n’y avais pas pensé…). D’autres évoquent un terrible orage. Il y a donc (sic) deux traditions. Mais ce qui prime est l’éruption volcanique. Problème : la montagne que l’on appelle du Sinaï n’est pas un volcan. Il y a donc eu erreur de localisation. Le vrai Sinaï biblique était dans le sud de la péninsule arabique, où il y avait alors des volcans en activité…

    Ce qui est hilarant est de penser que les très doctes exégètes qui écrivent ces stupidités y croient. Ce qui l’est moins est que ce sont de graves impiétés, à la limite du blasphème, et ce qui ne l’est plus du tout est que des braves gens lisent cela et croient que c’est ainsi qu’on doit interpréter la Bible…

    (On remarque aussi que ces exégètes nous laissent en plan à la première difficulté pratique. Par exemple, alors que tout doit avoir une explication rationnelle, ils oublient de nous expliquer comment Moïse peut rester 40 jours au sommet d’un volcan en éruption…)

  • Jeudi de la quatrième semaine de carême

    « La lecture évangélique (Luc., VII, 11-16), avec le récit de la résurrection du fils de la veuve de Naïm, est empruntée au XVe dimanche après la Pentecôte. Cette veuve symbolise l’Église, qui, à force de prières et de larmes, obtient du Seigneur la conversion des pécheurs et leur renaissance à la grâce. Les fossoyeurs qui transportent au tombeau notre cercueil, ce sont les sens, les passions, menant grand bruit autour de l’âme qui, comme prise de vertige, est morte et ne le sait pas. La première grâce que Dieu nous accorde est de faire arrêter ces funestes porteurs de notre bière ; quand le tumulte des passions se calme, il se fait dans l’âme un profond silence, et alors elle commence à réfléchir sur son sort. Combien donc il est nécessaire que la grâce divine dissipe en nous tant d’illusions qui nous font croire être ce que nous ne sommes point ! Semblables en cela à cet ange de l’Apocalypse, à qui Dieu dit : Nomen habes quod vivas, et mortuus es (III, 1) » [Tu as le renom d’être vivant, mais tu es mort].

    Cette explication de l’évangile est du bienheureux cardinal Schuster. Elle fait du jeune homme mort une figure du pénitent, en ce temps de carême, et c’est le commentaire qui est fait également tant par saint Augustin que par dom Guéranger ou dom Pius Parsch. Tous à la suite de saint Ambroise (qui vient lui-même à la suite d’Origène), dont le bréviaire reprend le commentaire aux matines de ce jour. Il est dans ce commentaire un propos particulièrement frappant :

    « Si tes péchés sont si grands que tu ne peux pas les laver dans tes larmes de pénitence, laisse ta Mère l’Église pleurer pour toi. Elle supplie Dieu pour chacun d’entre vous, comme cette mère veuve pleurait pour son fils unique. Car elle souffre des douleurs spirituelles de mère, quand elle voit ses enfants, par leurs péchés mortels, se précipiter vers la mort. »

    On se demande si, quand il écrit cela, saint Ambroise ne pense pas à sainte Monique et à la conversion de saint Augustin. On sait que dans ses Confessions (III, 12), saint Augustin raconte comment sa mère harcelait l’évêque de Milan, avec force larmes, pour qu’il prenne en mains Augustin et le fasse abandonner l’hérésie. Ambroise finit par lui dire : « Va, laisse-moi, et vis toujours ainsi. Il est impossible que l’enfant de telles larmes périsse. » Augustin ajoute : « Dans nos entretiens, elle rappelait souvent qu’elle avait reçu cette réponse comme une voix venue du ciel. »

    Et quand l’Eglise composera une messe de sainte Monique, elle choisira pour évangile celui de la résurrection du fils de la veuve de Naïm…

  • Ils préféreraient une Alliance nordique…

    Selon un sondage TNS-Gallup commandé par l’Alliance pour une Europe des démocraties (parti européen dont les membres français sont Nicolas Dupont-Aignan et François-Xavier Villain), publié par le journal suédois Vasabladet, 49% des Suédois préféreraient une Alliance nordique (avec le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège) à l’UE. Seulement 28% préfèrent l’UE à une Alliance nordique.

    Des sondages similaires réalisés en Finlande et au Danemark ont donné des résultats comparables.

  • Norrie, genre neutre

    C’est en Australie. « Norrie » est un homme qui s’est fait opérer en 1999 pour devenir une « femme ». Mais finalement il n’était pas femme non plus. Alors il a décidé d’être « neutre » et de le faire reconnaître officiellement. Avec le tam-tam médiatique qui va avec, puisque bien sûr Norrie est un militant LGBT.

    Voilà qui est fait. La Haute Cour d’Australie, à l’unanimité, « reconnaît qu'une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin et autorise donc l'enregistrement d'une personne comme étant d'un genre “non spécifique” ».

    L’Australie invente donc (après l’Allemagne et le Népal) le « genre neutre ». Ce qui servira bien sûr d’argument pour imposer dans ce pays le « mariage pour tous ».

  • Un iconoclaste musulman à Vienne

    Samedi après-midi, à la cathédrale de Vienne (Autriche), un individu était interpellé alors qu’il venait de renverser une statue de marbre de saint Thaddée et qu’il était en train de s’en prendre à une image du Sacré-Cœur. Il a expliqué aux policiers qu’il avait agi par « inspiration » divine, et il traitait les fidèles catholiques de « marionnettes ». C’est un Ghanéen de 37 ans, Ibrahim A., demandeur d’asile. Il fut relâché, dans l’attente d’une convocation dans la semaine.

    Mais ensuite l’homme allait s’en prendre aux statues dans cinq autres églises de Vienne, endommageant les statues de pierre, pulvérisant les statues de marbre, et, pire, détruisant les crucifix en démembrant le corps du Christ.

    Ibrahim A. fut de nouveau interpellé hier après avoir détruit deux statues dans la cinquième église. Il a avoué être le responsable de tous les actes de vandalisme, et aussi dans deux autres églises en février… Il a précisé qu’il accomplissait une « mission divine », car « Allah interdit de faire des images des saints », a déclaré le porte-parole de la police, soulignant que l’homme ne souffrait d’aucune psychose.

    L’archevêché, tout en constatant que les dégâts sont sans précédent dans les églises de Vienne, fait profil bas, à la grande satisfaction de la Communauté islamique d’Autriche, dont le président a déclaré que « la paix religieuse n’est pas menacée ». Puisqu’il le dit…

  • Les socialistes en campagne contre Bruxelles…

    Après l’immense claque des municipales, les socialistes vont se retrouver confrontés aux européennes. Avec le gouvernement qui ne change pas et qui donc ne va rien changer, ils vont dans le mur. Que faire ? Eh bien, ils osent, et c’est à ça qu’on les reconnaît : eux qui sont des valets patentés des maîtres de l’Europe, voilà que tout à coup ils s’en prennent à l’Europe coupable de tous les maux.

    Revoilà donc le célèbre discours (qui a tant servi, aussi à l’UMP) : tout ce qui va mal, c’est la faute à l’UE, votez pour nous et vous allez voir comment on va se battre contre ces salauds qui vous imposent l’austérité, le chômage, etc.

    C’est si grotesquement télécommandé que l’agence Reuters (indépendante du pouvoir français) en a fait une longue dépêche, L'Europe bouc émissaire de retour dans le discours socialiste, où l’on trouvera les sorties des uns et des autres. Notamment Montebourg se glorifiant tout à coup d’avoir voté contre la Constitution européenne, en compagnie, souligne-t-il avec révérence, de Manuel Valls (il oublie Fabius)…

  • Une grosse quenelle

    C’était bien la peine de nous bassiner avec la quenelle dieudonnesque pendant des semaines. Car c’est une bien grosse et bien grasse quenelle que viennent de faire Hollande et Valls aux Français. Aussi vulgaire, aussi insultante. Vous ne voulez plus de mon gouvernement, dit Hollande au vu du résultat des municipales. Eh bien je vous ressers le même, et je vous emmerde…

    Avec une provocation à l’intérieur de la provocation, le doigt d'honneur dans la quenelle : le maintien de la Taubira à la « Justice »…