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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1252

  • 5800 migrants en deux jours

    En tout, ce sont quelque 5.800 migrants clandestins qui ont été sauvés en Méditerranée ce week-end, essentiellement par les garde-côtes italiens, quelques-uns par la marine française.

    Autrefois, les garde-côtes avaient pour mission de protéger les côtes des invasions.

    Aujourd’hui ils vont chercher les envahisseurs pour leur faire gagner les côtes…

  • « Liberland »

    La « République libre de Liberland » a vu le jour le 13 avril dernier, selon son fondateur le Tchèque libertarien Vit Jedlicka.

    Il ne s’agit pas d’une république fantôme dans la mesure où elle a un territoire. Ce Tchèque a en effet découvert que parmi les territoires contestés du Danube, entre la Croatie et la Serbie, il y en a un de 7 km2, Gornja Siga, qui est théoriquement sous souveraineté serbe (dans la province autonome de Voïvodine), mais de l’autre côté du Danube, donc en territoire croate, mais que la Serbie ne revendique pas, et la Croatie non plus. Aucun habitant, un seul bâtiment : une petite maison délabrée.

    La devise du Liberland est « Vivre et laisser vivre ». On peut devenir citoyen du Liberland si l’on respecte l’idéologie antiraciste et la propriété privée…

    L’idéologie libertarienne du Liberland implique l’ouverture des frontières. Ce qui veut dire qu’une escouade de soldats serbes peut y bivouaquer. Ou une escouade de soldats croates. Ou les deux ensemble, avec les conséquences qu’on imagine.

    L’ONU ne semble pas avoir encore réagi. Ni la Serbie, ni la Croatie. Pour qu’il y ait un pays, il faut qu’il y ait des habitants.

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    Wikipedia

    Site officiel

    L’unique bâtiment du Liberland pour le moment :

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  • L’islam modéré

    Le Salon Beige a résumé des réponses à des questions posées sur le forum de la Grande Mosquée de Lyon. Soulignons d’emblée que la Grande Mosquée de Lyon est un symbole de l’islam modéré, de l’islam républicain patin-couffin, et que son recteur le très médiatique Kamel Kabtane est un grand ami du cardinal Barbarin.

    - Est-il haram [interdit] de faire des courses pour quelqu’un qui mange du porc ?

    Réponse : c’est interdit.

    Il me paraît intéressant de donner l’explication complète, par un musulman modéré :

    Il n'est pas permis d'aider quelqu'un à commettre un péché, à perpétuer le prohiber. Allah dit: [5:2] La table servie (Al-Maidah) :  "Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !"

    Même si cette personne est mécréante il faut savoir qu'elle est aussi concernée par les pratiques comportementales (secondaires). Aussi la consommation de la viande de porc leur est-il interdit comme pour  les musulmans. Allah le sait mieux.

    Prophète Mohammed (Prière et Bénédiction d'Allah sur lui) a dit: «Allah a maudit dix personnes qui traitent avec l'alcool. Celui qui le distille, celui pour qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui chez qui il est transporté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui profite de l'argent obtenu par sa vente, celui qui l'achète pour lui-même et celui qui l'achète pour quelqu'un d'autre». (Sounan Ibn-Majah)

    Ce hadith concerne le vin mais concerne aussi toutes les choses du même ordre qui sont interdites.

    - Un musulman peut-il manger avec un non-musulman ?

    Réponse : manger avec un non musulman n’est pas interdit quand cela se justifie par un intérêt légal ou par le besoin.

    (Il est intéressant de voir l’expression « intérêt légal », qui est omniprésente : il n’y a pas de morale en islam, seulement ce qui est permis, halal, et ce qui est interdit, haram, et seul Allah sait pourquoi ceci est halal ou haram. En l’occurrence, l’intérêt légal est de convertir le convive à l’islam.)

    - Peut-on assister au baptême du bébé d'une amie chrétienne ?

     Réponse : un musulman ne peut fréquenter une église que sous la contrainte.

    - Je suis convertie. Je voulais savoir si c'était haram d'avoir la Bible chez soi ?

    Réponse : il est conseillé de brûler la Bible et d'offrir une copie de la traduction du Coran à la personne qui a offert la bible.

    En voici davantage sur la réponse :

    Il est illicite pour le frère qui a posé la question de lire l’exemplaire de la Bible que lui a offert son ami et nous lui enjoignons de le brûler pour préserver les Noms d’Allah qui s’y trouvent et pour se mettre à l’abri de sa lecture.

    Le Compagnon Omar ibn Al Khattab, qu’Allah soit satisfait de lui, a ordonné de faire ainsi pour les livres romains que les musulmans ont trouvé lors de la conquête d’Alexandrie et il a ajouté : « Notre Livre (le Coran) nous suffit. »

    Il s’agit ici d’une justification (par l’intervenant qui donne les réponses les plus étayées) de la destruction de la célèbre Bibliothèque d’Alexandrie par les hordes musulmanes d’Omar ibn Al Khattab en 642… Donc de toute bibliothèque non strictement islamique. Sans aucune réaction d’un modérateur ou de l’administrateur.

    Ce forum est le forum officiel du site de la Grande Mosquée de Lyon. C'est "un forum pour l'ensemble de la communauté musulmane": "apprentissage de l'Islam dans le respect! Solidarité et Fraternité de la Oumma! Paix et Amour entre les peuples!".

    Sic.

  • Sainte Monique

    Sainte Monique, n'y tenant plus, résolut d'aller rejoindre son fils. Elle arrive à Rome; mais elle ne l'y trouve plus. Il était déjà parti pour Milan. Elle repartit donc aussitôt, pleine de la même ardeur, et soutenue, à travers les fatigues de ce second voyage, par cette même foi indomptable qu'elle reverrait son fils et qu'elle le convertirait.

    A peine arrivée à Milan, elle alla trouver saint Ambroise qui la reçut avec une joie attendrie. Il ne pouvait se lasser de contempler cette mère, sur le visage de laquelle l'amour de Dieu et la tendresse pour un fils égaré avaient creusé de si vénérables sillons. Leurs rapports furent fréquents et intimes. Monique, qui avait appris de saint Ambroise à ne pas entrer en discussion avec son fils, et qui était décidée à abandonner à un homme si sage le soin de le sauver, continuait à prier, à se taire, et à verser au pied des saints autels ses larmes toutes-puissantes.

    Enfin Monique vit arriver le moment après lequel elle soupirait depuis si longtemps. Augustin, après dix-sept années de résistance, se rendit. Sainte Monique ne contenait plus sa joie; elle couvrait son fils de son regard heureux elle l'arrosait de ses larmes. Ô moment heureux, où une mère retrouve son enfant qu'elle croyait mort, ou qu'elle voyait mourir. Mais, ô moment plus heureux encore, où une mère chrétienne voit renaître dans l'âme de son fils la foi, la pureté, le courage, la vertu et où, chrétienne affligée des douleurs de l'Eglise, elle prévoit que ce fils dégénéré en va devenir la lumière, la gloire et le vengeur !

    Dès que les vacances furent ouvertes, sainte Monique amena Augustin à la campagne. C'est là que l'un et l'autre vinrent cacher leur joie et préparer leurs âmes au grand jour du saint baptême. Quelques amis s'étaient joints à eux. Sainte Monique était l'apôtre de ce petit cénacle. Tout son esprit, tout son génie, tout son cœur, toute sa foi, toutes les ardeurs de son zèle, toutes les industries de sa charité, elle les employait à seconder en eux l'action de Dieu. Sainte Monique assistait à toutes les conférences de son fils avec ses jeunes amis; elle y prenait quelquefois la parole, et comme Dieu donne à la pureté et à l'amour un singulier don de lumière, elle laissait tomber, au milieu des entretiens, des mots qu'Augustin faisait transcrire aussitôt sur ses tablettes, et que nous allons recueillir à notre tour pour achever de connaître par eux la mère du Platon chrétien.

    «L'âme n'a qu'un seul aliment, c'est de connaître et d'aimer la vérité». – «Celui qui désire le bien et le possède, est heureux. Mais s'il veut le mal, quand même il l'obtiendrait, combien il est malheureux.» – «Celui qui aime et possède des choses périssables ne peut jamais être heureux; fut-il même sûr de ne jamais les perdre, je l'estimerais encore malheureux, parce que tout ce qui est passager, est sans rapport avec l'âme de l'homme. Et plus il le recherchera, plus il sera misérable et indigent; car toutes les choses de la terre ne rendraient jamais une âme heureuse.»

    Après six mois passés dans cette intime et délicieuse vie de Cassiacum, sainte Monique et son fils retournèrent à Milan. Le moment du baptême étant arrivé, Augustin se rendit à l'église de Saint-Jean-Baptiste, accompagné de sa mère et de ses amis. Monique, vêtue de la robe blanche bordée de pourpre des veuves, enveloppée de longs voiles, s'efforçait en vain de cacher à tous les regards la joie qui inondait son âme. Un rayon de paix, de sécurité toute divine, apparaissait sur son front et achevait de donner à sa physionomie quelque chose de céleste. Ce qui avait grandi le plus en sainte Monique, c'était l'amour, car son amour pour Jésus Christ et son amour pour Augustin ne faisaient qu'un. Ils avaient crû ensemble. Elle avait déjà eu quelques extases dans la prière; mais depuis le baptême elles devinrent plus fréquentes. Quelquefois elle était si enivrée de son bonheur qu'elle demeurait un jour entier absorbée, sans parole, sans préoccupation de ce qui l'entourait, jouissant intérieurement et seule avec Dieu. D'autres fois, elle perdait jusqu'à l'usage de ses sens. Depuis la conversion de son fils, elle ne pensait plus qu'au ciel, et il était facile d'entrevoir qu'on ne la retiendrait pas longtemps ici-bas.

    Extrait de la vie de sainte Monique dans les Petits Bollandistes

  • 4e dimanche après Pâques

    La liturgie de ce dimanche est très proche de celle de dimanche dernier : l’évangile évoque la tristesse des apôtres, il y a une semaine parce que Jésus leur annonce son Ascension, aujourd’hui parce qu’il annonce la Pentecôte, quand il ne sera plus là. Or tout cela baigne dans les chants de la joie pascale, joie de la Résurrection qui est début et prémices des joies éternelles.

    La collecte, qui est une des plus belles de l’année par le rythme de son parallélisme final et de ses assonances, nous fait demander qu’au milieu des mundanas varietates, de tout ce qui change tout le temps en ce monde (dont parle aussi saint Jacques au début de l'épître), nos cœurs soient fixés là où sont les vraies joies :

    ibi nostra fixa sint corda
    ubi vera sunt gaudia.

    La joie s’installe dès l’introït : Cantate Domino canticum novum alleluia. Et l’on peut mettre deux points après canticum novum : ce chant nouveau que nous chantons au Seigneur, c’est « Alleluia ».

    Ce dimanche, la joie culmine dans l’offertoire. Avec un enthousiasme littéralement inouï, puisque, après avoir chanté la première phrase : Jubilate Deo universa terra, il la répète, n’ayant pas assez jubilé, et alors, sur ce mot « jubilate », se déploie une vocalise qui descend d’abord du do aigu au do grave, pour remonter ensuite par paliers, et en s'élargissant, du do grave au fa aigu, autrement dit sur une octave et demie, ce qui est unique. L’idée de joie, écrit dom Baron, « se développe en une acclamation splendide, ordonnée, mesurée et, en même temps, pénétrée d’une ardeur qui monte, s’enfle, éclate, enthousiaste comme le cri d’une foule qui chante son héros. C’est toute l’Eglise, toute la terre, qui s’excite elle-même à clamer son admiration, sa reconnaissance, son amour au Dieu si bon qui nous a donné son Fils et qui nous incorpore à lui pour être des fils nous-mêmes. »

    Cette vocalise conduit à cette curiosité, dans le Graduel d’Albi, que son sommet dépasse l’espace attribué à la notation du chant et a obligé le scribe à faire une hernie sur la ligne supérieure (cliquer sur l'image pour l'agrandir, bien sûr).

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    On remarquera aussi que ce manuscrit du XIe siècle donne un verset : Reddam tibi vota mea, qui comporte une autre vocalise, moins spectaculaire et plus contemplative, mais beaucoup plus longue, puisqu’elle occupe plus d’une ligne (ce qui fait deux lignes dans une édition moderne).

    On remerciera au passage la Bibliothèque nationale de France, non seulement de permettre de reproduire gratuitement le codex, mais de fournir en un clic la meilleure résolution de l’extrait voulu…

    Et l’on écoutera cet offertoire par les moines de Solesmes, qui ont magnifiquement architecturé la montée d’enthousiasme :
    podcast

  • Toujours Viktor Orban

    La Hongrie doit prendre des mesures législatives pour enrayer l'afflux d'immigrés, même si elles sont contraires au droit européen, a déclaré Victor Orban hier soir à Echo TV. « Nous ne voulons pas d'immigrés en Hongrie. Si (d'autres Etats membres) veulent recevoir des immigrés, libre à eux, mais ils ne doivent pas les renvoyer ici ni les faire passer par chez nous. »

    Après la Suède, la Hongrie est le pays européen qui accueille le plus grand nombre d'immigrés par rapport à sa population, elle doit donc soulever la question des règles européennes trop laxistes, dit Orban. Le débat sur l’immigration, lancé par la vaste consultation populaire de ce mois, conduira probablement à l’adoption de lois qui mettront Bruxelles en colère : « Il y aura une grande bataille, un grand combat. »

    A propos de la peine de mort, Viktor Orban a souligné qu’il n’avait pas manifesté l’intention de la rétablir, mais d’ouvrir un débat. Et il s’en est pris au président du Parlement européen Martin Schulz : « Il est possible qu’au terme du débat nous soyons d’accord avec Martin Schulz. Mais nous ne serons jamais d’accord sur le fait qu’il veuille nous interdire d’avoir un débat. »

  • L’"antiracisme", en Suisse aussi

    Le secrétaire général de l’UDC (le parti qui a le plus de députés), Martin Baltisser, et la secrétaire générale adjointe Silvia Bär, ont été condamnés pour discrimination raciale à Berne pour une affiche contre l’immigration qui relatait une agression de Suisses par des immigrés.

    L’affaire était vraie et s’était déroulée telle qu’elle était décrite.

    Mais c'est raciste de le dire, parce que les victimes sont suisses et les agresseurs kosovars.

    Dans le cas inverse, l’UDC aurait donc gagné un prix pour avoir dénoncé une ignoble agression raciste…

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  • Népal casher

    Les Israéliens ont, comme tout le monde, dépêché des avions au Népal pour récupérer leurs ressortissants. Mais la particularité des avions israéliens est qu’ils avaient pour mission d’évacuer en priorité… les (au moins) 25 bébés que venaient d’acheter des couples israéliens à des mères porteuses, et un certain nombre de mères porteuses elles-mêmes, qui n’ont pas encore accouché.

    « Avoir accepté de donner naissance à un enfant qui n'est pas le leur s'avère être pour ces Népalaises un billet pour une nouvelle vie », écrit le correspondant de la Stampa à Jérusalem. Alors que, non juives, elles seront évidemment renvoyées au Népal dès la naissance des enfants.

    Dans la Nuova Bussola, Luigi Santambrogio commente opportunément :

    Bienvenue dans «la nouvelle vie»: dans cette petite phrase, rhétorique et stupide, il y a toute l'arrogance et la violence de l'exploitation coloniale. Dites merci, malheureuses femmes du Népal, au tremblement de terre et à la société civilisée du marché des ovules et des ventres, si vous avez vu la chance inespérée de quitter vos huttes de boue malodorante et misérables et vous embarquer vers le futur.

    Les pauvres du Népal ne méritent pas que leur dignité soit ainsi fracassée: derrière le nouveau droit à la fécondation hétérologue, se cache seulement une nouvelle forme d'esclavage. Celles des femmes dans les pays de la faim et de la pauvreté et la transformation définitive de leurs enfants dans la catégorie des marchandises, avec ventres à louer et achat et vente de gamètes. Comment peut-on appeler «nouvelle vie» cette déportation des ventres maternels de femmes devenues précieuses et digne d'être sauvées uniquement parce qu'elles «produiront» sur ordre des enfants pour de riches couples de Tel-Aviv? Elles ressemblent à ces malheureux utilisés par les trafiquants de drogue colombiens pour transporter de la cocaïne dissimulée dans leurs intestins: les mères de Katmandou ont elles aussi obtenu une place sur les Hercules du gouvernement juste parce qu'elles avaient dans le ventre "quelque chose" qui ne lui appartenait plus: une vie acheté à des milliers kilomètres de distance et devenue un passeport pour fuir l'enfer de la poussière et des pierres. Pauvre Népal, et pauvres de nous.

  • Et maintenant Helder Camara…

    Vous avez aimé l’annonce de la béatification de Mgr Romero (ce sera le 23 mai), vous adorerez l’annonce de l’ouverture du procès en béatification de Mgr Helder Camara…

    Demain dimanche 3 mai, l’archevêque d’Olinda et Recife, Mgr Fernando Saburido, ouvrira en effet officiellement, en la cathédrale d’Olinda, la phase diocésaine de l’enquête en vue de la béatification de Dom Helder Camara.

    La demande date de juin 2014. Rome a donné son accord dans un document signé le 25 février dernier, arrivé à Recife le 6 avril.

    De Mgr Romero il n’y a pas grand-chose à dire. C’était un évêque de gauche, comme il y en a tellement, dont le discours était essentiellement social, comme c’est si souvent le cas. Sa dernière « homélie » était dépourvue de toute allusion à la religion. On ne voit pas en quoi il pourrait être un martyr de la foi, mais il n’était pas directement lié à la soi-disant théologie de la libération.

    En revanche Dom Helder Camara, l’« évêque rouge », était l’icône même de la « théologie de la libération » téléguidée par les Soviétiques via des intellectuels européens (surtout allemands et français).

    On rappellera seulement que, pour le remplacer à la tête du diocèse de Recife, Jean-Paul II avait écarté les deux poulains de l’archevêque pour nommer Mgr José Cardoso Sobrinho, lequel fut chargé d’éradiquer la propagande de la soi-disant théologie de la libération : fermeture de l’Institut de théologie de Recife et du séminaire régional, renvoi des prêtres étrangers, mise sous le boisseau des travaux de la « commission Justice et Paix »…

    Ainsi la béatification de Helder Camara sonnera-t-elle comme un désaveu de Mgr Sobrinho (histoire de lui faire payer aussi ses propos lors de l’affaire de l’avortement d’une fillette en 2009), de Jean-Paul II, et de Joseph Ratzinger qui était l’homme du combat contre la « théologie » de la libération. Bref, d’une pierre au moins trois coups… Et qui fera une méchante tache sur l’histoire de l’Eglise.

    Addendum

    Pour en savoir plus sur dom Helder, voir par ici.

  • Saint Athanase

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    Saint Athanase, église Saint-Athanase, Thessalonique

    Tu enduras les persécutions et supportas les périls, vénérable Athanase, divin prédicateur, jusqu'au moment où tu chassas l'erreur impie d'Arius; et tu sauvas l'Eglise de l'hérésie, bienheureux Pontife, en déclarant selon la vraie foi consubstantiels au Père le Fils et l'Esprit.

    Sous les éclairs de tes enseignements tu as illuminé ceux qui gisaient dans les ténèbres et chassé toute erreur, t'exposant aux périls pour la foi, Athanase, avec le courage d'un vrai Pasteur, tel une base inébranlable de l'Eglise du Christ; c'est pourquoi réunis en assemblée, nous te vénérons dans l'allégresse de nos chants.

    Tu pratiquas toute vertu avec persévérance, divinement inspiré; et consacré par l'onction de l'Esprit, aux yeux de tous tu devins un très-saint Pontife et un vrai Pasteur, un défenseur de la foi; aussi l'Eglise entière glorifie ta mémoire sacrée, en cette fête rendant gloire au Sauveur.

    Liturgie byzantine (lucernaire)