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communistes

  • Les affres du PCF

    La candidature unique « antilibérale » est morte, comme le laissait pressentir depuis longtemps l’évolution des débats. Elle n’était déjà plus que l’ombre d’elle-même, depuis que Besancenot avait claqué la porte, ajoutant ainsi sa candidature à celle d’Arlette Laguiller et à celle du représentant du parti des travailleurs. Il ne s’agissait plus que du parti communiste, de ses courants internes, de ses dissidents, de la Fondation Copernic et de quelques gauchistes enrôlés dans des collectifs… dominés par le parti communiste.

    La confirmation par le parti communiste, hier, de la candidature Buffet, a sonné le glas du rêve unitaire. Les deux autres candidats « antilibéraux » qui restaient en lice, Clémentine Autain (PCF) et Yves Salesse (Fondation Copernic) avaient proposé in extremis de s’effacer devant Francis Wurtz (PCF), l’idée fixe étant que le candidat, pour rassembler, ne devait pas être le chef du parti communiste. Peine perdue.

    Olivier Besancenot a expliqué ce matin sur France Info la vraie raison de l’attitude du PC : « La direction du PCF a toujours refusé de perdre le contrôle d’une candidature unitaire, qui aurait pu la porter trop à gauche et la couper durablement du parti socialiste, dont elle a besoin pour les législatives et pour les municipales. »

    Dans les sondages, Marie-George Buffet est à 3%. C’est catastrophique. Si le PC veut garder un groupe à l’Assemblée nationale et conserver ses dernières municipalités, il n’a pas d’autre choix que de se ménager les bonnes grâces du PS.

    C’est ce qu’a fait remarquer, à mots très peu couverts, Jean-Marc Ayrault, qui s’exprimait sur Europe 1 au moment du vote des militants communistes : « Les communistes sont-ils avec l’extrême-gauche ou avec les socialistes ? Maintenant les communistes doivent dire clairement ce qu’ils vont faire pour que les conditions de réussite de la gauche soient réunies ». L’une des conditions étant d’« arrêter de taper sur Ségolène Royal comme le fait Marie-George Buffet ».

    Pour le parti communiste, c’est la fin de la récréation « antilibérale » et des frissons avec les gauchistes. Et le retour à la bonne vieille union de la gauche, qui seule permet de bénéficier des si nécessaires soins palliatifs…

  • Ils ne manquent pas d’air

    « La répression de l’insurrection hongroise a révélé non seulement l’incapacité des responsables soviétiques à concrétiser les idéaux du communisme, mais surtout combien leurs actes contredisaient en tout point ces idéaux. Ce qui s’est éteint à Budapest est une conception du communisme en tout point étrangère à la nôtre. » Ceci est un communiqué du parti communiste français. Qui en 1956 disait exactement le contraire, justifiant l’aide du grand frère soviétique à la Hongrie contre la subversion réactionnaire, au nom des idéaux communistes que la glorieuse URSS était en train de concrétiser.