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Religion - Page 20

  • L’effet François

    Extraits d’une lettre d’un prêtre italien à Sandro Magister :

    Depuis l’ouverture de l’Année Sainte voulue par le pape François et à l’occasion des fêtes de Noël 2015 – comme depuis que Jorge Mario Bergoglio est assis sur la chaire de Pierre – le nombre de fidèles qui se sont rendus au confessionnal n’a pas augmenté, ni en temps normal, ni dans les périodes de fêtes. La tendance à une diminution progressive et rapide de la fréquence du recours à la réconciliation sacramentelle qui a caractérisé les dernières décennies n’a pas été arrêtée. Bien au contraire : jamais comme au moment des récentes fêtes de Noël les confessionnaux de mon église n’ont été autant désertés.

    J’ai cherché à me consoler face à cette triste constatation en imaginant que les basiliques associées à l’Année Sainte à Rome ou dans d’autres villes, ou bien les sanctuaires et les couvents, avaient attiré un nombre de pénitents plus élevés que d’habitude. Mais quelques coups de téléphone à des confrères qui confessent habituellement dans ces endroits (je les appelais pour leur adresser mes vœux, comme je le fais chaque année) ont confirmé ce que j’avais constaté : les files de pénitents n’étaient pas longues du tout, où que ce soit, moins encore que lors des festivités des années précédentes.

    (…)

    Un homme d’âge moyen, à qui j’avais demandé, avec discrétion et délicatesse, s’il s’était repenti d’une longue série de péchés graves contre le septième commandement "tu ne voleras pas", dont il s’était accusé avec une certaine légèreté et presque en plaisantant à propos des circonstances certainement pas atténuantes qui avaient accompagné les faits, m’a répondu en citant une phrase du pape François : “La miséricorde ne connaît pas de limites” et en manifestant son étonnement que je lui aie rappelé la nécessité du repentir et de la ferme intention d’éviter, à l’avenir, de retomber dans le même péché : “Ce que j’ai fait, je l’ai fait. Ce que je vais faire, c’est moi qui en déciderai quand je serai sorti d’ici. Mon opinion à propos de ce que j’ai fait, c’est une affaire entre moi et Dieu. Je suis ici uniquement pour avoir ce qui est accordé à tout le monde au moins le jour de Noël : pouvoir communier à la messe de minuit !” Et il a conclu en paraphrasant la formule, désormais célèbre, du pape François : “Qui êtes-vous pour me juger ?”.

    Une jeune femme, à qui j’avais proposé, comme acte de pénitence lié à l’absolution sacramentelle d’un grave péché qu’elle avait commis contre le cinquième commandement "tu ne tueras pas", une prière à genoux devant le Saint Sacrement qui était exposé sur l’autel de l’église et un acte de charité matérielle envers un pauvre, dans la mesure de ses possibilités, m’a répondu avec irritation que le pape avait déclaré, quelques jours plus tôt, que “personne ne doit nous demander quoi que ce soit en échange de la miséricorde de Dieu, parce qu’elle est gratuite”. Elle a ajouté qu’elle n’avait pas le temps de rester à l’église pour prier (elle devait “courir au centre de la ville pour effectuer ses achats de Noël”), et pas d’argent à donner aux pauvres (“qui, de toute façon, n’en ont pas besoin, parce qu’ils en ont plus que nous”).

  • Un petit Jésus en plastique

    Innovation de François : son intention de prière en vidéo.

    Le pape : « La majeure partie des habitants de la planète se déclarent croyants. C’est un fait qui devrait encourager les religions à dialoguer. Nous devons prier sans cesse pour cela et travailler avec ceux qui pensent d’une autre manière. »

    Je mets ma confiance en Bouddha, dit la lama.

    Je crois en Dieu, dit le rabbin.

    Je crois en Jésus-Christ, dit le prêtre.

    Je crois en Dieu, Allah, dit l’imam.

    Le pape : « Beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment, cherchent ou rencontrent Dieu de diverses manières (on voit alors le pape recevant une statue de Bouddha). Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. »

    Je crois en l’amour, dit la lama.

    Je crois en l’amour, dit le rabbin.

    Je crois en l’amour, dit l’imam.

    Je crois en l’amour, dit le prêtre.

    Le pape : « Je compte sur vous pour diffuser mon intention de ce mois : que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice. Je compte sur ta prière. »

    Pendant ces dernières phrases apparaissait en gros plan Bouddha, la menorah, un Jésus en plastique et un chapelet musulman. Les quatre sont ensuite réunis. Faites votre choix et croyez en l’amour (si vous prenez les quatre il y en a un gratuit).

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    N.B. - Cette vidéo a été mise en ligne le jour même de l'Epiphanie. Le jour où se manifeste le Fils de Dieu, Roi du ciel et de la terre, que les païens viennent adorer en lui apportant leurs trésors. Difficile de ne pas entendre le ricanement...

    Addendum

    Voir le commentaire d'Antonio Socci, qui cite opportunément l'évangile de saint Jean: « Mais quant à tous ceux qui l'ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu sont nés. »

  • Chez les Akhas de Thaïlande

    Asianews publie une lettre du P. Gianni Zimbaldi, missionnaire dans le nord de la Thaïlande, dans le pays des Akhas, depuis 1972. Il raconte les progrès du christianisme au sein de cette population animiste (italien, anglais).

    Quand il est arrivé, dit-il, il y avait tout au plus 20.000 chrétiens. Maintenant ils sont plus de 60.000, et il y a 20.000 catéchumènes.

    Les gens cotisent pour payer la construction de chapelles en bois ou en briques. Le P. Zimbaldi a ainsi pu construire 32 chapelles.

    Le 9 décembre a été célébrée la profession solennelle de la première religieuse d’ethnie Akha en Thaïlande.

    En juin dernier, l’évêque de Chiang Mei avait ordonné le premier prêtre Akha.

    Les convertis font à leur tour des convertis, parce qu’ils parlent de leur foi et qu’ils la mettent en pratique :

    « Il y a deux mois, un chef de village est venu me rendre visite. Il m’a dit : Mon Père, trois familles chrétiennes birmanes sont venues vivre dans notre village. Ils ne partagent pas nos pratiques païennes, mais le dimanche ils se réunissent dans une maison pour prier. Leur vie au village est un exemple pour nous. Nous avons nous aussi décidé de devenir chrétiens. C’est pourquoi je suis venu vous demander un catéchiste, afin que nous puissions apprendre les enseignements de Jésus.

    « Un orphelin que j’avais accueilli à la mission quand il était petit vint un jour me dire qu’il voulait retourner dans son pays païen d’origine avec la famille qu’il avait constituée. J’ai essayé de l’en dissuader, disant que son village était très loin, que les gens y étaient païens et ne connaissaient rien de Jésus : Si tu va vivre parmi les païens, toi et les tiens allez devenir païens. Pourtant il a voulu retourner. Un an après, trois hommes sont arrivés à la mission et m’ont dit : Le jeune homme que vous avez éduqué à la mission est revenu avec sa famille. Ce jeune homme est un exemple pour nous tous. Il est l’ami de tout le monde. Il sait pardonner les offenses et quand les gens sont malades ou malheureux il les aide toujours. Dans sa maison il a mis une image pieuse et il prie avec sa famille devant elle. Quand nous parlons, il nous parle de Jésus et des chrétiens. Nous avons réalisé que les enseignements de Jésus pouvaient nous aider à être bons, alors nous voulons devenir chrétiens comme lui, et nous vous demandons de nous envoyer un catéchiste. »

  • Les salauds

    Le coupable, c’était le Dieu des chrétiens…

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    Ce numéro doit être tiré à 1 million d'exemplaires et sa parution a été annoncée par le ministère de la Culture.

    Le 1er janvier, les auteurs de ce torchon tués il y a un an ont été promus à l’ordre de la Légion d’Honneur…

    Et toute cette semaine il y aura des « hommages », avec François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Fleur Pellerin… Dimanche prochain une plaque sera dévoilée au pied d’un « arbre du souvenir », place de la République, il y aura un dépôt de gerbe devant la statue de la République, et le Chœur de l'armée française entonnera la Marseillaise…

  • Michel Delpech

    Aucun intérêt.

    Sauf ce que l’on passe obstinément sous silence.

    Ça :

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    Et ça (avant sa conversion) :

    Des gens qui font le signe de croix
    Qui vivent dans des monastères
    Dévots qui chantent des prières
    Il y en a, il y en a encore.

    Et sa dernière chanson (sortie en 2013 dans le livre-album Dolly Bibble, mais écrite par Pierre Delanoë mort en 2006...) :

    Voici la fin de mon chemin sur Terre.
    Je suis à Toi, accueille-moi, mon Père.
    Voici mon âme, séchez vos larmes, mes frères.
    Je m’en vais là où brille la lumière.
    Chère Sarah, ouvre tes bras, j’arrive.
    Tu penses à moi, prépare-moi la rive.
    Voici la fin de mon chemin sur Terre.
    Je viens vers Toi, accueille-moi, mon Père.
    Adieu la vie, mais je bénis ma chance.
    La vérité, l’éternité commence,
    Commence, commence,
    La vérité, l’éternité commence.

  • Jésus Akbar

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    Le 1er janvier sera inaugurée à Abajah, dans le sud-est du Nigeria, une statue du Christ, en marbre blanc, de 8,53 mètres de haut (40 tonnes). Elle surplombera l’église catholique du village.

    Appelée « Jésus le plus grand », autrement dit… Iassou Akbar, elle a été commandée par Obinna Onuoha, directeur d’une compagnie de distribution de pétrole et de gaz, selon une "vision" qu'il a eue en 1997, et réalisée par une entreprise chinoise.

    « Ce sera la plus grande statue de Jésus du continent », affirme-t-il. Dans le pays de Boko Haram…

  • Joyeux Mouloud…

    Le P. Vincent Feroldi, nouveau directeur du Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM), ne se prive pas de souligner que cette année « la célébration de la naissance de Jésus, le Verbe fait chair, coïncide avec celle du Prophète Mohammed »: le Mawlid, ou Mouloud au Maghreb.

    Selon lui « le Mawlid aura lieu le 24 décembre pour la totalité du monde arabe et le 25 décembre pour le reste de la planète ». Il oublie seulement de dire que pour le CFCM et Union des mosquées de France c’est le 23, mais le 24 pour la Grande Mosquée de Paris (comme en Algérie), et qu’en Arabie saoudite on ne célèbre pas cette fête étrangère à l’islam véritable…

    Mais tout est bon pour célébrer le vivre-ensemble pour exprimer « par la parole, par un vœu, par des gâteaux offerts, le respect et la reconnaissance mutuels des deux traditions religieuses »…

    « Il ne s’agit pas de verser dans un quelconque syncrétisme, en comparant Jésus et Mohammed », remarque toutefois le P. Feroldi. Et c’est pour sombrer aussitôt dans le pire syncrétisme, :

    « Profitons aussi de ce moment, pour nous chrétiens, de découvrir la place donnée à Jésus et Marie dans le Coran ! Une sourate entière – la sourate 19 Maryam – est dédiée à la Vierge Marie. »

    Bien sûr il espère que personne ne va la lire, et découvrir l’imposture…

  • En Chine

    Cinq étudiants ont été expulsés de l’université Yingcai de Shandong pour « activité religieuse ». Ces étudiants chrétiens avaient prié dans une pièce privée. Ils étaient six, mais le sixième était un membre des Jeunesses communistes, qui prit les autres en photo et les dénonça à la police.

    Le département de l’Education de la province a rappelé que tout « rassemblement religieux impliquant trois personnes ou davantage » était « illégal ».

  • Signalisation

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    Pays de culture occidentale et de tradition profondément chrétienne.

    Ceux qui n’ont pas l’intention de respecter la culture et la tradition locales sont invités à partir.

    La photographie du panneau à l'entrée de Pontoglio (Lombardie, 7.000 habitants), publiée sur la page Facebook de la commune, a aussitôt recueilli le soutien de milliers d’internautes. La page souligne que la culture dont on parle est « fondée sur le respect mutuel : de la femme à la musique, des arts aux costumes, des usagSEghezzi.jpges aux rites traditionnels ».

    Et le maire Alessandro Seghezzi (PDL-UDC) souligne : « Le respect des autres, pour nous, est la première forme véritable de civilisation et de liberté. »

    Les deux grandes fêtes de Pontoglio sont la saint Antoine, le 17 janvier, et le 15 août, l'Assomption. Et l'on n'a pas l'intention de changer...

  • Revoilà Sorondo

    Mgr Marcelo Sánchez Sorondo affirme que l’enseignement de Laudato si’ a la même autorité magistérielle que la condamnation de l’avortement. Et il se met en colère si on tente de le contredire.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

    Sur ce Sorondo, voir notamment ceci et cela.

    C’est la même idéologie que celle de Mgr Cupich, autre proche de François.