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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1339

  • La charge de la "Civiltà Cattolica"

    La célèbre revue jésuite Civiltà Cattolica, dans son numéro paru juste avant le synode, prétend s’appuyer sur le concile de Trente pour appuyer Kasper et son pape (en ce qui concerne leur obsession de la communion aux divorcés remariés). C’est à lire chez Sandro Magister.

    On ajoutera ceci lu sur le Forum catholique.

  • Saint Bruno

    Ce que la solitude et le silence du désert apportent d’utilité et de divine jouissance à ceux qui les aiment, ceux-là seuls le savent qui en ont fait l’expérience. Ici en effet, les hommes forts peuvent se recueillir autant qu’ils le désirent, demeurer en eux-mêmes, cultiver assidûment les germes des vertus et se nourrir avec bonheur des fruits du paradis. Ici on s’efforce d’acquérir cet œil dont le clair regard blesse l’époux d’un amour pur et limpide qui voit Dieu. Ici on s’adonne à un loisir bien rempli et l’on s’immobilise dans une action tranquille. Ici Dieu donne à ses athlètes, pour le labeur du combat la récompense désirée : une paix que le monde ignore et la joie dans l’Esprit Saint. Telle est cette belle Rachel, à l’aspect agréable ; bien qu’elle donnât à Jacob moins d’enfants que Lia, il la préférait à celle-ci, plus féconde, mais au regard obscurci. Les fils de la contemplation sont plus rares en effet que les fils de l’action ; cependant Joseph et Benjamin sont chéris par leur père plus que les autres frères. Telle est cette meilleure part que Marie a choisie et qui ne sera pas enlevée. Telle est la belle Sunamite, cette vierge qui seule dans tous le pays d’Israël fut trouvée digne de choyer et réchauffer David devenu vieux. Comme je voudrais, frère très cher, que tu l’aimes par dessus tout, afin que, réchauffé entre ses bras tu brûles du divin amour. Que cette charité vienne à s’établir en ton cœur et bientôt la gloire du monde, cette caressante et trompeuse séductrice te paraîtrait misérable ; tu rejetterais aisément les richesses dont le souci alourdit l’âme ; tu te dégoûterais des plaisirs, si nuisibles au corps comme à l’esprit.

    Extrait de la lettre de saint Bruno à Raoul le Verd

  • 17e dimanche après la Pentecôte

    Voilà donc le divin Maître qui interroge les Juifs, et ils ne répondent point, parce qu’ils ne veulent pas être ses disciples; si maintenant il nous interrogeait, que répondrions-nous? Cette interrogation mit les Juifs en défaut, qu’elle profite aux chrétiens; loin de se troubler, qu’ils s’instruisent. Ce n’est point pour s’instruire que le Seigneur nous interroge, mais il interroge en docteur. Ces malheureux Juifs devaient lui répondre, c’est à vous de nous l’apprendre. Ils aimèrent mieux se taire dans un dépit orgueilleux, que s’instruire par une humble confession. Que le Maître nous parle donc, et voyons ce que nous répondrons à cette question. « Que vous semble-t-il du Christ? De qui est-il Fils? » Répondons ce que répondirent les Juifs, mais sans nous arrêter où ils s’arrêtèrent. Rappelons-nous cet Evangile que nous croyons. « Livre de la génération de Jésus-Christ, Fils de David » (Matth. 1, 1). Que la question que l’on nous adresse ne nous fasse point oublier que le Christ est Fils de David, ainsi que nous le rappelle saint Paul. Courage donc, ô chrétien; « souviens-toi que le Christ Jésus, Fils de David, est ressuscité d’entre les morts » (II Tim. 2, 8). Que l’on nous interroge donc, et répondons. « Que vous semble-t-il du Christ? De qui est-il Fils?» Que toutes les bouches chrétiennes redisent eu plein accord: « De David ». Que le Maître continue, et nous dise: « Comment donc David, parlant par l’Esprit-Saint, l’appelle-t-il son Seigneur? Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marchepied. » Comment pourrons-nous répondre, si vous ne nous l’apprenez? Maintenant que nous l’avons appris, nous disons: « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu; toutes choses ont été faites par vous ». Voilà le Seigneur de David. Mais à cause de l’infirmité de notre chair, parce que nous n’étions qu’une chair sans espoir: «Le Verbe s’est fait chair et a demeuré parmi nous»; voilà le Fils de David. Assurément, Seigneur, ayant la nature divine, vous n’avez pas cru qu’il y eût usurpation à vous dire semblable à Dieu; aussi êtes-vous le Seigneur de David; mais, vous vous êtes abaissé jusqu’à prendre la forme de l’esclave (Philipp. II, 7): voilà le Fils de David. Aussi, dans votre question, quand vous demandez: « Comment est-il son Fils? » vous n’avez point nié que vous fussiez son Fils, mais seulement demandé comment cela pouvait se faire. David l’appelle son Seigneur, dites-vous; de quelle manière donc est il son Fils? Sans le nier, je vous demande comment, pour eux, avec cette Ecriture qu’ils lisaient sans la comprendre, s’ils eussent voulu à cette demande se rappeler cette manière, ils eussent répondu: Pourquoi nous interroger? « Voilà que la Vierge concevra et mettra au monde un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie : Dieu avec nous » (Isaïe 7, 14). Donc, la Vierge concevra, et cette Vierge, de la race de David, mettra au monde un fils, qui sera Fils de David. Car Joseph et Marie étaient de la maison, et de la famille de David. Donc, cette Vierge enfanta, en sorte que son Fils est le Fils de David. Mais au Fils qu’elle a mis au monde, « on donnera le nom d’Emmanuel, ou Dieu avec nous ». Voilà comment nous avons le Seigneur de David.

    Saint Augustin, commentaire du psaume 109.

    • Sur l’offertoire de ce dimanche, voir ici.

  • Saint François d’Assise

    La treizième année de son renoncement au monde, il se rendit en Syrie et s'exposa à des dangers de toutes sortes pour arriver jusqu'au soudan de Babylone. Il y avait alors entre les chrétiens et les Sarrasins une guerre implacable ; les camps des deux armées étaient fort rapprochés, et l'on ne pouvait passer de l'un dans l'autre sans péril d'être massacré, car le soudan avait promis une pièce d'or à tous ceux qui lui apporteraient la tête d'un chrétien. Mais le vaillant soldat de Jésus-Christ, plein de l'espoir d'être bientôt au terme de ses vœux, résolut de se mettre en route, sans se laisser effrayer par la mort , ou plutôt excité par son désir. Après avoir prié, se sentant fortifié par le Seigneur, il redisait avec confiance ces paroles du Prophète : Quand je marcherais au milieu des ombres de la mort, je ne craindrais aucun mal, parce que vous êtes avec moi. Ayant donc pris pour compagnon frère Illuminé, homme vraiment digne de ce nom par ses lumières et sa vertu, il se mit en route. Bientôt ils rencontrèrent deux brebis. A cette vue, le saint rempli de joie dit à son compagnon : « Ayez confiance dans le Seigneur, mon frère, car en nous s'accomplit cette parole de l'Evangile : Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. » Lorsqu'ils se furent avancés plus loin, ils trouvèrent les gardes avancés des Sarrasins, qui, comme des loups, accoururent et se saisirent brutalement des serviteurs de Dieu, leur firent subir des traitements cruels, et après les avoir accablés d'injures et de coups, les chargèrent de chaînes. Enfin, après les avoir maltraités et affligés de toute façon, par une disposition de la divine Providence ils les conduisirent au soudan, selon le désir du saint. Celui-ci leur avant demandé qui les avait envoyés et quel était le but de leur voyage, François lui répondit sans s'effrayer : « Je ne viens point de la part d'un homme, mais de la part du Dieu très-haut, afin de vous montrer à vous et à votre peuple la voie du salut, et de vous annoncer l'Evangile de vérité. » Ensuite il prêcha avec un tel courage, une telle force et une telle ardeur au soudan le Dieu en trois personnes et Jésus-Christ sauveur de tous les hommes, qu'en lui s'accomplissait clairement cette promesse du Seigneur : Je mettrai en votre bouche des paroles et une sagesse auxquelles vos ennemis ne pourront résister, et qu'ils ne pourront contredire. En effet, le soudan voyant le zèle admirable et la vertu du serviteur de Dieu, l'écoutait volontiers et le pressait avec instance de prolonger son séjour auprès de lui; mais François, éclairé d'en haut, lui dit : « Si vous voulez vous convertir à Jésus-Christ, vous et votre peuple, je demeurerai de grand cœur avec vous. Mais si vous hésitez à abandonner la loi de Mahomet pour la foi du Sauveur, faites allumer un grand feu : je le traverserai avec vos prêtres, et vous serez à même de juger alors quelle est la croyance la plus certaine et la plus sainte, et celle qui mérite l'adhésion de vos cœurs. » — « Je ne pense pas, répondit le soudan, qu'aucun de nos prêtres consentît pour la défense de sa foi à s'exposer au feu ou à subir quelque autre genre de tourment. » En effet, il avait vu un de ses prêtres, homme de zèle et déjà avancé en âge, prendre la fuite, en entendant les propositions de François. Alors le saint ajouta : « Si vous voulez me promettre pour vous et pour votre peuple d'embrasser la foi de Jésus-Christ dans le cas où je sortirai sain et sauf du milieu des flammes, je les traverserai seul. Si le feu me fait sentir ses ardeurs, vous l'attribuerez à mes péchés ; mais si la puissance du Seigneur me protège, vous reconnaîtrez que le Christ est la vertu et la sagesse de Dieu, qu'il est le Dieu véritable et le Sauveur de tous les hommes. » Le soudan déclara qu'il n'osait accepter une telle proposition dans la crainte de voir son peuple se soulever. Cependant il lui offrit des présents considérables et d'un grand prix. L'homme de Dieu, plein de mépris pour les choses de ce monde, et avide seulement du salut des âmes, méprisa tout cela comme de la boue. Mais ce refus, qui montrait en lui un si parfait contempteur des biens terrestres, lui gagna encore davantage l'affection du soudan ; et quoiqu'il ne voulût ou n'osât embrasser la foi chrétienne, il supplia cependant le saint d'accepter ses dons afin de les distribuer pour son salut aux pauvres chrétiens ou aux églises. François, qui avait en horreur de porter le fardeau des richesses et ne voyait d'ailleurs aucun sentiment de vraie piété dans l'âme du soudan, n'acquiesça en aucune façon à ce qu'il souhaitait. Ensuite, reconnaissant qu'il n'aurait aucun succès auprès de cette nation et qu'il ne pouvait obtenir l'objet de ses désirs, averti par une révélation du ciel, il revint en Europe.

    Saint Bonaventure, Legenda minor.

  • Héroïsme ordinaire au Vietnam

    Antoine Dau Van Duong, 26 ans, a été libéré. En prison depuis trois ans, il a été torturé et a failli être tué à plusieurs reprises. « Je suis content d’être toujours en vie », a-t-il dit, en promettant de continuer de se battre…

    Antoine Dau Van Duong avait été arrêté en même temps que trois autres militants catholiques en mai 2012, et condamné à trois ans et demi de prison pour « propagande contre l’Etat », parce qu’il participait activement à diverses activités caritatives (notamment contre l’avortement)… officiellement pour avoir distribué une brochure réclamant la démocratie.

    Dans sa prison, raconte-t-il, les gardiens permettaient aux autres détenus de le frapper entre 10 heures du soir et 4 heures du matin. « Je remercie Dieu d’être toujours sur mes jambes. J’aurais pu mourir alors. J’avais terriblement mal, mais j’ai continué de prier et je me suis rétabli. » Ensuite il a été transféré dans une autre prison, dans une cellule avec des trafiquants de drogue, des voleurs et des assassins. Les gardiens saisirent sa Bible en espérant le démoraliser, mais il fit une grève de la faim jusqu’à ce qu’on la lui rende.

    Finalement, les autorités ont décidé de le libérer avant qu’il ait purgé toute sa peine, parce qu’il était pleinement « rééduqué ». « En réalité, je ne suis pas du tout rééduqué », dit-il ouvertement, en annonçant qu’il va reprendre ses activités…

  • Le Rassemblement Bleu Marine ne connaît toujours pas l’islam

    Dans un long communiqué (évidemment laïciste) de Bertrand Dutheil de La Rochère, « conseiller République et laïcité de Marine Le Pen » :

    « Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. »

    Dommage que M. Dutheil de La Rochère ne nous explique pas si la charia ressortit à l’islam religion ou à l’islamisme totalitarisme… Ni même si le Allah du Coran est celui de l’islam religion ou celui de l’islamisme totalitarisme.

    Une petite citation, peut-être ?

    « L’islam est une organisation complète qui englobe tous les aspects de la vie. C’est à la fois un état et une nation, ou encore un gouvernement et une communauté. C’est également une morale et une force, ou encore le pardon et la justice. C’est également une culture et une juridiction, ou encore une science et une magistrature. C’est également une matière et une ressource, ou encore un gain et une richesse. C’est également une lutte dans la voie de Dieu [jihad] et un appel, ou encore une armée et une pensée. C’est enfin une croyance sincère et une saine adoration. L’islam, c’est tout cela de la même façon. » Premier des Vingt principes pour comprendre l’islam, de Tariq Ramadan.

    D’autre part, M. Dutheil de La Rochère paraît ne pas connaître les lois antiracistes. C’est moins grave que de ne rien savoir de l’islam, mais quand on est « conseiller » d’une personnalité politique de premier plan c’est embêtant.

    Voici en effet ce qu’il écrit ensuite :

    « En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. »

    Ce n’est pas du racisme, en effet, au vrai sens du mot, mais c’est du racisme au sens des lois antiracistes, et c’est ce qui importe pour la liberté d’expression. Les lois antiracistes condamnent la stigmatisation de personnes en raison de leur race, leur ethnie, leur nationalité, leur « religion ou absence de religion », leur sexe, leur orientation sexuelle… Les critiques de l’islam relèvent donc bien des lois antiracistes, comme les critiques du christianisme, et c’est même pour cela qu’il y a l’Agrif. Il est curieux de devoir le rappeler à quelqu’un qui est diplômé en droit public et en sciences politiques…

  • Non, Manuel Valls n’a pas changé d’avis : il n’en a pas

    La GPA « est et sera interdite en France », parce que c’est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes », déclare aujourd’hui Manuel Valls.

    Or, il y a trois ans, il disait exactement le contraire : « C’est une évolution qui est incontournable à condition qu’elle soit encadrée. Contrairement à ce que disent ceux qui sont par principe hostiles à la GPA, je crois que si celle-ci est maîtrisée elle est acceptable, et j’y suis donc favorable. »

    Comme on lui a fait remarquer cette contradiction, Manuel Valls a bredouillé, mais crânement, qu’on peut évoluer, que c’est « l’honneur du débat public », etc., et l’on remarque qu’il martèle que ce sont des « valeurs et principes » qui le font agir. Or ce sont précisément ces prétendus « principes » de 2014 qui sont diamétralement opposés à ceux qu’il soutenait en 2011.

    L’emploi de ce mot, dans une telle configuration, montre que Valls n’a, comme on le savait déjà, strictement aucun principe. Il n’y a pas de contradiction entre ce qu’il disait en 2011 et ce qu’il dit maintenant, parce que Valls n’a pas de position sur ce sujet comme sur les autres. Il pense, comme la plupart de ses confrères, que « la politique c’est du marketing », comme me l’avait appris quelqu’un qui est aujourd’hui des principaux dirigeants du Front national.

    Or, en 2011, Valls était dans l’opposition. Il s’adressait aux lecteurs de Têtu, donc aux homosexuels, qu’il brossait dans le sens du poil pour qu’ils votent socialiste aux prochaines élections. En outre, Valls était alors candidat au poste de premier secrétaire du PS. Il devait se démarquer des autres concurrents, et comme la ligne officielle du PS était contre la GPA, lui, l’homme moderne du PS, était pour…

    Aujourd’hui, Valls est Premier ministre, il s’adresse aux lecteurs de La Croix, donc aux cathos. A ceux qui ne l’aiment pas en raison de la sauvage répression de la Manif pour tous quand il était ministre de l’Intérieur. Or il s’exprime précisément deux jours avant la nouvelle Manif pour tous : voyez que je ne suis pas méchant, je suis, comme vous, contre la GPA…

  • Texas : la loi restreignant l’avortement enfin validée

    Je croyais que la loi du Texas sur l’avortement était opérationnelle, depuis l’arrêt de la Cour suprême en novembre 2013. Mais non ! Un petit juge avait encore suspendu, en août dernier, un aspect de la loi, qui oblige les avortoirs à respecter les mêmes normes que les cliniques chirurgicales. Le juge faisait valoir que l’objectif réel n’était pas la sécurité mais un accès plus difficile à l’avortement. Il n’avait pas tort, évidemment, mais la cour fédérale d’appel de la Nouvelle Orléans vient de décider que cet aspect de la loi n’était pas anticonstitutionnel et que la loi pouvait donc pleinement entrer en application.

    Les travaux de mise aux normes représentent plusieurs millions de dollars. Ce qui va obliger presque tous les avortoirs de l’Etat à fermer. Plusieurs d’entre eux ont déjà fermé à cause de l’exigence de la nouvelle loi concernant le « privilège d’admission » à un hôpital proche que doivent avoir les médecins.

    Il devrait n’en rester que sept, dans les plus grandes villes.

    Le Texas est le deuxième Etat le plus peuplé des Etats-Unis.

    Cette loi, que l’on doit au gouverneur Rick Perry et à ses amis, a été défendue bec et ongles devant les instances judiciaires par le procureur général de l’Etat, Greg Abbott. Rick Perry ayant déclaré qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, c’est Greg Abbot qui est sur les rangs, et devrait donc être élu haut la main. Au grand désespoir de la gauche, qui explique à ses sympathisants « pourquoi vous allez regretter Rick Perry »…

  • Six Franciscains suspendus a divinis

    Six prêtres membres des Franciscains de l’Immaculée ont été suspendus a divinis. La rumeur selon laquelle François avait demandé la liste des évêques accueillant des Franciscains de l’Immaculée était donc vraie. Car ce qui est reproché aux six suspendus est d’avoir quitté leur couvent et d’avoir trouvé refuge dans un diocèse, en attendant qu’on leur accorde le droit de quitter les Franciscains de l’Immaculée.

    La mesure est sans précédent, comme la situation. Alors que chaque année des milliers de religieux reçoivent une dispense pour quitter leur institut, le bras droit du commissaire Volpi a fait savoir qu’il n’y aurait aucune dispense pour les Franciscains de l’Immaculée pendant trois ans.

    On n’a évidemment jamais vu une peine de suspense a divinis frapper un prêtre coupable d’exercer son ministère en pleine communion avec un évêque diocésain. Et l’on a sûrement rarement vu un commissaire envoyer un décret de suspense en même temps que les deux monitions qui auraient dû parvenir successivement aux victimes, pour leur permettre de se défendre ou de rentrer dans le rang, avant que soit édictée cette très lourde peine. Laquelle est donc en l’espèce non seulement illégitime mais très clairement illégale.

    Marco Tosatti fait remarquer que lorsque Bergoglio était archevêque de Buenos Aires, et qu’il avait interdit l’application du motu proprio de Benoît XVI dans son diocèse, qui ne couvre que la ville intra muros de Buenos Aires, les Franciscains de l’Immaculée avaient institué une messe selon la forme extraordinaire dans le diocèse voisin, à 500 mètres du périphérique de la capitale argentine…

  • Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

    Au soir d’Amour, parlant sans parabole
    Jésus disait : "Si quelqu’un veut m’aimer
    Toute sa vie qu’il garde ma Parole
    Mon Père et moi viendrons le visiter.
    Et de son cœur faisant notre demeure
    Venant à lui, nous l’aimerons toujours !…
    Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure
    En notre Amour !…"

    Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-Même
    Verbe incréé, Parole de mon Dieu,
    Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t’aime
    L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu
    C’est en t’aimant que j’attire le Père
    Mon faible cœur le garde sans retour.
    O Trinité ! vous êtes Prisonnière
    De mon Amour !…

    Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie,
    Roi glorieux, délice des élus.
    Tu vis pour moi, caché dans une hostie
    Je veux pour toi me cacher, ô Jésus !
    A des amants, il faut la solitude
    Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
    Ton seul regard fait ma béatitude
    Je vis d’Amour !…

    Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre
    Fixer sa tente au sommet du Thabor.
    Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
    C’est regarder la Croix comme un trésor !…
    Au Ciel je dois vivre de jouissance
    Alors l’épreuve aura fui pour toujours
    Mais exilée je veux dans la souffrance
    Vivre d’Amour.

    Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
    Sans réclamer de salaire ici-bas
    Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
    Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…
    Au Cœur Divin, débordant de tendresse
    J’ai tout donné… légèrement je cours
    Je n’ai plus rien que ma seule richesse
    Vivre d’Amour.

    Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
    Tout souvenir des fautes du passé.
    De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
    En un instant l’amour a tout brûlé…..
    Flamme divine, ô très douce Fournaise !
    En ton foyer je fixe mon séjour
    C’est en tes feux que je chante à mon aise :
    « Je vis d’Amour !… »

    Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
    Un grand trésor en un vase mortel
    Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
    Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…
    Mais si je tombe à chaque heure qui passe
    Me relevant tu viens à mon secours,
    A chaque instant tu me donnes ta grâce
    Je vis d’Amour.

    Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse
    Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
    Pilote Aimé, la Charité me presse
    Car je te vois dans les âmes mes sœurs
    La Charité voilà ma seule étoile
    A sa clarté je vogue sans détour
    J’ai ma devise écrite sur ma voile :
    « Vivre d’Amour. »

    Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeille
    C’est le repos sur les flots orageux
    Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveille
    J’attends en paix le rivage des cieux…
    La Foi bientôt déchirera son voile
    Mon Espérance est de te voir un jour
    La Charité enfle et pousse ma voile
    Je vis d’Amour !…

    Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin Maître
    Te supplier de répandre tes Feux
    En l’âme sainte et sacrée de ton Prêtre
    Qu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !…
    Ah ! glorifie ton Eglise Immortelle
    A mes soupirs, Jésus ne sois pas sourd
    Moi son enfant, je m’immole pour elle
    Je vis d’Amour.

    Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face
    C’est obtenir des pécheurs le pardon
    O Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
    Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom….
    Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème
    Pour l’effacer, je veux chanter toujours :
    "Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’Aime
    Je vis d’Amour !…"

    Vivre d’Amour, c’est imiter Marie,
    Baignant de pleurs, de parfums précieux,
    Tes pieds divins, qu’elle baise ravie
    Les essuyant avec ses longs cheveux…
    Puis se levant, elle brise le vase
    Ton Doux Visage elle embaume à son tour.
    Moi, le parfum dont j’embaume ta Face
    C’est mon Amour !…

    « Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »
    Me dit le monde, " Ah ! cessez de chanter,
    Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
    Utilement sachez les employer !…"
    T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !…
    Tous mes parfums sont à toi sans retour,
    Je veux chanter en sortant de ce monde :
    « Je meurs d’Amour ! »

    Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyre
    Et c’est celui que je voudrais souffrir.
    O Chérubins ! accordez votre lyre,
    Car je le sens, mon exil va finir !…
    Flamme d’Amour, consume-moi sans trêve
    Vie d’un instant, ton fardeau m’est bien lourd !
    Divin Jésus, réalise mon rêve :
    Mourir d’Amour !…

    Mourir d’Amour, voilà mon espérance
    Quand je verrai se briser mes liens
    Mon Dieu sera ma Grande Récompense
    Je ne veux point posséder d’autres biens.
    De son Amour je veux être embrasée
    Je veux Le voir, m’unir à Lui toujours
    Voilà mon Ciel… voilà ma destinée :
    Vivre d’Amour !!!…