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Politique française - Page 161

  • Censure israélienne

    Le Parlement européen a « décidé » de « reporter » une visite de députés au Proche Orient, « pour des raisons techniques liées au bon déroulement du programme ». En fait, les autorités israéliennes avaient menacé d’annuler certains points du programme si le Parlement européen maintenait la présence de Marine Le Pen dans la délégation. Bruno Gollnisch a demandé au président du Parlement de « rappeler aux autorités israéliennes que ce n’est pas aux gouvernements autres à déterminer la composition de la délégation du Parlement européen ».

  • Le Parlement européen, l’ETA, Le Pen et l’UDF

    Le Parlement européen a adopté hier, par 321 voix contre 311, une résolution présentée par la gauche soutenant « l’initiative de paix entreprise au pays Basque par les institutions démocratiques espagnoles » (autrement dit des négociations avec les terroristes de l’ETA), et a rejeté par 322 voix contre 302 une résolution présentée par la droite refusant « toute concession politique » à l’égard de l’ETA qui n’a pas « opéré les changements nécessaires » malgré l’annonce en mars d’un cessez-le-feu permanent. Jean-Marie Le Pen, qui a suivi attentivement les débats, a publié le communiqué suivant.

    « La résolution communiste, socialiste, verte demandant l'autodétermination du pays basque espagnol et la remise en cause de l'intégrité territoriale de l'Espagne, sous la pression de l'organisation terroriste basque ETA, n'a été adoptée aujourd'hui au Parlement européen que par 10 voix de majorité, grâce aux voix des huit députés français de l'UDF.

    « Monsieur Bayrou vole au secours de la gauche et défend des positions sécessionnistes et radicales que ne peuvent accepter ses électeurs centristes.

    « Il espère ainsi entrer dans une future majorité de gauche socialo-communiste en cas de victoire de Madame Royal. L'UDF ne serait plus ainsi au centre de la vie politique française mais elle basculerait à gauche avec armes et bagages, devenant du même coup compagnon de route de l'ETA. »

  • Obsédés

    Le gouvernement annonce qu’un nouveau projet de loi sur la parité sera présenté en conseil des ministres d’ici fin novembre, et examiné au Sénat avant la fin de l’année. Ce texte imposera la parité homme-femme dans les exécutifs régionaux et dans les conseils municipaux des villes de plus de 3.500 habitants, il obligera chaque candidat au conseil général à avoir un suppléant du sexe opposé, et il augmentera de 50 % les pénalités financières prévues en cas de non respect de la loi. Il semble qu’on n’ait pas encore trouvé de solution pour la parité à la présidence de la République.

  • Imposture

    Jacques Chirac est à Pékin, où il a vendu un certain nombre d’airbus et conclu divers autres contrats commerciaux. Ces visites sont toujours accompagnées de commentaires sur les « droits de l’homme » en Chine. On presse le dirigeant occidental de « parler des droits de l’homme », et l’on se désole qu’il ne l’ait pas fait, ou trop discrètement. Cette fois, Chirac est fier d’avoir, non seulement évoqué ouvertement la question, mais d’avoir fait franchir à la Chine un pas de géant dans ce domaine. En effet, les deux présidents ont signé une déclaration, par laquelle  la Chine s’engage à protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales.

    La déclaration dit même explicitement que c’est du « devoir des Etats de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales », en « respectant l’universalité de ces droits » conformément à la charte de l’ONU.

    En réalité, cette déclaration n’a strictement aucune valeur d’engagement à quoi que ce soit. C’est une petite poudre cosmétique destinée à faire plaisir aux lobbies de défense des droits de l’homme et à faire croire aux gogos que le commerce n’empêche pas l’éthique…

    La déclaration n’engage à rien, pour la bonne raison que tout cela figure déjà dans la Constitution chinoise, qui garantit la liberté de croyance ou de non-croyance religieuse, d’expression, de presse, d’association, de procession (sic), et de manifestation. Et comme si cela ne suffisait pas, un amendement de 2004 stipule que « l’Etat protège et respecte les droits de l’homme ».

    Dans la réalité, c’est tout le contraire. Parce qu’une batterie de lois interdit toutes ces libertés. La répression des religions non autorisées (notamment catholique) a même été récemment renforcée, et la dernière loi en date est celle qui censure internet. A l’arrivée de Jacques Chirac, un internaute était d’ailleurs condamné à trois ans de prison pour avoir émis sur son site des idées non conformes.

    Le 8 octobre dernier, l’agence zenit interrogeait le célèbre opposant Harry Wu, qui vit en exil après avoir passé 19 ans en camp de concentration pour avoir dénoncé l’invasion de la Hongrie par les Soviétiques. Voici sa réponse à la question sur la situation des droits humains en Chine. Elle dit tout et se passe de commentaires. Vous avez eu la fiction Chirac. Voici la réalité.

    « La situation est tout simplement tragique. Dans les laogai plusieurs millions (on ne sait pas le nombre exact) d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent, contraints à travailler dans des conditions inhumaines, dans le seul but d’apporter un profit au gouvernement chinois et aux nombreuses multinationales. Et ce n’est pas tout. Des exécutions de masses sont perpétrées. Celles-ci sont suivies de vente d’organes humains. L’exploitation des enfants soumis à des travaux forcés est largement répandue. Les diverses Eglises et communautés de croyants subissent des menaces et des représailles. Avortements et stérilisations forcées sont pratiqués à grande échelle. La psychiatrie en tant qu’instrument d’oppression politique est utilisée de manière abusive. Il s’agit de graves violations des droits humains qui sont perpétrées dans la Chine d’aujourd’hui ! Des faits ignorés par les mass media du monde libre qui ne veulent pas perturber le commerce international. »

  • Les « jurys citoyens » et la démocratie

    Ségolène Royal a choisi la même tactique que Nicolas Sarkozy : lancer des idées choc (ou de simples petites phrases bien frappantes) autour desquelles chacun doit prendre position, ce qui permet d’être en permanence au centre du débat politique. Le grand débat de ces jours-ci est donc la question des « jurys citoyens », autrement dit de jurys populaires tirés au sort et dont la mission serait d’évaluer et de surveiller le travail des élus, de vérifier qu’ils appliquent leurs promesses, etc. Il s’agit d’une idée qui s’inscrit dans les thèmes de la prétendue « démocratie participative », que l’on appelait naguère « populaire », ou soviétique. Car les soviets n’étaient rien d’autre que des « jurys citoyens », et comme par hasard la « démocratie participative » est une tarte à la crème de l’extrême gauche.

    Le fait que le mot citoyen soit utilisé comme adjectif montre que l’on est dans la subversion de la citoyenneté (comme pour les « votations citoyennes » sur le droit de vote des immigrés, les « attitudes citoyennes » qui sont antinationales, le « soutien citoyen » aux clandestins, etc.).

    Selon Ségolène Royal, l’institution de « jurys citoyens » serait susceptible de rendre la démocratie beaucoup plus vivante, de combattre la désaffection des Français pour la politique, d’en finir avec le fait que des « pans entiers de la société se sentent exclus du débat public », et donc, et surtout, d’éviter de « revivre le 21 avril 2002 ».

    Mais, comme le remarque Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « ce n’est pas en court-circuitant la démocratie représentative par des “jurys citoyens, autrement dit des soviets, que l’on peut réhabiliter la politique. Si des “pans entiers de la société se sentent exclus du débat public“, c’est parce que la caste UMPS exclut ces citoyens de toute représentation politique, et rend ainsi le débat public impossible. »

    Le remède ségolénien est pire que le mal. Il dévalue la démocratie au lieu de la réhabiliter. « Le remède démocratique à la crise de la démocratie n’est pas dans une politique de soviets, dont on a déjà vu à quoi elle aboutit, mais dans l’ouverture loyale des instances représentatives de la République à tous les courants d’opinion, par l’instauration de scrutins à la proportionnelle intégrale », souligne Jean-Marie Le Pen.

    En effet, pour que les « pans entiers de la société » qui ne se sentent pas représentés par leurs élus aient le sentiment de l’être, il suffit qu’ils soient… représentés. Autrement dit, que les instances représentatives soient ouvertes à tous les courants d’opinion. Ce n’est pas une obscure fatalité qui « exclut » de nombreux citoyens de toute représentation politique, c’est une politique électorale voulue et mise en œuvre par la classe politique à laquelle appartient Ségolène Royal, et qu’elle ne veut pas modifier.

    Le projet ségolénien est donc de maintenir la caste au pouvoir et de lui adjoindre des soviets qui devront jouer le rôle de faire valoir et seront les organes des lobbies qui crient le plus fort. En rejetant encore plus loin les « exclus » qui le seront alors doublement.

    Le remède est au contraire que les instances représentatives deviennent vraiment représentatives, au lieu d’être confisquées par des partis monopolistiques et d’exclure d’emblée 40 % des citoyens.

    Cela suppose aussi de n’exclure personne du débat. Et s’il y a un véritable débat, et non le dialogue convenu entre les gens du sérail, les citoyens s’y intéresseront, ils retrouveront le chemin des urnes. Alors que les « jurys citoyens » ne feraient qu’aggraver l’abstention, en brouillant définitivement le visage de la démocratie.

  • Le Transilien au canadien Bombardier ? Le Pen proteste

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen :

    La SNCF , entreprise publique, subventionnée à grand frais par l’Etat, et donc par le contribuable français, s’apprête à accorder à un fournisseur canadien le contrat des Transiliens au détriment de la grande entreprise française Alstom.

    En cédant aux principes de l’ultralibéralisme mondial qui considère la France comme un simple espace économique dans un ensemble mondialisé, de surcroît au profit d’un pays dont le marché est relativement fermé, l’Etat se rend coupable d’une double trahison : d’une part, ce sont 4,4 milliards d’argent public qui ne contribueront pas à l’emploi des Français ; d’autre part, en choisissant un fournisseur étranger, l’entreprise d’Etat jette un injuste discrédit sur la production nationale en suggérant aux clients potentiels du monde entier, une meilleure qualité des équipements canadiens.

    Loin des postures villepinesques, le vrai « patriotisme économique » aurait imposé d’appliquer le principe de préférence nationale notamment s’agissant de commandes payées par une entreprise publique avec de l’argent public. Si le conseil d’administration de la SNCF devait prendre cette funeste décision, elle montrerait qu’il ne conçoit la SNCF comme « entreprise nationale » que lorsqu’il s’agit de subventions ou de privilèges. Le FN demanderait alors le limogeage de Mme Idrac.

  • L’intégration… à l’islam

    Un exemple parmi d’autres : les subventions accordées par le Fonds de cohésion sociale de la région Lorraine.

     

    Lors de la commission permanente du 20 octobre a été votée une subvention de 1.500 euros à l’Association communautaire Maroc-Lorraine de Vandoeuvre-lès-Nancy, pour l’organisation de trois soupes de rupture du ramadan, dont l’objectif est de « permettre aux familles démunies de participer à la vie associative ». En clair, comme le souligne Françoise Grolet, représentant le Front national à la commission permanente, il s’agit de capter les populations les plus influençables de par leur précarité, au profit de la propagation de l’islam dans la région. Seul le Front national a voté contre. Françoise Grolet a dénoncé ce « détournement d’argent public au seul profit de l’accélération de l’islamisation de la Lorraine  », tandis que la soupe au lard est interdite…

     

    La commission permanente a voté d’autre part pas moins de quatre subventions (pour un total de plus de 10.000 euros) à l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), pour des projets intitulés « ateliers pour les femmes », « activités pour les jeunes », « médiation sociale »…

    L’objectif affiché par l’ATMF sur son site est d’« organiser la communauté maghrébine et au-delà, dans un cadre associatif propice à l’émergence d’une citoyenneté active ». Cette association, faisant, selon les dires de l’exécutif socialiste, un magnifique travail d’intégration par l’action sociale en profondeur, est au contraire, commente Françoise Grolet, le vecteur de tous les combats communautaristes et immigrationnistes. « Son engagement va des prises de position contre la loi sur le voile à l’école aux appels à pétition contre « l’immigration jetable » ou à manifestation pour les squatters de Cachan, jusqu’aux prises de position politiques contre les gouvernements du Maroc et de Tunisie… Grâce à la manne de l’argent public, l’ATMF étend son emprise sur les populations immigrées par des actions tous azimuts (cours de couture, soutien scolaire, permanences sociales, etc.) ;  le  quadrillage des banlieues par ce type d’associations signifie à chaque fois un recul de la souveraineté française. »

     

    La commission permanente a également voté une subvention de 14.000 euros à Radio Caraïb, pour la réalisation d’émissions sur « l’égalité des chances ». Sans doute pour fêter l’anniversaire des émeutes, que Radio Caraïb appelle « colères urbaines »…

  • Ils ne manquent pas d’air

    « La répression de l’insurrection hongroise a révélé non seulement l’incapacité des responsables soviétiques à concrétiser les idéaux du communisme, mais surtout combien leurs actes contredisaient en tout point ces idéaux. Ce qui s’est éteint à Budapest est une conception du communisme en tout point étrangère à la nôtre. » Ceci est un communiqué du parti communiste français. Qui en 1956 disait exactement le contraire, justifiant l’aide du grand frère soviétique à la Hongrie contre la subversion réactionnaire, au nom des idéaux communistes que la glorieuse URSS était en train de concrétiser.

  • Echos de la présidentielle

    – En visite aux Etats-Unis, Michèle Alliot-Marie a franchi un nouveau pas vers sa candidature. Quand on lui a demandé si elle serait la prochaine présidente, elle a d’abord répondu : « Cela dépendra des Français », avant de corriger le tir en ajoutant qu’il est trop tôt pour dire si elle exprimera ses convictions en tant que candidate ou pour aider un candidat.

    – ­Au congrès du PRG, le vibrant plaidoyer de Christiane Taubira, et les applaudissements qui l’ont salué, n’ont pas fait le poids face aux promesses du PS. Le marché étant que s’il n’y a pas de candidature radicale de gauche à la présidentielle, le PS réservera au PRG 36 circonscriptions aux législatives.

    – Dominique de Villepin a déclaré : « Je n’ai jamais eu l’appétit d’obtenir le poste du dessus. Ce n’est pas mon ambition. » Et aussi, à propos d’une éventuelle candidature de Jacques Chirac : « La réponse lui appartient. (…) Dans les circonstances particulières que nous vivons aujourd’hui, la question est légitime. »

    – Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale : « Jean-Marie Le Pen est parti pour faire des scores ahurissants. »

  • Le mammouth pique une crise

    Pas moins de 14 organisations, à savoir les centrales syndicales FSU, CGT, Unsa-Education et Sgen-CFDT, avec leurs syndicats catégoriels, ont annoncé une « riposte de grande ampleur » contre la « campagne de dénigrement » de l’école dont serait responsable le ministre Gilles de Robien. Ces organisations dénoncent « l’autoritarisme, le non-respect du droit syndical, les tentatives d’intimidation des enseignants, l’éviction de certains formateurs », etc., et le fait que des « courants très conservateurs reçoivent aujourd’hui le support du ministre et ont pignon sur rue ». Elles se réuniront de nouveau le 8 novembre pour mettre au point la forme que prendra cette « riposte syndicale ». « Ça devient une bataille de conviction, d’opinion », souligne le secrétaire général de l’Unsa-Education.

    Déjà, la semaine dernière, le SNUipp-FSU, qui fait partie des 14 et qui est le principal syndicat des écoles primaires, a lancé une campagne d’affichage pour protester contre les « propos caricaturaux » du ministre sur l’apprentissage de la lecture. On y voit une boule de cristal entourée de deux mains, devant laquelle un écriteau indique : « Grand ministre inspiré cherche par la magie à imposer aux enseignants UNE SEULE METHODE. Oubliez expérience, recherche et diversité ! Pas d’inquiétude pour les enfants ! Il suffit d’obéir ! Consultations (sans garantie de résultat) au 110 rue de Grenelle. Promesses GRATUITES ! »

    Le même jour, de nombreux sites internet « éducatifs » étaient en « grève », affichant sur leur page d’accueil un bandeau intitulé « Avis de décès de la liberté pédagogique ».

    Le Snesup-FSU, principal syndicat de l’enseignement supérieur, avait déjà lancé un « appel contre l’autoritarisme du ministre de l’Education nationale et pour la défense des libertés universitaires », signé par une soixantaine de « spécialistes » qui demandent aussi de rétablir Roland Goigoux dans son enseignement à l’école supérieure de l’Education nationale, dont il a été évincé à la rentrée en raison de son opposition aux directives ministérielles imposant, enfin, la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture.

    Tous ces syndicats soutiennent également Pierre Frackowiak, un inspecteur de l’Education nationale menacé de sanction pour s’être médiatiquement opposé à ces directives.

    Et ils hurlent contre une campagne de publicité de l’association SOS Ecole qui demande aux parents de vérifier le manuel de leurs enfants et de lui en faire part, afin « d’apporter au ministre des informations précises et concrètes sur la non-application de la réforme sur le terrain ».

    Il est amusant de constater que Pierre Frackowiak s’était fait connaître récemment par un libelle stalinien intitulé La liberté pédagogique des enseignants, alibi des conservateurs, obstacle à la construction de l'Ecole du 21ème siècle. Et qu’aujourd’hui son mot d’ordre, comme celui de tous les opposants à Robien, est la défense de la liberté pédagogique…

    Cette affaire, qui ne cesse de s’envenimer, montre que Gilles de Robien a vraiment touché un point sensible. Reste à savoir si ce ministre, qui a eu l’indéniable courage de s’opposer de manière frontale à la dictature des pédagogues de l’illettrisme avec sa circulaire sur l’apprentissage de la lecture, aura maintenant  le courage de persévérer, et surtout s’il bénéficiera du soutien d’un gouvernement dont on ne sait que trop qu’il est toujours prêt à capituler. L’histoire montre en outre, hélas, que tous les ministres et tous les gouvernements ont capitulé devant le mammouth (le mot étant de Claude Allègre qui fut précisément une victime de cette malédiction). Mais on peut toujours rêver…