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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1403

  • Attaqué pour une croix. A Anvers

    Un diacre permanent, Léo Van Gink, était dimanche à la terrasse d’un café à Essen, dans la banlieue d’Anvers. Des musulmans qui passaient, voyant sa croix, l’ont traité de « pédophile » et cherchaient l’incident. Le patron du café est intervenu pour leur demander de partir, ils l’ont roué de coups : il est à l’hôpital avec une vertèbre cassée. Quatre autres personnes ont été blessées.

  • Un prêtre et un fidèle tués en Papouasie

    Un prêtre et un laïc catholique du diocèse de Bereina (Port-Moresby) en Papouasie Nouvelle-Guinée ont été tués dimanche 4 mai alors qu’ils marchaient dans une zone reculée du diocèse.

    Les deux hommes ont peut-être été victimes d’un conflit tribal. Dans une note parvenue à Fides, le Père Casmiro Kito se souvient ainsi du Père Gerry Maria Inau : « il s’agissait d’un prêtre diligent et de grande foi. Il ne quittait jamais son chapelet, raison pour laquelle il avait adopté le nom de Marie. Il avait un grand cœur pour les gens et les servait avec amour. Puisse sa mort constituer un sacrifice et une oblation pour la paix entre les tribus de la Kunimaipa Valley ».

  • Cristeros

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    Le film sort demain dans un certain nombre de cinémas. La liste est ici.

  • Tout n’est pas toujours foutu…

    Le « Club d’études culturelles » du collège Extension de Harvard (l’un des 12 collèges de la célèbre université) organisait hier soir une messe noire du Temple Satanique de Boston, dans un pub du Memorial Hall. L’archevêché de Boston a fermement condamné cette initiative, et l’archevêque lui-même, le cardinal O’Malley, a répercuté cette condamnation sur son blog, soulignant qu’en réparation, une heure d’adoration eucharistique était organisée dans la paroisse voisine de l’université.

    Près de 2.000 personnes, dont le président de Harvard Drew Faust, ont participé à cette adoration eucharistique. Laquelle a été précédée d’une procession du Saint Sacrement depuis la chapelle catholique du MIT jusqu’à l’église paroissiale qui est celle des étudiants.

     

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    Face au tollé, le Club d’études culturelles annonçait dans un premier temps que la messe noire était délocalisée dans une boîte de nuit, soulignant qu’il n’y avait pas d’hostie consacrée. Mais le patron de la boîte de nuit ayant lui aussi refusé, la messe noire est devenue un simple rassemblement d’une cinquantaine de « gothiques » à l’étage d’un restaurant chinois…

    Le Club hurle à l’atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de culte contre des croyances déjà marginalisées…

    (On remarquera aussi que le Club met en avant un alibi culturel pour montrer que ses détracteurs n’ont rien compris : il s’agissait, explique-t-il, de reconstituer une cérémonie satanique selon Là-bas de Huysmans. Comme si le Temple satanique de Boston avait besoin de Huysmans…)

  • La béatification de Paul VI

    C’est parti pour le déluge de vénération de commande, de la part des papolâtres, à l’égard de Paul VI, dans la perspective de sa béatification le 19 octobre prochain.

    On lit ainsi des choses qui seraient hilarantes s’il s’agissait d’un sujet moins grave. J’ai lu ainsi un éloge dithyrambique des propos tenus par Paul VI lors de ses audiences du mercredi. Je me souviens quant à moi qu’après ma conversion, en bon petit soldat, je m’étais abonné à la publication de Téqui qui répercutait ces propos du mercredi, mais que j’en avais vite abandonné la lecture après avoir constaté semaine après semaine que c’était au niveau de ceux de son digne émule François (c’est-à-dire un peu plus bas que les pâquerettes) ; la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase étant cette audience où tout le discours avait été pour souhaiter aux gens de bonnes vacances et surtout pour leur demander d’être prudents sur la route…

    Pour avoir une idée de l’indigence de la pensée de Paul VI (ou plutôt de ses nègres progressistes), on peut relire l’encyclique Populorum progressio. A ce propos, je dois à Benoît XVI un grand moment de franche rigolade, pour le début de son encyclique Caritas in veritate, où il prétend rendre hommage à Populorum progressio (c’est censé célébrer les 40 ans de l’encyclique de Paul VI) en citant des choses qui n’y sont pas…

    Sed contra, il y aussi Humanæ vitæ, qui est une encyclique réellement prophétique.

    Mais Paul VI restera comme le pape, non pas qui a mis en œuvre Vatican II, mais qui a laissé faire la révolution au nom du concile. Sans jamais réagir, sinon en dénonçant tardivement les « fumées de Satan » qu’il avait laissé se répandre.

    Paul VI est surtout le pape qui avait décidé de détruire la liturgie de l’Eglise latine, et qui l’a fait. Il l’a fait de façon résolue, n’hésitant pas à interdire la messe de saint Pie V, ce qu’il n’avait pas le pouvoir de faire comme l’a constaté Benoît XVI, et à interdire le latin et le grégorien, ce qui est contraire à l’enseignement même de Vatican II. Et il a fait cela comme le pire des dictateurs, se rendant responsable de toutes les odieuses persécutions qui s’en suivirent. Au niveau de l’Eglise, il s’agit d’un crime contre l’humanité.

    Tel est le bienheureux Paul VI. Mais il a été précédé par le bienheureux Pie IX, responsable quant à lui d’odieuses injustices envers les Eglises orientales…

    A propos de Caritas in veritate et de Populorum progressio, voici ce que j’écrivais dans Daoudal Hebdo :

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  • François et les portes ouvertes

    Le pape, dans son homélie d’hier :

    « Qui sommes-nous pour fermer les portes ? Dans l’Eglise primitive, existait le ministère de portier. Que faisait-il ? Il ouvrait la porte, recevait les gens, les faisait passer. Mais jamais il n’a existé de ministère qui ferme la porte, jamais ! »

    Extrait du Traité des saints ordres, par Monsieur Olier :

    « Le premier des ordres moindres est celui de portier* : cette dignité représente la qualité de portier qui est dans le prêtre, et le pouvoir exécutif et spirituel qu’il a reçu, dans son ordination, d’ouvrir et de fermer aux hommes la porte du ciel. C’est lui qui les lie et qui les délie, qui les admet et qui les chasse, qui les excommunie et qui les reçoit, qui les condamne et qui les absout ; en un mot, c’est lui qui est le vrai portier du paradis.

    « Et c’est pour cela que le Fils de Dieu dit à saint Pierre : Je te donnerai les clefs du ciel. Ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans le ciel, et ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans le ciel ; de sorte qu’à vrai dire ce saint Apôtre est le portier du ciel, et en lui tous les prêtres le sont, parce qu’ils participent à sa puissance.

    « Or, comme les portiers, dans l’Église, font les fonctions extérieures de la prêtrise, et qu’ils commencent à être initiés au sacerdoce par cette dignité, on leur donne les clefs à toucher, et l’ordre se confère par cet attouchement. C’est un symbole de la puissance qu’ils y reçoivent de chasser les fidèles de l’église ou de les y admettre, de leur en ouvrir ou de leur en fermer les portes.

    « Les portiers entrent en participation de la dignité de Jésus-Christ, juge des hommes et des anges ; c’est pourquoi ils ont droit de chasser les pécheurs de l’église, comme Jésus-Christ les chassera du ciel en qualité de juge, lorsqu’il les repoussera de l’entrée du paradis, ce qui nous est figuré par l’ange placé à la porte du paradis terrestre, pour chasser tous les enfants d’Adam qui voulaient y entrer. »

    * Plus récemment on disait "ordres mineurs". On le dit toujours dans la "forme extraordinaire". Car ce n'était pas dans "l'Eglise primitive", mais dans l'Eglise avant Paul VI. C'est le bientôt bienheureux Paul VI qui, dans son saccage de la liturgie, a supprimé les ordres mineurs, dont celui de portier, qui assurément ne sert à rien s'il doit toujours laisser la porte ouverte.

  • Saint Robert Bellarmin

    Mort en 1621, le cardinal Robert Bellarmin, grand artisan de la réforme catholique et connu pour sa sainteté, devait être rapidement canonisé. Sa cause était introduite par le pape lui-même, Urbain VIII, cinq ans plus tard. Mais de difficultés en difficultés, on arriva au XXe siècle. Et c’est Pie XI qui canonisa Robert Bellarmin et le fit docteur de l’Eglise.

    L’une des principales raisons, et même la principale, était l’opposition de l’élite politico-religieuse française, gallicane et janséniste, alors que Bellarmin était le théologien des ultramontains…

    Ci après le récit du Dictionnaire de théologie, dans un article d’avant 1930.

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  • Demain on rase gratis

    Franchement, il m’épate. Il fallait oser le faire. Manuel Valls a osé. Deux semaines avant les élections européennes, il a promis une baisse d’impôts pour l’année prochaine…

  • Beurk

    Acclamée, l’icône de l’Europe tolérante :

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    Huées, les représentantes d’une Russie fasciste et moisie :

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    Réaction du vice-premier ministre russe : « L’Eurovision a donné un aperçu aux partisans de l'intégration européenne de ce qui les attend en rejoignant l'Europe, à savoir, une fille à barbe. »

    Réaction du rappeur russe vedette Timati : « C’est le résultat d’une maladie mentale de la société contemporaine. »

    Vive la Russie. Encore.

  • Contre la profanation de la miséricorde

    D’un missionnaire aux extrêmes périphéries depuis près de 40 ans :

    Ces divorcés remariés – qui, en fin de compte, ont quelque peu négligé le sens chrétien de la souffrance, du sacrifice, de la patience, de la pénitence, et qui ont oublié que Jésus a été crucifié et que la croix, lorsqu’elle se présente, est pour tout chrétien un moyen de se rapprocher du Rédempteur – se montrent quelque peu présomptueux quand ils font appel à la miséricorde de Dieu, alors qu’ils n’ont guère tenu compte de lui précédemment.