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Politique française - Page 45

  • Les grotesques

    Hier, l’UMP s’est désigné 12 nouveaux vice-présidents. Ce qui fait 20 en tout.

    Et 11 nouveaux secrétaires généraux adjoint, ce qui fait 12 en tout.

    Sans compter les délégués généraux et délégués généraux adjoints…

    Tandis que d’autres qui n’ont pas (encore) de titre font néanmoins partie du très restreint « comité politique » de 34 membres…

  • L’opposition fantôme

    Il n’y a eu que 97 députés à voter contre le premier article de la loi de destruction du mariage.

  • La PMA pour tous, et la GPA aussi : c’est inéluctable

    Le débat pour savoir si le « mariage pour tous » doit aller de pair avec la « PMA pour tous » est parfaitement vain, et l’on ne peut que remercier une fois de plus Grégor Puppinck de le souligner. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme est que les paires homosexuelles ne peuvent pas faire condamner un Etat pour discrimination tant que l’Etat en question ne reconnaît pas le « mariage » homosexuel. Si la loi reconnaît le « mariage » homosexuel, ces « mariés »-là doivent par le fait même avoir tous les droits des autres mariés. Dont le droit à la procréation médicalement assistée. Celle-ci est réservée, en France, aux couples mariés qui ne peuvent pas avoir d’enfants : ce sera très précisément le cas des couples « mariés » homosexuels. Si la loi permet le « mariage pour tous » mais pas « la PMA pour tous », la France se fera immanquablement condamner par la Cour européenne des droits de l’homme. Et il en sera de même, au moins à terme, en ce qui concerne la GPA (gestation pour autrui), car l’égalité des droits et le principe de non-discrimination impliquent que les paires mâles puissent avoir des enfants comme les paires femelles et comme toutes les autres couples mariés.

  • Le propos discriminatoire de Sandrine Mazetier

    Dans une question écrite au ministre de l’Education, le député socialiste Sandrine Mazetier, vice-présidente de l’Assemblée nationale, demande que l’on ne parle plus d’écoles maternelles, parce que cela « laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes ». Elle propose de « remplacer ce nom genré (sic) par un nom neutre » (comme « première école » ou « école élémentaire ») qui « redonnerait symboliquement aux pères la place qui leur revient dans l’éducation de leur enfant ».

    On remarque d’abord que l’idéologie du genre rend fou. Ce que l’on le savait déjà.

    Mais on découvre avec stupéfaction qu’une personne si attentive aux questions du genre évoque la place qui revient au père… Comme si le père était autre chose que la mère. Car c’est la même Sandrine Mazetier qui va voter la destruction de la famille et le remplacement du père et de la mère par « parent 1 » et « parent 2 ». Et son propos est du reste violemment discriminatoire envers les paires homosexuelles. Quelle est donc la place qui revient au père dans une famille où les « parents » sont deux femmes ?

  • Bernard Antony se prononce pour un référendum

    "Voilà pourquoi, même s’il est aberrant de devoir mettre aux voix une chose aussi naturelle que le mariage entre l’homme et la femme, la revendication d’un référendum, pour l’heure voie de recours démocratique contre la dernière monstruosité idéologique des temps modernes, s’impose."

  • « Premiers dérapages » ?

    Ce sont les « premiers dérapage du débat parlementaire », selon Le Monde, ce sont des amendements « ridicules » et « grotesques », selon le président du groupe socialiste.

    Il s’agit des amendements à la loi sur la destruction du mariage proposés par Jacques Bompard.

    Mais ceux dont s’offusquent les partisans de l’union sodomite n’ont rien de grotesque et ne sont en rien des dérapages. Au contraire, ils prennent au sérieux les exigences, toutes les exigences, du « mariage pour tous ». Si tout le monde doit pouvoir se marier, il faut réellement l’étendre à tous, « sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle, d'origine, de nombre, d'âge ou de lien de parenté ». Sinon, c'est de la discrimination...

    Il est quand même merveilleux de voir les pères la pudeur du Monde s’offusquer qu’un député veuille « légaliser les mariages polygames » ou « autoriser les mariages pour les mineurs ou entre, par exemple, une tante et son neveu ». Le « mariage pour tous », c’est bien cela, non ?

    Et s’ils veulent des amendements sérieux, qu’ils examinent donc de plus près le N° 5071, par exemple, présenté conjointement par Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen :

    ARTICLE PREMIER

    Supprimer cet article.

    EXPOSÉ SOMMAIRE

    Cet article est le cœur du projet de loi en ce qu’il modifie le code civil afin d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

    Une loi ordinaire ne saurait ainsi dénaturer une institution dont le but est la transmission de la vie et la protection juridique du foyer et non la simple reconnaissance sociale d’un amour ou la volonté de donner des avantages fiscaux aux couples.

    L’activisme militant de certains groupes de pression minoritaires ne saurait obliger le législateur, sous couvert d’une conception partisane de l’égalité, à faire droit à toutes leurs revendications.

    À l’évidence, ce projet a pour vocation ou en tout cas pour conséquence de fragiliser l’institution du mariage et la déconnectant de sa finalité qui est la création d’une famille.

  • Mais non, monsieur Guaino, pas moi…

    Il y en a, quand ils se trompent, qui veulent impliquer tout le monde dans leur erreur : si tout le monde s’est trompé, mon erreur devient celle des autres, donc je ne suis pas coupable…

    Voici donc Henri Guaino qui ne craint pas de déclarer :

    « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé effectivement. (…) La suite de l'histoire n'est pas aussi belle qu'on pouvait le penser à l'époque. Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, à déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région. Oui, tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes. »

    Il est bien temps de s’en rendre compte, monsieur le conseiller spécial du président Sarkozy devenu député pour services rendus.

    Mais nous n’avons pas tous fait cette erreur de jugement. Monsieur Guaino, vous êtes d’une arrogance idiote. Ce n’est pas parce que vous êtes en partie, vous personnellement, responsable de ce qui se passe aujourd’hui au Mali, qu’il faut y impliquer tout le monde…

     

  • « Je suis catholique… »

    « Je suis catholique et j'ai une vision de catholique sur ce sujet. »

    La phrase est de Jean-Pierre Raffarin, à propos du projet de dénaturation du mariage.

    Il est tellement inhabituel (et contraire à la religion laïciste de la République) d’entendre un tel propos chez une personnalité politique française qu’on ne peut que le remarquer.

    D'autant qu'il y a beaucoup d'évêques qui ont... oublié de le dire.

  • Le Collectif des maires pour l’enfance va lancer un appel

    Le Collectif des maires pour l’enfance, dont la pétition a recueilli la signature de plus de 18.000 maires et adjoints, a recensé jusqu’ici 416 communes « dans lesquelles aucun élu n'est disposé à célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe ». Il annonce qu’il va lancer un appel à François Hollande, samedi midi, depuis le Trocadéro, « pour qu'il retire le projet de loi et organise en urgence des Etats généraux de la Famille ».

    (Information 20 minutes)

  • La grossièreté laïcarde d’Erwan Binet dénoncée par un prêtre

    L’abbé Bernard Pellabeuf a envoyé une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur pour dénoncer l’attitude et les propos inadmissibles du rapporteur du projet de loi sur le « mariage » homosexuels.

    Il y souligne aussi que l’argument des promesses de François Hollande ne tient pas, car au second tour il ne s’agit pas d’un vote d’adhésion ; or au premier tour François Hollande a obtenu moins de 29% des voix.