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Politique française - Page 37

  • Sarkozy nous prend pour des truffes (comme d’habitude)

    Un texte sur l’Union européenne paraît dans Le Point sous la signature de Nicolas Sarkozy.

    Extraits de la présentation sur le site du Point :

    Nicolas Sarkozy veut supprimer "pas moins de la moitié des actuelles compétences communautaires". (…) "La Commission ne devrait plus avoir de compétences législatives puisqu'il y a un Parlement européen, c'est à lui et à lui seul de légiférer." Face à "l'échec sans appel" de "la question essentielle des flux migratoires", Nicolas Sarkozy veut "suspendre immédiatement Schengen I et le remplacer par un Schengen II auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu'après avoir préalablement adopté une même politique d'immigration". "C'est une évidence", dit-il.

    Ce qui est une évidence, c’est que tout cela est parfaitement contraire au traité européen. Notamment au traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy a fait voter.

  • François Hollande se moque lui aussi du traité européen

    « Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’histoire. » Cette phrase de François Hollande, qui tourne en boucle pour résumer son pensum dans Le Monde, est tellement ridicule qu’elle ne mérite pas qu’on s’y arrête.

    Mais il y a dans la prose présidentielle une phrase qui mérite d’être relevée, car elle montre tout le mépris des eurolâtres pour les textes qu’ils ont eux-mêmes fait voter. On sait bien que pour les dictateurs eurocratiques les traités ne sont que des chiffons de papier, mais il est bon de le souligner quand ils donnent une preuve manifeste de leur arbitraire.

    Cette phrase, la voici :

    « Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. »

    Evidemment, François Hollande n’a pas inventé cette absurdité. C’est un slogan qui est martelé par les eurolâtres socialistes depuis des mois (comme par exemple Jean Quatremer, qui naturellement bondit de joie de voir François Hollande le reprendre à son compte), et le nègre qui a écrit le pensum présidentiel ne pouvait que le répercuter.

    Or c’est une imposture. Le traité européen stipule toujours (article 17, §7) que c’est le Conseil européen (les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres) qui choisit le président de la Commission européenne (à la majorité qualifiée), et le propose au Parlement européen. Lequel n’a que le pouvoir de donner son accord, ou d’opposer son veto.

    La seule différence apportée par le traité de Lisbonne est que désormais le Conseil doit « tenir compte des élections au Parlement européen ». Tenir compte, cela ne veut pas dire investir le chef du parti majoritaire, qui est d’ailleurs tellement peu majoritaire qu’il partage systématiquement avec le deuxième le poste de président du Parlement européen (une moitié de mandat chacun…)…

    Angela Merkel a clairement dit qu’il n’y avait aucun « lien automatique » entre le parti qui remporte les élections et le futur président de la Commission. Et elle n’est pas la seule. Du reste, plusieurs spécialistes pensent que le prochain président de la Commission ne sera pas l’un des candidats déclarés (c’est-à-dire celui du PPE, Jean-Claude Juncker, ou le socialiste Martin Schulz dans le cas improbable où il y aurait une majorité sociale-démocrate).

  • Pas mal…

    Je n’ai pas l’habitude de reproduire des textes des hiérarques socialistes (ni d’ailleurs d’autres partis). Mais le billet de Claude Bartolone sur Dominique Voynet est tellement bien troussé que je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager. (Qu’il soit écrit par Bartolone ou par un nègre, auquel cas : bravo le nègre.)

    *

    Dominique Voynet a été nommée aujourd’hui, en conseil des ministres, Inspectrice générale des affaires sociales.

    Étrange décision.

    Triste itinéraire d’une enfant gâtée de la République.

    Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du « système », restera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment.

    Au mieux, cette nomination apparait comme le « golden parachute » d’une élue en mal d’électeurs. Au pire, elle procède d’un accord politique lui ayant permis de s’exfiltrer de Montreuil après avoir laissé cette ville en ruines et la gauche divisée comme jamais.

    En toute hypothèse, cette nomination est un regrettable accroc à la République irréprochable que nos compatriotes appellent de leurs vœux.

    *

    (Petite précision: le salaire d'un inspecteur général des affaires sociales se situe entre 85.000 et 100.000 € par an. Pour un travail qui, éventuellement, peut occuper deux jours par semaine.)

  • Les obsèques du « gaulliste de gauche »

    Philippe Dechartre, mort le 7 avril à 95 ans, fut la principale figure du « gaullisme social » et du « gaullisme de gauche ». Il fut trois fois secrétaire d’Etat, entre 1968 et 1972, et il était le doyen du Conseil économique et social quand il l’a quitté, en… 2010. Il était président d’honneur de l’Etoile civique (ancien mérite civique), grande croix de la Légion d’honneur, grand croix de l’ordre national du mérite, commandeur des palmes académiques.

    Une cérémonie a eu lieu hier aux Invalides en son honneur. Entre autres personnalités, il y avait pas moins de quatre anciens grands maîtres du Grand Orient de France.

    Philippe Dechartre avait été initié dans une loge du Grand Orient en 1946, il fut le cofondateur d’une autre loge du Grand Orient, et il était en même temps membre d’une loge de la Grande Loge de France…

    Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, qui n’est pas (du moins officiellement) franc-maçon. « La qualité de son discours, dit le blog franc-maçon de L'Express, a été salué par des dignitaires, car il a rappelé le parcours de Dechartre dans la Résistance et surtout son attachement aux valeurs de la Franc-maçonnerie. »

  • Les socialistes en campagne contre Bruxelles…

    Après l’immense claque des municipales, les socialistes vont se retrouver confrontés aux européennes. Avec le gouvernement qui ne change pas et qui donc ne va rien changer, ils vont dans le mur. Que faire ? Eh bien, ils osent, et c’est à ça qu’on les reconnaît : eux qui sont des valets patentés des maîtres de l’Europe, voilà que tout à coup ils s’en prennent à l’Europe coupable de tous les maux.

    Revoilà donc le célèbre discours (qui a tant servi, aussi à l’UMP) : tout ce qui va mal, c’est la faute à l’UE, votez pour nous et vous allez voir comment on va se battre contre ces salauds qui vous imposent l’austérité, le chômage, etc.

    C’est si grotesquement télécommandé que l’agence Reuters (indépendante du pouvoir français) en a fait une longue dépêche, L'Europe bouc émissaire de retour dans le discours socialiste, où l’on trouvera les sorties des uns et des autres. Notamment Montebourg se glorifiant tout à coup d’avoir voté contre la Constitution européenne, en compagnie, souligne-t-il avec révérence, de Manuel Valls (il oublie Fabius)…

  • Valls halal et casher

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    "Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël." (Phrase prononcée le 17 juin 2011, jour où il se déclare candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle...)

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    "Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905 pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées."

  • Valls frénétique

    valls.jpgManuel Valls dévoré d’ambition croit être arrivé à l’avant dernière marche de ce que certains appellent encore le pouvoir suprême, qui ne l’est plus depuis longtemps. Il a toutes les chances de se griller. Car c’est sur lui que va retomber l’inévitable poursuite et regain d’impopularité.

    Nicolas Sarkozy était lui aussi dévoré d’ambition. Mais il avait eu l’intelligence de ne pas passer par la case Matignon…

  • Ce n’est pas la peine de mort qui pose problème

    Le secrétaire général du parti communiste chinois et président de la République populaire de Chine Xi Jinping est reçu en France avec tous les honneurs. Et ce matin je voyais les salariés des laboratoires Mérieux l’applaudir chaleureusement…

    Car il y a les dictateurs honnis et les dictateurs encensés.

    Puisque le premier responsable du communisme chinois vient en France pour que la France fasse des affaires avec la Chine, il n’est pas question, de toute façon il n’est jamais question, de dire quoi que ce soit qui fâche notre ami du laogai. Donc on ne parle pas des « droits de l’homme », comme disent benoîtement les gazettes.

    Quand même, on pourrait lui parler de la peine de mort, ronchonne-t-on çà et là, notamment dans la presse de gauche – et le Nouvel Observateur en fait un titre.

    Comme si le problème était celui de la peine de mort…

    En Chine il n’y a aucune liberté religieuse, aucune liberté politique, aucune liberté sociale, aucune liberté familiale (enfant unique, avortements et stérilisations forcés). Les journalistes de gauche pourraient au moins dénoncer l’absence de liberté de la presse, et les syndicalistes dénoncer l’interdiction des syndicats. Comme chacun sait, il n’y a pas de syndicats libres en Chine parce que les ouvriers sont au pouvoir (ils sont tous affiliés au syndicat qui dépend du parti). Et comme règne en Chine, d’autre part, un capitalisme sauvage, les ouvriers sont exploités comme nulle part ailleurs sur la planète. Notamment ceux que l’on fait venir des campagnes pour construire les mégalopoles, et qui sont quasiment des esclaves, entassés dans des cages. Mais le savent-ils, nos journaleux, que pour circuler en Chine les Chinois doivent avoir un passeport, et que le passeport octroyé aux ouvriers venus des campagnes ne leur donne pas le droit d’aller dans les boutiques de la ville où on les fait venir pour travailler ?

    Qu’on soit pour ou contre la peine de mort, ce n’est pas le premier problème des Chinois, loin de là. Mais les journalistes de gauche (pardon pour le pléonasme) gardent toujours une sympathie pour un régime de gauche, aussi totalitaire qu’il soit, surtout quand dans leur jeunesse ils ont été maoïstes…

  • Les Verts à la rescousse du maire bolchevique

    A Villejuif, les listes UMP, UDI, divers gauche et EELV  avaient réussi à s’unir pour faire tomber le maire communiste, Claudine Codillot, héritière et continuatrice du stalinisme municipal (stade Gagarine, cité Maurice Thorez, crèche Aubrac, médiathèque Elsa Triolet, structure multi-accueil Nelson Mandela..).

    Mais la direction d’EELV-les Verts a dénoncé l’accord, mis son groupe local sous tutelle (c’est celui d’Alain Lipietz…), et apporté son soutien, et le logo du parti, à la candidate communiste...

     

    Addendum

    Et à Billy-Montigny, dans le Pas-de-Calais, le candidat UMP se rallie au maire communiste sortant pour contrecarrer le Front national.

     

  • Une liste 100% turque

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    Contrairement à la liste turque « Union de la diversité » de Villefranche-sur-Saône qui a un Français de souche et quelques noms arabes, la liste turque de Bischwiller est 100% turque ; mais elle ne se dit pas de la « diversité ». Elle veut seulement un « nouvel élan »…

    (via FDesouche)