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Politique française - Page 41

  • Tout tranquillement à Orange…

    La première parodie de mariage entre deux personnes du même sexe dans le département de Vaucluse a été célébrée à Orange, la ville dont le maire est Jacques Bompard, qui était un farouche opposant à la loi Taubira...

    C’est tout tranquillement le maire adjoint délégué aux mariages, Denis Sabon, qui a procédé à la chose…

    Ce doit être ce qu’on appelle une démocratie apaisée. Ou anesthésiée. Genre épiscopal, au fond.

    N.B. C'est ce que je soulignais le 8 octobre 2012, au moment où nombreux étaient ceux qui se félicitaient de l'apparente détermination de beaucoup de maires. Mais je ne pensais certes pas alors à Jacques Bompard...

  • 2,5 millions d’euros de fonds publics pour la mosquée

    Selon La Tribune de Tours, la Région Centre et la mairie de Tours ont l’intention de financer à hauteur de 2,5 millions d'euros la mosquée qui peine à trouver des financements malgré un don de 800.000 euros de l'Algérie.

    « Laïcité » oblige, il s’agit uniquement de financer la partie « culturelle », bien sûr…

  • A Mésanger on a déjà battu en retraite

    Ça n’a pas duré longtemps. Le maire UMP de Mésanger avait déclaré au Figaro que ni lui ni aucun adjoint ne célébrerait de parodie de mariage entre personnes de même sexe.

    Dès le lendemain, il fait état au même journal de « pressions folles » qui lui font « mener une réflexion »… Une adjointe dit qu’elle « n'a pas aimé que M. Clouet nous mette devant le fait accompli, et surtout parle en notre nom », et donc qu’elle célébrera des parodies de mariage, parce que c’est la loi.

    Et un autre adjoint se dit prêt lui aussi à le faire, « même si cela heurte sa foi catholique », pour éviter au maire l’amende et la prison…

    Autrement dit cette belle âme fera par charité chrétienne ce que le christianisme réprouve… Comme c’est beau.

    Comme c’est lâche.

    Le maire d’Arcangues, quant à lui, résiste haut et fort, avec ses adjoints, comme l’indique le même article du Figaro.

  • Une deuxième municipalité refuse de célébrer des parodies de mariage

    Après le maire d’Arcangues, voici celui de Mésanger, près de Nantes. Jean-Yves Clouet et ses huit adjoints refusent de célébrer une mascarade homosexuelle dans leur mairie. Bien que les deux hommes soient « excessivement gentils », dit le maire qui remarque tout de même qu’ils viennent tout juste de s’installer dans la commune, et se demande s’il n’y a pas « un peu de provocation »…

    Jean-Yves Clouet ajoute que l’Association des maires de France lui a dit qu’il n’est pas possible de déléguer à un conseiller municipal.

    Manuel Valls dit le contraire dans sa circulaire. Il rappelle que si les conseillers municipaux ne sont pas officiers d’état-civil, ils peuvent néanmoins en assumer les fonctions sur délégation du maire, si lui-même et les adjoints sont absents ou empêchés. Ce qui ne peut « présenter qu’un caractère résiduel », commentait le ministère de la Fonction publique en 1996 en réponse aux doutes d’un sénateur.

    Il est en effet rarissime qu’un maire et ses nombreux adjoints soient tous empêchés en même temps…

    En fait, ce que Valls demande aux maires, c’est de mentir pour appliquer à toute force une loi qui est elle-même un mensonge. Et peut-être qu’il y a des maires qui ne veulent pas mentir.

  • Justice politique, justice terroriste

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné à quatre mois de prison, dont deux fermes, et 1.000 euros d’amende, un manifestant contre la destruction du mariage.

    Interpellé dans une pizzeria où il s’était réfugié, passé à tabac, mis en garde à vue pendant trois jours, il est condamné alors qu’il n’a pas commis d’infraction initiale, comme l’a prouvé son avocat (après il a refusé de se soumettre à des tests ADN).

    Le plus ahurissant, ce qui montre le caractère politique répressif de la sentence, est qu’il est placé sous mandat de dépôt, autrement dit envoyé en prison.

    On sait que les personnes condamnées à moins d’un an ne vont jamais en prison.

    Sauf si, en effet, le jugement comporte un mandat de dépôt.

    Ce qui n’arrive jamais. Parce que, encore une fois, les juges n’envoient jamais en prison des gens condamnés à de petites peines.

    Sauf... s’il s’agit de prisonniers politiques et qu’on veut faire un exemple.

    Ainsi les voyous condamnés à de brèves peines de prison vont-ils aussitôt fêter cela avec leurs potes.

    Mais Nicolas est enfermé à Fleury-Mérogis.

    Ainsi les « jeunes » qui avaient pris d’assaut le RER et dépouillé les passagers sont-ils sortis libres du tribunal, y compris ceux qui ont été condamnés à six mois fermes (ce qui est, encore une fois, simplement habituel).

    Mais Nicolas, condamné politique, est enfermé avec des condamnés qui ont fait pire que les attaquants du RER.

    Vincent Peillon a écrit un livre intitulé La Révolution française n’est pas terminée. C’est ce qu’on voit en effet. On voit déjà depuis des mois la police appliquer la loi des suspects. Et la justice de Hollande devient la justice de la Terreur.

    Pétition de soutien à Nicolas.

    Page Facebook Prisonnier politique

    Page facebook de soutien (collecte)

  • La maîtresse du président est intouchable

    Le député Jean-Charles Taugourdeau a déposé plus de 120.000 amendements au projet de loi sur la soi-disant moralisation de la vie publique. Mais la forêt des amendements (120.000 exactement) sur les seuils qui obligent les maires à déclarer leur patrimoine a caché l’amendement qui devrait attirer l’attention sur ce scandale que constitue le fait que la maîtresse du président de la République bénéficie de l’argent public (notamment près de 20.000 € par mois pour payer ses « collaborateurs » à l’Elysée).

    L’amendement en question vise donc à soumettre à l’obligation de déclaration de patrimoine et d’intérêts « l’ami ou amie, le copain ou la copine, le compagnon ou la compagne du président de la République appelés Première dame ou Premier homme ».

    Le député commente : « Valérie Trierweiler bénéficie notamment d'un certain nombre d'avantages payés par le contribuable français et dont il n'a d'ailleurs pas connaissance. A ce jour, l'Etat engage ainsi des dépenses pour une personne dont le statut n'est pas déterminé et qui d'ailleurs n'a aucun lien ni juridique, ni légal avec le chef de l'Etat. Il est urgent de régulariser cette situation. »

    On nous dit que l’amendement « n'a évidemment aucune chance d'être adopté ».

    Pourquoi ? Parce que le sujet est tabou ? Parce qu’il est de tradition républicaine que les sujets doivent entretenir les maîtresses du monarque ?

    Et l’on ne nous donne toujours pas la moindre raison qui permette à une femme qui n'a aucun lien juridique ou légal avec le chef de l'Etat de bénéficier des avantages consentis à l’épouse du chef de l’Etat.

  • Lot-et-Garonne : élu dès le premier tour

    Il a gagné dès le premier tour, avec 54,12% des voix :

    l’abstentionniste.

  • Rachida Dati grotesque

    Dans un communiqué vengeur, elle demande la démission de José Manuel Barroso. Pour divers et très hétéroclites motifs. Ses collègues députés européens de l’UMP ont aussitôt fait savoir que c’était une position personnelle de Rachida Dati et en rien la position de l’UMP, encore moins du PPE… D’autant que Rachida Dati est connue pour son absentéisme à Strasbourg et son mépris du Parlement européen…

    C’est surtout complètement grotesque de réclamer (toute seule), en 2013, la démission de Barroso, qui est président de la Commission depuis 2004… et qui ne le sera plus l’année prochaine ; car il est peu vraisemblable qu’il se présente pour un troisième mandat, et les spéculations vont bon train, non sur sa démission, mais sur son successeur…

  • L’impunité pour les racailles : c’est officiel

    Onze « jeunes » étaient jugés pour trois attaques du RER en gare de Grigny. Celle du 16 mars avait particulièrement défrayé la chronique : les « jeunes » avaient littéralement pris d’assaut le RER et méthodiquement détroussé les voyageurs.

    Le parquet avait demandé la relaxe pour l’un d’eux, au bénéfice du doute. Il a été relaxé. Cela veut dire que pour les autres il n’y avait pas de doute… Le procureur avait demandé des peines allant d’un an de prison avec sursis à six mois ferme.

    Des peines très légères (chacun sait qu’on ne va pas en prison quand on est condamné à moins d’un an de prison ferme). Mais les juges ont trouvé que c’était encore trop. Cinq « jeunes » ont été condamnés à une peine de prison avec sursis (de trois à dix mois), les autres sont condamnés à des « travaux d’intérêt général » (c’est-à-dire éventuellement à faire acte de présence dans une association de leur banlieue…) ou ont reçu un « avertissement solennel » du tribunal.

    Sic. Il faut être sourd pour ne pas entendre le formidable rire qui secoue ce soir les banlieues de l’Essonne, autour des « 11 de Grigny » qui sont les grands héros du jour, pour avoir montré qu’on pouvait impunément attaquer les trains et niquer la justice comme les keufs.

    Et donc qu’on pouvait monter tranquillement la prochaine opération.

    D’autant que les forces de l’ordre sont occupées ailleurs : elles ont assez à faire avec les terrifiants terroristes de la Manif pour tous…