Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1401

  • Des chrétiens esclaves au Pakistan

    Cinq familles chrétiennes séquestrées et réduites en esclavage par leurs employeurs musulmans, propriétaires de fabriques de briques, ont été libérées grâce à l’intervention de l’ONG CLAAS (Centre for Legal Aid Assistance and Settlement) devant la Haute Cour de Lahore.

    Après leur libération, l’une des familles a raconté sa souffrance. Ses membres étaient victimes de travail forcé et traités comme des esclaves depuis plus de 25 ans. L’une des femmes, Safia Bibi, a commencé à travailler à la fabrique avec son mari, Anwar Masih, immédiatement après leur mariage. Elle a neuf enfants, tous nés à la fabrique. Lorsque ceux-ci ont grandi, eux aussi ont commencé à travailler sur place. Ils vivaient dans un logement modeste privé de toilettes, à l’intérieur de la fabrique. Souvent, ils n’ont reçu aucune rétribution et, s’ils cherchaient à abandonner leur travail, ils étaient frappés et torturés, privés de nourriture pendant des jours. En 2013, le mari de Safia est mort de maladie et de faiblesse sans qu’un médecin soit appelé à son chevet. Ses enfants n’ont pu participer à ses obsèques parce que contraints à travailler. Ils n’étaient pas même autorisés à participer à des réunions de prière à l’église par plus qu’à fêter Noël et d’autres fêtes chrétiennes.

    Nasir Saeed, Directeur de CLAAS, déclare dans une note à Fides : « Il est triste de constater qu’au XXI° siècle, l’esclavage continue à exister au Pakistan. Les propriétaires de fabriques de briques sont souvent riches et influents et ils sont difficilement inquiétés. Les ouvriers, souvent chrétiens, travaillent dans des conditions d’esclavage pendant toute une vie pour rembourser les dettes contractées avec leurs patrons, dettes qui durent pendant des générations. Parfois, ils sont vendus par une fabrique à une autre. Le gouvernement est conscient de la situation mais n’a jamais pris de mesures sérieuses en la matière ».

    (Fides)

  • Saint Ubald

    Pendant qu'on réparait les murailles de Gubbio, il arriva que les ouvriers empiétèrent sur la vigne du Saint. Il leur représenta doucement le tort qu'ils lui faisaient, et les pria de cesser. L'inspecteur des travaux ne lui répondit que par des insultes ; puis, le poussant avec brutalité, il le fit tomber dans un monceau de mortier. Le bon évêque se releva en silence, et se retira sans faire la moindre plainte ; mais le peuple demanda qu'on lui fît justice, en bannissant le coupable, et en confisquant ses biens. Il était si animé qu'Ubald, pour tirer l'inspecteur des mains des magistrats, fut obligé de dire que la connaissance de cette affaire lui appartenait, et que lui seul devait en être le juge. Les esprits se calmèrent alors un peu. Le coupable, touché de repentir, déclara lui-même qu'il se soumettait à toutes les peines qu'on lui infligerait, dût-il lui en coûter la vie. Toute la vengeance du Saint se termina à lui donner un baiser de paix, et à prier Dieu de lui pardonner la faute dont il s'agissait, ainsi que toutes celles qu'il pouvait avoir commises.

    Ubald oubliait le soin de sa propre vie, dès que quelques-uns de ses diocésains se trouvaient en danger. Ayant appris un jour qu'il s'était élevé une sédition dans la ville, que l'on avait pris les armes avec fureur, et que déjà il y avait eu beaucoup de sang répandu, il courut à l'endroit où étaient les combattants ; il se jeta entre eux, et tomba au milieu des épées nues. Les mutins, le croyant mort, quittèrent aussitôt les armes s'abandonnèrent à une vive douleur, et s'accusèrent tous d'être les meurtriers de leur évêque. Le Saint, après avoir remercié Dieu de la cessation du tumulte, calma les frayeurs du peuple, en assurant qu'il était non seulement plein de vie, mais qu'il n'avait pas même reçu de blessure.

    L'Empereur Frédéric Barberousse venait de prendre et de saccager Spolette ; il menaçait Gubbio d'un semblable traitement. Le Saint, qui avait une tendresse de père pour son troupeau, alla au devant du vainqueur, désarma sa colère, et obtint de lui la grâce de son peuple.

    Les deux dernières années de sa vie ne furent qu'un tissu de maladies cruelles qu'il supporta avec une patience héroïque. Le jour de Pâques de l'année 1160, il fit un effort pour se lever et pour dire la Messe ; il prononça même un discours sur la vie éternelle. Au sortir de sa cathédrale, on le transporta dans un appartement qu'il avait auprès de l'église de Saint-Laurent. Il y resta jusqu'à la fête de l'Ascension, pour se préparer à la mort ; il se fit ensuite reporter à l'évêché, où il continua d'instruire son clergé et son peuple, qui venaient le visiter et lui demander sa bénédiction. Enfin, ayant reçu les sacrements de l'Eglise, il mourut le 16 mai 1160.

    Les habitants des provinces voisines assistèrent à ses funérailles, et furent témoins de plusieurs prodiges qui s'opérèrent à son tombeau. Ce spectacle remplit tous les cœurs d'une tendre dévotion, et y ranima les plus vifs sentiments du christianisme. L'esprit de charité étouffa les divisions et les animosités ; on oublia les injures reçues, et l'union fut rétablie entre les villes que de longs différends avaient aigries les unes contre les autres.

    (Extrait des Vies des pères, des martyrs, et des autres principaux saints, d’Alban Butler, traduction par l’abbé Godescard.)

  • Sous la jupe, le mensonge officiel

    the-treachery-of-images-this-is-not-a-pipe-1948(2).jpg

    A propos de l’opération « Ce que soulève la jupe ».

    Les mensonges du gouvernement (repris à leur compte par tous les médias de la pensée unique) deviennent vraiment surréalistes.

    ccc.jpg

    nantes.jpg

    Ceci n’est pas l’Académie de Nantes.

    ministère.jpg

    Ceci n’est pas le ministère de l’Education nationale.

    article_hamon.jpg

    Et l’on est censé croire que ceci est un ministre ???

    Heureusement les réactions sont à hauteur de l’immondice.

  • « Blasphème » au Pakistan : 68 d’un coup

    Pas moins de 68 avocats et autres hommes de loi ont été inculpés pour « blasphème », mardi. C’est un record absolu.

    Lundi, des avocats, essentiellement chiites, manifestaient dans le district de Jhang, dans le Pendjab, pour protester contre la détention arbitraire d’un de leurs collègues, et demander l’arrestation des cinq policiers responsables de cette arrestation et des mauvais traitements subis par l’avocat.

    Un homme est allé porter plainte, disant qu’il avait entendu des manifestants se moquer d’un policier nommé Omar. Or Omar est le nom du second calife, il s’agit par conséquent d’un blasphème contre un proche du Prophète.

    Et c’est ainsi que 68 avocats se retrouvent inculpés de blasphème…

  • Soudan : une chrétienne condamnée à mort pour « apostasie »

    Au Soudan, une chrétienne de 27 ans, Mariam Yahia Ibrahim Ishag [Marie Jean-Baptiste Abraham Isaac], a été condamnée à mort pour apostasie, alors qu’elle n’a jamais été musulmane.

    Pendant une demi-heure, avant l’audience, un chef musulman a parlé avec elle pour qu’elle se dise musulmane. Mais elle a dit calmement au juge : « Je suis chrétienne et je n’ai jamais apostasié. »

    « Nous vous avons donné trois jours pour abjurer mais vous persistez de ne pas vouloir revenir à l'islam. Je vous condamne à être pendue jusque ce que mort s’ensuive », a déclaré le juge, qui affectait de l’appeler du nom, musulman, de son père.

    Emprisonnée avec son fils de 20 mois et enceinte de 8 mois, Mariam Yahia Ibrahim Ishaq a été en outre condamnée à 100 coups de fouets pour « adultère ».

  • « Dialogue interreligieux »

    Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, a participé lundi à un séminaire à Amman organisé par l’Institut royal jordanien d’études interconfessionnelles, présidé par le prince Hassan bin Talal, oncle du roi de Jordanie, sur le thème « religion et violence ». « Mgr Tauran a souligné l’importance du rôle joué par les religions pour exhorter les peuples à la paix, au nom de la dignité de chaque homme et de la solidarité. »

    Puis il a participé mardi à une réunion sur le thème « Relever les défis du monde actuel par l’éducation », organisée conjointement par l’Institut royal d’études interconfessionnelles et le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. Lors de cette rencontre, les participants ont publié « un décalogue de la coopération culturelle » basé sur des convictions communes qui doivent être enseignées à l’école et à l’Université. Le document a été solennellement signé par le cardinal Tauran et le prince Hassan bin Talal.

    Le cardinal Tauran est euphorique : « Ces trois jours se sont passés dans une atmosphère d’exceptionnelle ouverture et d’amitié, et ceci confirme que le dialogue interreligieux commence toujours par l’amitié, pour se connaître, pour se vouloir du bien. » Etc.

    Il oublie seulement de rappeler que ce genre de réunions sont assez fréquentes à Amman, toujours organisées par le prince Bin Talal, « descendant direct du Prophète à la 42e génération ». Le prince est un homme estimable et qui croit vraiment à ce qu’il dit quand il fait l’éloge des chrétiens et prône l’amitié entre les musulmans et les chrétiens : il y croit manifestement plus qu’au Coran. Quand on lui demande de parler de sa vision de l’islam, il répond en parlant des Lumières, et de la Renaissance arabe (Nahda) truffée de chrétiens et qui a conduit notamment aux partis Baas… On ne peut pas dire qu’il soit vraiment représentatif des élites musulmanes. Et il n’est pas dupe. Quand on lui demande s’il est optimiste, il répond : « Je ne peux pas me permettre de ne pas l'être. Je continue à l'être et ce faisant je soulage ma conscience, au moins… »

    Il se trouve que ces réunions sont totalement passées sous silence dans les pays musulmans, et que le prince Bin Talal – c’est le côté désagréable de la chose – ressemble, malgré lui, à un simple alibi du « dialogue interreligieux » vaticanesque, permettant de faire prendre les vessies jordaniennes pour des phares éclairant un avenir serein...

    Le bon côté est que le pape est toujours très chaleureusement reçu en Jordanie et que les chrétiens y vivent en paix…

  • Saint Jean-Baptiste de la Salle

    L’extrait d’homélie de saint Jean Chrysostome, sur l’évangile du jour, qui était dit aux matines avant leur réduction en 1960, convient de façon vraiment remarquable à la célébration de saint Jean-Baptiste de la Salle.

    « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits enfants, parce que leurs Anges voient toujours la face de mon Père », parce que je suis venu pour eux, et que telle est la volonté de mon Père. Par là, Jésus-Christ nous rend plus attentifs à protéger et à préserver les petits enfants. Vous voyez quels grands remparts il a élevés pour abriter les faibles ; que de zèle et de sollicitude il a pour empêcher leur perte ! Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les trompent ; il promet à ceux qui en prennent soin la suprême récompense ; et cela, il le corrobore, tant par son exemple que par celui de son Père.

    A nous donc aussi d’imiter le Seigneur et de ne rien négliger pour nos frères, pas même les choses qui nous sembleraient trop basses et trop viles ; mais s’il est besoin même de notre service, quelque faible et humble que soit celui qu’il faut servir, quelque difficile et pénible que la chose paraisse, que tout cela, je vous en prie, nous semble tolérable et aisé pour le salut d’un frère : car Dieu nous a montré que cette âme est digne d’un si grand zèle et d’une si grande sollicitude, que pour elle « il n’a pas même épargné son Fils ».

    Puisque, pour assurer notre salut, il ne suffit pas de mener une vie vertueuse, et qu’il faut encore effectivement désirer le salut d’autrui, que répondrons-nous, quel espoir de salut nous restera, si nous négligeons de mener une vie sainte, et d’exciter les autres à faire de même ? Quelle plus grande chose que de discipliner les esprits, que de former les mœurs des tendres adolescents ? Pour moi, celui que s’entend à former l’âme de la jeunesse est assurément bien au-dessus des peintres, bien au-dessus des statuaires, et de tous les artistes de ce genre.

  • Petit rappel sur le Parlement européen

    Un rapport d’Open Europe établit qu’entre 2009 et 2014 les députés européens du PPE et ceux du groupe Socialistes et démocrates ont voté de manière identique dans 74% des cas.

    Ce qui explique que les textes ont été votés avec une majorité de 75% en moyenne (et c'est une proportion en hausse...).

    Mais on sait que l’« UMPS » est quasiment institutionnel au Parlement européen, où alternent pour une moitié de mandat chacun un président PPE et un président socialiste.

    Cela dit, en dehors de leurs innombrables résolutions relevant du lobbying idéologique, les députés européens n’ont d’autre mission que de voter les textes élaborés par la Commission européenne, qu’ils ne peuvent que modifier à la marge, et encore pas tout seuls, mais conjointement avec le Conseil, et encore pas tous, loin de là (62% depuis le traité de Lisbonne contre toutefois seulement 27% avant).