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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1400

  • Des précisions sur Mariam Yahya Ibrahim

    C’est sur Zenit. On apprend que la jeune femme, qui est médecin, fut abandonnée par son père musulman, et qu’elle fut élevée par une Ethiopienne chrétienne. Et elle est mariée depuis 2011 à un chrétien du Soudan du Sud.

    D’où le verdict. Puisqu’elle est née musulmane, elle est musulmane, même si elle n’a jamais rien su de l’islam et a été intégralement élevée en chrétienne. Donc elle est apostate et elle est condamnée à mort selon la charia.

    En outre, son mariage avec un chrétien n’est pas reconnu par la loi soudanaise (qui est la charia), et elle est donc « adultère ». D’où la condamnation à 100 coups de fouets.

    C’est d’ailleurs pour adultère qu’elle fut arrêtée, en août 2013, dénoncée par un voisin.

    Toujours selon la charia, son exécution est reportée, parce qu’elle est enceinte. Elle doit pouvoir mettre au monde son enfant et l’allaiter pendant deux ans.

    D’ici là sa condamnation sera peut-être commuée en prison à perpétuité…

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  • « Femmes de prêtres » : le retour

    Des femmes qui vivent avec des prêtres écrivent au pape pour lui dire leur souffrance et leur désir que « quelque chose change », non seulement pour elles, mais « pour le bien de toute l’Eglise ». Sic.

    Cette fois, c’est à François qu’elles s’adressent. Et elles laissent donc leurs numéros de téléphone.

    La note de téléphone du pape, déjà énorme puisqu’il téléphone tous les jours aux quatre coins du monde, va exploser…

    On lira de bons commentaires chez Benoît et moi.

    Quant au fond, il suffira de rappeler que nulle part, jamais, aucune Eglise n’a permis le mariage des prêtres, et donc que la supplique de ces fornicatrices est nulle et non avenue.

  • Le cardinal Schönborn soutient l’idéologie du genre

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    C’est vraiment à hurler. Le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, se réjouit du succès de « Conchita Wurst », et il en profite pour justifier l’idéologie du genre. Il n’est pas gêné du tout par l’évidente provocation antichrétienne qu’est aussi la provocation antihumaine de ce personnage. Il doit trouver très amusant le jeu de mots hispano-allemand « Conchita Wurst », qui se traduit, vu le contexte de confusion des sexes, par « petite moule » « saucisse », les deux expressions étant à prendre dans leur sens obscène, et la première comme blasphème de l’Immaculée Conception (puisque le prénom Conchita est normalement le diminutif de Concepción).

    Il y a pire encore, sur le plan de l’enseignement de l’Eglise. Le pire est que le cardinal Schönborn intitule son billet « Homme et femme il les créa ». La phrase de Jésus renvoyant les pharisiens à la Genèse, et que Jean-Paul II a commentée au long de 135 catéchèses pour démolir à la racine l’idéologie du genre, montrant que l’identité de l’être humain est dans sa masculinité ou sa féminité, de façon irréductible puisque c’est « dès l’origine », et que c’est cette altérité sexuelle originelle qui fait l’homme à l’image de Dieu, capable d’union sponsale, de communion des personnes. (Ces catéchèses viennent de reparaître dans une édition qu’on peut qualifier de scientifique, dans une nouvelle traduction, avec des index et une remarquable introduction d’Yves Semen, au Cerf, sous le titre La théologie du corps.)

    Or le cardinal Schönborn, qui connaît naturellement l’enseignement de Jean-Paul II sur la question, utilise la même phrase pour prétendre le contraire, dans un journal qui est un véritable torchon, sous les rendez-vous du week-end où l’on met en avant un (autre) spectacle de travestis.

    Voici la traduction du texte du cardinal Schönborn, après son cri d’admiration, qui devient immonde, devant la « merveilleuse idée du Créateur » d’avoir créé l’être humain homme et femme :

    « Mais, nous le savons tous, dans le jardin de Dieu il y a une variété de couleurs. Ce ne sont pas tous ceux qui sont nés masculins qui se sentent hommes, et de même du côté féminin. En tant que personnes ils méritent le respect, auquel nous avons tous droit. Je me réjouis pour Thomas Neuwirth, qui pour son entrée en scène comme Conchita Wurst a eu un tel succès. Je lui souhaite que cette réussite ne lui monte pas à la tête, et je prie pour lui, pour que Dieu envoie sa bénédiction sur sa vie.

    « Une victoire de la tolérance ? Les 276 jeunes filles chrétiennes enlevées par Boko Haram, qui sont islamisées de force, sont un exemple bouleversant d’intolérance, de même que la peine de mort pour homosexualité dans certains pays. Quant à l’affiche du Life Ball, je la vois comme très anodine, mais néanmoins discutable. Oui, notre monde a besoin de vraie tolérance, ce qui s’appelle attention à l’autre, aussi quand on ne partage pas son avis. »

    Voici l’affiche « très anodine mais néanmoins discutable » (on remarquera que si Heute n’ose pas la reproduire telle quelle en une – on ajoute un pagne… - c’est qu’elle n’est pas… anodine) :

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    Pour rappel, petit florilège sur le cardinal Schönborn :

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  • Saint Yves

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    (Timbre édité le 19 mai 1956.)

    Le plus connu des cantiques à saint Yves est Nann, n’eus ket e Breizh, sur l’air « martial » de Morvan Lez-Breiz qui sert aussi à Reine de l’Arvor. En voici un autre, dont on pourra entendre la musique ici.

    Refrain
    Aotrou Sant Erwan benniget,
    Enor ha skoazell hon bro,
    An neb ho ped en deus bepred
    Un difennour en neñvoù.

    Monsieur Saint Yves béni,
    Honneur et secours de notre pays,
    Celui qui vous prie a toujours
    Un défenseur dans les cieux.

    1. En hon touez, eus a Sant Erwan
    Bras eo ar madoberoù ;
    O soñjal enno pep unan
    A wir galon 'lavaro.

    Parmi nous, de saint Yves
    Grands sont les bienfaits ;
    En y pensant, chacun
    Du fond du cœur dira :

    2. En neñvoù 'vel war an douar
    Sant Erwan 'zo galloudus,
    Hag e galon, d'an neb e gar,
    ' Zo mat ha trugarezus.

    Aux cieux comme sur terre
    Saint Yves est puissant,
    Et son cœur, pour celui qui l'aime,
    Est bon et compatissant.

    3. Ar vamm pa lavar ur bedenn
    Da Sant Erwan beure-noz,
    Kalon he mab 'vel ur rozenn
    'Dro war-du ar Baradoz.

    Quand la mère dit une prière
    À saint Yves matin et soir,
    Le cœur de son fils, comme une rose,
    Se tourne vers le Paradis.

    4. An devezhour, an den a boan,
    Bemdez kent mont d'e zevezh,
    Mar deu da bediñ Sant Erwan,
    A gano gant levenez :

    Le journalier, l'homme de peine,
    Chaque jour avant d'aller à son travail
    S'il vient prier Saint Yves,
    Avec joie chantera :

  • 4e dimanche après Pâques

    Evangile : Jean 16, 5-14

    Dans son discours d'adieu, Jésus a lié ces trois domaines de «la manifestation», qui sont les composantes de la mission du Paraclet: le péché, la justice et le jugement. Ils indiquent la place de ce mysterium pietatis qui, dans l'histoire de l'homme, s'oppose au péché, au mysterium iniquitatis. D'un côté, comme le dit saint Augustin, il y a l'«amour de soi jusqu'au mépris de Dieu», et de l'autre, il y a l'«amour de Dieu jusqu'au mépris de soi». L'Eglise fait continuellement monter sa prière et accomplit sa tâche pour que l'histoire des consciences et l'histoire des sociétés, dans la grande famille humaine, ne s'abaissent pas vers le pôle du péché par le refus des commandements de Dieu «jusqu'au mépris de Dieu», mais bien plutôt s'élèvent vers l'amour dans lequel se révèle l'Esprit qui donne la vie.

    Ceux qui acceptent la «mise en évidence du péché» par l'Esprit Saint l'acceptent également pour «la justice et le jugement». L'Esprit de vérité, qui aide les hommes, les consciences humaines, à connaître la vérité du péché, fait en sorte, par là même, qu'ils connaissent la vérité de la justice qui est entrée dans l'histoire de l'homme avec la venue de Jésus Christ. Ainsi, ceux qui, convaincus qu'ils sont pécheurs, se convertissent sous l'action du Paraclet, sont en un sens conduits hors du cercle du «jugement», de ce «jugement» par lequel «le Prince de ce monde est déjà jugé». La conversion, dans la profondeur de son mystère divin et humain, signifie la rupture de tout lien par lequel le péché unit l'homme à l'ensemble du mysterium iniquitatis. Donc, ceux qui se convertissent sont conduits par l'Esprit Saint hors du cercle du «jugement» et introduits dans la justice qui se trouve dans le Christ Jésus, et qui s'y trouve parce qu'il la reçoit du Père, comme un reflet de la sainteté trinitaire. Telle est la justice de l'Evangile et de la Rédemption, la justice du Discours sur la montagne et de la Croix, qui opère la purification de la conscience par le sang de l'Agneau. C'est la justice que le Père rend au Fils et à tous ceux qui lui sont unis dans la vérité et dans l'amour.

    Dans cette justice, l'Esprit Saint, Esprit du Père et du Fils, qui «manifeste le péché du monde», se révèle et se rend présent dans l'homme comme Esprit de vie éternelle.

    Saint Jean-Paul II, enyclique Dominum et vivificantem, 48.

  • Saint Pascal Baylon

    Læta devote celebret Minorum
    Turba Paschalem recolens fréquenter
    Quam pio, sanctam venerans Synaxim,
    Arsit amore.

    Dum puer pascit pecus iste seque
    Pane jam pasci cupit Angelorum,
    Hunc in excelsis meruit patente
    Cernere cælo.

    Jugiter sacras inhians ad aras
    Dum cibum vitæ meditatur, haeret
    Totus et sancto liquefactus igne
    Lucet et ardet.

    Increpans hostes Fidei fidelis :
    Pane, ait, Christum recipi sacrato,
    Matryrem non dat gladius, sed ipsum
    Prompta voluntas.

    Qui quoad vixit coluit supernum
    Tam pie Panem reserat beatos
    Morte jam clausos oculos velutque
    Vivus adorat.

    Christe, Paschalis meritis, ut omnes
    Corde nos mundo facias precamur,
    Cælica ut digne mereamur esca
    Saepe cibari. Amen.

    Que l’Ordre des Mineurs célèbre joyeusement Pascal et se rappelle de quel tendre amour il était embrasé quand il adorait le très Saint Sacrement.

    Alors qu’encore enfant il gardait son troupeau, il était plein de désir de recevoir le pain des anges, il vit les cieux s’ouvrir et lui présenter à découvert l’Hostie Sainte.

    Toujours soupirant au pied de l’autel, pendant qu’il médite sur le Pain de vie, il est ravi en extase et des rayons lumineux trahissent le feu dont il brûle.

    S’adressant aux ennemis de notre Foi : « C’est Jésus-Christ, dit-il, qu’on reçoit sous le pain consacré !» Et si le glaive ne fit pas alors de lui un martyr, du moins sa volonté y était prête.

    Lui qui toute sa vie vénéra si pieusement le Pain céleste, après sa mort il ouvrit encore les yeux et l’adora comme s’il eût été vivant.

    Seigneur Jésus, nous vous en prions par les mérites de Pascal, rendez notre cœur pur afin que nous puissions souvent nous nourrir de l’aliment céleste. Amen.

    Hymne des vêpres, office franciscain.

  • Demain on rase gratis (bis)

    Manuel Valls a annoncé hier une baisse des impôts. Oui, il l’avait déjà fait, mais puisque le soufflé médiatique retombe, il faut le regonfler, à quelques jours des élections européennes.

    Et finalement, mesdames messieurs, ce n’est pas 650.000 foyers qui vont être exonérés, ce n’est pas 800.000, ce n’est pas un million, c’est, tenez-vous bien, 1,8 million !

    Et ce n’est pas tout ! Mes nouvelles mesures fiscales vont en fait bénéficier à, non pas à 1, non pas à 2, mais, regardez bien, hop-hop-hop, à 3 millions, oui, messieurs-dames, 3 millions de Français…

    Une fois c’était marrant.

    Deux fois c’est obscène.

  • L’intolérance envers les chrétiens en Europe

    L’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination à l’encontre des chrétiens en Europe a publié hier son rapport annuel. Il a enregistré 241 cas d’intolérance en 2013, tant au niveau institutionnel qu’individuel. Ces cas sont répartis en trois catégories : faits de haine (dont les actions des Femen en France), intolérance dans la législation et la politique, intolérance dans les arts et les médias.

    L’Observatoire souligne qu’il a enregistré ces dernières années « une terrible quantité de cas de vandalisme contre des sites chrétiens et des lieux de culte », mais qu’il n’y a pas de statistiques sur le vandalisme contre les sites chrétiens parce que les gouvernements ne séparent pas les données selon les religions. Le rapport relate 133 cas dans 11 pays.

    L’intolérance envers les chrétiens dans les domaines du droit et de la politique concernent surtout des limitations du droit à l’objection de conscience (dont celui des pharmaciens en France), des restrictions à la liberté de parole, des politiques d’« égalité » discriminatoires, des limitations des droits des parents en matière d’éducation sexuelle, ainsi que la liberté de réunion. Le rapport 2012 avait recensé 41 lois de 14 pays d’Europe qui font obstacle au libre exercice de la foi pour les chrétiens. Le rapport 2013 souligne les problèmes d’objection de conscience concernant l’avortement et l’euthanasie, ainsi que pour les officiers d’état civil pour le « mariage » homosexuel, ou la légitimité de critiquer des pratiques musulmanes ou l’adoption par des homosexuels, etc. En ce qui concerne la liberté de réunion, l’Observatoire évoque le droit de se réunir pour prier devant les avortoirs.

    L’Observatoire remarque : « Au lieu de s’attaquer au très grand nombre d’actes de vandalisme antichrétien, le président Hollande a annoncé la création d’un Observatoire national de la laïcité, chargé de surveiller les organisations religieuses quant à de potentiels “excès”. Le ministre français de l’Intérieur Manuel Valls mettait l’accent sur diverses organisations catholiques, déclarant que “tout excès sera minutieusement enregistré au cas où nous devrions à avoir à les dissoudre”. »

    Enfin, le domaine des arts et des médias « devient un nouveau terrain de jeu de l’intolérance envers les chrétiens ». Le rapport relate 15 cas dans 6 pays. Et reproduit cette affichette trouvée à Caen, mais qu’on a vue en d’autres endroits en France (éditée sous cette forme ou comme autocollant par le syndicat anarchiste CNT) :

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    (Le texte dit: "Dégage ! Mon corps m'appartient".)

  • Un « Niçois » parle du jihad

    Après des jihadistes « toulousains », des jihadistes « strasbourgeois » (ce n’est pourtant pas la guerre des saucisses) ont été interpellés. Et dans Var Matin, c’est un jihadiste « niçois », Hakim, qui s’exprime :

    « Nous, musulmans, nous ne formons qu’un seul corps. La terre de Syrie fait partie du Sham*. Notre prophète bien aimé Mahomet évoque souvent cette terre d’islam bénite entre toutes. Partir, c’était aller combattre les ennemis d’Allah pour que la parole de Dieu soit encore plus haute, plus grande… »

    « On n’arrête pas de raconter qu’on a été manipulés par des méchants islamistes, qu’on a été envoûtés. C’est faux. Moi j’ai toujours été pour le djihad. »

    (via FDesouche)

    * Bilad al-Sham : « terre de la (main) gauche », quand on est en Arabie et qu’on regarde vers l’est : autrement dit ce que nous appelons le Levant : Palestine, Liban, Syrie (« grande Syrie »).

  • Une « Norvégienne » et son « amant britannique »

    Les gazettes nous apprennent qu’une « Norvégienne » et son « amant britannique » ont été condamnés à huit et neuf ans de prison pour « homicide involontaire » sur la fille de 21 mois de la « Norvégienne ».

    Une nuit d’octobre 2010, la fillette avait interrompu la conversation par webcam entre sa mère et son amant. Pour la punir, la mère, sur instruction de son amant, avait plongé la tête de la fillette dans un seau, filmant la scène. La fillette était morte le lendemain sans avoir repris connaissance. On apprit par la suite que la petite était en fait victime de tortures incessantes pour la « discipliner », toujours en concertation avec l’amant, et vérifiées par celui-ci par webcam.

    La Norvégienne s’appelle Yasmin Chaudhry. Le Britannique Ammaz Omer Qureshi.

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