Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi, qui a voté contre le projet de loi, serait néanmoins « ravi de célébrer le premier mariage gay ».
Politique française - Page 43
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C’est ça la politique…
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Le peuple face à la dictature médiatique
Je n’avais jamais vu jusqu’ici une telle mobilisation médiatique contre le sentiment populaire. Il y avait eu de telles mobilisations, mais seulement contre le Front national, plus précisément contre Jean-Marie Le Pen. Et encore, pas à ce point. Pas à ce point de délire. Car je n’avais jamais vu jusqu’ici le monde médiatique, ses lobbies et ses égéries, abandonner à ce point l’usage de la raison pour se livrer à des attaques aussi grotesques que celles qui avaient cours dans les démocraties populaires. Les centaines de milliers de manifestants, pour la plupart apolitiques, sont couramment traités de nazis, leurs manifestations sont celles de « la pire homophobie », etc. Bien entendu ce sont des séditieux qui ne respectent ni la démocratie ni le Parlement ni la République, etc.
Toutes les déclarations successives du Gazeur en chef de la place Beauvau (il y en a plusieurs par jour) sont également des décalques des déclarations des dirigeants des démocraties populaires, notamment à la veille de la chute du Rideau de fer. En beaucoup plus absurdes. Parce que ceux-là défendaient un système qui s’écroulait, et que celui-ci se pose en porte-parole d’une poignée de sodomistes subversifs qui veulent dynamiter l’ordre naturel (lorsque la grande majorité des homosexuels veulent juste qu’on leur fiche la paix).
Et le mensonge fleurit de la façon la plus éhontée sous toutes ses formes, avec manipulation non seulement des chiffres mais des images.
Et hier on nous montrait les deux manifestations comme si elles étaient équivalentes, avec sur les photos le même nombre de manifestants, alors qu’il y avait 15 ou 20 fois plus de personnes contre le sabotage du mariage, et qu’il ne s’agissait que d’une manifestation parmi d’autres, une sorte de manifestation intermédiaire entre deux grandes manifestations et sur fond de « veilles » permanentes et de comités d’accueils de ministres… Alors que les partisans de la loi Taubira sont évidemment incapables de réunir plus de quelques milliers de personnes tous les trois mois, malgré leurs énormes et gigantesques soutiens, confirmant ainsi qu'ils sont ultra-minoritaires.
Ce que l’on voit clairement, c’est le peuple de France face au petit monde médiatique et à ses lobbies, face à une dictature agrippée de façon de plus en plus hystérique à ses leviers de commande politico-médiatiques et policiers.
Chaque fois que l’un des représentants de la dictature dénonce la terrifiante « homophobie » des Français qui osent manifester contre un projet de loi d’égalité, il montre qu’il vit dans un autre monde, qu’il est un membre de la nomenklatura coupée du peuple. Qu’il aille donc, seulement une fois, dans un bistrot de province à l’heure de l’apéro… Là il verra ce qu’est, non pas l’homophobie, mais le bon sens populaire.
Et c’est précisément à une insurrection du bon sens que l’on assiste. Le bon sens qui dit, qui a toujours dit depuis l’origine du monde, que le mariage c’est entre un homme et une femme pour avoir des enfants, et que c’est sacré parce que c’est le fondement même de la société, de toute société humaine.
On ne peut que souhaiter la poursuite, l’amplification, et la victoire de cette insurrection.
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C’est donc bien l’UMP
qui a permis l’adoption de la loi de destruction du mariage au Sénat.
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Ne pas se tromper de responsables
Au Sénat, si le vote a eu lieu à main levée (ce qui permet semble-t-il de masquer la très très courte majorité), c’est parce que personne n’a demandé un scrutin public.
C’est-à-dire que l’UMP n’a pas demandé un scrutin public…
(En outre, si certains sénateurs UMP n'avaient pas voté pour, le texte aurait peut-être été rejeté... surtout si les quelques sénateurs de gauche qui se disaient contre avaient voté contre...)
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La destruction du mariage : on accélère
Le Sénat a voté - à main levée - le projet de loi de destruction du mariage.
Le gouvernement a immédiatement décidé d’avancer le retour du texte à l’Assemblée : ce sera dès le 17 avril, mercredi prochain.
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La destruction du mariage : c’est fait
Le Sénat a adopté hier soir par 179 voix contre 157 le premier article du projet de loi sur le « mariage » homosexuel. Cet article, qui prétend instituer un « mariage » entre personnes de même sexe, a été voté dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale. Il est donc définitivement adopté (sauf si l’ensemble de la loi était rejetée par le Sénat, ce qui est désormais impensable).
On remarque que cinq sénateurs UMP ont voté pour : Christian Cointat, Jacqueline Ferreyrol, François Grosdidier, Fabienne Keller, Alain Milon. Que deux se sont abstenus (Christophe-André Frassa, Yann Gaillard), et que Roger Karoutchi n'a pas pris part au vote.
On remarque aussi que Jean-Pierre Chevènement, qui avait clamé à plusieurs reprises son opposition résolue à ce texte, … n’a pas pris part au vote.
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Dommage
Les Alsaciens avaient la possibilité, par référendum, de reconstituer une province française, tout en supprimant une partie de la bureaucratie politicienne, en fusionnant les deux conseils généraux avec le conseil régional. Ils ont boudé les urnes. Il fallait que le oui l’emporte dans les deux départements, il ne l’a emporté que dans le Bas-Rhin, et il fallait que la participation soit supérieure à 25% des inscrits, elle ne l’a pas été.
C’est donner une trop facile victoire aux jacobins, et c’était une opportunité qui ne se reproduira sans doute pas d’ici longtemps.
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L’affaire Cahuzac ?
Je lis qu’il y a eu un « stupéfiant aveu » de Jérôme Cahuzac, dont les effets « dévastateurs » sont ceux d’une « bombe », d’un « séisme … On parle de « ravages », d’« ignominie », de « trahison »…
J’avoue ne pas comprendre. Ou trop bien comprendre à quel niveau d’hypocrisie en est arrivée la classe politico-médiatique.
Car enfin, un ministre qui ment, c’est la simple banalité quotidienne. Il suffit de regarder n’importe quel journal télévisé pour voir un ministre qui ment.
Un ministre qui reconnaît avoir menti, là, en effet, c’est nettement plus rare. Mais il n’y a pas non plus de quoi en faire tout un plat… Sauf… Ah oui… Sauf si faire de ce ministre un bouc émissaire bien chargé permettait par contraste de faire apparaître le reste de la classe politico-médiatique comme au-dessus de tout soupçon… Ah oui, ce n’est pas idiot…
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Giscard confirme que pour les eurocrates les traités ne sont que des chiffons de papier
Dans une interview à l’édition polonaise de Newsweek, Valéry Giscard d’Estaing déclare que l’eurozone devrait cesser de s’élargir après l’entrée de la Pologne :
« Je pense que le processus d'acceptation de nouveaux pays dans l’eurozone doit être gelé. On ne peut pas se permettre une autre comédie comme celle que nous avons aujourd'hui avec Chypre, qui a été accepté dans la zone euro inutilement. Mais il y a une exception à cette règle et c’est la Pologne. Vous soutenez la poursuite de l'intégration européenne et vous avez une économie fondée sur des bases solides. »
« Au fil des décennies, la base de l'existence de l'UE a changé, nous sommes passés de la recherche de la paix à la recherche de la grandeur. L'objectif est clair : nous devons devenir l'un des trois principaux acteurs dans le monde, de sorte que dans 20 ans, les États-Unis, la Chine et l'UE contrôlent les trois devises mondiales les plus importantes : le dollar, le yuan et l'euro. »
« La Pologne est confrontée à un choix : soit rester dans l'Union apathique de 27 pays, ou rejoindre le noyau dur de l'UE.
Selon Giscard, l'Union à 27 est « fragile, instable et divisée ». Mais le club des 17 membres de l’eurozone est formé de pays qui « veulent une Europe forte et bien organisée, une Union budgétaire, fiscale et monétaire. »
Et le « noyau dur » devrait expulser les pays qui ne partagent pas cette vision :
« Si un pays ne veut pas d'approfondir l'intégration, il faut l’écarter. C'est pourquoi nous devons créer un mécanisme pour laisser les pays sortir de l'euro le plus rapidement possible. Mais il serait bon que les six pays fondateurs, plus l'Espagne, le Portugal et l'Autriche, restent à l’intérieur. Je ne dirai rien à propos des autres. »
« Le niveau de l'UE à 27 survivra aussi, mais ses compétences devraient être limitées à ses domaines d'origine : le commerce, la concurrence ou la pêche... Si dans 20 ans, nous sommes confrontés à la question de l'adhésion de l'Ukraine, que chacun puisse dire ce qu’il en pense. L'UE à 27 peut continuer de s’élargir. La zone euro, certainement pas. »
J’ai traduit (de la version anglaise) l’essentiel des propos de Giscard pour montrer jusqu’où peut aller un homme qui a participé à la rédaction du traité de Maastricht et qui fut l’un des principaux auteurs du projet de Constitution européenne, autrement dit du traité de Lisbonne, qui sur le plan économique et monétaire ne change rien au traité de Maastricht.
Le traité de Maastricht a institué une « Union économique et monétaire ». Et monétaire. Il y est indiqué que la monnaie de l’Union est l’euro. La monnaie de l’Union et donc de tous les pays de l’Union. En dehors du Royaume Uni et du Danemark qui ont obtenu une dérogation.
Il en résulte que tous les pays qui adhèrent à l’UE doivent ipso facto adopter l’euro. Cela ne paraît pas évident, parce qu’on accepte dans l’UE des pays qui ne répondent pas, qui ne répondent pas encore, aux critères qui permettent d’entrer dans l’eurozone. Mais tout pays qui entre dans l’UE est censé adopter l’euro le plus vite possible. A proprement parler, il n’y a pas d’eurozone : il y a l’UE, avec des pays qui n’ont pas encore l’euro (et des pays qui n’en veulent pas, comme la Suède qui est de ce point de vue hors la loi, puisqu’elle répond à tous les critères).
On voit que par ses propos Valéry Giscard d’Estaing bafoue le traité européen. Il parle comme si le traité n’existait pas, comme si c’était une charte évolutive dont chacun peut faire ce qu’il veut. Il invente une configuration de l’UE absolument contraire au traité. Et sans s’en expliquer.
En ce qui concerne la Pologne, il sait bien qu’une large majorité de Polonais ne veut pas de l’euro. Mais il prédit que lors des élections de 2015 la configuration aura changé parce que la crise de l’euro sera terminée (sic) : « J’ai le grand espoir que lorsque la crise se terminera enfin, l’opinion publique soutiendra l’adoption de l’euro. »
On remarquera enfin qu’en faisant de la Pologne le dernier pays à entrer dans l’eurozone parce que c’est le seul candidat qui soit au niveau, il insulte gravement par exemple les Tchèques, et plus encore les Lettons, qui remplissent tous les critères et dont le gouvernement vient de demander à entrer dans la zone euro…
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Recherches sur l'embryon : l’Assemblée nationale, Mgr Vingt-Trois, et le Téléthon
L’Assemblée nationale va examiner demain une proposition de loi maçonnique (euh… des radicaux de gauche), soutenue par le gouvernement, visant à autoriser la recherche sur les embryons et les cellules souches.
Cette proposition de loi a déjà été votée au Sénat en décembre. Elle pourrait ne pas passer l’épreuve du Palais Bourbon, car plus de 300 amendements ont été déposés, et en théorie la proposition de loi ne bénéficie que d’une « niche » d’une journée.
Le cardinal André Vingt-Trois a clairement manifesté son opposition à un texte qui revient à dire que l’embryon « n’est rien et que c’est un matériau de laboratoire ». Il souligne aussi, excellemment : « C’est une erreur d’investissement puisque depuis un certain nombre d’années on nous annonce que les cellules embryonnaires vont être la source de traitement régénératif des maladies nerveuses, et à ce jour il n’y a même pas, dans ce domaine, de protocole d’essai, on est toujours dans la promesse que cela va venir incessamment sous peu mais cela n’arrive jamais ». Et il ajoute qu’on a « d’autres pistes de recherche beaucoup plus prometteuses qui ont été d’ailleurs couronnées par un prix Nobel ».
Et il va plus loin, en posant la question : « Qui a intérêt ? »
Et là il critique le Téléthon ; sans le dire, mais il s’agit évidemment du Téléthon, et du financement des recherches de Marc Peschanski :
« C’est-à-dire qui a intérêt à drainer les financements et les subventions à la recherche sur tel ou tel laboratoire plutôt que sur tel autre ? Et là-dessus on n’a aucune information claire ni transparente. Il faudra donc bien un jour que l’on sache pourquoi ce pouvoir économique des laboratoires pharmaceutiques ou des laboratoires de recherche reste obstinément dans l’ombre - quand il n’utilise pas les fonds de collecte publique qui sont recueillis avec des procédés de mobilisation affective considérable, mais dont finalement l’investissement n’est pas toujours absolument contrôlable. »
Et signez AUJOURD'HUI, si vous ne l'avez pas encore fait, la pétition de la Fondation Jérôme Lejeune "Vous trouvez ça normal ?".
Addendum Vendredi Saint 29 mars
L'examen du texte n'a pas pas pu être terminé dans la journée. La proposition de loi est donc caduque (tant qu'elle n'est pas reprise par un autre groupe ou par le gouvernement).