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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1413

  • Toute la petite bande…

    Ce qu’on ne peut pas reprocher à François Hollande, c’est de laisser tomber ses amis. La configuration est sans doute unique, qu’une bande de copains d’une promotion de l’ENA soit ensemble au pouvoir 30 ans après.

    Car les revoilà vraiment tous ensemble : Sapin toujours là, Royal qui revient, et revoici Jean-Pierre Jouyet. Même le fait qu’il fût ministre de Sarkozy ne l’a pas fait exclure du clan. Jean-Pierre Jouyet quitte donc la Caisse des dépôts pour devenir secrétaire général de l’Elysée, en remplacement d’un autre membre (discret, celui-là) de la promotion Voltaire, Pierre-René Lemas, qui devrait être recasé… à la Caisse des dépôts… ou à la direction de la RATP, aujourd’hui occupée par Pierre Mongin, qui est… un autre membre de la promotion Voltaire, mais du clan de « droite » celui-là (Villepin, Donnedieu de Vabres, Castries…).

    Moins connue du grand public est Sylvie Hubac, qui est tout simplement directrice du cabinet de François Hollande, et sa représentante personnelle comme coprince d’Andorre.

    Enfin, s’il ne veut pas apparaître dans un gouvernement ou à l’Elysée, on n’oubliera pas Jean-Marie Cambacérès, qui a créé en 2010 l’association « Démocratie 2012 » dont le seul objectif était de porter François Hollande à la présidence de la République, en récoltant des fonds pour cela auprès des milieux d’affaires. Et alors même les anciens copains « de droite » de la promotion versent leur obole : Henri de Castries, président d’Axa, proche de Sarkzoy, avait donné 7.500 €…

  • Les nouveautés vallsiennes

    Tout nouveau Premier ministre doit faire un grand discours à l’Assemblée nationale. Il faut donc qu’il trouve quelque chose à dire, ce qui n’est pas facile, vu que presque tout se décide à Bruxelles. Il y a bien la dénaturation du mariage, mais c’est déjà fait. Sur l’avortement, on ne peut guère aller plus loin. Il reste l’euthanasie, mais on ne va pas y passer des heures…

    Mais on peut toujours défaire ce qui a déjà été défait et refait : il suffit de présenter cela comme une grande réforme, et ça fait passer le temps. Ainsi Manuel Valls a-t-il annoncé la suppression des conseils départementaux. Avant même qu’ils existent, ce qui est très fort, reconnaissons-le. En effet les conseils généraux ne s’appelleront conseils départementaux qu’à partir de l’année prochaine. C’est ce qu’ont décidé les socialistes quand ils ont… rétabli les conseils généraux dont Sarkozy avait fait voter la suppression.

    Bref, Sarkozy supprime les conseils généraux, on les rétablit avant qu’ils disparaissent, pour pouvoir les supprimer…

    On remarquera que les départements et les préfectures demeurent. Autrement dit les départements dépendront du pouvoir central sans aucun contrôle des citoyens. Et les grands défenseurs de la démocratie demeurent muets… De stupéfaction, sans aucun doute…

    Il est vrai que cela se fera en... 2021. Ce qui laisse tout le temps à la « droite » de revenir au pouvoir afin de rétablir les conseils généraux pour pouvoir les supprimer… Etc.

    En attendant, Valls va supprimer la « clause générale de compétence » qui avait été supprimée par Sarkozy et rétablie par Hollande-Ayrault… (Non, je n’invente rien.)

    Et avant cela, Valls va supprimer la moitié des régions. Si elles ne se mettent pas d’accord, ce sera fait d’autorité. En 2017. De façon arbitraire et bureaucratique, comme on avait fabriqué les départements en 1789. Ou sans doute pire. On ne peut pas demander à un socialiste franc-maçon né à l’étranger d’avoir la moindre attention à la configuration humaine, culturelle et historique des provinces de France…

  • Ubuesque « Eglise de Norvège »

    La communauté luthérienne évangélique appelée « Eglise de Norvège », qui fut mais n’est plus « Eglise d’Etat », et qui est surtout devenue une coquille vide, a réuni hier son synode pour prendre une décision sur le « mariage » homosexuel.

    En octobre dernier, huit « évêques » sur les douze avaient pris position en faveur d’une liturgie pleine et entière pour le « mariage » homosexuel ; les quatre autres étaient résolument contre. Ils avaient donc trouvé un compromis : ils proposeraient au synode non pas une liturgie de mariage, mais une cérémonie de bénédiction.

    Finalement c’est bien la liturgie de mariage qui a été proposée au vote. Et qui, à la surprise générale (car les « Eglises » sœurs de Suède et du Danemark ont déjà reconnu le « mariage » homosexuel), le synode a rejeté le projet par 64 voix contre 51.

    Dans la foulée, le synode a également rejeté le projet de cérémonie de bénédiction. (Mais les pasteurs peuvent déjà bénir les « couples » homosexuels.)

    Et enfin, le synode a rejeté, par 62 voix contre 54, une motion stipulant que le mariage ne peut exister qu’entre un homme et une femme.

    Bref, « l’Eglise de Norvège », qui n’a jamais entendu parler du principe de non-contradiction, ne reconnaît pas et reconnaît, en même temps, le « mariage » homosexuel.

    « C’est quelque chose que personne n’avait prévu, et personne ne sait ce qui va se passer maintenant, reconnaît à la télévision l’évêque homosexuel Tor Berger Jørgensen. Il nous faut un peu de temps pour regarder les procédures… »

  • Mercredi de la Passion

    La première lecture est une suite de commandements, qui se termine par « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » En fait, dans le Lévitique, cette phrase se trouve au milieu de commandements divers (relatifs précisément et explicitement à ce qu'il faut faire et ne pas faire relativement au prochain). Le texte a été opportunément coupé par la liturgie de telle sorte que « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » apparaisse comme un résumé de tous ces commandements. Or ce sera l’enseignement de Jésus, qui extraira le commandement de l’amour du prochain de l’accumulation du Lévitique pour en faire le commandement suprême avec celui de l’amour de Dieu qui lui est identique.

    « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la traduction littérale du texte de la Septante. Il est curieux que saint Jérôme n’ait pas repris cette version canonisée par le Verbe lui-même, et ait traduit : « Tu aimeras ton ami comme toi-même », ce qui n’a  plus grand intérêt, car c’est une tautologie de dire qu’on aime son ami…

    Toujours est-il que, par un renversement des idées reçues, voici que nous avons l’amour dans l’Ancien Testament, et la haine qui explose dans l’Evangile, avec cette nouvelle attaque des Juifs qui, une nouvelle fois, prennent des pierres pour lapider Jésus, parce que, répondant à leur question, il affirme de nouveau sa divinité : « Moi et le Père nous sommes un. »

    Mais à la haine meurtrière s’oppose l’amour du Bon Pasteur pour ses brebis. A qui il donne la vie éternelle. Par son sacrifice. Sa grande « œuvre ». Non pas quand les Juifs le décident. Mais quand lui le décidera.

  • A propos de ma « newsletter »

    Je reçois ce message :

    Inscrit depuis des années à la NewsLetter de ce blog, j’en ai reçu un dernier numéro le… 25 janvier 2014, et depuis, plus rien : je viens de réactiver. Ce message pour conseiller à Yves Daoudal de vérifier s’il n’a pas été victime d’un “bug de désabonnement” – comme on en a vu sur Twitter, par exemple –, si je ne suis pas le seul dans ce cas-là.

    N’hésitez pas à me dire si vous êtes dans le même cas. (Je constate que cette personne avait disparu de la liste.)

  • Il est interdit de faire du vin bio en Bourgogne…

    Un viticulteur bio de Beaune, Emmanuel Giboulot, a été condamné hier à 500 euros d'amende, et à une seconde amende de 500 €, mais avec sursis, pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la « flavescence dorée ».

    Au nom du principe de précaution, un arrêté préfectoral avait rendu obligatoire en juin le traitement chimique.

    Emmanuel Giboulot avait refusé, parce qu’il refuse tout traitement chimique, et parce qu’il n’y avait aucune preuve de l’existence de la maladie dans le département.

    Mais, en octobre, l’administration a découvert trois ceps contaminés dans le département. Donc elle avait raison. Donc le viticulteur devait être condamné…

    Mais, s’il y avait trois ceps contaminés (sur des millions), d’abord c’est une information nulle et non avenue, ensuite c’était forcément dans une propriété où les ceps avaient été traités… Et ça n’a donc aucun rapport avec le viticulteur bio dont aucun cep n’est contaminé.

    Emmanuel Giboulot fait appel.

  • Premier anniversaire des veilleurs

    C’est aujourd’hui le premier anniversaire des « veilleurs ». On lira ici une remarquable interview de l’un des fondateurs de ce mouvement, et sur le Salon Beige la liste des rendez-vous de ce soir.

  • La liberté en peau de chagrin

    De plus en plus souvent, la Cour suprême des Etats-Unis refuse de se prononcer sur les décisions judiciaires prises dans les Etats. Ainsi apparaît-elle au-dessus de la mêlée. Ou plutôt fait-elle mine d’apparaître ainsi. Car, chaque fois, c’est pour rendre définitive une décision favorable au droit à l’avortement sans limite ou au « mariage » homosexuel.

    Hier, elle a ainsi décidé de ne pas se prononcer sur l’affaire du photographe qui avait refusé de réaliser les photos de « mariage » de deux homosexuels à Albuquerque (Nouveau Mexique). Il avait été jugé coupable de violation des lois de l’Etat contre les discriminations. Il est donc définitivement condamné.

  • Pakistan : un couple condamné à mort pour « blasphème »

    Shafaqat Emmanuel, handicapé, et son épouse, Shagufta Kausar, serveuse, ont été condamnés à mort le 4 avril par un tribunal de Toba Tek Singh pour blasphème réalisé au travers de l’envoi de messages de texte (SMS).

    La Haute Cour de Lahore avait rejeté, il y a un mois,  leur liberté sous caution, demandée d’abord pour raison humanitaire, Shafaqat Emmanuel se trouvant à l’hôpital de la prison dans un triste état et devant être opéré. La Haute Cour avait motivé son refus en disant que le cas trouverait une solution dans les deux mois.

    En effet…

    On s’attendait à ce que Shafaqat Emmanuel soit condamné à mort, mais on pensait que sa femme écoperait de 35 ans de prison. En fait ils sont tous deux condamnés à mort, puisqu’ils sont tous deux forcément innocents : ils sont condamnés pour des SMS en anglais alors qu’ils sont analphabètes…

    Ils ont quatre enfants…

    Naturellement ils font appel, mais là, la Haute Cour de Lahore ne trouve jamais de solution dans les deux mois…

  • La dictature homosexualiste : à l’école catholique aussi

    Une religieuse dominicaine, maître-assistant de théologie à l’université Saint-Thomas d’Aquin (Aquinas College) de Nashville, a « scandalisé » les élèves d’un lycée de Caroline du Nord, comme dit la presse locale, en faisant « des réflexions anti-homosexuelles ».

    Invitée à parler lors d’une assemblée d’élèves du lycée catholique de Charlotte, le 21 mars, sœur Jane Dominic Laurel, selon les élèves cités par le journal, « a critiqué les gays et les lesbiennes, en plus d’avoir fait des remarques subversives (sic) à propos des parents isolés ou divorcés ».

    On n’en saura pas plus. Car les propos de la religieuse sont beaucoup trop effroyables pour pouvoir être reproduits. Une pétition a été lancée sur internet, en dix points, nous dit-on. Mais la pétition a curieusement été retirée alors qu’elle allait atteindre les 5.000 signatures. On n’en connaît que ce que le journal avait reproduit :

    « Nous déplorons le fait qu’une large assemblée scolaire soit devenue une tribune pour mettre en avant la question de l'homosexualité après que le pape François a déclaré dans une interview à l'automne dernier que « nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, le mariage homosexuel et l'utilisation des méthodes contraceptives. » Nous sommes en colère parce que certains ont décidé qu'ils savaient mieux que notre Saint-Père et ont invité cet orateur. »

    Une fois encore, ou plutôt comme d’habitude, on remarque comment les propos du pape sont utilisés comme caution de la subversion (et comment le mot subversion est utilisé à l’envers).

    Une pétition a été lancée pour défendre la religieuse, et surtout la doctrine de l’Eglise sur ces sujets.