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Politique française - Page 44

  • Luc Chatel, encore

    Luc Chatel se prononce, dans une interview à Paris-Match, en faveur d'une fiscalisation des allocations familiales.

    Normal, de la part de celui qui, ministre de l’Education, avait fait une priorité de la soi-disant « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de la propagande homosexuelle, avec publicité pour les pires lobbies, et qui est un partisan fanatique de l’idéologie du genre…

    Ce qui est pratique avec des hommes de droite comme ça, c’est qu’on n’a pas besoin de la gauche.

  • « Cher Jean-Marc... »

    Hallucinant. Quand j’ai écrit que c’était le gouvernement qui avait imposé au CESE de rejeter la pétition sur le « mariage » homosexuel, j’étais encore en dessous de la vérité. La vérité, c’est que c’est le président du CESE, Jean-Paul Delevoye, qui, terrorisé par cette catastrophe inouïe de 700.000 citoyens qui faisaient appel à ses services, a demandé au Premier ministre ce qu’il devait faire !!!

    Et il l’a fait par écrit !!! Par une lettre qui commence par « Monsieur le Premier ministre, cher Jean-Marc ».

    Ancien sénateur RPR, ancien ministre UMP du gouvernement Raffarin, Delevoye donne du « cher Jean-Marc » au Premier ministre socialiste…

    Lequel, puisqu’on l’interpelle, répond par ce principe, qu’il invente pour l’occasion, que lui seul peut saisir le CESE sur un projet de loi…

    Tel est donc l’état de la République française.

  • Mélenchon, en direct du XIXe siècle

    Jean-Luc Mélenchon, critiquant Manuel Valls : « C’est le comité des forges qui parle ! »

    Le problème est que la majorité des Français, voire la plupart des Français, ne savent plus du tout ce qu’était le comité des forges, autrement dit le syndicat des grandes entreprises de la sidérurgie au XIXe siècle, fondé par Schneider et Wendel, et dissous par… le gouvernement de Vichy en 1940.

    Pour être entendu des Français de la rue, il faudra que Mélenchon sorte son nez des pamphlets du XIXe siècle et de la propagande du parti communiste d’avant-guerre…

  • Les menaces se précisent contre la liberté d’expression

    Les sénateurs ont adopté le 7 février une proposition de loi (déjà adoptée à l’Assemblée) visant à fixer un seul délai de prescription (un an) pour tous les propos discriminatoires. Actuellement c’est un an pour les discriminations racistes et trois mois pour les discriminations « homophobes ». Or, comme le disait d’emblée Najat Vallaud-Belkacem, « c’est au moment où notre pays s’apprête enfin à accorder les mêmes droits à chacun, homosexuel ou hétérosexuel, au moment où notre République s’apprête enfin à reconnaître la même valeur à chacun, sans distinction fondée sur l’orientation sexuelle, que les manifestations de l’homophobie se multiplient ». Esther Benbassa, rapporteur* de la proposition de la loi, répétera aussitôt après : « L’inscription de ce texte à l’ordre du jour du Sénat intervient – cela ne vous aura pas échappé – dans un contexte particulier, celui du débat entourant l’examen du projet de loi relatif à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ces dernières semaines, ce débat a frayé la voie à l’émergence d’un climat souvent ouvertement homophobe et à la multiplication de propos intolérables. » Sic. Cette proposition de loi est donc non seulement opportune, mais elle va « corriger » une « anomalie », en faisant de l’« homophobie » un racisme comme les autres, voire pire que les autres : à traquer en priorité.

    Au cours du débat, des sénateurs sont allés plus loin, en faisant le vœu d’un flicage systématique d’internet, qui échapperait selon eux à la juste répression de tous les racismes. « Il est urgent aujourd’hui d’élaborer une loi sur la liberté d’Internet », a ainsi déclaré Esther Benbassa. Qui est précisément en train d’élaborer le projet. Elle a précisé à Mediapart : « Notre problématique sera : comment encadrer internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ? » Sic. Comment faire un cercle carré ?

    En tout cas, cela va se faire, à la façon des grands ancêtres manieurs de guillotine, si l’on en croit Najat Vallaud-Belkacem, qui disait au Sénat, au nom du gouvernement (français**) : « Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée. »

    * Le Sénat dit bien : « rapporteur », et non « rapporteuse »…

    ** Najat Vallaud-Belkacem étant aussi de nationalité marocaine, il est toujours nécessaire de préciser au nom de quel pays elle s’exprime.

  • Boutin divague

    Sur LCP ce matin, puis dans un communiqué, Christine Boutin explique qu’elle accepterait éventuellement, en ce temps de crise, une fiscalisation provisoire des allocations familiales, à condition que soit retiré le projet de loi de « mariage » homosexuel.

    Comme le dit Christine Boutin, le « mariage » homosexuel est beaucoup plus grave que la fiscalisation des allocations familiales. Et même infiniment : ce n'est pas de même nature.

    Mais on ne peut pas dissocier les deux affaires et jouer l’une contre l’autre, car elles sont parallèles.

    Si nous sommes contre le « mariage » homosexuel, c’est tout simplement parce que le mariage est, par définition, entre un homme et une femme, et qu’il ne peut donc pas davantage y avoir mariage homosexuel que lever de soleil à l’ouest ou équateur au pôle nord.

    C’est la même chose avec les allocations familiales : c’est le principe même des allocations familiales qu’elles ne soient pas fiscalisées ou délivrées sous conditions de ressources. C’est dans leur définition, au moment où elles ont été créées. Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’un revenu. Il ne peut pas davantage y avoir allocations familiales fiscalisées que lever de soleil à l’ouest ou équateur au pôle nord.

    On peut parfaitement envisager des aides aux familles qui soient fiscalisées, mais ce ne sont plus des « allocations familiales ». Il faut leur donner un autre nom. De même qu’une union légale (quoique toujours illégitime) entre personnes de même sexe ne peut pas être appelée « mariage ».

    Car, même sous François Hollande, les mots ont encore un sens. Et il est regrettable que Christine Boutin l’oublie pour proposer un stupide marchandage.

  • Ils n’ont rien compris

    François Fillon, Laurent Wauquiez, etc., avaient critiqué le trop fort engagement de l’UMP contre la loi de destruction du mariage, question « sociétale », au détriment des vrais problèmes, le chômage, la sécurité, etc.

    Dès la fin des débats en première lecture, Jean-François Copé a dit exactement la même chose : il fallait bien s’opposer à ce caprice sociétal de la gauche, mais nous allons maintenant pouvoir passer aux vrais problèmes qui préoccupent les Français.

    Donc l’affaire est classée, alors que c’était une première lecture. Cela montre bien (sans surprise) que l’UMP n’a pas pris du tout la mesure de ce qui est en jeu.

  • Mariton trahison

    Hervé Mariton est un député UMP connu pour sa défense de la famille. Selon les médias il est « le chef de file des députés UMP qui mènent la guérilla parlementaire » contre le projet de loi de destruction du mariage.

    Et voilà qu’aujourd’hui il a fait adopter par l’Assemblée – à l’unanimité - un de ses amendements. Un amendement qui corrige un article laissant penser que la loi pouvait s’appliquer différemment dans les territoires d’outre-mer : si cet amendement n’avait pas été adopté, la loi aurait été inconstitutionnelle.

    C’est pourquoi Hervé Mariton a été salué par le président socialiste de la commission des lois, et par Christiane Taubira, et par de grands sourires sur les bancs socialistes.

    Et Hervé Mariton est tout content de lui. Il a même déclaré qu’ainsi « la loi est cohérente avec l’organisation de nos institutions ».

    Sic.

    Alors que s’il n’avait rien fait la loi aurait été rejetée par le Conseil constitutionnel…

  • Représentation populaire

    Ce n’est pas un tweet d’un député UMP qui a lancé l’affaire des députés socialistes qui jouent au Scrabble pendant les débats à l’Assemblée nationale. C’est le quotidien britannique Daily Mail, qui a publié avant-hier des photos qu’aucun journal français de la grosse presse n’aurait osé publier. On y voit les députés Thomas Thévenoud et Jérôme Guedj disputer une partie de Scrabble sur le joujou qu’ils ont eu à Noël.

    Habituellement, les députés ne sont pas à l’Assemblée nationale. Mais quand ils se croient obligés d’y être, voilà ce qu’ils y font.

    Et qu’on ne compte pas sur leur contrition. Ils en sont fiers. Thomas Thévenoud a déclaré : « Mon copain Jérôme m'a sorti un "branleur" en 8 lettres mais j'ai répondu par un "layette". J'étais en train de gagner de 102 points quand la connexion a rompu. Arriver à faire ça à 3 heures du matin, ça prouve que les cellules grises marchent encore. »

  • Elle est idiote ou elle le fait exprès ?

    Nathalie Kosciusko-Morizet annonce qu’elle s’abstiendra sur la loi de destruction du mariage.

    Elle explique qu’elle est favorable au mariage des paires, mais qu’elle ne veut absolument pas de la PMA et de la GPA.

    Est-ce que quelqu’un pourrait expliquer à la sauterelle sans cervelle que la loi sur le « mariage » homosexuel implique forcément, que ça y soit indiqué ou non, immédiatement la PMA, et à (court) terme la GPA ?

    (Oui, je sais: il est probable qu'elle s'en moque éperdument et qu'elle raconte cela pour apparaître "gay friendly modérée" dans le cadre des prochaines municipales à Paris.)

  • Ils sont pitoyables

    Les députés de l’opposition sont là pour s’opposer. Particulièrement quand il s’agit de lois contre nature. Mais une centaine de députés opposés à la loi de destruction du mariage n’étaient pas là, samedi, quand a eu lieu le vote de l’article 1.

    Ce qui fait que cet article 1 qui institue l’impossible « mariage » homosexuel a été adopté par « 70% des députés » (présents) : une très large majorité, grâce à l’absence des opposants qui ne s’opposent pas.

    L’assistant de Marion Le Pen-Maréchal a expliqué que :

    - premièrement, la gauche étant majoritaire « il est donc vain de déposer un bulletin de vote qui n'aurait aucun effet sur le dénouement du débat parlementaire ». Sic. Il est donc vain de voter contre quoi que ce soit puisque de toute façon les socialistes sont majoritaires…

    - deuxièmement il y avait des manifestations contre le projet de loi, et c’est « beaucoup plus utile » qu’un vote « au final purement symbolique ». Sic. Voter contre l’article qui institue le prétendu « mariage » homosexuel, c’est « purement symbolique ». Mais le rôle d’un député est de voter les lois, pas de manifester dans les rues d’Avignon le jour où l’on vote un article crucial à Paris.