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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1335

  • La maternité de la Très Sainte Vierge Marie

    "Mère de Dieu", Theotokos, est le titre attribué officiellement à Marie au V siècle, plus exactement lors du Concile d'Ephèse de 431, mais qui s'était déjà affirmé dans la dévotion du peuple chrétien à partir du III siècle, dans le contexte des discussions enflammées de cette période sur la personne du Christ. On soulignait, par ce titre, que le Christ est Dieu et qu'il est réellement né, comme un homme, de Marie: on préservait ainsi son unité de vrai Dieu et de vrai homme. En vérité, même si le débat semblait porter sur Marie, celui-ci concernait essentiellement son Fils. Voulant sauvegarder la pleine humanité de Jésus, certains Pères suggéraient un terme plus atténué:  au lieu du titre de Theotokos, ils proposaient celui de Christotokos, "Mère du Christ"; cela fut cependant vu à juste titre comme une menace contre la doctrine de la pleine unité de la divinité avec l'humanité du Christ. C'est pourquoi, après une longue discussion, lors du Concile d'Ephèse de 431, comme je l'ai dit, furent solennellement confirmées, d'une part, l'unité des deux natures, divine et humaine, en la personne du Fils de Dieu (cf. DS, n. 250) et, de l'autre, la légitimité de l'attribution à la Vierge du titre de Theotokos, Mère de Dieu  (ibid., n. 251).

    Après ce Concile, on enregistra une véritable explosion de dévotion mariale et de nombreuses églises dédiées à la Mère de Dieu furent construites. Parmi celles-ci domine la Basilique Sainte-Marie-Majeure, ici à Rome. La doctrine concernant Marie, Mère de Dieu, trouva en outre une nouvelle confirmation dans le Concile de Chalcédoine (451), au cours duquel le Christ fut déclaré "vrai Dieu et vrai homme [...] né pour nous et pour notre salut de Marie, Vierge et Mère de Dieu, dans son humanité" (DS, n. 301). Comme on le sait, le Concile Vatican II a recueilli dans un chapitre de la Constitution dogmatique sur l'Eglise Lumen gentium, le huitième, la doctrine sur Marie, réaffirmant sa maternité divine. Le chapitre s'intitule: "La Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, dans le mystère du Christ et de l'Eglise".

    La qualification de Mère de Dieu est donc le titre fondamental sous lequel la Communauté des croyants honore, pourrions-nous dire depuis toujours, la Sainte Vierge. Celle-ci exprime bien la mission de Marie dans l'histoire du salut. (…)

    C'est du titre de "Mère de Dieu" que dérivent ensuite tous les autres titres avec lesquels l'Eglise honore la Vierge, mais celui-ci est le titre fondamental. Nous pensons au privilège de l'"Immaculée Conception", c'est-à-dire au fait qu'elle soit exempte du péché depuis sa conception: Marie fut préservée de toute tache de péché, car elle devait être la Mère du Rédempteur. Cela est également valable pour le titre de l'"Assomption": Celle qui avait engendré le Sauveur ne pouvait pas être sujette à la corruption dérivant du péché. Et nous savons que tous ces privilèges ne sont pas accordés pour éloigner Marie de nous, mais au contraire pour la rendre proche; en effet, étant totalement avec Dieu, cette Femme est très proche de nous et nous aide comme une mère et comme une sœur. La place unique et singulière que Marie possède dans la communauté des croyants dérive également de sa vocation fondamentale à être la Mère du Rédempteur. Précisément en tant que telle, Marie est également la Mère du Corps mystique du Christ, qui est l'Eglise. C'est donc à juste titre que, durant le Concile Vatican II, le 21 novembre 1964, Paul VI attribua solennellement à Marie le titre de "Mère de l'Eglise".

    Précisément parce qu'elle est la Mère de l'Eglise, la Vierge est également la Mère de chacun de nous, qui sommes les membres du Corps mystique du Christ. De la Croix, Jésus a confié sa Mère à chacun de ses disciples et, dans le même temps, il a confié chacun de ses disciples à l'amour de sa Mère. L'évangéliste Jean conclut son récit bref et suggestif par les mots suivants:  "Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui" (Jn 19, 27). Telle est la traduction du texte grec:  "èis tà ìdia", il l'accueillit dans sa propre réalité, dans son propre être. Si bien qu'elle fait partie de sa vie et que les deux vies s'interpénètrent; et cette façon de l'accepter dans sa propre vie (èis tà ìdia) est le testament du Seigneur. Au moment suprême de l'accomplissement de la mission messianique, Jésus laisse donc à chacun de ses disciples, comme héritage précieux, sa propre Mère, la Vierge Marie.

    Benoît XVI, catéchèse du 2 janvier 2008

  • « On a critiqué… »

    Une phrase intéressante dans le compte rendu de la 8e congrégation du synode :

    « On a critiqué les pays occidentaux et les organisations internationales qui, en Afrique notamment, présentent l'avortement et l'union homosexuelle comme des droits, et conditionnent avec insistance leur aide à leur acceptation. »

    Cela fait plusieurs fois que les comptes rendus font état de protestations de ce genre, qui émanent non pas d’un « on » anonyme, mais d’évêques africains combatifs.

    Il apparaît clairement que les évêques africains sont à la pointe du combat contre un avachissement de la pastorale, donc de la morale de l’Eglise.

    Et c’est par des indications de ce genre qu’on comprend aussi pourquoi le pape a décidé le huis clos tout en permettant aux participants de dire aux journalistes ce qu’ils veulent. Ainsi la presse peut-elle parler uniquement de ce qui l’intéresse, à savoir de ce que l’Eglise pourrait abandonner pour se mettre à la remorque de la pensée unique, ce qui devient l’essentiel, tandis que reste dans l’ombre la contestation, sans aucun doute très majoritaire, de l’idéologie de la « miséricorde » kaspérofrançoisienne au cours des débats.

  • Le charabia du compte rendu du synode

    Lors de la 8e congrégation générale du synode, si l’on en croit la Pravda du VIS :

    « Le débat libre est revenu la question des divorcés remariés et en particulier sur la nécessité d'élaborer un parcours pénitentiel comprenant une réflexion sur les anciens conjoints abandonnés, souvent socialement isolés et souffrant en silence. Mais aussi sur la nécessité de prendre en charge les enfants de ces couples, sujets à des retombées psychologiques découlant de la séparation de leurs parents. Une pastorale spécifique permettrait parfois de rapprocher les parents de l'Eglise. Ceci dit l'éducation des enfants comprend le droit de la famille à choisir le projet éducatif qu'ils souhaitent. »

    On a beau le relire et le relire, cela n’a aucun sens. Pourquoi le divorcé remarié devrait-il faire pénitence si c’est lui qui a été abandonné, ce qui est souvent le cas ? Pourquoi poser en principe que c’est celui qui va à l’église qui est coupable ? A quoi sert de « réfléchir » sur les « anciens conjoints » ? Pourquoi « anciens » si le mariage est indissoluble ? Qui devrait prendre en charge des enfants qui sont de toute façon pris en charge ? Quels sont ces parents qu’on pourrait parfois rapprocher de l’Eglise quand on s’adresse à des catholiques qui vont à l’église ? Et si l’on ne s’adresse pas à des catholiques, comme semble le souligner la dernière phrase, la réponse est évidemment : « De quoi j’me mêle ?! »

    Bien sûr, on aura compris que tout ce charabia n’est pas destiné à être lu attentivement et analysé, il s’agit d’une suite de mots destinée à frapper la sensibilité : divorcés remariés, abandonnés, isolés, souffrant, enfants, retombées psychologiques… et bien sûr le fameux « parcours pénitentiel » dont il n’est même plus besoin de nous rappeler qu’il a pour fonction de permettre le « remariage ».

  • C’est rassurant

    Comme tout le monde le sait vu le battage médiatique et cocoricoesque, le prix Nobel de littérature a été attribué à Patrick Modiano, pour « l'art de la mémoire avec lequel il a (…) dévoilé le monde de l'Occupation ».

    Moi, je n’aime pas les surprises. Alors je suis content qu’on récompense le seul et unique devoir de mémoire, toujours le même, et qu’on épluche l’oignon aux peaux innombrables qui « dévoile » enfin mais comme d’habitude le monde de l’Occupation.

    Et puis cette obsession constante et omniprésente des HLPSDNH, ça donne comme une petite idée de l’éternité…

    (Quant au prix Nobel de la paix, il y a longtemps que c’est devenu une mauvaise blague. Qu’on se souvienne seulement qu’il a été attribué à Barack Obama - qui venait d’être élu !, à l’imposteur Al Gore et aux faussaires du GIEC, à l’Union européenne – mais oui, et aussi en 2011 à une Yéménite très proche d’al-Qaïda. Voici qu’une autre musulmane voilée reçoit le prix, pour sa lutte « contre l’oppression des enfants », alors que le voile qu’elle exhibe est le signe musulman de l’oppression de la femme…)

  • Un premier député Ukip aux Communes

    Comme prévu, Douglas Carswell, qui avait démissionné du parti conservateur et de son poste de député pour rejoindre l’Ukip, a été réélu dans sa circonscription de Clacton, et devient donc le premier député Ukip de la Chambre des communes.

    Mais ce qui n’était pas prévu est son score : 60% des suffrages. Le deuxième étant le candidat conservateur, avec… 25%.

    On note aussi que dans l’autre élection partielle d’hier, à Heywood & Middleton, fief travailliste près de Manchester, le candidat de l’Ukip a obtenu 38,7% des voix et que le travailliste ne l’a emporté que de peu, avec 40,1%.

    Les politologues de la pensée unique tentent de se rassurer en disant que Clacton est un cas spécial, une circonscription « très blanche, très âgée, très ouvrière » (sic*, comme l’électeur FN qui est un petit blanc inculte, on sait cela depuis des décennies maintenant), et qu’aux élections générales, vu le système britannique, il n’y aura guère qu’une dizaine de candidats Ukip élus… Sauf que d’ici là il suffit d’une très légère accélération du mouvement pour que le presque 39% qu’on a vu à Heywood & Middleton devienne un bon 40%. Par exemple. L’Ukip a été le premier parti aux européennes, cela finira par se traduire d’une façon ou d’une autre sur la scène nationale.

    * Il est significatif aussi que désormais toutes les agences de presse, donc tous les journaux de la pensée unique, désignent l'Ukip comme un parti "europhobe" (et non plus "eurosceptique"): c'est une déclaration de guerre, car "europhobe", c'est comme "homophobe" ou "islamophobe", c'est très mal...

  • Knayeh sous la botte islamiste, suite

    On apprend que, parmi la vingtaine de personnes enlevées par les miliciens du Front al-Nosrah à Knayeh en Syrie, cinq hommes, dont un oncle du curé, restent détenus par les islamistes. Ces cinq hommes sont des employés des couvents franciscains de Knayeh et de Yacoubieh.

    On sait maintenant qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’un enlèvement, mais d’une arrestation, décidée par le tribunal islamique de Darkush, devant lequel le P. Hanna Jallouf s’était plaint des vexations que subissait son couvent.

    Le P. Hanna Jallouf est « assigné à résidence » dans le couvent dans l’attente de la décision du tribunal islamique dans le cadre d’un procès où il est inculpé de collaborationnisme avec le régime syrien…

  • Le cardinal Burke parle clairement

    Le cardinal Burke a réagi fermement au témoignage de ce couple au synode pour qui l’amant de leur fils homosexuel est « aussi leur fils » et qu’il était donc normal qu’il soit présenté à la famille le jour de Noël.

    En bref, le cardinal Burke répond simplement par ce qu’enseigne l’Eglise sur la question, et qu’on ne doit pas scandaliser les enfants. Les parents doivent rester proches de leur enfant homosexuel, mais « ce type particulier de relation ne doit pas être imposé aux membres de la famille, et spécialement aux enfants impressionnables ». Parce qu’on ne doit pas avoir l’air d’approuver les comportements peccamineux.

    Il ajoute ceci qui est très beau :

    « Cela constitue certainement une source de grande souffrance, mais s’efforcer de faire ce qui est juste et bon implique toujours de la souffrance. Et dans ce cas, il en sera certainement ainsi. Mais cette souffrance aura toujours, au bout du compte, une valeur rédemptrice. »

    Puis le cardinal Burke se met à expliquer longuement – alors qu’on ne lui pose pas la question – que de même on ne doit pas confier quelque responsabilité que ce soit à des homosexuels actifs dans les paroisses. Il conclut :

    « D’un côté, cela est certainement occasion de scandale pour les paroissiens par rapport à une part très essentielle de notre vie, notre sexualité et ce qu’elle signifie. De l’autre, ce n’est pas bon pour les deux personnes impliquées dans la relation désordonnée car cela leur donne également à elles l’impression que d’une façon ou d’une autre, l’Eglise approuve ce qu’elles font. »

    Or cela est clairement une critique du cardinal Schönborn. En 2012, dans une paroisse de l’archevêché de Vienne, un homosexuel militant avait été élu à la tête d’un conseil paroissial. Le curé avait refusé l’élection. L’homosexuel était allé voir l’archevêque. Celui-ci avait désavoué le curé. Et il avait dit : « Je connais les règles, mais je sais aussi que Jésus est venu pour l'homme et non pas pour les règles. Je pense que ce jeune homme est à la bonne place, et pour cela, je donne mon consentement à son élection. » Et le curé avait démissionné.

    Ce qui fut salué par la presse comme une victoire contre l’homophobie.

    On voit que le cardinal Burke n’a pas oublié la fausse miséricorde de son collègue, qui est un vrai scandale.

    NB. Petit rappel sur le cardinal Schönborn.

  • Saint François de Borgia

    Lu sur le site Tombes et sépultures dans les cimetières et autres lieux :

    L’idée d’un saint présent au cœur de la sulfureuse famille Borgia a des airs de pure galéjade et pourtant…

    Petit-fils de Juan Borgia, le duc de Gandie, arrière-petit-fils du pape Alexandre VI, Borgia était le plus grand seigneur du royaume de Valence. Il alla parfaire son éducation à la cour royale de Tordesillas où la reine d’Espagne, Jeanne la Folle, était enfermée. Il devint  un ami très proche de Charles Quint dont il jouissait  de toute la faveur et qui le nomma vice-roi de la Catalogne.

    Ecuyer de l’impératrice Isabelle, femme de Charles Quint, il eut en charge d’accompagner sa dépouille mortelle jusque Grenade. Déjà très éprouvé par sa mort, François dut faire face à une épreuve qui le bouleversa. Arrivé à Grenade, le clergé voulant s’assurer qu’il s’agissait bien de la dépouille de la souveraine ouvrit le cercueil et découvrit un corps dans un état de décomposition avancée.  François Borgia, à la vue de ce corps décomposé, fit vœu de se consacrer à Dieu s’il perdait sa femme.

    Devenu veuf, ordonné prêtre en 1551, il entra dans la Compagnie de Jésus, en fut nommé général et n’eut de cesse de développer et d’organiser son ordre. On le retrouva aussi sur le front de missions diplomatiques comme tenter de marier Marguerite de France à Sébastien, roi de Portugal, plutôt qu’à l’hérétique futur Henri IV.

    Son humilité et sa réputation de saint homme le firent surpasser en tout ses illustres prédécesseurs. Quand Charles Quint se retira à Yuste, François était l’un des rares dont l’empereur acceptait les visites avec plaisir.

    Puis un jour, pour avoir négligé de soigner une pleurésie, François tomba gravement malade à Ferrare et mourut peu après à Rome dans les échos du massacre de la Saint-Barthélemy.

    Ses funérailles romaines furent à la hauteur de sa renommée. Il fut inhumé un temps dans l'église du Gesù à Rome. Puis, en 1607, à la demande de son petit-fils, premier ministre du roi Philippe III d’Espagne, et de Gaspard de Borgia alors ambassadeur d’Espagne, on entama la procédure de béatification.

    En 1617, sa dépouille fut transférée à Madrid dans un délire de solennités. Sept ans plus tard, le 21 novembre 1624, jour de sa béatification, son corps fut promené dans un Madrid en liesse.

    François de Borgia fut canonisé le 11 avril 1671. Épargné par le décret de Joseph Bonaparte qui, en 1809, ordonnait la confiscation de tous les lieux saints et des objets précieux, le reliquaire d'argent contenant les restes du saint, après des diverses vicissitudes, fut confié, en 1901, à l'église de la compagnie de Jésus de Madrid. En mai 1931, lors des manifestations anticléricales, ses reliques disparurent en grande partie dans l’incendie qui ravagea l’église.

    Voir aussi :

    Le témoignage de sainte Thérèse

    La mort de saint François de Borgia

  • La novlangue au synode

    Extrait de la Pravda sur la septième congrégation générale :

    « Etant dans l'impossibilité de reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, l'Eglise peut toutefois développer une approche respectueuse et non discriminatoire. »

    Cette formulation n’est évidemment pas catholique. L’Eglise n’est jamais « dans l’impossibilité ». En l’occurrence, le « mariage entre personnes du même sexe » n’existe pas. Le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. L’Eglise n’est ni dans la possibilité ni dans l’impossibilité de reconnaître ce qui n’existe pas.

    Mais il est vrai que l’Eglise doit adopter un « nouveau langage », la novlangue qui prétend qu’il peut y avoir mariage entre deux personnes du même sexe. Donc :

    « On a redit la nécessité d'un nouveau langage qui permette à l'Eglise d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société. Il faut parler avec une simplicité qui porte au cœur des gens. »

    Il convient de répéter cette aberration, pour comprendre où l'on en est: « un nouveau langage qui permette à l'Eglise d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société ». L'Eglise a besoin des non-croyants pour "identifier" des "modèles familiaux" qui permettent le développement, non pas des familles, non pas des personnes, mais des "individus", sur un plan strictement laïque et social... Pas besoin de trouver un nouveau langage : ça, c'est un langage tout à fait nouveau dans l'Eglise. Mais qui n'est plus de l'Eglise.

    N.B. Je découvre qu'en italien le communiqué officiel de la Pravda s'intitule "synthèse non officielle des débats". Si, si...

  • Commissaires européens : un de chute

    Finalement, quatre des cinq candidats commissaires (dont Moscovici) tangents ont été repêchés en session de rattrapage. Mais la Slovène Alenka Bratusek n’a pas eu cette chance. Elle est irrémédiablement exclue, les députés européens ayant considéré qu’elle n’avait pas les compétences requises pour être vice-présidente de la Commission, chargée de l’Union énergétique.

    Alenka Bratusek est l’ancien Premier ministre de Slovénie. Elle a dû démissionner après avoir été mise en minorité par son propre parti en raison d’une affaire de corruption pour laquelle elle est mise en examen, et juste avant de démissionner elle s’était auto-nommée futur commissaire européen… (C'était une première, mais ça n'a donc pas marché.)