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Le président du Liberland arrêté

Le président du Liberland, Vit Jedlicka, a été arrêté samedi alors qu’il entrait dans son pays… pour la première fois depuis la proclamation de l’indépendance.

Vit Jedlicka et son interprète avaient d’abord été repérés par une patrouille de la police dans un village situé à 3 km de la frontière. Ils ont expliqué qu’ils avaient l’intention de franchir la frontière de façon légale (puisque c’est le président et qu’il a un document prouvant sa citoyenneté liberlandaise…).

Les policiers les ont laissé partir, mais les ont arrêté au moment où ils allaient franchir la frontière. A pied.

Parce que c’est la frontière de l’UE et de l’espace Schengen (l’enclave est théoriquement serbe) et qu’ils n’avaient pas les papiers qui le leur permettent.

Vit Jedlicka a souligné l’ironie du fait : se faire arrêter quand on passe la frontière dans ce sens-là alors que si nombreux sont ceux qui passent les frontières de l’UE dans l’autre sens sans se faire arrêter…

Vit Jedlicka a été transféré à la prison de Beli Manastir, et il a été présenté à un juge, auquel il a expliqué la situation, et il a voulu discuter avec lui du fonctionnement futur du Liberland et de la protection de sa frontière du côté croate. Mais le juge s’est déclaré incompétent. Et comme en réalité Vit Jedlicka n’avait pas franchi la frontière, il a été libéré.

L’incident a permis de constater qu’il y a désormais des patrouilles de police près de la frontière pour empêcher les Liberlandais d’entrer dans leur pays, et même des patrouilles fluviales sur le Danube, conjointement avec les Serbes, pour empêcher les Liberlandais d’arriver par le fleuve…

Commentaires

  • Bonjour et merci pour cet article. J'anime la page facebook Liberland Section Française depuis la création de l'Etat par Vit Jedlicka. Je connais donc bien la génèse de cette rocambolesque arrestation par les policiers croates. C'est un remake d'Ubu. Croates et Serbes se rejettent la propriété de cette bande de terre (7 km2) depuis toujours ce qui en fait au sens du droit international une "terra nullius". Or, les Croates deviennent pointilleux pour ne pas dire plus. Dans la journée du 9 mai, Vit Jedlicka a rencontré de nombreux responsables politiques et le soir les policiers l'arrêtent sous un prétexte fallacieux...le passage de la frontière qui, en réalité, ne l'a jamais été car Vit était resté du côté croate. Côté serbe, il y a un peu plus d'ouveture d'esprit. Un bureau diplomatique liberlandais a même été ouvert à Backi Monostor. Espérons que la raison va l'emporter car il ne s'agit pas d'une "farce" mais bien de la création effective d'une micro-nation dont la devise est "Vivre et laisser vivre". Cette devise explique peut-être les réticences d'états européens à voir l'émergence d'un pays où les citoyens seront libres et garantis dans leurs droits d'expression !

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