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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1399

  • Guyane : le conseil général s’en prend aux prêtres

    Le conseil général de Guyane ne paye plus les prêtres. Depuis le 1er mai. L’évêque de Cayenne a reçu un courrier qui le lui signifie, daté du… 14 mai. Et qui est parfaitement illégal.

    Il se trouve que la loi de 1905 ne s’applique pas à la Guyane. Le diocèse est toujours sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828, qui concerne uniquement la Guyane et stipule que « le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu'il soit entouré de la dignité convenable ». Pour que le culte (catholique, car il n’y en avait pas d’autre) soit entouré d’une dignité convenable, le gouverneur veillait à l’entretien de l’évêque et des prêtres. Cette fonction est ensuite devenue celle du conseil général.

    En 2011, sous la présidence d’Alain Tien Liong, indépendantiste ami de Christiane Taubira, le conseil général avait voté le principe d’un arrêt du traitement des prêtres. Pour faire des économies… Et Alain Tien Liong le rappelle avec force, ajoutant que l’évêque de Cayenne, Mgr Emmanuel Lafont, est « malhonnête » (sic), parce qu’il ose dénoncer une mesure dont il était informé depuis longtemps. Or, en fait, ce qui était prévu était, non pas de supprimer brutalement le traitement des prêtres, mais de ne pas remplacer, au fur et à mesure, le salaire des prêtres qui prenaient leur retraite.

    Seul l’évêque continue d’être rétribué. Une exception que Mgr Lafont juge « minable » : « Qu’ils aient le courage de tout arrêter ! Là, c’est comme s’ils voulaient me garder de leur côté. »

    Ayant pris conseil auprès du nonce à Paris, Mgr Lafont va contester la décision du conseil général. Comme elle ne s’appuie sur aucun texte de loi et viole l’ordonnance de 1828, la justice devrait donner raison à l’Eglise. Mais la Justice, c’est Taubira…

  • Le débat académique selon les musulmans

    Le 6 mai dernier était organisé à Shah Alam, capitale de l’Etat de Selangor, en Malaisie, par la Faculté des études islamiques contemporaines, un colloque sur l’usage du mot Allah en lien avec « la christologie dans l’archipel ». Le programme était carrément présenté sous le titre : Menaces et défis posés par la christianisation de la Malaisie. Un millier d’étudiants y ont assisté.

    Parmi les intervenants figurait le Père Insan M. S. Mokoginta, présenté comme prêtre catholique devenu musulman en 1976. Son intervention était intitulée : « Les dangers de la christianisation », et devait développer l’idée que « sauf à Le trahir, tout adepte de Jésus doit se convertir à l’islam ».

    Or Insan M. S. Mokoginta n’a jamais été prêtre, comme l’a fait remarquer la Conférence épiscopale.

    L’affaire a commencé à faire du bruit, et l’on s’est alors rendu compte qu’une autre intervenante, présentée comme ancienne religieuse catholique, Irena Handono, n’avait jamais été religieuse. Le secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale a rappelé que cette personne était connue, il y a quelques années, pour intervenir dans des colloques ou des cercles hostiles à l’Eglise, mais que ces derniers temps, elle avait disparu de la scène publique.

    Et pour faire bonne mesure, le professeur Menehim Ali, intervenant au colloque comme « expert en christologie de l’Université de Bandoung », est introuvable comme expert en christologie ou à l’université de Bandoung. On trouve seulement un Menachem Ali, mais c’est à l’université de Java-Ouest, et il est spécialiste en études sémitiques et en philologie islamique.

    La Fédération chrétienne de Malaisie dénonce la propagation d'un « discours de haine et de propagande religieuse sectaire à peine déguisé sous couvert de liberté académique » et appelle à la mise en place d'« échanges intellectuels intègres », faute de quoi les universités malaisiennes, s'exposent au risque d'« un grave discrédit ».

  • Evêque martyr du communisme

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    Samedi dernier a été béatifié à Iasi, en Roumanie, Mgr Anton Durcovici, martyr du communisme.

    Prêtre depuis 1910, Anton Durcovici fut sacré évêque catholique latin de Iasi en 1947, alors que finit de s’installer la dictature communiste sous contrôle de l’Armée rouge. Il subit diverses menaces et vexations jusqu’au 26 juin 1949. « Ce jour-là, a rappelé le cardinal Amato, il devait conférer le sacrement de la confirmation à 650 jeunes d’une paroisse en banlieue de Bucarest. Alors qu’il se rendait à pied à la paroisse, des agents de la police d’État (Securitate) l’ont forcé à monter dans une voiture. Mgr Durcovici a ainsi disparu, englouti à jamais dans les prisons communistes, où il fut interrogé et torturé pendant des semaines, jour et nuit sans interruption. Les traitements impitoyables, le manque d’eau et de nourriture le réduisirent à l’état de squelette. »

    « Sa réputation de sainteté et de martyre a toujours été vivante en Roumanie et en dehors du pays. Ses étudiants du séminaire, les prêtres de l’archidiocèse de Bucarest et du diocèse de Iasi, les fidèles convertis et guidés par lui, ses pénitents, sont tous d'accord pour affirmer qu’ils ont été édifiés par son exemple et qu’ils ont été stimulés par la sagesse de sa direction spirituelle », a souligné le cardinal Amato.

  • Saint Bernardin de Sienne

    Dans les plus célèbres cités de l’Italie centrale, à Sienne, par exemple, à Pérouse, à Florence, on conserve vivant, aujourd’hui encore, le souvenir de la prédication de ce saint Frère Mineur (+ 1444) qui, à une époque de discordes civiles et de dissolution des mœurs, tonna du haut de la chaire contre le vice, tel un prophète de l’Ancien Testament, et ramena les fidèles dans la voie de l’Évangile.

    La fête de ce fervent apôtre de la dévotion au saint Nom de Jésus fut insérée dans le calendrier romain au XVe siècle. A l’époque de la révision du Bréviaire un siècle plus tard, elle fut tour à tour supprimée puis rétablie. En fait, la renommée de Bernardin est universelle, et dans l’histoire de la réforme catholique qui prépara les voies aux Conciles de Latran et de Trente, il occupe en Italie une des places les plus importantes.

    Prière. — « Seigneur Jésus qui avez inspiré un amour très ardent pour votre saint Nom à votre bienheureux confesseur Bernardin ; daignez aussi répandre en nous l’esprit de votre amour, par ses mérites et son intercession. Vous qui vivez, etc. »

    De même que la mission de Jésus fut de manifester au monde le nom de son Père céleste, ainsi le but de chaque chrétien doit être d’exprimer Jésus dans sa vie, afin que pensées, affections, paroles, actes, expriment la sainteté, l’ineffable bonté, la douceur et le salut. Au moment de la mort, nous devrons pouvoir dire nous aussi au Seigneur, en résumant, comme le Rédempteur, notre course mortelle : Pater, manifestavi nomen tuum hominibus... nunc autem ad te venio. Quel sublime programme de sainteté !

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Le bonneteau de “Présent”

    Hop, hop, hop, Olivier Figueras et Jeanne Smits en page 1 !

    Hop, hop, hop, un article de Jeanne Smits en pages 2-3 !

    Hop, hop, hop… Euh, il n’y a ni Olivier Figueras ni Jeanne Smits…

    Le vrai bonneteau est une arnaque, mais le dé, la boule ou la carte qu’on doit situer existe vraiment. Sauf qu’elle n’est jamais où l’on croit qu’elle est, grâce à la dextérité du maître du jeu. Mais dans le bonneteau de “Présent”, la carte n’existe pas…

    C’était dans le numéro de samedi. En une, un article « Comment fonctionne Présent », dont on ne voit pas du tout l’utilité, ni l’intérêt, en ce moment, sauf qu’on y trouve les noms d’Olivier Figueras et de Jeanne Smits, comme « directeurs du jour ». Tiens donc. Quel jour ? Vous pouvez toujours chercher… Depuis une bonne dizaine, ou douzaine, de semaines, il n’y a ni Olivier Figueras ni Jeanne Smits comme directeur du jour. Ni comme simple rédacteur.

    Mais en les citant, on fait croire qu’ils sont toujours là. Derrière le rideau. Ou sous le tapis… Et l’on a comme l’impression qu’un autre « directeur du jour » les a rejoints. Un certain Rémi Fontaine.

    Mais ! Mais Jeanne Smits existe, d’autant plus qu’elle signe un article en pages 2-3 !

    Bon. On ne nous cache pas qu’il s’agit d’extraits d’un article d’il y a… un an. Mais pourquoi le publier maintenant ?

    Pas besoin d’être grand clerc. Il y a eu deux grands articles à la gloire de Dominique Venner, qui ne seraient évidemment jamais passés du temps de Jean Madiran. Quelques irréductibles cathos ont dû protester (Alain de Benoist dans Présent !). Alors on passe ce qu’avait écrit Jeanne Smits lors du suicide blasphématoire de l’idole des païens, ce qui permet à la fois d’apaiser la vieille garde catho et de lui faire croire que Jeanne Smits est toujours là…

    Génial, non ?

    Ou pitoyable. C’est selon.

  • Mon vote aux européennes

    Attendu que

    1. Je suis en profond désaccord avec ce qu’est devenu le Front national.

    2. Le Parlement européen ne sert à rien (sinon d’être un alibi démocratique), puisqu’il n’est qu’une chambre d’enregistrement de ce qui est décidé autocratiquement par la Commission européenne.

    3. Le Front national paraît s’être installé en tête dans les sondages (comme l’Ukip au Royaume Uni).

    4. Il ne sert à rien d’essayer d’élire des eurodéputés spécifiquement favorables à la vie et à la famille, puisque ce sont des sujets qui ne sont pas du ressort de l’UE, et que pour s’opposer aux obsessionnelles résolutions de la culture de mort il suffit d’eurodéputés… d’opposition.

    Je décide

    de voter Front national. Afin de contribuer à ce que le Front national arrive effectivement en tête. Rien que pour jouir du spectacle que cela provoquera dans le monde politico-médiatique. Et en espérant qu’un afflux d’eurodéputés qui se disent hostiles à l’UE puisse enfin mettre vraiment le bazar dans ces hémicycles de rentiers de la politique politicienne de Strasbourg et Bruxelles.

  • Le plus important intergroupe du Parlement européen

    « L’Intergroupe LGBT est le plus grand des 27 intergroupes du Parlement européen. Nous recueillons actuellement plus de 150 membres qui sont tous des membres démocratiquement élus du Parlement européen. Son travail est dirigé par six présidents, et le travail au jour le jour est réalisé par le Secrétariat de l’Intergroupe. »

    Lu sur FDesouche, qui ajoute que l’intergroupe comprend actuellement 174 députés.

  • Ces pauvres jeunes « happés par la guerre »

    Le Monde publie un article sur les sept jihadistes « strasbourgeois » qui viennent d’être arrêtés et mis en examen. Sous le titre :

    A la Meinau, sur les traces des jeunes Strasbourgeois happés par la guerre en Syrie

    On élimine les mots "musulmans" et "jihad". Exit l’islam, qu’il faut dédouaner à tout prix. Il ne reste que des « jeunes happés par la guerre ». Malgré eux… Le Monde leur dénie leur libre arbitre.

    Et on commence par verser une larme : « Deux membres de l'équipée, les frères Yacine et Mourad B., y ont perdu la vie, laissant derrière eux une mère veuve et un petit frère. »

    Si vous avez envie de continuer à lire, c’est ici. Moi je ne suis pas allé plus loin…

  • Négationnisme tranquille

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    (Via F.Desouche)

  • Au Pakistan

    Khalil Ahmad est un ahmadi. Voyant dans une boutique une pancarte insultante pour les ahmadis, il se plaint auprès du commerçant. Le ton monte. Le commerçant… va porter plainte pour blasphème. Khalil Ahmad est arrêté. Un jeune de 15 ans se présente à la police, il demande à voir Khalil Ahmad. Il brandit une arme et le tue