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Politique française - Page 160

  • Clément sabote Sarko

    Le garde des Sceaux Pascal Clément a quelque peu surpris son auditoire, hier, en affirmant au Grand Jury RTL Le Figaro LCI que le nombre d’affaires de guet-apens contre les policiers, gendarmes ou pompiers, passibles d’un renvoi en cour d‘assises, ne devrait pas dépasser « une dizaine ou une vingtaine par an ».

    Son collègue Sarkozy avait annoncé la création de ce crime spécifique (par le biais d’un amendement au projet de loi sur la délinquance », en affirmant qu’il s’agissait de renvoyer devant les assises « toute personne qui portera atteinte à l’intégrité physique des policiers, des gendarmes ou des sapeurs pompiers ».

    C’était un bel effet d’annonce, à destination des électeurs, particulièrement ceux qui seraient tentés de voter Le Pen. Car c’est l’obsession de Sarkozy. Une annonce accueillie cependant par un concert de protestation des syndicats de magistrats voyant déjà déferler dans des cours d’assise engorgées des masses de « jeunes » accusés d’avoir tendu un piège à des policiers ou à des pompiers.

    Mais, fait remarquer Pascal Clément, « il ne s’agit pas simplement de s’attaquer aux forces de l’ordre pour qu’il y ait crime ». Sarkozy avait oublié que si l’on parle de cour d’assises on parle de crime et non de délit, et que le crime répond à une définition précise (que l’on peut modifier, mais il faudrait alors commencer par là). Pour que ce soit un crime dans l’état actuel du droit, précise Pascal Clément, « il faut que ce soit une bande organisée, c’est-à-dire que le crime soit préalablement préparé par des hommes ou des femmes qui ont envie d’attenter à la sécurité », il faut aussi « qu’il y ait une arme et que ça provoque une incapacité totale de travail de plus de huit jours ».

    De ce fait la plupart des embuscades tendues aux policiers ou aux pompiers dans les banlieues ne peuvent être qualifiées de crimes, et le coup de pub de Sarkozy tombe à plat.

    Pascal Clément a été plusieurs fois humilié par Nicolas Sarkozy, qui empiète plus souvent qu’à son tour sur les plates-bandes du ministre de la Justice. Celui-ci a trouvé une belle occasion de se venger. Alors qu’on lui demandait s’il « nuançait » le propos du ministre de l’Intérieur, il a répondu : « Chacun son métier, le ministre de l’Intérieur fait passer un message aux banlieues, moi je mets en forme la loi »… Et il casse le message aux banlieues.

    Et c’est ainsi que de rivalités en effets d’annonce, rien ne se fait…

  • Le Pen et la justice

    Jean-Marie Le Pen a prononcé hier à Bordeaux un important discours sur le thème de la justice, dénonçant l’idéologie bobo qui a gagné l’institution au travers du syndicat de la magistrature et de l’enseignement donné à l’Ecole nationale de la magistrature, qu’il faut supprimer. Voici le passage de son discours sur la police et l’action de Nicolas Sarkozy.

    Il faut rétablir la légitime défense pour les biens comme pour les personnes, et mettre en place une présomption de légitime défense pour les fonctionnaires de police dans l'exercice de leur fonction.
    Dans leur écrasante majorité en effet, les Français ont un a priori positif sur leur police.
    Or en proposant de filmer les gardes à vue, Sarkozy laisse penser à l'opinion que les policiers sont des brutes, confortant ainsi la gauche française, qui n'a eu de cesse d'attaquer la police depuis 30 ans.
    Elle a d'abord multiplié les campagnes de presse sur les « violences policières » ou les « bavures ».
    Peu à peu, cette vieille thématique anarchiste s'est embourgeoisée, elle a été toilettée, modernisée, répétée en toute occasion, et l'idée s'est diffusée que les criminels, déjà réputés victimes-de-la-société, étaient en outre maltraités par les forces de l'ordre.
    Ensuite, on a mis en cause le « racisme des policiers ».
    On ne voit pas pourquoi cette profession serait plus raciste que les autres.
    Mais, a répondu la gauche, parce qu'ils arrêtent surtout des maghrébins et des africains, pardi !
    La vérité est bien simple, et bien moins offensante pour la police.
    Depuis de nombreuses années, les rapports parlementaires ou administratifs eux-mêmes ne dissimulent plus que la délinquance est largement d'origine immigrée.
    Récemment encore, le journal Le Point du 14 mars 2005, s'appuyant sur des synthèses émanant de la Direction Centrale de la Sécurité Publique et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire , révélait que 60 à 70% des délinquants sont issus de l'immigration.
    En aout dernier, le préfet de la région Alsace, Jean-Paul Faugère notait « l'apparition dans les quartiers sensibles des groupes de jeunes ethniquement homogènes ».
    Mais ce qu'un préfet peut sous-entendre au détour d'une note confidentielle, vous, braves citoyens français vous n'avez pas le droit de le dire, sauf à passer pour un raciste et à risquer d'être condamné sur dénonciation du MRAP, de la LICRA ou de SOS-Racisme, quand ce n'est pas la Ligue des Droits de l'Homme de gauche.
    Cette peur d'avoir une image raciste explique le dramatique choix du « Tout-sauf-réprimer » effectués par les pouvoirs publics à l'occasion des émeutes de novembre 2005.
    Surtout pas de blessés chez les émeutiers, telles étaient les consignes de Sarkozy.
    Et il n'y en a pas eu, de blessés, chez eux, tandis qu'on en déplorait 224 parmi les forces de l'ordre et les pompiers.
    Je le dis sans détours aux policiers et aux gendarmes : le Ministre de l'Intérieur vous utilise comme de vulgaires figurants de sa campagne électorale, et les grands syndicats censés vous représenter sont là pour étouffer votre révolte légitime et défendre non vos intérêts propres, mais ceux du Système !
    Non, Mesdames et messieurs, Sarkozy ne fait pas ce qu'il faut pour assurer la sécurité des citoyens.
    Par exemple, il n'expulse pas tous les délinquants étrangers. Or l'acte de délinquance est incompatible avec les notions de présence sur notre sol ou de citoyenneté française : tout manquement à cette règle doit donc entraîner le refus d'acquisition de la nationalité française.
    C'est cela, la vraie justice morale que les Français attendent !

  • Ce serait un séisme...

    Hervé Novelli, chef de file sarkozyste des néo-libéraux de l’UMP, déclare : « Ce serait un véritable séisme que d’exclure Le Pen du premier tour de la présidentielle. » « S’il réunit 20 % comme les sondages le créditent, il faut qu’il puisse s’exprimer au premier tour. » Et s’il « ne pouvait pas se présenter, cela montrerait que notre démocratie est bien malade ».

    En effet. Mais le signe que notre démocratie est bien malade est que l’on exige d’un homme qui a été au second tour de la présidentielle de prouver qu’il n’est pas un candidat fantaisiste, tout en faisant pression sur les maires pour qu’il ne soit pas présent.

    Il est « exclu » que l’UMP demande aux maires qui ont signé en 2002 pour Le Pen de ne pas le faire aujourd’hui, affirme Novelli, sans s’étendre sur ce qu’avait fait alors le secrétariat général de l’Elysée. Quoi qu’il en soit, la pression existe sans même qu’un appareil la fasse peser.

    La formalité civique des parrainages a été dévoyée en une sorte de primaires politiques. La moindre des choses serait alors que ce vote soit secret. Le Conseil constitutionnel vient de décider d’en revenir à la règle de la publication des noms de 500 parrains, et non de tous les parrains. Comme si cela changeait quelque chose pour un candidat qui a déjà tant de mal à en obtenir 500…

    En fait, les parrainages sont devenus un déni de démocratie.

  • Rester prudent

    Le blog permet de réagir à chaud sur l’événement. Cela ne doit pas empêcher la prudence. Et même il faut redoubler de prudence. Car la première information n’est pas forcément juste (sans parler du fait qu’internet est autant un instrument de manipulation que d’information).

    Un exemple parmi tant d’autres est l’affaire du « préfet du Nord ». Jeudi, Le Parisien publie un extrait de procès-verbal de gendarmerie indiquant que des enquêteurs apprennent qu’il leur est impossible d’effectuer une perquisition dans une « zone sensible », parce que le préfet « n’autorise pas les opérations de police dans ce secteur actuellement, pour des raisons d’ordre public ».

    L’information paraît crédible, illustrant à la fois la réalité des zones de non-droit et la démission des autorités.

    Aussitôt c’est un concert de protestations, où se distingue l’Union syndicale des magistrats, contre ce préfet qui fait obstacle à la justice. Le lendemain, le ministère de l’Intérieur publie un communiqué indiquant que Nicolas Sarkozy a demandé au préfet du Nord « de mettre en place tous les moyens permettant l’intervention des enquêteurs ».

    A ce moment-là, on sait déjà que le préfet n’est nullement en cause dans cette affaire.

    La préfecture a fait savoir qu’elle n’avait jamais été sollicitée, que ce soit par l’autorité judiciaire ou par les gendarmes, et le général de gendarmerie commandant la région Nord-Pas-de-Calais a démenti la teneur du procès verbal : « Aucun interdit n’a été prononcé par le préfet, pour la bonne et simple raison que ce dernier n’était pas informé de l’opération judiciaire en cours. »

    Le général a alors expliqué ce qui s’est passé. Les gendarmes de Grenoble étaient venus à Lille, pour effectuer une perquisition dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue instruite à Valence. Les enquêteurs de Lille, qui devaient agir en soutien, n’ont pas donné suite immédiatement à la demande, parce qu’ils considéraient que les moyens humains déployés étaient insuffisants, et ils ont demandé à leurs collègues de Grenoble de saisir le commandement de groupement du Nord pour obtenir des moyens supplémentaires. Mais le commandant n’a pas été saisi de cette demande. Et un adjudant grenoblois, de son propre chef, a mis le dysfonctionnement sur le compte de la préfecture…

  • Bruno Gollnisch sur altermedia

    Altermedia a réalisé une grande interview audio de Bruno Gollnisch. Vox Galliae en a extrait les propos suivants : « Nous croyons encore être dans un système de liberté [...] mais il s'agit en fait d'un totalitarisme insidieux au cours duquel un certain nombre de dirigeants dévoyés essaient d'empêcher les peuples de se défendre pour revendiquer ce qui est leur droit: le droit à la défense de leur identité, le droit de décider s'ils veulent ou non de tant d'étrangers chez eux. C'est un droit des peuples de dire: "non nous sommes désolés, nous ne voulons pas autant d'étrangers autour de nous". C'est le droit de chacun de chacun de préserver sa maison, de préserver son territoire, de préserver sa patrie, de préserver son identité. Eh bien ceci est culpabilisé et on culpabilise dans tous les domaines. »

    Au sujet de la liberté d'expression, Bruno Gollnisch appelle à venir le soutenir lors de son audience au tribunal correctionnel de Lyon, les 7 et 8 novembre, 67 rue Servient, Lyon (3ème) à partir de 9h30. Il s'agit toujours de l'affaire ahurissante de ses soi-disant "propos sur les chambres à gaz".

  • Une recette d’impunité

    Une polémique a éclaté après la décision du patron de la police de Seine-et-Marne de relâcher une soixantaine d’individus interpellés alors qu’ils venaient de dégrader des véhicules. Les syndicats de policiers se sont aussitôt insurgés contre cette décision et ont réclamé une enquête. Interrogé à ce sujet, Nicolas Sarkozy a déclaré avoir « demandé au directeur général de la police un rapport très circonstancié pour comprendre ce qui s’est passé ».

    Les événements se sont déroulés le soir du 27 octobre. Une bande de « jeunes » déambulait dans les rues de Savigny-le-Temple, armés de battes de base-ball, de pistolets à balles de caoutchouc et de bombes lacrymogènes, dans le but d’en découdre avec une bande rivale. Sur leur passage, les voitures en stationnement étaient les premières victimes de leur haine. Les policiers arrivés sur place les ont encerclés et menottés, mais ils avaient eu le temps de se débarrasser de leurs armes.

     Le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Claude Menault, est arrivé sur place, et a fait relâcher tous les « jeunes ».

    Face à l’émotion suscitée par cette décision, il a tenu une conférence de presse pour se justifier. « Rien juridiquement ne tenait », a-t-il fait valoir. Aucune infraction commise ne pouvait être imputée à quelqu’un en particulier, et il n’y avait donc pas matière à garde à vue : « Il aurait été très difficile de prouver que tel individu était pourvu de telle arme, avait dégradé telle voiture. Je n’allais pas mettre en garde à vue soixante individus, et défaire mon dispositif de sécurité au début d’un week-end “chaud“, pour que tout le monde soit relâché le lendemain. » Il a toutefois ajouté qu’une enquête préliminaire était ouverte.

    Le procureur de la République de Melun a apporté son soutien à Jean-Claude Menault, estimant que « mener 60 gardes à vue pendant 48 heures en même temps, dans une procédure où il faut tout démontrer parce qu’a priori personne ne va reconnaître ce qui lui est reproché, c’est mission impossible. »

    Il est probable que le directeur départemental de la sécurité et le procureur aient raison. Mais c’est là une formidable leçon de stratégie qui est donnée aux émeutiers potentiels. Ils ont déjà appris qu’ils devaient être encagoulés pour ne pas être reconnus, et ils vérifient à chaque émeute qu’ils peuvent agresser les policiers sans que ceux-ci aient le droit de réagir, comme on le voit sur des vidéos qui circulent sur internet. Ils apprennent désormais qu’il suffit d’être assez nombreux et pris sans arme pour être assurés d’être aussitôt relâchés. Nul doute que cette leçon-là va être bien apprise.

  • Encore le DAL

    Le feuilleton du campement de Saint-Ouen n’est pas terminé. Les trois familles de « sans-papiers » qui avaient été évacuées de la place de la mairie sont revenues. Elles ne voulaient pas rester au centre de Vaujours qui est trop loin de Saint-Ouen, a expliqué le DAL. « Elles ont donc décidé de camper à nouveau devant la mairie et souhaitent obtenir un titre de séjour rapidement. » Peu après, la préfecture faisait savoir qu’elle était en train d’examiner les dossiers de ces trois familles...

    Dans le même temps, les activistes du DAL, accompagnés de quelques dizaines d'immigrés, envahissaient les locaux d’une société HLM de Neuilly (histoire d'embêter Sarkozy), « pour déposer une quarantaine de dossiers de familles récemment expulsées ». Une délégation a été reçue par le maire, et puis la police a fait sortir tout le monde. Le maire, Louis-Charles Bary, a constaté qu'il s'agissait d'une "manoeuvre de provocation tout à fait évidente", faisant remarquer que "quand nous avons proposé de prendre les noms et adresses des demandeurs de logements, ils ont décidé que ça ne rimait à rien et ont rompu les négociations"...

  • Toujours la baisse du chômage

    La baisse de 1,4 % « du chômage » en septembre est une telle merveille que Jacques Chirac l’a annoncée lui-même, avant le ministère de l’emploi, par le biais d’une interview au Figaro de ce jour diffusée dès hier aux agences de presse. Après la « pause » du mois d’août, qui avait donné des sueurs froides au gouvernement, c’est une grande nouvelle, médiatiquement célébrée comme il se doit.

    On remarque que les analystes indépendants ne participent pas vraiment de l’enthousiasme gouvernemental. Ils font remarquer que la population active augmente moins qu’avant, ce qui a un effet mécanique sur le nombre de demandeurs d’emploi, et ils constatent que la forte augmentation des « emplois aidés » joue un rôle considérable. Quant au petit « retour de la croissance », elle n’a même pas l’effet qu’on on aurait pu en attendre en terme de véritables embauches

    On constate aussi que la hausse des sorties des fichiers pour reprise d’emploi déclaré est négligeable, et qu’en revanche les radiations sont en augmentation constante…

    D’où la réaction de Jean-Marie Le Pen :

    « Dans l’état où se trouve la France, quand le chômage baisse dans les chiffres de l’ANPE, c’est que le mensonge augmente. » Et après avoir détaillé  « le cocktail qui entraîne cette baisse du chômage », il ajoute : «  Jacques Chirac "veut" faire descendre le taux de chômage à 8 % l’an prochain. "C’est possible", dit-il. Il est en effet toujours possible d’en rajouter au mensonge et aux combines. Surtout en période électorale. »

  • Collabos

    Le maire socialiste de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, a organisé samedi une réunion de présentation de la future mosquée de la ville (et de Montfermeil), dont l’architecte est Christian Daniel. Cette mosquée comprendra nous dit-on, outre la salle de prière pouvant contenir plus de 1.500 personnes, une salle de classe, une bibliothèque, une salle informatique et des commerces. « C’est vrai que ça a été long, mais nous avons maintenant un beau projet dont je suis très fier, qui correspond à ce que je voulais, a déclaré Claude Dilain. Je tiens à réaffirmer ma grande confiance en la communauté musulmane et montrer que la construction d’une mosquée ne représente en rien une menace pour la République.  »

  • Le Pen aux paysans

    « Je m’adresse à vous, femmes et hommes de la terre, paysans, céréaliers, éleveurs, maraîchers, et à vous vignerons de Touraine et de France… » Ainsi commençait le grand discours de Jean-Marie Le Pen, hier, près de Tours. « Je viens à vous non pas seulement comme candidat à l’élection présidentielle, mais comme petit-fils, arrière petit-fils d’une lignée sans fin de Le Pen paysans de Bretagne où, même lorsqu’avec mon père on quitte la terre pour le chalut du pêcheur, on reste laboureur de la mer. »

    Un discours dans lequel le président du Front national s’est attaché à montrer l’insupportable fossé qu’il y a entre les perspectives mondiales de l’alimentation, qui sont très favorables à la France (ce sera la France ou le Brésil), et la politique française et européenne agricole qui poursuit le génocide paysan et vise à éradiquer l’agriculture exportatrice d’ici 2014.

    « Je ne laisserai pas Bruxelles vous amener à l’abattoir de la mondialisation », s’est exclamé Le Pen, avant d’énumérer les neuf mesures clefs qu’il mettra en œuvre en 2007 et en 2008 s’il est élu :

    - la convocation d’états généraux de l’agriculture ;

    - un moratoire de la dette agricole ;

    - des mesures pour l’installation de 15.000 jeunes agriculteurs par an ;

    - une loi de justice agricole, comprenant la mise à parité des retraites agricoles avec les autres retraites, et la restitution au monde paysan de la plus-value de productivité confisquée depuis trente ans au profit du secteur des services ;

    - une loi de sanctuarisation juridique du droit millénaire du paysan au réensemencement d’une partie de sa récolte, contre le brevetage du vivant par les multinationales ;

    - une loi de programmation pour un plan d’investissements dans les services publics ruraux ;

    - l’exonération des charges fiscales et sociales pour établir l’égalité de compétitivité  face au dumping de l’hémisphère sud ;

    - la création d’un fonds d’intervention pour les campagnes sur le modèle du fonds d’intervention pour la ville ;

    - sous la présidence française de l’Union européenne, la réaffirmation et la concrétisation de la préférence communautaire par l’instauration de droits de douane modulables, remboursables et bonifiables.

    La Marche verte, que Jean-Marie Le Pen lancera à partir du 15 novembre, ira délivrer ce message aux paysans de France.