Après l’icône des martyrs égyptiens, circule sur la toile l’icône des martyrs éthiopiens.
Ce ne sont pas des icônes, et il est nécessaire de le dire clairement, pour l’honneur de l’art iconographique qui est un art sacré.
La première, vue sur un écran d’ordinateur, pouvait passer pour une icône. J’avais alors fait une recherche, dans le but de saluer cette initiative. Or j’avais fini par trouver une interview de l’artiste, Tony Rezk, lequel expliquait qu’il avait réalisé l’image par ordinateur. Or le processus d’écriture de l’icône, et son symbolisme, rendent impossible la réalisation d’une icône par ordinateur. Cela frise même le sacrilège.
La connaissance des techniques de l’icône, et de l’art copte actuel, que manifeste Tony Rezk, peut induire en erreur. Mais ce n’est certainement pas le cas de la deuxième image, celle des 30 martyrs éthiopiens : on n’est plus du tout dans le domaine de l’icône, mais dans celui de la bande dessinée…