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Religion - Page 24

  • Sine scriptura

    Samedi, l'assemblée de la soi-disant « Eglise d’Ecosse », secte calviniste dite « Eglise nationale » dont les effectifs sont en chute libre, a voté, par 309 voix contre 182, en faveur de la soi-disant ordination d’hommes et de femmes engagés dans une union civile avec une personne du même sexe.

    Comme les débats ont traîné, la motion a été adoptée alors que le Royaume-Uni avait légalisé le soi-disant « mariage » homosexuel. Donc il va falloir un nouveau vote, jeudi, pour ceux qui sont engagés dans le « mariage » homosexuel…

    De toute façon, il y a deux ans que l’ « Eglise d’Ecosse » s’est prononcée en faveur de l’« ordination » d’homosexuels.

    Chez nous, hier, l’ « Eglise protestante unie de France », qui regroupe depuis 2012 la principale secte calviniste (« Eglise réformée ») et la principale secte luthérienne (mais ils sont aujourd’hui tellement débordés par les divers « évangéliques » que même en se regroupant ils sont minoritaires) a voté hier la possibilité d'« offrir une bénédiction religieuse aux couples homosexuels qui le souhaitent ». Par 94 voix contre 3.

    Avant, le principe des protestants était « sola scriptura » : la sainte Ecriture est la seule norme de la foi.

    Mais tant le Nouveau Testament que l’Ancien condamnent explicitement et de la façon la plus vigoureuse les actes homosexuels.

    Aujourd’hui, chez les protestants, c’est « sine scriptura », et même « contra scripturam ».

  • Effrayant

    Alessandro Gnocchi, dans un texte où il aborde diverses questions, attire notamment l’attention sur la réponse du pape à un enfant, lors de la fameuse réception de la « Fabrique de la paix » au Vatican, avec Emma Bonino (car ce pape ne sait pas que « le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître », comme le soulignait la bienheureuse Mère Teresa en recevant son prix Nobel).

    Donc un enfant lui a demandé pourquoi les enfants souffrent-ils.

    Réponse :

    Cette question est une des plus difficiles auxquelles répondre. Il n’y a pas de réponse ! Il y a eu un grand écrivain russe, Dostoïevski, qui a posé la même question : pourquoi les enfants souffrent-ils ? On peut seulement lever les yeux vers le ciel et attendre des réponses qui n’existent pas. Il n’y a pas de réponse à cela, Rafael.

    C’est évidemment effroyable de répondre cela. Et de le répondre à un enfant. En fait, François a déjà dit cela. Car il se répète beaucoup. On n’est pas obligé de suivre ses vaticinations jour après jour, d’autant que moins on l’entend et mieux on se porte. Mais je découvre qu’il a déjà dit cela, en substance, aux Philippines. Selon la légende bergoglienne (telle qu’elle est fabriquée et colportée par exemple par Zenit), une petite fille, Glyzelle, lui a posé cette question en éclatant en sanglots. Ensuite, lors de sa rencontre avec les jeunes, François, toujours bouleversé, a laissé de côté le texte écrit de son intervention pour évoquer cet épisode, et il aurait dit :

    Attention ! Elle a posé aujourd’hui la seule question qui n’a pas de réponse. Et elle a dû le dire par des larmes. Cette question, c’est celle de la souffrance des enfants : pourquoi faut-il que les enfants pleurent ? Elle nous a enseigné à pleurer. (…) Apprenons à pleurer… Si vous n'apprenez pas à pleurer vous ne serez pas de bons chrétiens, c'est un défi.

    En réalité, comme en fait foi le site du Vatican, François a dit

    Faites attention : elle a posé aujourd’hui la seule question qui n’a pas de réponse. Et les mots ne lui sont pas venus, elle a du la dire avec des larmes.

    Or cela n’a pas été relevé par la presse, pour deux raisons. La première est que le pape n’a pas dit quelle était la question, ni de qui elle émanait. La seconde est que c’est au milieu d’une tirade contre le « machisme » (qui elle a été abondamment reprise).

     Voici le paragraphe :

    Un peu… sur la faible représentation des femmes. Trop faible ! Les femmes ont beaucoup à nous dire dans la société d’aujourd’hui. Parfois nous sommes trop machistes, et nous ne laissons pas de place à la femme. Mais la femme sait voir les choses avec un regard différent de celui des hommes. La femme sait poser des questions que nous les hommes nous n’arrivons pas à comprendre. Faites attention : elle a posé aujourd’hui la seule question qui n’a pas de réponse. Et les mots ne lui sont pas venus, elle a du la dire avec des larmes. Ainsi, quand le prochain pape viendra à Manille, qu’il y ait davantage de femmes !

    Ensuite le pape parle d’un autre témoignage, puis il revient, sans le dire, à Glyzelle :

    La grande question pour tous : pourquoi les enfants souffrent ? Pourquoi les enfants souffrent ? C’est vraiment quand le cœur réussit à se poser la question et à pleurer, que nous pouvons comprendre quelque chose.

    Il reviendra sur la question lors de sa conférence de presse dans l’avion, et en citant, déjà, Dostoïevski :

    Nous chrétiens devons demander la grâce de pleurer, surtout les chrétiens nantis, et pleurer sur les injustices et pleurer sur les péchés. Parce que le fait de pleurer nous permet de comprendre de nouvelles réalités ou de nouvelles dimensions de la réalité. C’est ce qu’a dit la fillette, et c’est aussi ce que je lui ai dit. Elle a été la seule à poser cette question à laquelle on ne peut répondre : « Pourquoi les enfants souffrent-ils ? ». Le grand Dostoïevski se la posait, et il n’est pas parvenu à répondre : pourquoi les enfants souffrent-ils ? Elle, avec ses larmes, une femme qui pleurait. (Sic, et c’est la fin de la conférence de presse.)

    Sans doute le frère Bergoglio a-t-il lu dans un de ses manuels d’apprenti jésuite cette référence à Dostoïevski. Mais d’abord si Dostoïevski est un immense écrivain ce n’est pas un père de l’Eglise, et l’on n’attend pas que le pape réponde par Dostoïevski quand on lui pose une question.

    Ensuite et surtout, si François avait lu Dostoïevski il aurait vu que l’auteur lui-même donne la réponse. Car à la tirade d’Ivan Karamazov (qui n’est pas le porte-parole de Dostoïevski) sur l’injuste souffrance des enfants innocents, Aliocha réplique en invoquant « celui qui a versé son sang innocent pour tous et pour tout ». Et Ivan lui-même s’exclame : « Ah ! oui, c’est le seul sans péché, le seul innocent ! Non, je ne l’ai pas oublié ; je m’étonne même que tu ne me l’aies pas objecté depuis longtemps (…) ».

    Car la réponse à la souffrance des enfants, à la souffrance des innocents, est dans le Crucifix. Il ne s’agit pas de « lever les yeux vers le ciel et attendre des réponses qui n’existent pas », comme ose le dire François (laissant entendre que le ciel serait vide, ou que Dieu est trop méprisant pour nous répondre), il s’agit de regarder le Dieu qui s’est fait homme pour prendre sur lui le péché, la chair du péché, et la clouer à la Croix, lui qui était le seul vraiment Innocent. La réponse à la souffrance des enfants, et à toute souffrance « injuste », est dans la contemplation de la souffrance de l’Enfant divin (c'est aussi l'enseignement de la fête des saints Innocents.) La souffrance est due au péché originel (qu’Ivan oublie dans sa tirade) : le péché originel affecte toute la création, donc aussi les enfants innocents. Personne n’est épargné. La souffrance des enfants innocents paraît être un scandale particulier, mais ce n’est qu’une conséquence inéluctable du péché originel. La révélation suprême du christianisme, de ce point de vue, est que Dieu lui-même est venu souffrir-avec-nous. Et cette compassion de Dieu nous vaut la rédemption et la vie éternelle. C'est là que se trouve la vérité ultime de la religion chrétienne, qu'on ne trouve ni de près ni de loin dans aucune autre religion, car aucune homme n'aurait pu imaginer une vérité aussi vertigineuse.

  • Quelques petites choses chez Osty

    Continuant à lire la Bible Osty au rythme que suggère la liturgie (les deux dernières semaines l’Apocalypse, cette semaine l’épître de saint Jacques), non sans avoir devant moi le texte grec et latin, je découvre quelque chose d’ahurissant. Il ne s’agit plus de tordre le sens des mots, ou de leur inventer une signification fantaisiste, mais carrément de changer le mot parce qu’on ne comprend pas celui de la Sainte Ecriture…

    C’est dans l’épître de saint Jacques, 4,2 :

    « Vous tuez », qui est le texte de tous les manuscrits, a paru hors de situation et a été « amendé » par une correction célèbre d’Erasme, qui a proposé de lire : « vous enviez » (phtoneïté au lieu de phoneuété).

    Je ne sais pas si la « correction » d’Erasme est « célèbre » chez les exégètes, mais je n’en trouve aucune trace sur internet, sauf dans les œuvres d’Erasme lui-même, qui corrige en effet sans vergogne, et se permet de dire :

    Je ne vois pas comment ce mot, vous tuez, peut faire sens. Peut-être fut-il écrit phtoneïté, c’est-à-dire « vous enviez », et qu’un scribe sommeillant aurait écrit phoneuété à la place de phtoneïté, surtout que vient ensuite [trois versets plus loin] : « l’esprit convoite jusqu’à l’envie ».

    Il y a une autre Bible qui « corrige » ainsi : la Pirot-Clamer, et c’est donc là que le chanoine a trouvé la « correction ».

    Laquelle est absolument illégitime, car comme le dit Osty lui-même, TOUS les manuscrits grecs ont phoneuété, et TOUS les manuscrits latins ont occiditis : vous tuez. Tous sans exception.

    Certes, la phrase est difficile. Mais ce n’est pas la seule de saint Jacques :

    Vous convoitez et vous n'obtenez pas; vous tuez, et vous êtes envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et vous faites la guerre, et vous n'obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. (Traduction Fillion)

    On peut remarquer qu’il s’agit de la façon sémitique de parler, où les comparatifs sont remplacés par des oppositions exacerbées. Comme lorsque Jésus dit : « Si quelqu’un vient à moi et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme », etc. Dans la Bible, tuer, répandre le sang, se dit d’actions mauvaises qui ne sont pas des meurtres.

    D’autre part, la Bible de Jérusalem (la première, ou parmi d’autres, je ne sais pas) a astucieusement résolu la difficulté en modifiant la ponctuation habituelle (il n’y a pas de ponctuation dans les manuscrits) :

    Vous convoitez et ne possédez pas? Alors vous tuez. Vous êtes jaloux et ne pouvez obtenir? Alors vous bataillez et vous faites la guerre. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas.

    Quoi qu’il en soit, la solution se trouve dans les mots de la Sainte Ecriture, et non dans une « correction » de la parole de Dieu…

    (Addendum. C'était pour moi une découverte. J'ai constaté ensuite qu'Osty, comme d'ailleurs ses confrères, "corrige" souvent le texte hébreu de l'Ancien Testament, ou même l'invente - il "conjecture"...)

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    Dans l’Apocalypse, 13,8, Osty, comme beaucoup d’autres, rejette la traduction « l’agneau immolé depuis l’origine du monde », « malgré la beauté du sens ainsi obtenu », dit-il. Sous prétexte que dans le chapitre 17 il est question aussi de ceux dont le nom « n’est pas inscrit dans le livre de vie » et que l’expression « depuis la fondation du monde » vient juste après. Donc il faudrait comprendre aussi au chapitre 13 « ceux dont le nom ne se trouve pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le livre de vie de l’Agneau égorgé ».

    On remarquera que pour imposer ce sens il faut modifier l’ordre des expressions. Parce que l’ordre authentique du texte appelle l’interprétation traditionnelle : « ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui est immolé depuis l’origine du monde ». En grec la suite de génitifs rend la chose encore plus nette.

    Il paraît qu’on trouve ici ou là, notamment chez saint Ambroise (mais où ?), l’interprétation moderne. Mais ce qui est certain est que l’interprétation de très loin la plus courante chez les pères est l’interprétation, ou plutôt, la lecture traditionnelle, qui ouvre une perspective théologique magnifique. Que l’on trouve à quelques chapitres de distance les mêmes deux expressions, différemment agencées, ne suffit pas à établir qu’elles doivent être comprises de la même manière.

    Je suis toujours sidéré de voir les nains d’aujourd’hui se dresser devant l’armée des géants d’autrefois et leur dire qu’ils sont nuls.

    *

    En avance sur la semaine prochaine, pour préparer la lecture de la première épître de saint Pierre, cette affirmation péremptoire :

    La bonne qualité de la langue et du style interdit d’attribuer la rédaction de la dite épître à un enfant de la Galilée.

    Et hop, trop bouseux le Simon-Pierre – même s’il prêchait évidemment en grec à Antioche puis à Rome, et avec une « bonne qualité de langue et de style », sinon personne ne l’aurait écouté. Et, n’en déplaise aux misérabilistes, saint Pierre n’était pas un « pauvre » des « périphéries ». Il avait avec son frère une entreprise de pêche et il habitait en ville, à Capharnaüm, où les transactions commerciales se faisaient en grec. Rappelons que dès le siècle précédent TOUTES les inscriptions funéraires juives que l’on a retrouvées sont en grec : deux tiers seulement en grec, un tiers en grec et dans une langue sémitique.

    (Le chanoine considère toutefois que la substance de l’épître est bien de saint Pierre, mais que le texte a été écrit en grec par Silvain – puisqu’il dit : « C’est par Silvain que je vous écris ces quelques mots »…)

  • La date de Pâques

    Le patriarche copte Tawadros II est revenu une nouvelle fois sur l’unification de la date de Pâques, au cours d’une rencontre avec des jeunes le soir du 3 mai au Centre culturel copte d’Amsterdam. On se souvient qu’il avait écrit au pape il y a un an à ce sujet, et qu’il en avait parlé de nouveau en novembre. Le patriarche va plus loin cette fois en soulignant qu’il s’agit d’un problème historique qui ne touche pas la doctrine et qu’on doit donc pouvoir s’accorder, et il propose que la date de Pâques soit fixée au troisième dimanche d’avril.

    Si c’était si simple il y a longtemps que la question serait réglée. Mais la date de Pâques ne peut pas être fixe. Ce serait détruire le symbolisme de la Pâque accomplissant celle de l’Ancien Testament.

    Et pour déterminer une même date de Pâques il faut avoir le même calendrier. Tant que les orthodoxes garderont le calendrier julien pour déterminer la date de Pâques, tout accord sera impossible. Or ils seront bien obligés de l’abandonner un jour ou l’autre. Déjà certaines années ils fêtent Pâques en mai. Dans un millénaire ils devront fêter Pâques, certaines années, en juin…

  • Les Franciscains de l’Immaculée

    Chez Benoît et moi, un bouleversant témoignage sur les Franciscains de l’Immaculée, avant qu’ils ne soient détruits par François, et qui est l’explication même de la volonté de les détruire dont a fait preuve le pape de la fausse pauvreté et de la fausse miséricorde.

  • Ce ne sont pas des "icônes"

    Après l’icône des martyrs égyptiens, circule sur la toile l’icône des martyrs éthiopiens.

    Ce ne sont pas des icônes, et il est nécessaire de le dire clairement, pour l’honneur de l’art iconographique qui est un art sacré.

    La première, vue sur un écran d’ordinateur, pouvait passer pour une icône. J’avais alors fait une recherche, dans le but de saluer cette initiative. Or j’avais fini par trouver une interview de l’artiste, Tony Rezk, lequel expliquait qu’il avait réalisé l’image par ordinateur. Or le processus d’écriture de l’icône, et son symbolisme, rendent impossible la réalisation d’une icône par ordinateur. Cela frise même le sacrilège.

    La connaissance des techniques de l’icône, et de l’art copte actuel, que manifeste Tony Rezk, peut induire en erreur. Mais ce n’est certainement pas le cas de la deuxième image, celle des 30 martyrs éthiopiens : on n’est plus du tout dans le domaine de l’icône, mais dans celui de la bande dessinée…

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  • La miséricorde profanée

    « La miséricorde est une mystique des yeux ouverts qui met l'accent sur les graves problèmes de l'humanité: la recherche de la paix, de la justice, du dialogue œcuménique et interreligieux. »

    Cardinal Walter Kasper, lors de la dernière réunion du Cénacle des Amis de François, selon Giuseppe Rusconi.

  • C’est assimilé

    Suite à la découverte de 14 tombes profanées au cimetière de Wizernes, dans le Pas-de-Calais, le procureur a souligné qu’il n’y avait pas de carrés confessionnels dans ce cimetière.

    C’est-à-dire qu’il n’y a ni carré israélite ni carré musulman, et donc qu’il n’y a pas de motivations religieuses. Car il ne peut y avoir de motivation religieuse que si des tombes juives ou musulmanes sont dégradées. Alors il y a « racisme ». Mais les tombes chrétiennes ne peuvent pas être l’objet d’atteintes racistes, de même qu’il n’y a pas de racisme anti-blancs. D’ailleurs ce ne sont pas des tombes chrétiennes qui sont profanées quand on détruit des crucifix, ce sont des tombes municipales…

    Le commissaire de police de Saint-Omer a tellement assimilé la leçon qu’il fait du zèle. Il a inspecté chacune des tombes profanées, et il peut garantir :

    « Nous avons regardé les noms des tombes qui ont été abîmées, il ne s’agit ni de personnes de confession juive ni de personnes musulmanes. »

    Il est donc établi qu’il n’y a aucune motivation religieuse. Circulez, il n’y a rien à voir.

    Les chrétiens n'existent plus. C'est officiel.

    (Merci au Salon Beige.)

  • Laïcité tchèque

    Le mercredi de Pâques il y a eu une "prière pour l’Europe" au Vatican, à l’occasion du 660e anniversaire du couronnement comme empereur des Romains du roi de Bohême Charles IV.

    Sur le moment je n’ai pas fait attention à cette information, craignant en outre de découvrir que cet anniversaire fût l’occasion d’une petite cérémonie européiste au Vatican.

    Puis je suis allé y voir de plus près. Pour découvrir en fait que la cérémonie, présidée par l’archevêque émérite de Prague, le cardinal Miroslav Vlk, était de l’initiative de l’ambassade tchèque près le Saint-Siège. Et qu’il s’agissait de célébrer les racines chrétiennes de l’Europe sans lesquelles rien de bon ne peut pousser. Sans dérive européiste, parce que ce n’est pas le genre des Tchèques…

  • Significatif

    Le jeudi de Pâques, une animatrice d’Europe 1, Marion Ruggieri, a tranquillement affirmé que la lapidation avait été « inventée par les chrétiens », que c’était « une vieille tradition chrétienne ».

    On mesure là ce que donne le mélange de l’inculture (frisant l’analphabétisme), du mépris de la religion, de la haine antichrétienne et de la dhimmitude instinctive.

    Les réactions ont été telles que l’animatrice a reconnu qu’elle s’était trompée et a présenté ses excuses. Ajoutant finalement : « Merci pour votre bienveillance. Fermez le ban. » Sic.