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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1334

  • Des actes « barbares » en Basse-Bretagne

    Les égorgements de ressortissants occidentaux par l’Etat islamique sont qualifiés d’actes barbares par nos politiques et notre presse. Mais il n’y a pas qu’en Irak ou en Syrie qu’on ait à déplorer des actes barbares. Il vient de s’en commettre un à Saint-Martin-des-Champs, à côté de Morlaix (Finistère).

    En effet, on a découvert des saucisses accrochées à des fenêtres. Or ces fenêtres sont celles d’un bâtiment qui est censé être bientôt transformé en mosquée.

    Le Conseil régional du culte musulman a exprimé son« indignation devant ces actes racistes et barbares visant la sacralité d’un lieu de culte ».

    Il n’y a pas de lieu de culte. Il n’y aucune sacralité.

    Le préfet de région Patrick Strzoda, qu’on n’entend jamais quand il y a de vraies profanations de vrais lieux de culte (catholiques), a adressé un vibrant message de soutien à la communauté musulmane : « Je partage votre indignation et je condamne fermement cet acte inacceptable et inqualifiable. Je rappelle à l’ensemble des forces de l’ordre les consignes pour prévenir de tels actes et pour en retrouver les auteurs et les mettre à la disposition de la justice. »

    Il est en effet inacceptable de gaspiller des saucisses. Ma mère m’a appris à respecter la nourriture.

  • Le « Grand Trophée » de la restauration aux chanoines de Lagrasse

    Propriétés de France, la Fondation pour les Monuments Historiques et le Figaro Magazine, en partenariat avec la Demeure Historique, ont décerné le grand prix de la plus belle restauration à l’Abbaye de Lagrasse.

    Ainsi sont distingués les Chanoines réguliers de la Mère de Dieu, installés en ce lieu depuis dix ans. Or c’est une communauté attachée à la liturgie traditionnelle.

    Voir ici (article et vidéo).

    Les travaux ont bénéficié de l’aide de l’association pour la sauvegarde et la mise en valeur de l’Abbaye de Lagrasse (ASMVAL).

    A voir sur le Forum catholique les belles photos du Figaro Magazine.

  • A Knayeh, Syrie

    Les cinq chrétiens de Knayeh encore détenus par le Front al-Nosrah ont été libérés hier matin.

    Le Père Hanna Jallouf, assigné à domicile par le tribunal islamique, attend quant à lui son procès pour « collaboration avec le régime baas ».

    A Knayeh sont encore présents 300 chrétiens et le Père Hanna Jallouf poursuit l’exercice de son ministère pastoral à leur profit malgré les conditions de liberté limitée dans lesquelles il se trouve. Dans le village, fonctionne un centre d’aide paroissial qui constitue la seule source d’aide matérielle pour la population de la vallée de l’Oronte, chrétienne et non. Le centre en question constitue l’une des activités soutenues en Syrie depuis 2011 par ATS- Pro Terra Sancta, l’ONG de la Custodie de Terre Sainte.

  • Le pape insulte l’Eglise

    « Nous sommes tous appelés à ne pas réduire le Royaume de Dieu aux limites de la petite Eglise – notre toute petite Eglise – mais à élargir l’Église aux dimensions du Royaume de Dieu » (François à l’Angelus, hier).

    « La nostra chiesetta piccoletta ». Notre toute petite petite Eglise…

    Il y aurait tellement à dire, sur une telle monstruosité. Tiens, juste un petit paragraphe de Vatican II (Lumen gentium 48) :

    « Le Christ élevé de terre a tiré à lui tous les hommes (cf. Jn 12, 32) ; ressuscité des morts, il a envoyé sur ses Apôtres son Esprit de vie et par lui a constitué son Corps, qui est l’Église, comme le sacrement universel du salut ; assis à la droite du Père, il exerce continuellement son action dans le monde pour conduire les hommes vers l’Église, se les unir par elle plus étroitement et leur faire part de sa vie glorieuse en leur donnant pour nourriture son propre Corps et son Sang. La nouvelle condition promise et espérée a déjà reçu dans le Christ son premier commencement ; l’envoi du Saint-Esprit lui a donné son élan et par lui elle se continue dans l’Église où la foi nous instruit sur la signification même de notre vie temporelle, dès lors que nous menons à bonne fin, avec l’espérance des biens futurs, la tâche qui nous a été confiée par le Père et que nous faisons ainsi notre salut (cf. Ph 2, 12). »

  • Les six du pape et les deux francophones

    Alors que la première partie du synode venait de s’achever, le pape a annoncé samedi une décision qui a surpris tous les observateurs : il a décidé d'adjoindre six nouveaux "pères" au trio chargé de rédiger le document final du synode. Six qui sont à 100% dans la ligne Bergoglio, voire pire: le cardinal Gianfranco Ravasi, le cardinal Donald Wuerl, Mgr Victor Manuel Fernandez (recteur de l'université catholique de Buenos Aires), Mgr Carlos Aguiar Retes (président du CELAM), Mgr Peter Kang U-il (archevêque de Séoul), le P. Adolfo Nicolas (général des jésuites).

    A une question d'un journaliste sur cette liste, Mgr Martin (archevêque de Dublin) qui faisait la conférence de presse a répondu : « Je ne sais pas pourquoi il n'y a pas d'Africain dans cette liste. » Tout le monde le sait bien, au contraire...

    La deuxième partie du synode est l’examen des thèmes dans les « circuli minores », les groupes d’évêques réunis selon leur langue. Il y a trois groupes anglophones, deux francophones, trois italophones, deux hispanophones. Les « modérateurs » qui président les groupes sont élus par les membres de ce groupe. De ce fait il est curieux que le modérateur du circulus Anglicus A soit le cardinal Burke…

    A propos du rayonnement de la France, on notera aussi que les deux "circuli minores" francophones sont présidés par un (très bon) Guinéen, le cardinal Sarah, et un (très mauvais) Autrichien, le cardinal Schönborn.

  • Saint Edouard le Confesseur

    Saint Edouard, pendant son exil en Normandie, avait fait vœu d’aller visiter le tombeau de saint Pierre à Rome, si Dieu mettait fin aux malheurs de sa famille. Lorsqu’il se fut solidement établi sur le trône, il prépara de riches offrandes pour l’autel du Prince des Apôtres, et disposa tout pour se mettre en état de passer en Italie. Ayant convoqué ensuite l’assemblée générale de la nation, il y déclara l’engagement qu’il avait contracté, et fit sentir l’obligation où il était de témoigner à Dieu sa reconnaissance. Il proposa ensuite les moyens qui lui paraissaient les plus propres à faire fleurir le commerce et à maintenir la paix ; il finit par mettre ses sujets sous la protection du Ciel. Les principaux de l’assemblée alléguèrent les raisons les plus fortes pour le dissuader de l’exécution de son dessein. Après avoir loué sa piété, ils lui représentèrent avec larmes les dangers auxquels l’Etat serait exposé ; qu’on aurait à craindre tout à la fois les ennemis du dedans et du dehors ; qu’ils s’imaginaient déjà voir toutes les calamités tomber sur le royaume.

    Edouard fut si touché de leurs raisons et de leurs prières, qu’il promit, avant de rien entreprendre, de consulter Léon IX, qui occupait alors la chaire de Pierre. Il envoya à Rome, pour ce sujet, Aëlred, archevêque d’York, Herman, évêque de Winchester, et deux abbés. Le Pape, persuadé que le roi ne pouvait quitter ses Etats sans exposer son peuple à de grands dangers, le dispensa de l’accomplissement de son vœu ; mais ce fut à condition qu’il distribuerait aux pauvres l’argent qu’il aurait dépensé en venant à Rome, et qu’il bâtirait ou doterait un monastère en l’honneur de saint Pierre.

    Sébert, roi des Est-Angles, avait fondé la cathédrale de Saint-Paul de Londres. Quelques auteurs lui ont aussi attribué la fondation d’un monastère en l’honneur de saint Pierre, qui était hors les murs et au couchant de la ville. On dit que ce monastère occupait l’emplacement d’un ancien temple d’Apollon, qu’un tremblement de terre avait renversé : mais le silence de saint Bède le Vénérable fait croire qu’il fut bâti quelques années plus tard par quelque particulier et qu’il était peu de chose dans son origine. On l’appelait Torney. Des Danois l’ayant détruit, le roi Edgard le fit reconstruire. Saint Edouard, après l’avoir réparé, y fit des donations considérables ; il voulut encore qu’il fut honoré d’exemptions et de privilèges ; ce qu’il obtint du pape Nicolas II en 1059. On lui donna le nom de Westminster, à cause de sa situation. Il est devenu fort célèbre depuis par le sacre des rois et par la sépulture des grands hommes du royaume. C’était l’abbaye la plus riche de toute l’Angleterre lorsqu’on y détruisit tous les monastères. (…)

    S’étant trouvé mal à la cérémonie de dédicace de l’église de Westminster dont nous avons parlé plus haut, il n’y assista pas moins jusqu’à la fin ; mais fut obligé de se mettre au lit à l’issue de la cérémonie. Il ne pensa plus dès lors qu’à se préparer à la mort par des actes fervents de piété et par la réception des sacrements. Tous les seigneurs de sa cour témoignaient la douleur la plus vive. Voyant la reine fondre en larmes, saint Edouard lui dit : « Ne pleurez plus ; je ne mourrai point, mais je vivrai ; j’espère en quittant cette terre de mort entrer dans la terre des vivants pour y jouir du bonheur des saints. » Il la recommanda ensuite à Harold et à d’autres seigneurs, et il leur déclara qu’elle était restée vierge. Il expira tranquillement le 5 janvier 1066, dans la 64e année de son âge et après un règne de 23 ans.

    (Vie des pères, martyrs et autres principaux saints, par l’abbé Godescard)

  • 18e dimanche après la Pentecôte

    Le Christ accomplit des mystères divins, en ses actions humaines et sous des apparences visibles, il opère des œuvres invisibles : la lecture de ce jour nous le montre. « Il monta dans une barque, dit l’Évangile, et il passa sur l’autre rive. Il vint dans sa ville. » N’est-ce pas celui-là même qui, après avoir repoussé les flots, met à nu les tréfonds de la mer, de sorte que le peuple d’Israël passe à pied sec au milieu des eaux figées d’étonnement, comme dans un creux entre des montagnes ? N’est-ce pas lui qui incline les vagues de la mer sous les pieds de Pierre si bien qu’une route d’eau offre aux pas d’un homme un sillage solide ? Alors, pourquoi refuse-t-il pour lui-même les services de la mer, et recourt-il à ceux d’un batelier pour traverser un si petit lac ?

    « Il monta dans une barque, dit l’Évangile, et il passa sur l’autre rive. » Et quoi d’étonnant, frères ? Le Christ est venu se charger de nos faiblesses et nous donner sa force, chercher ce qui est humain, accorder ce qui est divin, accepter des injures, rendre des dignités, porter des maux, apporter la guérison ; car le médecin qui ne porte pas l’infirmité ne sait pas guérir, et celui qui n’a pas été malade avec le malade ne peut pas apporter au malade la guérison.

    Le Christ donc, s’il était demeuré dans sa puissance, n’aurait rien eu de commun avec les hommes ; et s’il n’avait pas assumé la condition de la nature charnelle, c’est en vain qu’il aurait revêtu la chair.

    « Il monta dans une barque, dit l’Évangile, et il passa sur l’autre rive. Il vint dans sa ville. » Le Créateur des choses, le Seigneur de l’univers, après s’être mis à l’étroit pour nous dans notre chair, commence par avoir une patrie humaine, commence par être citoyen d’une ville de Judée, commence par avoir des parents, lui qui est le père de tous les parents. N’est-ce pas l’amour qui invite, la charité qui attire, l’affection qui triomphe, la bonté qui persuade ceux que la tyrannie a chassés, que la crainte a dispersés, que la contrainte a bannis ?

    *

    Ce que l’on vient de lire est le début du sermon 50 de saint Pierre Chrysologue sur l’évangile de ce dimanche. C’est la lecture des matines, qui s’arrête donc avant le miracle de la guérison du paralytique. Il s’agit même du commentaire de la seule première phrase de l’évangile, à laquelle on ne prête guère attention, et qui contient pourtant des vérités essentielles : toute l’étendue du mystère de l’incarnation.

    Du reste c’est bien un commentaire de la guérison du paralytique : « car le médecin qui ne porte pas l’infirmité ne sait pas guérir, et celui qui n’a pas été malade avec le malade ne peut pas apporter au malade la guérison ».

    Et la dernière phrase de cet évangile, à laquelle on ne prête guère attention non plus (en raison de l’importance cruciale du miracle où Jésus affirme clairement sa divinité) est la suite logique du mystère de l’incarnation évoqué dans la première phrase : «  Les foules, voyant cela, furent remplies de crainte, et glorifièrent Dieu, qui avait donné un tel pouvoir aux hommes. » Aux hommes, au pluriel, ce qui surprend, puisqu’on vient de nous montrer le pouvoir du Christ, et non « des hommes ». Mais c’est que le Christ poursuivra sa mission par l’Eglise, l’Eglise incarnée, des hommes, qui disposeront de ses sacrements pour guérir les âmes.

    L’offertoire de ce dimanche, dans sa version complète, est sans aucun doute le plus long de l’année liturgique. C’est quasiment un oratorio de plain chant. Dommage qu’on ne l’entende jamais. Mais il est vrai qu’il doit durer, sans traîner, près de vingt minutes… Ce qui est un peu long pour un offertoire, même de la messe de saint Pie V…

  • A propos d’un appel des "sentinelles"

    On lira sur le Salon Beige un appel d’une « poignée de sentinelles parisiennes ».

    C’est un bon texte. On y lit notamment ceci : « Veiller sans se soucier d'obtenir un résultat immédiat, tangible et palpable. »

    Et c’est ce qui apparente le geste immobile du veilleur à la prière la plus authentique. C’est pourquoi au début de ce mouvement j’avais dit qu’ils étaient une preuve de l’existence de Dieu.

    Mais justement, on s’étonne de ne pas voir dans le texte la moindre allusion à la prière. Car voici ce que l’on peut faire pendant les minutes ou les heures de sentinelle : « Veiller en lisant un livre, ou en jouant sur votre smartphone. Veiller avec de la musique dans votre casque ou en écoutant les bruits de votre ville. »

    Ce ne serait pourtant pas déroger à la laïcité de l’initiative, à une vraie et saine laïcité, de dire que l’on PEUT aussi profiter de ce temps pour prier.

    Ce n’est pas de la vraie et saine laïcité que de laisser croire que, même pour les veilleurs chrétiens, la prière doive rester étrangère à ce combat.

    Surtout pendant le mois d’octobre, quelques jours après la fête du Rosaire qui gagna la victoire de Lépante…

  • Une certaine Violeta Bulc…

    Le gouvernement slovène a désigné Violeta Bulc (prononcer "boults") comme commissaire européen, en remplacement d’Alenka Bratusek qui s’est fait rejeter par le Parlement européen.

    Et il a accompagné cette nomination d’une déclaration écrite : « Le Premier ministre espère que les groupes politiques du Parlement européen respecteront l’ordre juridique de l’UE et les principes de base de la démocratie pour ce qui concerne la sélection des candidats commissaires. »

    Cette ferme mise au point fait suite au conseil pressant émanant du Parlement européen, et particulièrement du groupe socialiste, pour que le gouvernement slovène choisisse le député européen Tanja Fajon. Ce qui a été considéré par le gouvernement slovène comme une intolérable ingérence dans les affaires intérieures.

    Violeta Bulc est toute nouvelle dans la politique slovène : depuis qu’elle est subitement devenue, il y a moins d’un mois, « ministre sans portefeuille responsable du développement, des projets stratégiques et de la cohésion »…

    A vrai dire le Premier ministre, Miro Cerar, est dans le même cas, puisque ce juriste a fondé son parti – le « parti de Miro Cerar », sic – un mois et demi avant les élections du 13 juillet dernier, qu’il a remportées, devenant ainsi Premier ministre d’un gouvernement de « centre gauche » qu’il a présenté le 18 septembre dernier.

    Violeta Bulc, sur le site de son entreprise Vibacom, présente celle-ci comme « experte en stratégies équilibrées de développement durable, de croissance organique et écosystèmes d’innovation », et explique quant à elle qu’elle « croit en la puissance des réseaux, en la personne holistique, en l’énergie positive ».

    Pour quelqu’un qui est censé devenir vice-présidente de la Commission européenne chargée de l’Union de l’énergie, il est certes remarquable qu’elle soit experte en « énergie positive »…

    D’autant qu’elle est diplômée de Sundoor Californie. Dans les stages de Sundoor, on apprend à marcher sur le feu et à briser les flèches sur sa poitrine, et bien sûr on découvre la puissance de l’énergie spirituelle et la connection avec le divin. Sundoor est « l’école de l’éducation transpersonnelle ». L’un des principaux enseignants de Sundoor est Nuptul Rinpoche, qui est « une réincarnation reconnue ».

    Violeta Bulc se dit également diplômée de l’Académie chamanique d’Ecosse. Je n’ai pas trouvé sur internet d’Académie chamanique d’Ecosse, mais une bonne douzaine de sites écossais proposant des cours de chamanisme…

    La Slovénie nous avait déjà donné le spectacle de son Premier ministre puis Président Janez Drnovsek, ancien apparatchik communiste devenu adepte du new age, végétalien, auteur de plusieurs livres expliquant comment ouvrir et élever sa conscience, dont Les pensées de la vie et de la conscience, qui fut la meilleure vente en Slovénie après Da Vinci Code, et qu’on voyait se promener dans la montagne en vêtements indiens, sortant de sa hutte vêtu de feuilles, ou jouer de la flûte avec une couronne de laurier…

    Quand on sait que la Slovénie est un des pays les plus catholiques d’Europe, cela donne la mesure de la perte des repères dans notre monde.

    Mais il faut reconnaître que si Violeta Bulc devient vraiment commissaire à l’union de l’énergie, ce sera un super gag.

    Je voulais dire : l’Europe sera tout entière magnifiquement éclairée d’énergie positive et spirituelle.

  • Les Africains réveillent Radio Vatican (et le synode)

    Dans l’article intitulé « La première partie du synode s’achève » :

    « Depuis le début, dans la salle du Synode, plusieurs voix africaines se sont élevées pour dénoncer l’importation, voire l’imposition des modèles occidentaux incompatibles avec les cultures locales et la doctrine catholique. Un évêque a indiqué que des sommes colossales étaient dépensées dans les campagnes de planning familial et que des contraceptifs étaient distribués jusque dans les villages les plus reculés. Un autre a affirmé que des organisations internationales avaient menacé de suspendre leur aide si les gouvernements locaux refusaient de légaliser les unions entre personnes de même sexe. Santé reproductive, idéologie du genre… nous sommes soumis à une véritable offensive internationale, a lancé une mère de famille. L’Afrique a ses problèmes et ses préoccupations prioritaires qui ne sont pas ceux de l’Occident. Venus de tous les continents, des pères synodaux et des laïcs ont exhorté l’Eglise à s’engager davantage sur la scène publique pour défendre ses valeurs sur la famille, menacées par certaines législations et par l’ambiguïté des textes des Nations Unies. Une auditrice a regretté que le document de travail du Synode ne contienne qu’une référence timide au dialogue entre l’Eglise et les Etats et garde le silence sur l’urgence pour les catholiques de préserver leur liberté de conscience face aux institution politiques. Les pasteurs doivent parler haut et clair face aux opinions publiques pour défendre la dignité humaine et les droits de la famille. Et alors que la question de l’accès des divorcés remariés aux sacrements revient sans cesse sur la table et monopolise les échanges, alors qu’elle inquiète et divise, une auditrice a interpellé l’assemblée en affirmant qu’il y avait deux types de miséricorde : celle du Bon Pasteur qui soigne et donne la vie et celle du mauvais médecin qui couvre la blessure pour qu’on ne la voie pas ou qui calme la douleur sans soigner le mal. »