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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1247

  • A propos de Ploërmel

    Je n’avais pas l’intention d’évoquer le nouvel épisode de l’affaire de la statue de Jean-Paul II à Ploërmel, mais il circule tellement d’âneries sur internet que je me sens contraint de rappeler ce que j’ai déjà dit en d’autres circonstances.

    Il est vain, et surtout erroné, de s’en prendre aux juges ou à la justice. Mais c’est beaucoup plus grave que cela. Ce qu’on lit un peu partout ne relève pas seulement d’une erreur juridique, c’est d’abord une méconnaissance de ce que sont les « valeurs de la République ». Or on ne peut pas critiquer de façon crédible l’idéologie des « valeurs de la république » si l’on ne sait pas ce qu’elles sont en matière de « laïcité ».

    Les juges ne font qu’appliquer la loi :

    Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.

    Ce ne sont donc pas les juges qui sont en cause, c’est la loi. C’est elle qu’il faut contester. Or cette loi est celle qui « fonde la laïcité », qui est l’une des principales « valeurs de la République ». La laïcité, cela consiste donc notamment à interdire d’ériger quoi que ce soit de religieux dans l’espace public. Où l’on voit clairement que la « laïcité » est un combat anti-religieux, et spécifiquement anti-catholique. C’est cela qu’il faut dire, et non en rester à la critique d’un jugement qui n’est pas critiquable au vu de la loi.

    D’autre part, cela devient pénible de lire que s’il en est ainsi il faut démolir aussi les églises qui sont dans l’espace public, et les croix des carrefours, et celles des cimetières, et enlever les tableaux religieux des musées, etc. La loi dit explicitement que tout cela n’est pas en cause. Il s’agit uniquement d’interdire « à l’avenir », à partir de 1905, tout nouveau signe religieux dans l’espace public. L’article 28 de la loi de 1905 est un coup d’arrêt signifié à l’Eglise, en attendant qu’elle disparaisse par le jeu des autres dispositions de la loi.

  • Triste « première »

    Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel s’est « marié » aujourd’hui avec son « compagnon ».

    C’est une première mondiale pour un chef de gouvernement de genre masculin. Mais le Premier ministre islandais qui est une femme s’est déjà « mariée » avec sa « compagne » en 2010.

    (Je n'en dis pas plus parce que je n'ai pas les moyens financiers d'indisposer la dictature de la pensée.)

  • Attaques au Madhya Pradesh

    Dans la nuit de lundi à mardi a eu lieu une série d’attaques antichrétiennes dans l’Etat indien du Madhya Pradesh.

    A Indore, l’église anglicane Saint-Paul a été vandalisée. Divers objets ont été détruits, dont un crucifix. Une tentative d’incendie d’une autre église protestante a tourné court en raison de l’intervention rapide de la police. Et une troisième église protestante a été la cible de jets de pierres, brisant les vitraux.

    Dans le même temps, à Pidaldhar, c’est un foyer pour enfants déficients mentaux, tenu par des religieuses augustiniennes, qui a été attaqué. Des individus ont jeté de grosses briques de façon à ce qu’elles percent le toit et tombent dans le dortoir. Aucune religieuse n’a été touchée, et il n’y avait pas d’enfants, car elles sont en train d’installer un nouveau centre dans leur résidence, qui se situe dans le diocèse de Khandwa.

    Ces attaques ont eu lieu quelques heures avant que Sonia Gandhi vienne dans l’Etat pour inaugurer un orphelinat créé par des missionnaires. L’organisation hindoue Sanskritik Jagran Manch, avait appelé à une « action directe ».

  • « Caritas »

    L’assemblée générale quadriennale de la Caritas Internationalis se tient à Rome du 12 au 17 mai. La séance inaugurale a été présidée par le cardinal Maradiaga, président sortant et grand ami de François, flanqué de Gustavo Guttierez, le père de la soi-disant « théologie de la libération ». Inutile de dire que le dominicain Guttierez, 86 ans, était la vedette du spectacle. « Il y a eu un dialogue, très critique, c'est vrai, parfois difficile », avec le Vatican, reconnaît-il. C’est-à-dire avec le cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Mais « je crois que maintenant, avec le témoignage du pape François, c'est plus clair : (…) François a expliqué que l'option préférentielle pour les pauvres est une question théologique. Vous pouvez ouvrir la Bible et le thème des pauvres est là, dans le premier testament, dans le second testament (sic). On trouve les pauvres, pas les théologiens. » Sic.

    Il n’est pas inintéressant de constater que Guttierez reconnaît que Mgr Romero n’est pas un martyr de la foi, comme je l’avais remarqué. Mais bien sûr, au lieu de déplorer l’incongruité de cette béatification pour « martyre », il s’en félicite : « Le sens du martyre a changé », les nouveaux martyrs sont ceux qui « ont témoigné de la justice, de la dignité humaine ».

    Bref il n’y a plus rien de religieux, de spirituel. On est dans l’horizontalité (marxiste) de la lutte sociale.

    Face à la dérive de la Caritas, Benoît XVI avait dû taper du poing sur la table. En 2011, il avait interdit à Lesley-Ann Knight de se représenter au poste de secrétaire général, il avait interdit au dominicain Timothy Radcliffe de prononcer son discours, il avait envoyé trois cardinaux remettre les pendules à l’heure, au premier chef le cardinal Sarah, président du conseil pontifical Cor Unum, dont dépend la Caritas, et il avait lui-même prononcé un discours sans complaisance.

    Tout cela est aujourd’hui, seulement quatre ans après, bien oublié. François a nommé le cardinal Sarah préfet de la congrégation pour le culte divin, non pas pour combattre les dérives liturgiques, dont il se moque éperdument, mais pour que le cardinal (qui sait, lui, ce qu’est la pauvreté) arrête de mettre des bâtons dans les roues d’une Caritas transformée en ONG gauchiste. Et il s’est bien gardé de nommer un nouveau président de Cor Unum, afin que le cardinal Maradiaga ait les coudées franches.

    Mais celui-ci était en fin de mandat, il a fallu lui trouver un successeur. Lequel devait être le cardinal Tagle, poulain de François. Et bien entendu le cardinal Tagle s’est présenté comme l’avocat des pauvres voulant aller dans les périphéries…

    Un autre candidat a osé se présenter : l’archevêque maronite Joseph Soueif, proposant un programme basé sur les nouveaux statuts de la Caritas issus du motu proprio de Benoît XVI…

    Le cardinal Tagle a obtenu 91 voix sur 133, refermant ainsi la parenthèse que Benoît XVI n’avait en fait pas réussi à ouvrir.

    Le cardinal Tagle qui n’était même pas là, car il était à Chicago pour recevoir un doctorat honoraire de l’Union théologique catholique, un des instituts américains les plus « libéraux »...

    Sources: Benoît et moi et Rorate Caeli.

    On lira d’autre part le commentaire tonique de Riccardo Cascioli sur les propos débiles du cardinal Maradiaga à propos du réchauffement climatique.

  • (Ex-)vendredi dans l’octave de l’Ascension

    Dans son Guide de l’Année liturgique, paru en 1923, dom Pius Parsch écrivait :

    La fête de l’Ascension ayant une Octave de troisième ordre (un peu comme Noël), cette Octave doit céder la place à toute fête double. On doit alors prendre la messe et l’office de cette fête. Cela est d’autant plus regrettable que l’office de l’Octave est très beau. Il est peu de fêtes qui contiennent d’aussi belles lectures des Pères. Les lecteurs qui ne sont pas tenus à l’Ordo peuvent, pendant toute l’Octave, réciter l’office de l’Ascension.

    Dom Pius Parsch est mort en 1954. L’année suivante, Pie XII supprimait l’octave de l’Ascension, et les jours qui vont de l’Ascension à la vigile de la Pentecôte devenaient « des féries du temps pascal ».

    Mais il restait encore en ces jours la messe de l’Ascension, et divers éléments de l’office de l’Ascension, quand on disait la férie, mais on célébrait le plus souvent une fête de saint (cette année dans le calendrier de 1960 il y en a une chaque jour de l’ancienne octave). Depuis la révolution liturgique, tous ces jours sont des féries, sans lien avec l’Ascension, et cette année sans la moindre fête de saint, puisque de toute façon la plupart ont disparu.

    Et certains n’hésitent pas à faire de Dom Pius Parsch un prophète de la révolution liturgique d’après Vatican II. Sur Wikipedia il est même carrément « un grand artisan de la réforme liturgique du concile Vatican II ». Lui qui n’imaginait même pas qu’on pût supprimer l’octave de l’Ascension et qui regrettait si fort que saint Pie X l’ait déclassée…

    Bref, je suis d’autant plus enclin à suivre le conseil de dom Parsch adressé à ceux qui ne sont pas tenus à l’Ordo que mon bréviaire date d’avant la suppression de l’octave et que c’est donc plus facile…

    Et puis je n’arrive pas à passer ainsi brutalement d’une des plus grandes fêtes de l’année à une « férie », et saint Jean Baptiste de la Salle, dont c’est la fête aujourd’hui, passe pour moi au second plan.

    Il y a en effet les lectures du bréviaire, dont parle dom Pius Parsch, qu’on pourra trouver chaque jour, en latin et en français, sur Introibo. Et il y a aussi (sur les mêmes pages) les abondants commentaires quotidiens du même dom Pius Parsch, et de dom Guéranger, ainsi que les aperçus que donne ce dernier sur les autres liturgies.

    Ainsi aujourd’hui cette hymne de la liturgie arménienne :

    Les Puissances du ciel ont été émues en vous voyant monter, ô Christ ! Elles se disaient l’une à l’autre dans leur tremblement : « Quel est ce Roi de gloire ? »

    — C’est le Dieu Verbe incarné, qui a anéanti le péché sur la croix, et qui, s’étant envolé avec gloire, vient au ciel, Seigneur qu’il est, dans sa force et sa vertu.

    — C’est celui qui s’est levé du sépulcre et a détruit la mort ; aujourd’hui il monte avec gloire, et vient au Père : il est le Seigneur puissant dans les combats.

    — C’est lui qui, par un pouvoir divin, est monté aujourd’hui sur le char de son Père, servi par les chœurs des Anges, qui chantaient et s’écriaient : « Princes, ouvrez vos portes, et le Roi de gloire entrera. »

    Les Puissances célestes étaient dans l’étonnement, et se demandaient d’une voix tremblante : « Quel est ce Roi de gloire qui vient dans la chair et revêtu d’un si merveilleux pouvoir ? Princes, ouvrez vos portes, et le Roi de gloire entrera. »

    Les Hiérarchies supérieures faisaient entendre un concert harmonieux ; elles chantaient un cantique nouveau, et disaient : « C’est le Roi de gloire, le sauveur du monde et le libérateur du genre humain. Princes, ouvrez vos portes, et le Roi de gloire entrera. »

    Et nous, qui avons été entés sur toi par la ressemblance de ta mort, ô Fils de Dieu, rends-nous dignes d’obtenir aussi cette autre ressemblance, ô Roi de gloire ! Toutes les Églises des saints célèbrent ton triomphe par des cantiques spirituels.

    Tu as crucifié avec toi le vieil homme, tu as brisé l’aiguillon du péché, tu nous as délivrés par ce bois vivifiant auquel tu fus attaché, et les gouttes de ton sang ont enivré le monde : toutes les Églises des saints célèbrent ton triomphe par des cantiques spirituels.

    Dans ta compassion pour nous, ta nature divine a daigné s’incarner, et tu nous as fait participer à ton corps et à ton sang dans le Sacrifice d’agréable odeur que tu as offert à ton Père, en lui immolant ton corps, emprunté à notre nature. Ensuite tu es monté sur un nuage éclatant, à la vue des Puissances et des Principautés qui, dans leur admiration, se demandaient : « Quel est celui qui arrive d’Édom d’un pas si rapide ? » Et les membres de ton Église ont appris à connaître les ressources de ton infinie sagesse. Que toutes les Églises des saints célèbrent ton triomphe par des cantiques spirituels.

  • Ascension

    Lorsque tu fus arrivé, ô Christ, sur le mont des Oliviers, afin d’accomplir la volonté du Père, les Anges célestes furent dans l’étonnement, et les esprits infernaux frémirent. Les disciples éprouvaient un sentiment de bonheur mêlé de crainte, tandis que tu leur parlais. En face, à l’Orient, un nuage apparaissait semblable à un trône prépare ; le ciel dont les portes étaient ouvertes se montrait dans toute sa beauté ; et la terre allait apprendre comment Adam, après sa chute, pourra remonter encore. Mais tout à coup tes pieds s’élèvent dans les airs, comme si une main les soutenait, ô Christ ! Ta bouche répète des bénédictions aussi longtemps que ses accents se font entendre ; le nuage te reçoit, et bientôt le ciel lui-même. Telle est l’œuvre sublime que tu as opérée, Seigneur, pour accomplir le salut de nos âmes.

    La nature d’Adam qui était tombée jusque dans les profondeurs de la terre, cette nature que tu as renouvelée, ô Dieu, tu l’élevés aujourd’hui avec toi au-dessus des Principautés et des Puissances. Dans ton amour pour elle, tu l’établis là même où tu résides ; dans ta compassion, tu te l’étais unie, tu avais souffert en elle, toi qui es impassible : et à cause de ses souffrances que tu as partagées, tu l’associes aujourd’hui à ta gloire. Les esprits célestes se sont écriés : « Quel est cet homme éclatant de beauté, et qui n’est pas seulement un homme, mais un Dieu-homme, ayant les deux natures ? » Cependant, d’autres Anges au vol rapide et vêtus de longues tuniques, descendaient vers les disciples et leur disaient : « Hommes de Galilée, Jésus, homme-Dieu, qui vient de vous quitter, reviendra Dieu-homme, pour juger les vivants et les morts, et pour faire part à ceux qui croient en lui du pardon et de sa grande miséricorde. »

    Lorsque tu fus enlevé dans la gloire aux regards de tes disciples, ô Christ Dieu, un nuage reçut ton humanité, les portes du ciel s’élevèrent, le chœur des Anges tressaillit d’allégresse et les Vertus célestes criaient avec transport : « Princes, élevez vos portes, et le Roi de gloire entrera. » Cependant, tes disciples dans la stupeur disaient : « Ne vous séparez pas de nous, ô bon Pasteur, mais envoyez-nous votre Esprit très saint, pour diriger et affermir nos âmes. »

    Liturgie byzantine, vêpres

  • UE-Turquie

    Le commissaire européen au commerce, Cecilia Malmström, et le ministre de l'Economie turc Nihat Zeybekci ont annoncé hier un accord cadre pour étendre l'union douanière UE-Turquie, en éliminant les droits de douane sur le commerce des biens industriels et des produits agricoles transformés. Ankara et Bruxelles vont maintenant discuter pour étendre l'accord afin d'inclure les services, les marchés publics et la plupart des produits agricoles. « Ce que nous voulons est de n'avoir aucune restriction que ce soit », a déclaré Nihat Zeybekci.

    Mais les Turcs interdisent toujours leur territoire aux bateaux et avions chypriotes… Et à Bruxelles on ne le remarque même plus.

  • Les égouts de Vienne

    La capitale autrichienne se fait capitale mondiale du lobby LGBT et du mauvais goût réunis (ça va ensemble) à l’occasion de l’Eurovision. Puisque l’Autriche a remporté le concours l’an dernier, et parce que c’était avec une chanson d’un travesti barbu (porté sur le blasphème).

    Pour célébrer la chose, les chansons de « Conchita Wurst » sont d’ores et déjà diffusées dans les rues, par des… grilles d’égout.

     Et les 120 passages piétons les plus fréquentés vont être munis de feux remplaçant la figurine solitaire par des couples et par des paires, ornés d’un petit cœur…

    Et qu’on ne compte pas sur le cardinal-archevêque pour émettre la moindre critique. Il aime beaucoup « Conchita Wurst » et les homosexuels.

  • Les quotas qui font pschitt

    L’annonce que l’Union européenne allait répartir les migrants qui affluent par quotas dans les divers pays de l’UE était quelque peu exagérée. Ou bien l’opposition frontale du Royaume-Uni et moins spectaculaire mais tout aussi ferme des pays d’Europe centrale, Hongrie en tête, a fait comprendre aux eurocrates qu’ils n’arriveraient pas à leur fin.

    Finalement, la Commission proposera, avant la fin du mois, un système de "réallocation" provisoire à l'intérieur de l'UE "des personnes ayant clairement besoin d'une protection internationale" et, avant la fin de l'année, un modèle de distribution définitif. Ce qui sera théoriquement contraignant, mais ne concernera que ceux qui sont déjà là et( qui ont « clairement besoin de protection »…. Quant à tous ceux qui ne sont pas encore là mais qui vont débarquer, la Commission envisage d'en accueillir 20.000 et de demander aux Etats membres de bien vouloir se les répartir…

    Tout cela est en fait assez flou, sans doute parce que de toute façon le plan sera rejeté.

    Il restera les propos irresponsables de Federica Mogherini, la Haute Représentante de l'UE pour la politique extérieure et de sécurité commune, disant lundi à l’ONU : « Aucun réfugié, aucun migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre sa volonté. » Et la politicienne italienne de gauche de citer bien entendu le pape François à l’appui de son discours, comme c’est désormais de règle.

    « Une telle approche ne fera qu'accentuer l'attrait suscité de l'autre côté de la Méditerranée et encouragera davantage de personnes à mettre leur vie en danger », a répondu Theresa May, ministre britannique de l’Intérieur, dans une tribune publiée dans le Times.

  • La dictature antiraciste dans ses œuvres

    Jean-Christophe Cambadelis, ne parlant pas en son nom mais officiellement au nom du parti socialiste, dénonce comme « légèrement xénophobe » l’attaque de Nicolas Sarkozy contre la réforme des collèges, parce qu’elle vise Najat Vallaud-Belkacem.

    « Madame Taubira a été attaquée pour les raisons que l'on sait, pour la couleur de sa peau (sic). Et madame Belkacem est attaquée, pourquoi ? Parce qu'elle s'appelle madame Belkacem. Je pense que cette attaque est légèrement xénophobe, je le dis, et c'est inadmissible dans notre République. »

    Au passage, Jean-Christophe Cambadelis confirme donc et souligne que Najat Vallaud-Belkacem est une étrangère : car, par définition, la xénophobie ne peut s’exercer qu’envers des étrangers.

    Mais surtout, il est donc désormais interdit de critiquer toute réforme qui serait conduite par une noire ou une étrangère, parce que c’est raciste et xénophobe. (De fait on nous avait déjà fait le coup avec la loi sur le « mariage » des homosexuels : critiquer la loi c’était raciste et homophobe).

    Et d’abord toute réforme conduite par une femme, parce que c’est sexiste. D’où l’affirmation solennelle de Bruno Le Roux, faite officiellement en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale : « On attaque Najat Vallaud-Belkacem parce que c’est une femme, et une femme issue de la diversité. »

    Voilà où en est le débat politique dans notre pays, à quelles aberrations conduit la dictature du soi-disant antiracisme.