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Politique française - Page 162

  • Propos présidentiels

    Intéressantes considérations de Valery Giscard d’Estaing, dans une interview au magazine télé du Figaro : « Lors d’une grande élection, il faut choisir non pas un programme (car on sait bien que ces catalogues sont réalisés par des experts et qu’ils sont rarement appliqués), mais une option. » Et un peu plus loin, en réponse à la question Quel conseil donneriez-vous à ceux qui conduiront les destinées du pays ? : « Il faut avoir dans sa tête quelques objectifs fondamentaux, sachant que les élections ne se font pas sur ces objectifs, mais que la conduite du pays, oui. »

    Il y a là matière à méditation, pour les commentateurs des propos des uns et des autres.

  • Le message de Le Pen aux Herbiers

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu samedi en Charente-Maritime, et dimanche en Vendée. Aux Herbiers, il a prononcé un grand et important discours, dans la lignée de ceux qu’il tenait lorsqu’il faisait sa rentrée politique à La Trinité  : une analyse géopolitique globale, et l’application à l’Europe et à la France des enseignements de cette analyse.

    Après la fin de l’affrontement Est-Ouest, on a assisté, rappelle Jean-Marie Le Pen, à la « célébration utopique d’une ère nouvelle », qui était celle de la démocratie universelle et d’un nouvel ordre mondial garant de la paix perpétuelle. On avait oublié que si le communisme était mort, il restait d’autres systèmes opposés à l’Occident, notamment l’islam.

    L’utopie a laissé place à « la réalité d’une paix impériale très agressive ». Car la disparition de l’URSS, « pour salutaire qu’elle fût », a déséquilibré les rapports de force, désormais dominés par les Etats-Unis, qui conduisent des guerres contre les Etats perturbateurs de l’ordre nouveau, et obligent leurs « alliés », ou plutôt leurs clients, à les aider dans leurs entreprises. « Bush père, Clinton puis Bush fils ont littéralement assujetti leurs vassaux au service des armes, version moderne du service d’ost par lequel Charlemagne obligeait les siens à envoyer des soldats à la guerre pour aider leur suzerain ».

    On voit le résultat en Irak ou au Kosovo : « Plus encore que la loi du plus fort, le monde contemporain subit le désordre du plus fort. »

    Ce désordre est patent dans le domaine des conflits militaires. Mais aussi dans le domaine économique. Car on assiste également à une guerre économique où le plus fort impose sa loi, à savoir le chaos. Les Etats-Unis imposent l’ouverture des frontières aux autres mais se protègent eux-mêmes. L’ouverture des frontières détruit nos industries et nos emplois au profit des pays du tiers monde, mais sans profit pourtant pour ces pays « dans lesquels l’esclavage, la malnutrition, et le travail des enfants sont monnaie courante » : « Voilà les fruits vénéneux du libéralisme sauvage : la pauvreté en Occident, la jungle dans le tiers monde. »

    Il s’agit donc d’un désordre économique, qui à son tour « produit et entretient un gigantesque désordre démographique », avec à la clef les pressions migratoires, introduisant dans nos pays des « germes de conflits civils et territoriaux », et favorisant des désordres sanitaires.

    Ainsi, « le libre-échangisme mondial débouche sur une anarchie internationale, qu’arbitre cependant à son profit Frère Grand » (qui a une grande bouche et de grandes dents…).

    Il est nécessaire de tirer les conséquences de cette situation, à savoir « reprendre les moyens de notre indépendance », en retrouvant le contrôle et la maîtrise de l’accès à notre territoire dans tous les domaines. Il est « impératif de sortir de cette Europe-là, fédéraliste et colonisatrice », et de « renforcer drastiquement notre effort de défense nationale, dans l’optique non de la guerre d’hier, mais de celle de demain, non pour faire la guerre, mais pour s’en protéger », selon l’adage « Si vis pacem para bellum ». « Dans cette perspective, l’esprit de défense, corollaire des moyens physiques de la sécurité, doit être réhabilité dans les familles et à l’école. »

    Alors la France pourra « promouvoir un ordre international juste et durable », fondé sur le respect des nations. Car « ce n’est pas la nation, mais précisément la négation de la nation, qui conduit à la guerre ». La souveraineté des nations est une condition de l’équilibre géopolitique. Cela va de pair avec la construction d’une Europe de la coopération entre les peuples libres de « l’arc boréal » (de Brest à Vladivostok), et avec une « grande politique de co-développement pour sortir l’Afrique de la misère, tarir les flux d’immigration et contribuer à l’équilibre du monde ».

    Tel est le rendez-vous que donne Jean-Marie Le Pen aux Français, dans la perspective de l’élection présidentielle, « mais surtout pour sortir le monde de l’anarchie et du chaos, c’est-à-dire pour rendre à la France le sens de sa mission universelle ».

    L’objectif n’étant pas de refaire le monde, mais de « de le conserver, de l’adapter dans le respect des règles morales salvatrices et des organisations légitimes ».

    « Encore une fois, a conclu Jean-Marie Le Pen, dans un monde que menacent les ambitions prométhéennes de certains, il faut garder raison, au plus proche de la terre, des paysages, des hommes et de leurs attaches naturelles, et pour ne pas désespérer, conserver toujours les yeux levés vers le ciel ».

  • C’est la nationalité française qui est « discriminatoire »

    Le Gisti (lobby de soutien aux travailleurs immigrés), la Ligue des droits de l’homme et le MRAP ont annoncé en fin de matinée que la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations) avait jugé « discriminatoire » l’article 44 de la loi budgétaire du 22 mars1924, toujours en vigueur, qui réserve le bénéfice de la carte famille nombreuse aux citoyens français. Le délibéré de la Halde date en fait du 18 septembre, et l’on ne sait pourquoi il n’est divulgué qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, le gouvernement a aussitôt réagi à cette information, en annonçant qu’il allait étendre le bénéfice de la carte aux étrangers en situation régulière, en faisant voter un amendement dans le projet de loi de « protection de l’enfance » qui doit être venir au parlement le mois prochain.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen remarque cette étonnante promptitude, et souligne : « Ce ne sont donc plus le gouvernement et le parlement qui décident des lois, mais des comités anonymes et non élus. » Il ajoute : « Nul doute que dans un avenir proche la Halde décide qu’il est “discriminatoire“ de refuser la carte de famille nombreuse aux clandestins, dont sait qu’ils bénéficient déjà d’une protection spéciale s’ils ont des enfants scolarisés. »

    « En réalité, conclut-il, ce n’est pas la carte de ceci ou de cela qui est “discriminatoire“ ; c’est la nationalité française. A quand son abolition ? »

  • Vive l’Aveyron !

    Un peu partout en France les lobbies immigrationnistes organisent, avec la complicité des mairies, des « votations citoyennes » censées montrer que les Français sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers. Chaque fois ces lobbies crient victoire : comme ce sont seulement les quelques activistes de la chose qui vont voter, le oui l’emporte très largement. Nul ne se préoccupe des taux de participation dérisoires. L’essentiel est de pouvoir clamer que « les habitants » sont à 70 ou 80 % favorables au droit de vote des étrangers. Mais c’était déjà ainsi aux débuts de la « démocratie » : pendant la révolution française, les votes se faisaient avec une participation de 10 %.

    On n’imaginait même pas qu’un tel scrutin puisse produire un autre résultat. Or voici qu’à Villefranche-de-Rouergue, le non l’a emporté avec près de 60 % des voix !

    La « votation citoyenne » était organisée par la Ligue des droits de l’homme. Il y a eu 447 voix contre le droit de vote des étrangers, et 306 pour.

    Le président local de la Ligue des droits de l’homme a dit sa « surprise »  devant le… nombre inattendu des votants. « Il a même fallu imprimer des bulletins supplémentaires en catastrophe », dit-il. On est pourtant en droit de supposer que la Ligue des droits de l’homme avait fait imprimer plus de 306 bulletins oui, pour un scrutin dans une ville de 13 000 habitants… Ce sont des bulletins non qu’il a fallu imprimer en catastrophe…

    Cela montre qu’il est stupide de laisser l’extrême gauche se livrer partout à cette manipulation : il suffit que quelques centaines de personnes aient le courage de se déplacer pour que la propagande immigrationniste s’écroule.

    Cela dit, le responsable local de la Ligue des droits de l’homme ne se démonte pas. Sans faire la moindre allusion au fait que le non a gagné, il déclare : « Si d’ici là la loi ne passe pas, nous referons une votation citoyenne en 2007. »

    Car telle est la conception de la démocratie qu’ont ces gens-là. Les citoyens votent contre le droit de vote aux étrangers, cela ne change rien au fait qu’il faut une loi imposant le droit de vote des étrangers. Et si la loi ne passe pas, on refera le référendum. Jusqu’à ce que le oui l’emporte ou que la loi soit votée.

    C’est ainsi que ces « votations citoyennes » sont doublement contraires au concept de citoyenneté, qui implique d’une part le respect des prérogatives attachées à la nationalité française, et d’autre part qu’on se plie à la majorité exprimée.

  • Le message des évêques

    Il y a du bon et du moins bon, mais il y a quelque chose, ce qui est déjà beaucoup, dans le Message du conseil permanent des évêques de France à l ‘occasion des prochaines élections. Il est manifeste que le pontificat de Jean-Paul II commence (enfin !) à porter ses fruits, et que celui de Benoît XVI accroît singulièrement le mouvement.

    Il y a tout d’abord ce qui devrait aller de soi, mais qui fait presque figure de nouveauté, tant on avait l’habitude de voir les évêques s’exprimer en matière politique et sociale comme si Dieu n’existait pas. Le message commence par « l’appel de Dieu à la conscience de l’homme » : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » Les évêques auraient pu rappeler (car qui aujourd’hui connaît la Genèse  ?) qu’il s’agit en fait de l’acte d’accusation de Caïn qui vient de tuer son frère Abel. Cela donne au propos un sens très fort : comment as-tu pu tuer ton frère ? Les évêques ont semble-t-il eu peur de dire que les atteintes à la fraternité – à la charité – sont littéralement homicides.

    Mais on doit leur donner acte qu’ils soulignent que pour un chrétien la fraternité vient du fait que nous disons Notre Père.

    Et le message se conclut par une citation de la première épître de saint Pierre, se terminant ainsi : « Honorez tout le monde, aimez vos frères, craignez Dieu ». Un document épiscopal qui conclut sur la « crainte de Dieu », voilà qui est assez remarquable.

    Le message évoque avec une certaine insistance la « doctrine sociale de l’Eglise », expression qui avait quasiment disparu, parce qu’on ne voulait pas laisser penser que l’Eglise puisse, avec une autorité doctrinale, empiéter sur les prérogatives des acteurs laïques.

    Le message reprend aussi l’expression « vivre-ensemble », qui pour le coup vient d’ailleurs, et qui est devenue une tarte à la crème du politiquement correct. Mais les évêques lui donnent un sens précis. National. Mais oui. L’homme doit « répondre librement à l’appel à aimer sa famille, sa cité et son pays ». « Il n’est pas de citoyen du monde qui ne soit d’abord citoyen de son pays. » « Aimer son pays, soulignent-ils, ne consiste pas seulement à l’aimer virtuellement, par à coup, où lorsque tel événement suscite l’émotion. » La charité exige que le chrétien porte secours à son frère en difficulté, mais cela « n’épuise pas les devoirs », la charité exige aussi l’action politique : « L’action, par le biais du politique, est une forme indispensable de l’amour du prochain. Celui qui méprise le politique ne peut pas dire qu’il aime son prochain et répond à ses attentes. Celui qui méprise le politique méprise la justice. »

    Les évêques soulignent que si les hommes politiques « sont conduits à se plier au fonctionnement des médias où le slogan masque souvent la complexité des analyses de situation », le citoyen est en droit d’attendre d’eux « un effort de vérité devant les effets de la médiatisation », et ils ajoutent que le débat est essentiel, car « la démocratie, pour vivre, a besoin que chacun puisse exprimer son avis et l’exprime effectivement ».

    Qu’on le veuille ou non, et assurément les rédacteurs du message ne le veulent pas, ces propos concernent au premier chef le sort qui est réservé à Jean-Marie Le Pen et au Front national. Car ceux-ci ne doivent pas seulement se plier au fait que le slogan masque les analyses, ils doivent d’abord subir des slogans fabriqués contre eux, et ils ne peuvent pas exprimer effectivement leur avis, malgré leur gigantesque « effort de vérité » tentant de faire face à l’attitude hostile des médias.

    Mais les évêques ne pensent pas seulement aux hommes politiques, ils pensent aussi à eux-mêmes : plus loin, ils disent que « l’Eglise est prête à prendre part à un débat loyal où son avis ne serait pas disqualifié au départ ou marginalisé »… C’est à propos des questions de la vie et de la famille. Et sur ces sujet le message est ferme : « Comment construire la confiance si la société accepte l’exclusion des plus faibles, depuis la pratique de l’avortement jusqu’à la tentation de l’euthanasie ? » Il faut « promouvoir l’institution familiale », soulignent-ils, il est nécessaire de « garder au mariage son caractère unique d’union acceptée librement, ouverte à la procréation et institutionnellement reconnue ».

    Dans le cadre des « chantiers de la fraternité », le message évoque aussi, bien entendu, l’immigration. Ici, le discours est plus flottant, et balance entre le fameux accueil de l’étranger, qui doit être « généreux », et le fait que « nous ne pouvons pas recevoir tout le monde ». Balancement qui devient très périlleux lorsque les évêques affirment d’un côté qu’il est « normal que notre pays définisse une politique de l’immigration » (on en prend acte), et de l’autre côté qu’il est « impossible de renvoyer tous les clandestins » : il est normal que la loi définisse qui est clandestin, mais on ne peut pas appliquer la loi…

    C’est un balancement du même type que l’on constate en ce qui concerne l’Europe. D’un côté « l’Europe est devenue la condition de la liberté et de la prospérité de notre pays », mais il existe un bien commun national, et si l’unité nationale prend une nouvelle forme avec la régionalisation et l’Union européenne, on ne peut accepter une « disparition de l’Etat au profit d’une construction européenne qui risquerait alors de se réduire à des structures bureaucratiques ». C’est pourquoi les évêques en appellent à « un sens renouvelé de l’Etat, garant de l’unité nationale, dans un espace circonscrit à la fois par les régions et par l’Europe élargie ».

    Et ils concluent : « La prochaine présidence de la République aura à cet égard un rôle décisif. » En effet. Mais quel est le candidat qui met en avant l’unité nationale et refuse la disparition de l’Etat dans le magma « européen » ?

  • Curieux propos de Bruno Mégret

    Bruno et Catherine Mégret  ont été condamnés hier à un an d’inéligibilité, huit mois de prison avec sursis et 16 000 euros d’amende pour « détournements de fonds publics » à la mairie de Vitrolles. Une peine très en dessous des réquisitions du procureur, mais qui reste sévère pour des frais de courrier de propagande du MNR envoyé de la mairie et qui ont été remboursés. Mais là n’est pas la question. A la sortie du tribunal, Bruno Mégret aurait déclaré, selon l’AFP : « Je fais appel. Ce sera suspensif, et je serai candidat aux élections présidentielle et législatives de 2007. » Or, aux dernières nouvelles, Bruno Mégret faisait campagne pour l’Union patriotique que prône Jean-Marie Le Pen, et dans le dernier numéro de sa publication, le MNR s’en prend à ceux qui « manifestent une opposition au rassemblement des nationaux » derrière Jean-Marie Le Pen à la présidentielle et avec le Front national aux législatives, et « prendraient le risque de mettre la droite nationale en situation d’échec » s’ils persévéraient dans leur attitude, « alors même que le projet d’union patriotique initié par Jean-Marie Le Pen suscite l’enthousiasme des électeurs, des militants et d’une majorité des responsables de la droite nationale »…

  • Ça c’est Sarkozy

    Les quelque 90 clandestins réunis par RESF, la Ligue des droits de l’homme, la Cimade et autres lobbies devant la mairie de Toulouse ont déjà été relogés. Par l’Etat. Ils avaient vocation à être reconduits à la frontière, disait la préfecture. On voit ce qu’il en est. Et cette vocation va s’évanouir, car bien entendu ils seront régularisés, « au cas par cas », selon la formule consacrée.

    C’est un conseiller municipal Vert qui avait ouvert la porte d’un bâtiment communal pour y faire pénétrer les clandestins qui venaient de passer la nuit sur la place du Capitole. Il se mettait dans l’illégalité pour aider des illégaux. Mais il serait inutile de stigmatiser ce conseiller municipal. L’exemple vient de haut. De la préfecture. Du ministère de l’Intérieur. De Sarkozy.

    Non seulement les clandestins qui ont vocation à être reconduits à la frontière ne sont pas reconduits à la frontière, mais on leur donne des chambres d’hôtel. L’Etat finance le logement en hôtel de gens qui sont hors la loi. L’Etat, c’est-à-dire chacun d’entre nous. De notre poche.

    On précise que c’est seulement jusqu’au 2 novembre. Mais que se passera-t-il le 2 novembre ? Rien. C’est le début de la « trêve hivernale », pendant laquelle toute expulsion est interdite.

    Comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « on voit à Toulouse, une fois de plus, la véritable politique de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration » : « Le ministre de l’Intérieur donne raison aux groupuscules d’extrême gauche qui manipulent les clandestins. Et il fait savoir à tous les candidats à l’immigration illégale qu’en France il suffit de manifester pour obtenir un logement et espérer une régularisation. »
  • Marine Le Pen, l’insécurité et la vraie double peine

    Invitée de i-télé, Marine Le Pen, après avoir noté que Nicolas Sarkozy est « incapable de faire régner la sécurité où que ce soit », s’est déclarée « pour une fois d’accord » avec Dominique de Villepin « pour renforcer considérablement les peines quand des policiers sont attaqués ». Et d’ajouter : « Comme d’habitude, les bonnes idées sont récupérées dans le panier du FN quelques semaines avant les élections. Ils reprennent nos positions, mais quand ils sont élus ils ne les appliquent pas. » Pour lutter contre l’insécurité, a-t-elle précisé, il faut « revoir l’ensemble des peines contre les mineurs, remettre les peines plancher, construire des prisons ». A ce propos elle a dénoncé la « double peine » : la véritable double peine, qui consiste à entasser huit prisonniers dans une cellule prévue pour quatre.

  • Louis Aliot sur Toulouse

    Dans un communiqué intitulé « Clandestins : que les élus de gauche paient ! », le secrétaire général du Front national dénonce l’opération de défense d’immigrés « sans-abri » montée à Toulouse. Constatant que « les associations et les élus de gauche contestent les lois républicaines d’une manière scandaleuse », il ajoute : « Le FN demande aux élus de gauche d’engager leur solidarité personnelle en partageant leurs indemnités avec ces familles ou mieux encore de mettre à disposition leurs résidences secondaires pour héberger ces personnes en difficulté. Ce n’est pas aux travailleurs français et aux contribuables de payer les conséquences de la désastreuse politique d’immigration menée par la gauche et par la droite depuis plus de vingt ans ! »

  • Timmermans pour Le Pen

    Le « parti populiste » de Christian Perez et Franck Timmermans, ex-FN, ex-MNR, déclare qu’il soutient sans réserve et sans condition la candidature de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle et va l’aider à recueillir des parrainages, car cette candidature « redonne à notre camp une chance de peser à nouveau » dans la vie politique. Quand on pense que Frank Timmermans fut l’un des principaux artisans du putsch de 1998 visant à mettre Le Pen sur la touche…