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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1415

  • Préparez-vous pour demain soir

    Préparez-vous à entendre le chœur des pleureuses et des indignés, dimanche soir et lundi : il y a des élections législatives demain en Hongrie, et l’on sait déjà qu’elles seront remportées haut la main par le parti de Viktor Orban.

    La seule inconnue est de savoir si le Fidesz aura « seulement » une confortable majorité absolue ou, comme aujourd’hui, la majorité des deux tiers.

    L’autre inconnue est le score du parti dit « d’extrême droite » Jobbik, qui talonne l’union de la gauche dans les sondages et pourrait la dépasser.

    La gauche est plus que jamais dans la panade. Tous les partis se sont réunis sur le seul objectif de battre Orban, mais ils sont à couteaux tirés sur tout le reste. Et, en pleine campagne, le vice-président du parti socialiste a été arrêté après la découverte d’un compte non déclaré en Autriche, sur lequel figuraient des centaines de milliers d’euros…

    Quant à la campagne elle-même de la gauche, elle est du niveau de notre classe politico- médiatique. Le chef de file des socialistes, Attila Mesterhazy, a déclaré  que « le gouvernement Orban n’a apporté que la pauvreté, l’émigration et la peur », et l’ancien Premier ministre Ferenc Gyurcsany (qui avait réellement apporté la pauvreté et l’émigration) a averti que c’est une élection « historique », parce que « il s'agit de choisir entre la liberté et la tyrannie ».

    Ce qui est grave, évidemment, est que les Hongrois vont encore choisir la tyrannie. Et que l’UE ne fait plus rien : « L'UE a abandonné la Hongrie en 2012, dit le politologue Laszlo Lengyel. Nous sommes un petit pays, et tant que la politique d'Orban n'est pas contagieuse, l'UE ne fera rien. »

  • « Nos » chaldéens vont-ils récupérer leurs propriétés en Turquie ?

    L’agence Fides nous apprend que 84 familles chaldéennes originaires de Turquie et actuellement résidentes à l’étranger –en particulier en France – ont entamé les procédures légales afin de rentrer en possession des terrains et des maisons qu’elles ont été contraintes de quitter sous la menace des services de sécurité après le coup d’Etat militaire du 12 septembre 1980.

    La demande de restitution des biens a été transmise au ministère turc de l’Intérieur. Les terrains et les maisons en question se trouvent dans la préfecture de Sirnak, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière avec l’Irak, une région peuplée en majorité par des Kurdes. Ils se concentrent dans la zone d’un village demeuré inhabité mais qui a été à plusieurs reprises utilisé comme base par l’organisation communiste kurde PKK. Au cours de ces dernières années, les propriétés ont été occupées et utilisées abusivement par des personnes se présentant comme « gardiens » des biens que les chaldéens ont été contraints à abandonner.

  • Deux prêtres et une religieuse enlevés au Cameroun

    Deux prêtres italiens et une religieuse canadienne ont été enlevés au nord du Cameroun la nuit dernière par des hommes armés qui ont dévasté les habitations.

    C’est à la frontière du Nigeria, dans la région où avait été enlevé le prêtre français Georges Vandenbeusch à la mi-novembre.

    Il faut croire que ça rapporte. Mais ce n’est pas sérieux d’avoir déjà tout dépensé. Enfin, cette fois ce n’est pas à nous de payer…

  • Quand l’incroyante de la pastorale des jeunes (sic) questionne le pape…

    Cinq Belges de la pastorale néerlandophone des jeunes sont allés au Vatican pour interviewer François. Cette rencontre a eu lieu le 31 mars dernier, et le contenu de l’entretien a été diffusé le 3 avril à la télévision belge.

    « Le Pape a-t-il un message pour les jeunes ? » demande une jeune non-croyante de la petite délégation. Il y répond en insistant sur la centralité de l’Homme. « L’homme qui a été rejeté du centre et a glissé vers les périphéries, au profit du pouvoir et de l’argent ».

    La jeune non croyante de la pastorale des jeunes est toujours non croyante, mais peut-être a-t-elle compris qu’elle doit voter socialiste…

  • Samedi de la quatrième semaine de carême

    Hier, dans l’évangile, Thomas disait aux autres apôtres : « Allons-y nous aussi, afin de mourir avec lui. » Mais personne n’est mort, et au contraire Lazare qui était mort est ressuscité. Aujourd’hui l’évangile nous rappelle : « Personne ne l’arrêta, car son heure n’était pas encore venue. »

    Son heure va venir, et à partir de demain, ou plutôt de ce soir, c’est le temps de la Passion, qui nous oriente vers le sacrifice de la Croix, la mort de Jésus dans laquelle seront baptisés les catéchumènes. Aujourd’hui est célébrée la dernière messe d’appel des catéchumènes au baptême. Dans les temps antiques on la connaissait sous le nom de « Sitientes », car c’est le premier mot de l’introït : « Vous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez pas d’argent, venez et buvez avec joie » : Sitientes venite ad aquas (…) et bibite cum lætitia.

    Isaïe parle aussi de cette eau dans la première lecture : « Celui qui a pitié d’eux les conduira et les mènera boire aux sources des eaux. » Le peuple d’Israël est assimilé à un troupeau de brebis que le bon Pasteur conduit dans les meilleurs pâturages et aux meilleures sources. C’est ce que chante aussi le psaume 22, qui est le chant de la communion : « C’est le Seigneur qui me conduit, et rien ne pourra me manquer : Il m’a établi dans un lieu de pâturages : Il m’a amené près d’une eau fortifiante. » Dóminus regit me, et nihil mihi déerit : in loco páscuæ ibi me collocávit : super aquam refectiónis educávit me.

    Le baptême est une illumination, cette eau donne la lumière, et dans l’évangile (saint Jean 8, 12-20) Jésus déclare : « Je suis la lumière du monde, celui qui me suit (…) aura la lumière de la vie. » La lumière de la vie éternelle.

    Et ceux à qui Jésus communique la lumière deviennent eux-mêmes lumière du monde, par participation à la lumière divine, comme il le dit à ses apôtres (en saint Matthieu) : « Vous êtes la lumière du monde, que votre lumière luise devant tes hommes, afin que voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans le ciel. »

    Le Père dont Jésus ose dire aux pharisiens qu’ils ne le connaissent pas. Parce que pour connaître le Père, il faut renaître dans le Fils.

  • Répugnant

    La nomination de Brendan Eich comme directeur général de Mozilla avait été critiquée parce que l’homme (l’un des principaux créateurs de Firefox) avait donné 1.000 dollars pour la campagne contre le « mariage » homosexuel en Californie.

    La pression montait. Avant-hier Brendan Eich affirmait qu’il ne démissionnerait pas. Hier il a démissionné.

    La société Mozilla s’est fendue d’un long communiqué écœurant d’homosexualisme dictatorial et de repentance gluante :

    « Mozilla se targue d’être tenue à des normes différentes, et cette semaine nous n’avons pas honoré notre réputation. Nous savons pourquoi les gens sont peinés et fâchés et ils ont raison : c’est parce que nous n’avons pas été fidèles à nous-mêmes. »

    Il y en a ainsi plusieurs paragraphes, et l’on demande humblement pardon de n’avoir pas réagi plus vite, et l’on assure que la leçon est comprise… « Notre mission sera toujours de faire que le Web soit toujours plus ouvert afin que l’humanité soit plus forte, plus inclusive et plus juste »…

    Le communiqué ose affirmer : « Nous avons des employés d’une large diversité d’opinions. Notre culture de l’ouverture encourage le personnel et la communauté à partager leurs croyances et leurs opinions en public. »

    Mais être opposé à la dénaturation du mariage, ce n’est pas une opinion, c’est une atteinte à l’éthique…

    Il s’agit bien d’une inversion.

  • Taubira fait le vide (de nouveau)

    A peine reconduite dans ses fonctions, Christiane Taubira se venge de ses turpitudes sur ses adjoints (pour la deuxième fois en deux ans) : son directeur de cabinet Christine Maugüé et son adjoint François Pion, et son chef de cabinet, Florence Gouache, sont virés…

  • L’audace des francs-maçons

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    Les francs-maçons se mobilisent contre l’abstention aux européennes. Parce qu’ils redoutent une « abstention record ou un vote de protestation en faveur des candidats représentants des mouvements ou partis extrémistes, populistes, europhobes voire racistes, antisémites, homophobes ».

    C’est l’argument « le plus audacieux », écrit un certain François Koch qui nous apprend la nouvelle.

    Quelle audace, en effet, de rabâcher la pensée unique que les francs-maçons ont installé depuis longtemps dans tous les pouvoirs…

  • Suspense à Mantes-la-Ville…

    Hier a été lancé un appel pour « sauver la mosquée de Mantes-la-Ville ». Car l’Association des musulmans de Mantes-Sud, qui avait « des relations privilégiées avec l’ancienne maire PS Monique Brochot » était en train de récolter des fonds pour racheter l’ancien local de la Trésorerie, acquis par la municipalité pour 600.000 € dans le but de le revendre aux musulmans. Mais, avant-hier, il manquait encore 200.000 €. Et ce soir entre en fonctions la nouvelle municipalité… FN qui a fait de l’opposition à la mosquée un de ses thèmes de campagne…

    Il paraît que 120.000 € ont été récoltés dans la seule journée d’hier…

    (Mantes-la-Ville est la seule localité d’Ile-de-France à avoir porté le FN à la mairie : c’est une belle revanche de Jean-Marie Le Pen, que le maire de l’époque, Annette Peulvast-Bergeal, avait fait lourdement condamner pour lui avoir crié son ras-le-bol du « harcèlement citoyen » contre le FN. Annette Peulvast-Bergeal, qui avait perdu la mairie en 2008, se présentait de nouveau, et a perdu de nouveau.)

  • La destruction quotidienne de l’Eglise ?

    Extrait d’une analyse de Francesco Colafemmina, intéressante mais qui fait terriblement froid dans le dos, traduite par Benoît et moi :

    (…) un pape qui, critiquant chaque jour, avec violence verbale, ces chrétiens qui, selon lui seraient un «problème» dans l'Eglise, a pour objectif de structurer le consensus envers sa personne et la «nouvelle Église» qu'il incarnerait.Il le structure, parce qu'il sait que le téléspectateur ou le lecteur de nouvelles en ligne, indépendamment de sa foi ou de son athéisme, ne cherche pas de certitude, mais des doutes. Et malgré le fait que chaque démolisseur de certitude s'impose à son tour comme dogmatique, la société contemporaine aime la destruction de ce qui jusqu'à récemment semblait solide, résistant, réfractaire à l'esprit mondain. (...) D'où les constantes, exténuantes prédications à Santa-Marta qui, malgré leur concinnitas (ajustement étudié) sont d'une désarmante répétitivité. Des prédications où reviennent de manière obsessionnelle la comparaison entre les pharisiens de l’Evangile et les prétendus catholiques qui croient qu'ils sont les détenteurs de l'orthodoxie et de la justice et conditionnent ainsi l'image de l'Eglise.