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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1249

  • TJ Joseph : des agresseurs condamnés

    Plusieurs bourreaux de TJ Joseph, le professeur qui avait eu la main tranchée par des islamistes au Kerala (Inde) en 2010, ont été condamnés vendredi dernier à Ernakulam.

    Dix d’entre eux ont été condamnés à 8 ans de prison, trois autres à deux ans. Et aussi à verser à TJ Joseph 800.000 roupies (11.000 €) de dommages. Le procureur, qui avait demandé a prison à vie,  a déclaré que ce jugement n’était pas satisfaisant et qu’il allait faire appel.

    Le plus important est que le principal suspect est toujours en fuite.

    Le dimanche 4 juillet 2010, des militants du « Front populaire de l’Inde » avaient attaqué TJ Joseph, professeur au collège Newman de Thodupuzha, alors qu’il revenait de l’église, et lui avaient tranché la main droite, au motif qu’il s’était rendu coupable de blasphème envers le Prophète.

    L’affaire remontait au mois de mars précédent. Ce professeur avait donné à ses élèves un exercice de malayalam consistant à rétablir la ponctuation dans un texte. Le texte était d’un auteur du Kerala. Il racontait l’histoire d’un poissonnier nommé Mohammad qui ne cesse de s’appauvrir alors qu’il travaille de plus en plus, et qui devenait fou de désespoir et interpellait Allah. Le blasphème était que le poissonnier s’appelait Mohammad…

    Il y eut alors des manifestations organisées par les islamistes du « Front populaire de l’Inde », le professeur fut interpellé, inculpé, et suspendu d’enseignement.

    Le 4 juillet, il y eut donc l’agression. En septembre, il était licencié du collège, sans solde et sans pension. Mais l’université Mahatma Gandhi, dont dépend le collège, révoquait la décision et le rétablissait à son poste.

    Le 15 novembre 2013, il était acquitté par la cour d’appel du Kerala.

  • Supprimer les églises en Algérie

    De l’agence Fides :

    Il faut fermer toutes les églises chrétiennes se trouvant sur le territoire algérien et les transformer en mosquées là où cela est possible. Telle est la proposition lancée par le responsable algérien salafiste Abdel Fattah Zarawi, Président du Front libre salafiste d’Algérie, qui la fait passer comme une réaction légitime aux épisodes d’islamophobie qui, à son avis, déferlent dans de nombreux pays d’Europe, à commencer par la France. C’est ce qu’indiquent des sources algériennes consultées par l’Agence Fides. Dans le cadre de cette campagne contre les églises, immédiatement reprise par les réseaux sociaux et les blogs liés aux groupes salafistes, les basiliques d’Algérie – telle que Notre-Dame d’Afrique à Alger et celle de Saint Augustin à Annaba – sont qualifiées de résidus de l’époque coloniale dont le pays doit être libéré.

  • Toujours François…

    « J'ai assisté, ce matin, via internet, à l'audience de François aux enfants de “La fabrique de la paix” (initiative onusienne, à l'étendard LGBT, au nœud rouge du sida... bref, tout un programme, avec, en prime, la pauvre Bonino au premier rang!) J'ai appris à ne plus bondir, même si cela reste toujours aussi douloureux, en voyant le Pape faire son entrée sur un air de music-hall chanté par deux jeunes créatures abreuvées de spectacle télé ["We are the world"], saluer avec délectation tous ces i-phones et autres appareils photos brandis pour le capter, chercher toujours d'un œil l'objectif officiel chargé de le suivre au risque de ne pas savoir à qui il tend la main. Une vaste méga foire d'enfants surexcités par des éducateurs! »

    Si vous ne craignez pas d’être déprimé pour le reste de la journée, la suite est ici

  • Saints Nérée, Achille, Domitille et Pancrace

    Fin de l’homélie de saint Grégoire le Grand, en la basilique des saints Nérée et Achille, le 12 mai 592 :

    Voyez comme il s’enfuit, ce monde qu’on aime! Ces saints auprès de la tombe desquels nous sommes assemblés ont foulé aux pieds avec mépris un monde florissant. On y jouissait d’une longue vie, d’une santé continuelle, de l’abondance matérielle, de la fécondité dans les familles, de la tranquillité dans une paix bien établie. Et ce monde qui était encore si florissant en lui-même était pourtant déjà flétri dans leur cœur. Alors que tout flétri qu’il soit maintenant en lui-même, il demeure toutefois florissant dans nos cœurs. Partout la mort, partout le deuil, partout la désolation; de tous côtés nous sommes frappés, de tous côtés nous sommes abreuvés d’amertumes; et cependant, dans l’aveuglement de notre esprit, nous aimons jusqu’aux amertumes goûtées dans la concupiscence de la chair, nous poursuivons ce qui s’enfuit, nous nous attachons à ce qui tombe. Et comme nous ne pouvons retenir ce qui tombe, nous tombons avec ce que nous tenons embrassé dans son écroulement.

    Si le monde nous a autrefois captivés par l’attrait de ses plaisirs, c’est désormais lui qui nous renvoie à Dieu, maintenant qu’il est rempli de si grands fléaux. Songez bien que ce qui court dans le temps ne compte pas. Car la fin des biens transitoires nous montre assez que ce qui peut passer n’est rien. L’écroulement des choses passagères nous fait voir qu’elles n’étaient presque rien, même quand elles nous semblaient tenir ferme. Avec quelle attention, frères très chers, nous faut-il donc considérer tout cela! Fixez votre cœur dans l’amour de l’éternité; et sans plus chercher à atteindre les grandeurs de la terre, efforcez-vous de parvenir à cette gloire dont votre foi vous donne l’assurance, par Jésus-Christ Notre Seigneur, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

  • Le président du Liberland arrêté

    Le président du Liberland, Vit Jedlicka, a été arrêté samedi alors qu’il entrait dans son pays… pour la première fois depuis la proclamation de l’indépendance.

    Vit Jedlicka et son interprète avaient d’abord été repérés par une patrouille de la police dans un village situé à 3 km de la frontière. Ils ont expliqué qu’ils avaient l’intention de franchir la frontière de façon légale (puisque c’est le président et qu’il a un document prouvant sa citoyenneté liberlandaise…).

    Les policiers les ont laissé partir, mais les ont arrêté au moment où ils allaient franchir la frontière. A pied.

    Parce que c’est la frontière de l’UE et de l’espace Schengen (l’enclave est théoriquement serbe) et qu’ils n’avaient pas les papiers qui le leur permettent.

    Vit Jedlicka a souligné l’ironie du fait : se faire arrêter quand on passe la frontière dans ce sens-là alors que si nombreux sont ceux qui passent les frontières de l’UE dans l’autre sens sans se faire arrêter…

    Vit Jedlicka a été transféré à la prison de Beli Manastir, et il a été présenté à un juge, auquel il a expliqué la situation, et il a voulu discuter avec lui du fonctionnement futur du Liberland et de la protection de sa frontière du côté croate. Mais le juge s’est déclaré incompétent. Et comme en réalité Vit Jedlicka n’avait pas franchi la frontière, il a été libéré.

    L’incident a permis de constater qu’il y a désormais des patrouilles de police près de la frontière pour empêcher les Liberlandais d’entrer dans leur pays, et même des patrouilles fluviales sur le Danube, conjointement avec les Serbes, pour empêcher les Liberlandais d’arriver par le fleuve…

  • La messe LGBT de Londres

    Le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a été hier le premier cardinal à « présider » la « messe LGBT » de Londres.

    Cette messe existe depuis 1999. En 2013 elle a été transférée de l’église de l’Assomption et Saint-Grégoire à l’église de l’Immaculée Conception. Et théoriquement intégrée à la liturgie paroissiale comme une messe ordinaire.

    Mais le lobby lui a conservé sa spécificité, d’autant que l’église de l’Immaculée Conception est devenue aussi le siège du « conseil pastoral des catholiques LGBT de Westminster ». Lequel a annoncé que « le cardinal Vincent Nichols présidera la messe accueillant les catholiques LGBT, leurs parents et leurs familles ».

    Les services de l’archevêché ont mollement démenti qu’il s’agisse d’un messe LGBT, en disant que ce n’était pas une messe pour les « homosexuels catholiques », mais que le cardinal Nichols allait « célébrer la messe habituelle de la paroisse, à laquelle seront présents les paroissiens (messe qui a aussi le souci pastoral des gens qui ont une attirance pour le même sexe) ». Sic.

  • Saint Philippe et saint Jacques

    Saint Jacques est présent dans la liturgie de ce jour par le début de son épître, qu’on lit de nouveau aux matines (comme au 4e dimanche). Saint Philippe est présent dans l’évangile, et par les antiennes des heures, qui en sont tirées. La première antienne est la demande de Philippe à Jésus de lui montrer le Père. Les autres sont la réponse de Jésus, sauf la quatrième qui est la réponse préalable à Thomas, entraînant la question de Philippe.

    Domine, ostende nobis Patrem, et sufficit nobis, alleluia.

    Seigneur, montre-nous le Père, et il nous suffit, alléluia.

    Philippe, qui videt me, videt et Patrem meum, alleluia.

    Philippe, qui me voit, voit aussi mon Père, alléluia.

    Tanto tempore vobiscum sum, et non cognovistis me? Philippe, qui videt me, videt et Patrem meum, alleluia.

    Il y a si longtemps que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas ? Philippe, qui me voit, voit, aussi mon Père, alléluia.

    Si cognovissetis me, et Patrem meum utique cognovissetis, et amodo cognoscetis eum, et vidistis eum, alleluia, alleluia, alleluia.

    Si vous m’eussiez connu, vous auriez donc connu mon Père ; mais bientôt vous le connaîtrez, et vous l’avez déjà vu, alléluia, alléluia, alléluia.

    Si diligitis me, mandata mea servate, alleluia, alleluia, alleluia.

    Si vous m’aimez, gardez mes commandements, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ce lundi est aussi le premier jour des Rogations. On constate que la liturgie des deux apôtres, qui prime, n’est pas étrangère aux Rogations, puisque ce qui est central dans l’évangile est une demande de Philippe, et qu’à la fin de l’évangile Jésus dit à ses apôtres :

    Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

    En outre, l’antienne du Magnificat, prise d’un autre chapitre de saint Jean, du discours sur la vigne, est sur le même thème :

    Si manseritis in me et verba mea in vobis manserint, quodcumque petieritis, fiet vobis, alleluia, alleluia, alleluia.

    Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, tout ce que vous demanderez il vous sera fait, alléluia, alléluia, alléluia.

  • 5e dimanche après Pâques

    Allelúia. Exívi a Patre, et veni in mundum : íterum relínquo mundum, et vado ad Patrem. Allelúia.

    Allelúia. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais auprès du Père. Alléluia.

    (…) Notre Seigneur parlait de lui-même en disant qu’il était venu du Père et qu’il retournait au Père mais il ne le disait pas sans penser à ses membres qui ne font qu’un avec lui. Eux aussi viennent de Dieu en ce sens qu’ils ont été de toute éternité portés dans la pensée divine et prédestinés à vivre la vie du Christ à telle époque, dans telle contrée ; et, leur vie achevée, ils quittent le monde et vont vers le Père pour leur éternelle béatitude. Nous pouvons donc, tout en les mettant sur les lèvres du Christ, faire nôtres ces paroles et chanter sur elles le cycle de notre vie errante.

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    La mélodie est faite d’un seul motif qui va du ré au sol et du sol au ré, presque toujours par degrés conjoints. Ce motif revêt deux formes.

    A travers ces montées et ces descentes, légères, fluides, toujours les mêmes et sans cesse répétées (15 fois dans l’ensemble de l’Alléluia et du verset) la voix du Christ nous vient comme de très haut, planant au-dessus du temps, au-dessus des événements, au-dessus de ses disciples, au-dessus de la peine qu’ils ont de le voir partir, au-dessus de nos désirs trop humains à nous aussi, qui voudrions tant qu’il fût là avec son corps de chair. Et elle chante la seule chose qui importe : le mouvement dans lequel tout être doit avoir son mouvement s’il veut atteindre sa fin : venir du Père, aller au Père. Et pour la chanter, elle a l’expression de ce qui dure : de la joie qui a sa plénitude. C’est une voix de contemplation, la voix de quelqu’un qui est fixé sur son objet, sur son bien ; la voix du Christ ressuscité qui juge tout dans sa sagesse infinie, du Christ heureux dans la volonté du Père qui l’a envoyé et qui le rappelle.

    Dom Ludovic Baron

    (Chant par les moniales de Jouques)

  • Quelques petites choses chez Osty

    Continuant à lire la Bible Osty au rythme que suggère la liturgie (les deux dernières semaines l’Apocalypse, cette semaine l’épître de saint Jacques), non sans avoir devant moi le texte grec et latin, je découvre quelque chose d’ahurissant. Il ne s’agit plus de tordre le sens des mots, ou de leur inventer une signification fantaisiste, mais carrément de changer le mot parce qu’on ne comprend pas celui de la Sainte Ecriture…

    C’est dans l’épître de saint Jacques, 4,2 :

    « Vous tuez », qui est le texte de tous les manuscrits, a paru hors de situation et a été « amendé » par une correction célèbre d’Erasme, qui a proposé de lire : « vous enviez » (phtoneïté au lieu de phoneuété).

    Je ne sais pas si la « correction » d’Erasme est « célèbre » chez les exégètes, mais je n’en trouve aucune trace sur internet, sauf dans les œuvres d’Erasme lui-même, qui corrige en effet sans vergogne, et se permet de dire :

    Je ne vois pas comment ce mot, vous tuez, peut faire sens. Peut-être fut-il écrit phtoneïté, c’est-à-dire « vous enviez », et qu’un scribe sommeillant aurait écrit phoneuété à la place de phtoneïté, surtout que vient ensuite [trois versets plus loin] : « l’esprit convoite jusqu’à l’envie ».

    Il y a une autre Bible qui « corrige » ainsi : la Pirot-Clamer, et c’est donc là que le chanoine a trouvé la « correction ».

    Laquelle est absolument illégitime, car comme le dit Osty lui-même, TOUS les manuscrits grecs ont phoneuété, et TOUS les manuscrits latins ont occiditis : vous tuez. Tous sans exception.

    Certes, la phrase est difficile. Mais ce n’est pas la seule de saint Jacques :

    Vous convoitez et vous n'obtenez pas; vous tuez, et vous êtes envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et vous faites la guerre, et vous n'obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. (Traduction Fillion)

    On peut remarquer qu’il s’agit de la façon sémitique de parler, où les comparatifs sont remplacés par des oppositions exacerbées. Comme lorsque Jésus dit : « Si quelqu’un vient à moi et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme », etc. Dans la Bible, tuer, répandre le sang, se dit d’actions mauvaises qui ne sont pas des meurtres.

    D’autre part, la Bible de Jérusalem (la première, ou parmi d’autres, je ne sais pas) a astucieusement résolu la difficulté en modifiant la ponctuation habituelle (il n’y a pas de ponctuation dans les manuscrits) :

    Vous convoitez et ne possédez pas? Alors vous tuez. Vous êtes jaloux et ne pouvez obtenir? Alors vous bataillez et vous faites la guerre. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas.

    Quoi qu’il en soit, la solution se trouve dans les mots de la Sainte Ecriture, et non dans une « correction » de la parole de Dieu…

    (Addendum. C'était pour moi une découverte. J'ai constaté ensuite qu'Osty, comme d'ailleurs ses confrères, "corrige" souvent le texte hébreu de l'Ancien Testament, ou même l'invente - il "conjecture"...)

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    Dans l’Apocalypse, 13,8, Osty, comme beaucoup d’autres, rejette la traduction « l’agneau immolé depuis l’origine du monde », « malgré la beauté du sens ainsi obtenu », dit-il. Sous prétexte que dans le chapitre 17 il est question aussi de ceux dont le nom « n’est pas inscrit dans le livre de vie » et que l’expression « depuis la fondation du monde » vient juste après. Donc il faudrait comprendre aussi au chapitre 13 « ceux dont le nom ne se trouve pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le livre de vie de l’Agneau égorgé ».

    On remarquera que pour imposer ce sens il faut modifier l’ordre des expressions. Parce que l’ordre authentique du texte appelle l’interprétation traditionnelle : « ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui est immolé depuis l’origine du monde ». En grec la suite de génitifs rend la chose encore plus nette.

    Il paraît qu’on trouve ici ou là, notamment chez saint Ambroise (mais où ?), l’interprétation moderne. Mais ce qui est certain est que l’interprétation de très loin la plus courante chez les pères est l’interprétation, ou plutôt, la lecture traditionnelle, qui ouvre une perspective théologique magnifique. Que l’on trouve à quelques chapitres de distance les mêmes deux expressions, différemment agencées, ne suffit pas à établir qu’elles doivent être comprises de la même manière.

    Je suis toujours sidéré de voir les nains d’aujourd’hui se dresser devant l’armée des géants d’autrefois et leur dire qu’ils sont nuls.

    *

    En avance sur la semaine prochaine, pour préparer la lecture de la première épître de saint Pierre, cette affirmation péremptoire :

    La bonne qualité de la langue et du style interdit d’attribuer la rédaction de la dite épître à un enfant de la Galilée.

    Et hop, trop bouseux le Simon-Pierre – même s’il prêchait évidemment en grec à Antioche puis à Rome, et avec une « bonne qualité de langue et de style », sinon personne ne l’aurait écouté. Et, n’en déplaise aux misérabilistes, saint Pierre n’était pas un « pauvre » des « périphéries ». Il avait avec son frère une entreprise de pêche et il habitait en ville, à Capharnaüm, où les transactions commerciales se faisaient en grec. Rappelons que dès le siècle précédent TOUTES les inscriptions funéraires juives que l’on a retrouvées sont en grec : deux tiers seulement en grec, un tiers en grec et dans une langue sémitique.

    (Le chanoine considère toutefois que la substance de l’épître est bien de saint Pierre, mais que le texte a été écrit en grec par Silvain – puisqu’il dit : « C’est par Silvain que je vous écris ces quelques mots »…)

  • Le soi-disant "art" bobo au service de l’islam

    Il y a un « artiste » qui s’appelle Christoph Büchel, spécialisé dans la reconstitution de poubelles et de débarras. Il est islando-suisse, parce que la double nationalité c’est intéressant.

    Christoph Büchel représente l’Islande à la biennale de Venise. Pour changer des décharges publiques qu’il affectionne, il a inventé une autre « installation » : faire d’une église (désaffectée) de Venise une mosquée. Et de l’appeler « La Mosquée », en anglais bien sûr : « The Mosque ».

    Donc il a mis en tapis en direction de La Mecque et a recouvert les murs de panneaux avec des versets du Coran. Sur l’autel le crucifix a été remplacé par un mirhab. Pour entrer les hommes doivent se déchausser et les femmes se voiler. L’imam de Venise viendra y faire la prière vendredi prochain… Et les musulmans rêvent de voir l’église Notre-Dame de la Miséricorde devenir une mosquée permanente : la première mosquée de Venise…